dimanche 29 février 2004

Objectifs, les Journalistes de France Télévision ?

Le lundi 23 février dernier, le magazine de France 2 « Un œil sur la planète » nous a présenté un dossier intitulé : ‘’Israël : Questions interdites’’ proposé par Patrick Boitet, rédacteur en chef, et présenté par Thierry Thuillier.

Ce dossier, d’une durée de 94 minutes, entrecoupé d’interviews, comprend 4 reportages dont les titres sont dans l’ordre « La crise morale », « Colons : la terre à tout prix ? », « Démocratie ou Théocratie ? », « Et les Arabes Israéliens ? ».

Dès le début de cette émission, Thierry Thuillier nous souhaite la « Bienvenue en Israël, un pays qui souffre de son image à l’étranger, car les images montrées vous cataloguent en pro ou anti-israélien, voire même en antisémite (…) ».

Effectivement, comme chaque magazine consacré à ce pays -diffusé sur les différentes chaînes de France Télévision- le DOUTE s’installe au sujet de l’objectivité, l’impartialité ou la neutralité des journalistes quant à l’exposé de la position israélienne, pourtant souhaitée par une grande MAJORITE d’Israéliens.

Cette énième émission sur ce sujet suggère t-elle à nouveau le doute ? Pour le savoir, la solution fondée à nous répondre est le chronométrage, à la seconde près, des temps de paroles des différents intervenants et la qualification de leurs positions politiques. Les résultats des additions (pro et anti ), ainsi obtenus, arbitrerons les thèses adverses et témoigneront sans contestes du choix politique des journalistes de cette émission : ‘’Anti’’ ou ‘’Pro’’ Israël.

Premier reportage : « La crise morale » : (Tous les intervenants sont pour la plupart des individus que l’on ne présentent plus)

-Avraham Shalom, Yakoov Péri et Carni Gillon, anciens patrons du Shin Beth : 154 Secondes.
-Avraham Burg , ancien président de la Knesset : 72 S
-Iftar Spector, Général d’aviation : 80 S
-Pilotes réfractaires :113 S
-Zeev Sterhell : 57 S
-Méron Benvenisti, ancien adjoint à la mairie de Jérusalem : 38 S
-Michel Warshavski, partisan d’un Etat bi-national : 34 S

Temps de paroles classé ‘’Anti’’ : 548 S ; ‘’Pro’’ : 00 S

Deuxième reportage : « Colons : la terre à tout prix ? ». ( Tous les intervenants, pour la plupart, sont de parfaits inconnus).

-Dina Abramson : ‘’Colon’’ de la bande de Gaza : 44 S
-Jacques Betito : idem : 49 S
-David Wilder : Porte parole des Juifs d’Hébron : 21 S
-Rizta Zerbib : Grand-mère de la petite Shahevet assassinée par un sniper ‘’palestinien’’ : 33 S
-David Shapira : ‘’Colon’’ de Beth-el : 55 S
-David Chaouat : Responsable de la mairie de Beth-el : 15 S
-Mordéchaï Benarouche : ‘’Colon’’ de Beth-el : 23 S
Dror Etkes : de l’association politique « La Paix maintenant » : 55 S

Temps de paroles : ‘’Pro’’ : 240 S, ‘’Anti’’ 55 S.

Interview de Thierry Thuillier :

-Emmanuel Navon : ‘’Membre’’ du Likoud 208 S ; ‘’Anti’’ 00 S.

Le troisième reportage « Démocratie ou Théocratie » étant un sujet sur la religion, il est difficile, voire impossible, de le classer dans ces colonnes. Ainsi sa durée de 19 mn 43 s pourra être comptabilisée comme ‘’neutre’’.

Interview de Thierry Thuillier:

-Yvonne Mansbach : pacifiste anti clôture de sécurité: 111 S
-Daniel Bensimon: Editorialiste au quotidien national de gauche Haaretz : 200 S
Temps de paroles : ‘’Anti’’ : 311 S ; ‘’Pro’’ 00 S

. Le quatrième reportage « Et les Arabes Israéliens ? » -d’une durée de 14 mn- est en totalité anti-israélien sauf 45 S royalement attribué à Benjamin Natanyaou afin de permettre la confirmation du ‘’problème’’ démographique qu’ils représentent.

Bien que la relation entre communautés étant un problème israélien interne ne représentant pas directement le conflit proche-oriental, et que les temps de paroles des différents participants ne seront pas comptabilisés pour notre recherche, le bref extrait suivant, tiré d’un débat entre étudiants Juifs et Arabes Israéliens, vous permettra de saisir concrètement sa tonalité générale.

-Jamal Ayoub : (Arabe Israélien) « Maintenant , la vraie question est de savoir si la partie juive de ce pays veut ACCEPTER de vivre avec nous et de changer des choses, y compris le drapeau israélien ou même la définition de l’état, comme état des Juifs ».

-Heidi Lippiann : (Juive Israélienne) « Changer le drapeau ??? pourquoi ? »

-Adiel Portal : (Juive Israélienne) « Parce que c’est un symbole juif. Comment Jamal, entant que Musulman, peut il s’identifier à ce drapeau. Je peux le comprendre, moi je suis juive, le Judaïsme est une partie très importante de ma culture, mais je le comprends ; et toi tu accepterais de t’incliner devant un drapeau musulman et un hymne en arabe ? ».

Outre que tous nos aïeux n’ont eu d’autres choix que d’accepter leurs sorts dans le ‘’monde arabo-musulman’’ et ailleurs, Patrick Boitet et Thierry Thuillier préjugent, par le choix de cette diffusion, que cette revendication est légitime. Ainsi, par une transposition de ce raisonnement à la France, il est loisible de s’attendre à ce que ces messieurs revendiquent bientôt, pour les ‘’Arabes Français’’, la couleur verte de l’Islam sur le drapeau français et un hymne national allongé de strophes à sa gloire.

Interview de Thierry Thuillier:

-Théo Klein : thuriféraire des Anti- Sharon : 405 S ‘’Pro’’ 00 S

. Au final, le résultat de l’addition des ‘’Pro’’ est donc de : 448 S. (soit 7 mn 28 S.), et des ‘’Anti’’ de : 1319 S. (soit 21 mn 59 S.).

Les Totaux, incontestables ci-dessus, parlent d’eux mêmes. La paranoïa juive est effacée et le DOUTE affirmée. Les critiques lues et entendues depuis sont entièrement justifiées et France 2 placé devant son grave problème déontologique.

Ce n’est malheureusement pas UN directeur de l’information qu’il faut renvoyer, mais la rédaction dans sa totalité.

vendredi 27 février 2004

Le savoir faire du ‘’MAÎTRE’’

L’émission présentée par Thierry Thuillier de lundi dernier sur France 2, « Un œil sur la planète », ayant comme thème ‘’Israël : Questions interdites’’, a donné la parole, en fin de reportage, à un ‘’Grand Sage’’ que les lecteurs connaissent bien pour y avoir ‘’bu’’ souvent le décryptage de ses pensées grandiloquentes et que nous surnommons ‘’MAÎTRE’’.

Si le responsable des informations internationales à France 2 avait -un tant soi peu- effectué un travail sérieux de recherches, cela lui aurait évité l’emploi d’un qualificatif qui confirma, à cette émission, l'imputation de militantisme anti-israélien. En effet, les positions de Théo Klein ne se présentent plus. Ni d’ailleurs ses actes à en croire la lettre ouverte que lui adresse Lazard Perez, Coprésident du Comité Belge pour la Sauvegarde du Site d’Auschwitz - Birkenau, et que nous reproduisons ci-dessous.

Selon l’art de la rédaction et pour un débat honnête, Théo Klein dispose de fait d’un droit de réponse à cette lettre, à l’exclusive condition que sa réaction ne soit pas à l’image de celle envoyée à l’auteur de la lettre, a savoir non circonstanciée, blessante et offensante.

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Bruxelles, 23 février 2004.

Chalom Théo,

J’avais pris connaissance en son temps du message adressé à ton « ami » Ariel SHARON. Voilà à présent que tu récidives avec ton « chalom » à Moshé KATSAV, président de l’Etat d’Israël. Messages parus tous deux dans les colonnes du quotidien LE MONDE.

Devant cette persistance quelque peu étrange de t’ériger en censeur avisé, je ne peux plus taire les avatars dans lesquels semblable attitude ont conduit sous ta responsabilité personnelle hautement revendiquée (1) la communauté juive dans l’affaire du Carmel d’Auschwitz.

Pourtant tu ne nies pas avoir été dûment prévenu. Mais ton entêtement abyssal, ton sentiment de gloire et d’autosatisfaction, toi le « petit entrepreneur » comme tu aimais plaisamment te qualifier, de pouvoir traiter avec quatre princes de l’Eglise, t’ont fait délibérément écarter de ta « vision » le fait que la partie se jouerait « in fine » en Pologne, avec des Polonais auxquels tu attribuais avec autorité, les meilleurs sentiments.

Et l’incident annoncé s’est produit.

En lieu et place des carmélites qui ont effectivement quitté leur ancien bâtiment pour prendre possession d’un nouveau Carmel qui s’avère être le plus imposant, le plus luxueux d’Europe et pour lequel la reconnaissance des Polonais t’est acquise, une grande croix monumentale a été placée en 1988 devant l’ancien couvent. Tu as proclamé que tant que cette croix demeurait en place, tu considérais le problème du Carmel d’Auschwitz comme non résolu car symbolisant ton échec personnel. A ce jour, la situation à Auschwitz est demeurée inchangée.

Dès lors que ton action inconsidérée a conduit à l’érection d’une croix sur le plus grand cimetière juif du monde, il serait désormais souhaitable que tu cesses de donner des « directives » qui, si elles étaient écoutées ne pourraient aboutir, à Dieu ne plaise, qu’au placement d’un croissant monumental sur ce qui serait le second plus grand cimetière juif du monde.

Chalom, Théo.

Lazard PEREZ

Ancien président du Comité de Coordination des Organisations Juives de Belgique.Coprésident du Comité Belge pour la Sauvegarde du Site d’Auschwitz-Birkenau.

(1) L’Affaire du Carmel d’Auschwitz. Avant-propos, page 8 « … j’ai été et je suis encore celui qui assume la responsabilité majeure dans le règlement de cette affaire. » Théo Klein.

jeudi 26 février 2004

Manifeste pour le meurtre d’Israël.

La reconnaissance internationale de la ligne d’armistice de 1949, comme frontières de la ‘’Palestine’’ à naître, étant en phase finale par l’arbitrage de la Cour International de l’Injustice de La Haye et non pas par une quelconque négociation, on commence à voir poindre, de-ci de-là, des prises de positions ‘’d’intellectuels’’ pour une « intervention internationale urgente pour arrêter la construction du mur et démanteler les tronçons déjà construits à l'est de la "ligne verte » sans, pour autant, chercher à solutionner le problème existentiel des Israéliens : le terrorisme et leur survie au sein d’un « monde arabo-musulman » hostile à la réalité de leur pays.

Pour palier à ce lourd déficit moral ainsi qu’à leur idéologie criminelle, la caution « Initiative de Genève » est extraite du tiroir où le peuple israélien, dans sa très grande majorité, l’avait rejeté.

Ces individus de renoms -dans un point de vue intitulée «Pour Genève, contre le mur» et parue dans le quotidien complice Le Monde- abêtissent le lecteur par des falsifications de la réalité afin de le former à la défense de l’objectif arafatien, a savoir l’éradication totale de l’état juif.

Ainsi par exemple, pour imager l’édification de la clôture de sécurité et justifier sa destruction, est décrite « la violence des actes délibérés qui précèdent et accompagnent sa construction : des milliers de maisons détruites en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, des dizaines de milliers d'oliviers arrachés, des centaines d'exécutions ciblées avec leurs victimes "collatérales", des routes coupées, des villages asphyxiés ».

Mais à trop vouloir en faire et mélanger, pour leur dessein pervers, les méfaits ( très exagérés) d’une construction aux actions de représailles militaires, on obtient souvent l’effet inverse. Tout lecteur lambda muni d’un minimum d’esprit critique et s’appuyant sur ces affirmations assurera de la bêtise à vouloir détruire un ‘’MUR’’ aidant à une séparation définitive des deux peuples et protégeant, de fait, la population palestinienne de tous les ‘’excès’’ israéliens à venir.

Quant au lecteur averti de la situation exacte il ne cherchera même pas l’allusion aux centaines de crimes contre l’humanité que sont les démocides palestiniens.Leur évocation se fera tout ailleurs, à la fin de ce manifeste, lorsque ces pseudos ‘’intellectuels’’ penserons « également aux Israéliens devenus prisonniers d'une logique militaire absurde, car les hauts murs et les clôtures électrifiées ne peuvent empêcher les horribles attentats-suicides ». ( !?!?)

Pour ces ‘’sommités’’, la destruction de ce ‘’MUR’’ est donc une obligation vitale pour promouvoir ensuite LEUR « Initiative de Genève ».

Car s’il leur est possible d’appuyer ces ‘’accords’’ c’est seulement avec « des réserves sur certaines formulations trop vagues (…): notamment la reconnaissance de la responsabilité israélienne dans la nakba, la catastrophe palestinienne de 1948 ».

Bien qu’il est des preuves visuelles ou sonores de l’appel des ‘’frères’’ à évacuer le front le temps de jeter les JUIFS à la mer, voire de les égorger, la CULPABILITE israélienne est recherchée aux seules fins d’exiger, pour la suite, « que la partie israélienne reconnaisse solennellement le tort qui a été fait au peuple palestinien et qu'elle se déclare prête à appliquer les résolutions des Nations unies sur le principe du droit au retour des réfugiés ».

Nous voici donc au cœur de leur objectif. Contraindre l’état d’Israël à recevoir la descendance des ‘’réfugiés’’ afin de transformer ce pays indépendant en état bi-national puis, par la force des choses, les Juifs Israéliens en dhimmis et pour finir à nouveau en apatrides.

A cette phase de la réflexion, on est donc en droit de s’interroger sur la réalité de leur sollicitude envers les ‘’Palestiniens’’.

Conçoivent ils vraiment que le peuple israélien se ‘’génocidera’’ pour satisfaire les fanatismes et délires du monde « arabo-musulman », que nul ne conteste plus ?

C’est à ce stade de l’analyse, que l’on s’aperçoit que « l’Initiative de Genève » n’est -pour la grande majorité de ses partisans- qu’un prétexte à poursuivre le combat anti-israélien afin d’assouvir leur HAINE du juif sous un décor respectable.

Est donc inscrit dans ce club ouvert -d’où il est de plus en plus difficile de compter les membres Français et ayant adopté la stratégie de Yasser Arafat qui consiste à tout obtenir de l’état d’Israël sans rien concéder à la PAIX- les membres du collectif « Trop c’est Trop » dont certains, tels Etienne Balibar, Stéphane Hessel ou encore Pierre Vidal-Naquet, ne sont plus à présenter.

Il nous faut, pour être complet, les avertir toutefois de la volonté du peuple ISRAELIEN et de ses proches de soutenir le Premier ministre Ariel Sharon dans la durée, et que leurs appels à l’hostilité envers les Juifs s’étioleront au fil de la construction de la clôture de sécurité qui transformera « l’accord de Genève en leurre » et en fera « une chimère pour pacifistes perdus ».

Ne leur en déplaise, le peuple juif dans sa très très grande majorité crie haut et fort :

‘’Pour le MUR, contre Genève’’.

mardi 24 février 2004

‘’Programmation très serrée’’ du Figaro.

Lors du précédent article intitulé «Le Droit international à l'épreuve d'un intellectuel » je me suis permis de m’en prendre au pamphlet d’un ‘’éminent professeur’’ genevois, nommé Marcelo G. Kohen, qui malmenait le Droit international à la seule fin d’arriver en conclusion à une condamnation de l’état d’Israël.

Le professeur David Ruzié a -de son côté- contacté le quotidien Le Figaro pour la publication d’une réponse, de confrère à confrère, remettant en quelque sorte les pendules à l’heure, la loi sur les rails et le respect des lecteurs de ce journal à l’honneur.

Malheureusement, une « programmation TRES SERREE » (sic) du journal ne permet pas cette publication.

L’information étant ce qu’elle est en France, gageons que ne pas être actuellement un conseil de l’un des pays plaidant à la CIJ contre Israël, à l’instar de Marcelo G. Kohen conseil de la Malaisie (célèbre depuis le discours antisémite de son ex-premier ministre), ne l’aide pas.

Nous vous livrons donc ci-dessous la réponse du professeur Ruzié, tout en permettant à nos confrères du Figaro de s’en saisir si des ‘’remords’’ venaient à paraître.

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La « barrière de sécurité » et le droit international
Par le professeur David Ruzié*

Je regrette de ne pas partager l’analyse de mon collègue suisse, le Professeur Marcelo G. Kohen, parue dans Le Figaro du 23 février dernier, tout en appréciant son souci d’utiliser une terminologie appropriée.

On ne peut, effet, parler de « mur », s’agissant d’une installation qui, lorsqu’elle sera terminée ne comportera que quelques kilomètres en « dur » sur les quelques centaines de kilomètres environ, que comportera cet instrument de prévention contre les actes de terrorisme.En revanche, je m’étonne du caractère tranché de ses affirmations, lorsqu’il considère que la position juridique du gouvernement israélien est « indéfendable », ce qui expliquerait son absence du débat à La Haye.

Pour ma part, tant sur le plan de la compétence que sur le fond, je considère, au contraire, que, juridiquement, la thèse du gouvernement israélien est parfaitement défendable. Sur le premier point, je suis surpris que mon collègue considère que la Cour devra examiner si l’Assemblée générale est compétente pour traiter de la question. Ce point ne me paraît pas du tout contestable, ni même contesté. L’Assemblée générale est un organe politique et elle a parfaitement le droit de s’interroger sur la meilleure façon de rétablir la paix au Proche-Orient.

Mais, on aurait aimé que depuis1948, l’Organisation mondiale consacre moins de temps à palabrer sur la « question de Palestine » et s’efforce plutôt de convaincre les Etats arabes et la population arabe de la partie de l’ancien mandat britannique du bien-fondé du plan de partage qu’elle avait recommandé en novembre 1947. Or ceux-ci l’ont non seulement rejeté en paroles, mais également par les armes.

Ensuite, entre 1949 et 1967, alors qu’Israël était bien à l’intérieur de la « ligne verte » (ligne de démarcation du cessez-le-feu décidé à Rhodes, dans le cadre des accords d’armistice), l’Organisation mondiale n’a pas davantage réussi à garantir à Israël son droit à se prévaloir des règles du droit international garantissant son intégrité puisque Israël était le seul exemple d’Etat dépourvu de « frontières ». Les accords d’armistice avaient bien précisé que la « ligne de démarcation ne doit nullement être considérée comme une frontière politique ou territoriale ».

De même, l’ONU n’a rien fait, ni même tenté, pour permettre à Israël de bénéficier du droit d’accès, également reconnu par le droit, aux voies de communication internationales (passage interdit par le canal de Suez en violation de la convention de Constantinople et même, en 1967, tentative d’interdire l’accès au détroit de Tiran ou golfe d’Akaba, pour accéder au port israélien d’Eilat).

De fait, la question posée à la Cour porte sur « les conséquences juridiques de l’édification d’un mur dans le territoire palestinien occupé ». Et, en dépit de la formule utilisée par l’Assemblée générale, il s’agit bien d’une question avant tout politique, car comme nous venons de le voir, si Israël a, enfin, depuis 1979 avec l’Egypte et depuis 1994 avec la Jordanie, une frontière, il n’en est pas de même au regard de la Cisjordanie.

Cette ancienne possession ottomane, avant 1919, placée sous mandat britannique de 1920 à 1948 fut, ensuite, de façon tout à fait arbitraire, annexée par la Transjordanie pour devenir partie de la Jordanie. Ce n’est qu’en 1988 que le roi Hussein décida de se désintéresser de ce territoire, dont le sort reste, donc, à déterminer, avec des « frontières sûres et reconnues », selon la formule de la résolution 242 (1967) du Conseil de sécurité, la séparant de son voisin Israël. Il s’agit là d’une question éminemment politique.

Certes, dans le passé, la Cour a déjà eu l’occasion de se prononcer dans des affaires, dans lesquelles l’arrière plan était politique, mais des questions juridiques pouvaient être isolées (ex. : affaire de la prise d’otages américains à Téhéran, en 1979, activités militaires au Nicaragua, dans les années 1980, voire plus récemment dans l’affaire, toujours pendante, entre la République démocratique du Congo et l’Ouganda).

Mais, il s’agissait de litiges entre Etats. Or, cette fois, c’est à la demande de l’O.N.U., qui n’est pas, directement, concernée que la Cour devra se prononcer, alors que c’est Israël et une entité non étatique – événement dans le prétoire de la Cour internationale – qui sont en cause. Et précisément tout le problème posé par l’édification de la « barrière de sécurité » est lié à l’absence de frontières internationales d’Israël.

Sur le fond, nous pourrons être beaucoup plus bref. Le droit d’Israël d’édifier une « barrière de sécurité » pour prévenir les incursions terroriste repose, comme le reconnaît, d’ailleurs, notre collègue – mais pas les organisations terroristes palestiniennes – sur le droit de tout Etat à assurer sa sécurité. Donc, en l’espèce, le droit de légitime défense d’Israël est incontestable.

Reste alors le tracé de cette « barrière ». Il n’est en rien définitif, ni dans le court terme, et encore moins dans le long terme. A aucun moment le gouvernement israélien n’a prétendu qu’elle préfigurerait la frontière avec le futur Etat palestinien, pour lequel on aimerait que les Etats arabes manifestent plus d’enthousiasme…

Mais veulent-ils vraiment une « vitrine » démocratique à leurs propres frontières ?

Voilà de quoi alimenter une nouvelle négociation à condition que la partie palestinienne le veuille. Car, n’en déplaise à d’aucuns, Camp David I, en 1978, a bien permis de jeter les bases de la première étape d’un règlement global du conflit du Moyen Orient que constitua le traité de paix israélo-égyptien. Anouar el Sadate avait davantage de sens politique que le président de l’Autorité palestinienne, qui a eu le tort de refuser, durant l’été 2000, à Camp David II, les propositions présentées par le gouvernement d’Ehoud Barak.

Mais la nouvelle intifada ne se préparait-elle pas déjà, depuis le retrait d’Israël du sud-Liban, retrait considéré comme une victoire par les opposants à la paix au Proche-Orient ?

Pour que la Cour puisse exercer sa fonction judiciaire de « dire le droit », encore faut-il que le droit existe. C’est aux diplomates et aux politiques de définir des « frontières sûres et reconnues ». D’ici là, on ne peut, à proprement parler, évoquer des territoires « occupés ».

Et pour l’instant, l’urgence pour les israéliens est de se protéger contre les massacres délibérés de civils.

*Professeur émérite de droit internationalAgrégé des Facultés de droit

lundi 23 février 2004

Le Droit international à l’épreuve d’un ‘’Intellectuel’’

MARCELO G. KOHEN, professeur de droit international à l'Institut universitaire de hautes études internationales de Genève, nous explique -par une tribune intitulée « Le «mur» à l'épreuve du droit international » et parue dans Le Figaro- que le réponse attendue de la Cour Internationale de Justice concernant la légalité de la barrière de sécurité érigée par Israël est au fond, « (…) simple, oui, Israël a (le) droit à construire une clôture (…) de sécurité ; non, Israël n’a pas le droit de la construire en territoire palestinien ».

Comme pour tout thuriféraire de la cause des ‘’Palestiniens’’, le poisson doit être noyé avant que sa ‘’science’’ soit délivrée.

Ainsi, nous apprenons par sa plume que la CIJ « devra d'abord examiner si l'Assemblée générale (de l’ONU ndlr) est compétente pour traiter de la question » (sic).

Nous sommes donc, par cette allégation, conduits à concevoir que l’objection israélienne porte sur l’incompétence du ‘’machin’’ à s’occuper (si mal) de « la Question de Palestine » et non plus sur celle de la CIJ elle-même quant ‘’aux conséquences juridiques ‘’ de l’édification de la clôture de sécurité.

Tout cela, on en convient, n’a strictement rien à voir avec le véritable sujet mais autorise l’auteur, par cette distorsion, à rappeler insidieusement -pour sa démonstration- la place de l’accusé et celle de SA victime.

Et d’expliquer ensuite, que l’absence israélienne aux audiences de La Haye est due seulement à « sa position juridique indéfendable tant au regard de l'admissibilité de la demande de l'Assemblée générale qu'au fond de la question » et non pas comme chacun pourrait le comprendre par stratégie ou même conséquent à une autre interprétation de ce même droit international dont ce professeur tend à nous imposer sa version.

Version qui reconnaît somme toute que la « lutte contre le terrorisme est de toute évidence indispensable, mais (…) doit être accomplie dans le respect du droit international (…). Or la plus grande partie de la clôture de séparation que le gouvernement israélien est en train de construire se situe sur un territoire qui n'appartient pas à Israël ».

Effectivement ! Si les territoires au-delà de la ligne d’armistice de 1949, n’appartiennent pas JURIDIQUEMENT à Israël, on est donc amené à croire que ce droit international -version faculté genevoise- les octroie de facto et SANS négociations aux ‘’Palestiniens’’, ce qui encourage Arafat et clones à ne pas discuter de ce qui est, on le voit, déjà entendu.

Cette interprétation ne tient qu’au détriment de la résolution onusienne 242 en langue anglaise -seule officielle- qui parle de « restitution DE territoires occupés » et non pas « DE TOUS les territoires » comme écrit dans la traduction française.

Prévoyant cette objection de taille, MARCELO G. KOHEN assène à qui continue de le croire « (qu’) Israël ne pourrait construire une telle clôture de sa propre initiative (…) que la Cisjordanie soit territoire palestinien, contesté ou occupé, dans tous les cas la construction de la clôture ne peut se faire sans l'accord des deux parties ».

Voici donc fixée -par une explication de texte partisane- l’illégalité de l’action israélienne, sauf à remettre la vie des Israéliens entre les mains du chef terroriste ou à édifier la clôture sur la ligne verte et l’accréditer comme frontière internationale entre un état démocratique et une future entité autocratique.

Cela, bien sûr, sans négociation préalable entre les DEUX PARTIES pourtant si chère à ce professeur.

C’est à cette sorte d’analyse tronquée que l’on peut juger des torts causés à Israël par « l’Initiative de Genève » dont, en conclusion, il se recommande. Ce que le droit international n’a jamais voulu trancher précisément pour laisser de la marge à toutes négociations, les ‘’accords’’ négociés en catimini l’ont réalisé. « Tôt ou tard, ce sera ce modèle qui sera suivi si l'on veut parvenir à une paix durable entre les deux peuples. (…) plus tôt on mettra fin à l'occupation d'un autre peuple et plus rapidement on retrouvera la voie de la normalisation de la société israélienne, frappée par tant d'années de militarisation, guerres et terrorisme (...) Il n'est pas question de «donner» aux Palestiniens des territoires, il s'agit de leur restituer ce qui leur revient ».

Suite à ces ‘’évidences’’, on peut supputer que des « analyses juridiques » portant sur le quota OBLIGATOIRE de « réfugiés palestiniens » qu’Israël se devra d’accueillir sur son sol, et/ou sur la REMISE des clefs du Mont du Temple aux autorités islamiques prévus par Yossi Beilin and co, ne tarderont guère à circuler…

Face à cette diabolisation d’Israël, on peut s’inquiéter quant à l’absence d’intellectuels intègres se basant EXCLUSIVEMENT sur la volonté réelle des différents peuples quant à l’avenir de leur région, les événements avérés et vérifiés, et les valeurs du monde occidental (dont fait partie Israël ) qu’exclut la propagande palestinienne, ou amie, dont l’objectif est resté celui de l’année 1948.

Les sondages ou les propositions de paix des gouvernements successifs sont là pour étayer les espoirs des Israéliens.

Plus de 60% d’entre eux sont pour un état viable et indépendant palestinien et le plan Clinton - Barak aurait réalisé cet espoir en l’an 2000 si le « monde arabo-musulman » ne s’était opposé à l’existence d’un état juif.

Qu’en est il du ‘’peuple palestinien’’ et de ses dirigeants ? MARCELO G. KOHEN a t-il une réponse ?

vendredi 20 février 2004

Edgar et Théo pigiste au Monde

Suite à la lecture d’un écrit, on reste parfois pantois face à toutes les contorsions cérébrales utilisées -par certains intellectuels- aux seules fins d’atteindre les objectifs poursuivis. Dans ce sport, on ne présente plus Edgar Morin ni Théo Klein.

Dans un point de vue publié par Le Monde, le sociologue Edgar Morin tente de persuader le lecteur que l’anti-judaïsme en France n’est autre QUE de l’anti-israélisme dû à « une critique politique (…) de l'attitude du pouvoir israélien face aux Palestiniens et face aux résolutions de l'ONU qui demandent le retour d'Israël aux frontières de 1967 ».

En conséquence, la critique politique de « la répression israélienne et (…du) déni israélien des droits palestiniens » (sic), supportés par la très grande majorité des juifs de la diaspora solidaires d’Israël, expliquerait le glissement de cet anti-israélisme vers un anti-judaïsme MUSULMAN reprenant les thèmes éculés du ‘’complot juif’’, de la ‘’race ignoble’’ et criminalisant les Juifs dans leur ensemble, et non pas « d’un pseudo-réveil de l'antisémitisme européen » que « les autorités israéliennes, les institutions communautaires et certains intellectuels juifs préfèrent y voir (…) ».

Car, selon Morin, le vieil anti-judaïsme européen s’est affaibli par « la découverte de l’horreur du génocide nazi (…) de la déconsidération du vieil antisémitisme nationaliste-raciste (…) [ et du] dépérissement de l'anti-judaïsme chrétien qui faisait du juif un déicide ».

Voilà donc décrit le portrait type du nouvel antisémite, innocentant -de facto- tout autre collaborateur (de confession différente) de cette peste. (Ne serait-ce pas du racisme anti-musulman ?).

C’est donc dans cette logique, que les critiques anti-israéliennes des Morin et consorts peuvent apparaître comme des ‘’analyses fiables et non partisanes’’, toujours culpabilisant Israël et les Juifs solidaires -qui se voient ainsi « dégradés dans l'image d'eux-mêmes comme dans l'image d'Israël qu'ils ont incorporée à leur identité »- et expliquant que « (…) leur conscience historique de persécutés repousse avec indignation l'image répressive de Tsahal que donne la télévision ».

Ainsi, l'assertion du retour d’un antisémitisme européen par les institutions, intellectuels et diaspora juifs ne servirait qu’à « occulter la répression israélienne, à israéliser davantage les juifs, et à fournir à Israël la justification absolue. L'imputation d'antisémitisme, dans ces cas, n'a pas d'autre sens que de protéger Tsahal et Israël de toute critique ».

Edgar, ainsi innocenté de tous procès en sorcellerie, du fait du cheminement de son raisonnement, en arrive à l’essentiel : La CRITIQUE anti-israélienne, à ne pas confondre -SVP- avec de l’ANTISEMITISME.

« Il est clair que les Palestiniens sont les humiliés et offensés d'aujourd'hui, et nulle raison idéologique ne saurait nous détourner de la compassion à leur égard ». Cela est clair et net. Et du fait de cet anti-judaïsme arabo-musulman qui tue du « juif indistinctement, hommes, femmes, enfants, fait de tout juif du gibier à abattre, un rat à détruire (…) attaque des synagogues, souille des tombes (…) considère le juif comme immonde » un nouveau « malheur juif » se prépare, qui somme toute, nous sous-entend il, sera bien mérité.

Que faire alors ? Une seule solution : « C'est bien une intervention au niveau international, comportant sans doute une force d'interposition entre les deux parties, qui serait la seule solution réelle ». Ainsi, après toutes ces contorsions intellectuelles, voici l’objectif poursuivi par ce sociologue.

Objectif tout autant recherché par Yasser Arafat depuis le déclenchement de la ‘’Guerre d’Oslo’’ et qui lui permettrait d’obtenir un territoire à l’abri de toutes représailles israéliennes sans pour autant se sentir dans l’obligation d’abandonner toutes ambitions de reconquêtes de la Palestine du Jourdain à la mer.

Concordance donc, qui interpelle quant aux ‘’critiques anti-israéliennes’’ de M. Morin. S’il il n’y prend garde, les Juifs solidaires d’Israël se verraient dans l’obligation de le convertir à cet ‘’islam’’ qu’il condamne. Et de ‘’critiques anti-israéliennes’’, on ne parlerait plus, alors, que d’ANTISEMITISME européen.

Dans un autre point de vue, publié dans le même journal, à la même date, Le Président israélien est interpellé par ‘’MAÎTRE’’ Théo Klein. Ce dernier, faute de recevoir des réponses à ses nombreuses lettres ouvertes adressées au Premier Ministre Ariel Sharon, s’est tourné vers Moshé Katsav afin de lui rappeler son intention de proposer, deux années plus tôt, devant le Parlement palestinien une « parole d’apaisement (…) une houdna, cette sorte de trêve qui doit être annoncée pour pouvoir ensuite se réaliser » et qu’il n’a pas porter.

Houdna qui, il en est persuadé, « aurait arrêté l'Intifada, changé non pas les données du litige, mais son fondement moral ; ce geste était celui que le monde attend, que les peuples attendent, qu'ils espèrent d'Israël mais, hélas, ils en désespèrent encore ».

Voici donc, semble t-il, un autre argument apporté au moulin d’Edgar. Semble t-il seulement. Car, par un effort de rétrospection, il était loisible à cet individu -dépourvu de probité morale- de rappeler aux lecteurs de sa prose la désillusion des Israéliens à cette époque suite à l’arraisonnement du bateau « Karine A » rempli d’armes en provenance d’Iran. Armes non destinées, on s’en doute, à une exposition dans un quelconque musée de Ramallah. Les lecteurs de sa diatribe comprendraient de ce fait pourquoi Israël ne peut donc proposer une trêve à sens unique.

Après ces deux lectures de textes dénués de toutes réflexions sérieuses, il serait peut-être temps de proposer, à notre tour, une houdna éternelle au quotidien Le Monde. Qu’il cesse de publier des points de vues grotesques, et nous ferons alors l’effort de lire les autres rubriques.

Météo et Faits divers.

mercredi 18 février 2004

Stratégie israélienne.

Telle une boule dans un jeu de quilles, le plan de retrait unilatéral de Gaza envisagé par Ariel Sharon trouble quelque peu les manœuvres de l’Autorité Palestinienne -et de ses composantes politiques et/ou militaires qu’elles soient officielles ou non- mais aussi la diplomatie de quelques pays tiers.

Un plan que nul n’attendait de ce côté de l’échiquier et encore moins de celui qui ‘’déclencha’’ l’Intifada 2 comme l’ont certifié, et le confirment toujours, tant ‘’d’experts’’ internationaux.

Ainsi, le Hamas -dont on connaît ses ardeurs à la ‘’Guerre d’Oslo’’ et à l’éradication complète de l’état juif- envisage de clamer sa victoire sur Israël dès le dernier soldat partit, en distribuant aux familles des criminels contre l’humanité (auteurs de démocides et autres assassinats) ainsi qu’aux « victimes de Tsahal » -au titre de réparations- le butin abandonné par la ‘’fuite du vaincu’’, à savoir les biens des implantations récupérées.

De ce fait espère t-il sans doute, par cette promesse de partage, inciter de nouveaux shahids et shahidas à ‘’enrichir’’ leurs familles par leurs collaborations à la poursuite de sa besogne de mort et de destruction.

De son côté, Jibril Rajoub conseiller aux affaires de sécurité de l’AP auprès de Yasser Arafat, promet de « les combattre et de les empêcher de s’emparer de la bande de Gaza » (et du butin ?). Ce qui l’a incité à appeler à une « reprise immédiate des pourparlers de paix », à reconnaître que « Le seul règlement possible est un règlement politique » et « qu'Ariel Sharon était le seul à pouvoir conclure la paix avec les Palestiniens » (sic).

Par cette lamentable palinodie, espère t-il sans doute entraîner le Premier ministre israélien dans une négociation qui annulerait de facto ce retrait unilatéral et donc cette main mise du Hamas.

Par ailleurs, trois pays européens -la France, l’Allemagne et la Belgique- ont proposé, par la voix de leurs ministres des Affaires étrangères, le déploiement « d’une force d’interposition contrôlée par l’ONU » qui serait responsable de la sécurité dans la bande de Gaza dès le « démantèlement des colonies » et le retrait d’Israël.

Pour sa part, Dominique de Villepin a suggéré en sus la tenue d’une conférence internationale « pour marquer le passage d'une phase à une autre » et pour « que ces propositions puissent être des avancées dans le sens du processus de paix, dans le sens du respect de la feuille de route ».

Ainsi, comme on le constate, tout un chacun agit et propose selon ses propres intérêts et ambitions diplomatiques, en négligeant de considérer les intérêts et nécessités du partenaire israélien, pourtant central et essentiel à toutes initiatives concernant le conflit et ses conséquences.

On peut donc, d’ors et déjà, sans pour autant être dans les petits papiers d’Ariel Sharon ou de son gouvernement, ni lire dans le marc de café, affirmer que ce retrait UNILATERAL à venir se pliera à la seule STRATEGIE de son pays. A savoir : la suppression de l’arme de la terreur à l’encontre des Israéliens par le confinement des terroristes ‘’Palestiniens’’ en un territoire isolé, et l’obligation à l’AP de choisir la seule alternative lui restant : la NEGOCIATION.

Stratégie qui souligne d’autre part et avec force que, de victoires, le Hamas s’en passera. On imagine mal, en effet, celui que d’aucuns surnomment le ‘’bulldozer’’ laisser le Cheih Yacine et/ou ses semblables se pavaner au sein des implantations. Au mieux, Israël redistribuera les habitations à des ‘’Palestiniens’’ de son choix ou à l’AP si des progrès REELS vers la PAIX sont enregistrés, au pire elle les détruira.

Stratégie israélienne certifiant également, que les frontières terrestres, maritimes et aériennes de Gaza seront toujours surveillées par Tsahal aux fins d’éviter l’évolution de ce territoire en base arrière des fous d’Allah et de lui permettre d’intervenir à tout moment quand un quelconque péril se fera sentir. Exit donc la force d’interposition contrôlée par l’ONU, ce machin incapable -par exemple- d’assurer le calme à la frontière nord d’Israël ou d’empêcher les enlèvements de soldats ainsi que leurs meurtres.

Quant à la conférence internationale, éternellement ressassée par les ministres français se succédant au Quai d’Orsay, il est aisé d’affirmer qu’elle se programmera automatiquement lorsque les ‘’Palestiniens’’ se doteront d’une Autorité affirmant sans ambages le DROIT imprescriptible à Israël de vivre en tant qu’état JUIF dans des frontières SÛRES et RECONNUES internationalement. DROIT, bien entendu, inscrit dans la stratégie israélienne.

On peut donc légitimement affirmer, à l’aune de cette analyse, que ces différents faits et gestes ne montrent nullement un examen concret et réaliste de la situation proche-orientale présente et à venir ; ce qui autorise toutes suspicions quant aux propositions ‘’généreuses’’ des uns et des autres, exceptées bien sûr celles du Hamas que tout à chacun connaît.

dimanche 15 février 2004

Le M.R.A.P. épinglé

Sur la toile, circule actuellement un rapport d'étude accablant le ‘’Mouvement contre le Racisme et l’Amitié entre les peuples’’ pour ses « Liaisons dangereuses avec des milieux islamistes et révisionnistes ». Rapport réalisé par « des chercheurs antiracistes, après plusieurs mois d’enquête et d’analyse sur l’association, ses publications, ses sites Internet et ses liaisons ».

De quoi, selon les auteurs, réclamer « que les pouvoirs publics se saisissent de cette situation et examinent dans les plus brefs délais si le Mrap est toujours qualifié (…) pour siéger dans des instances et structures relatives à l'éducation et à l'intégration(et) si son financement par de l'argent public reste justifié ».

Devant cette charge minutieuse et circonstanciée, le lecteur lambda aurait pu s’attendre à une réfutation détaillée et précise de la part de l’association -l’est elle encore ?- anti-raciste !?!?

Mais le M.R.A.P. a préféré, dans un texte publié sur son site, s’en prendre à un des trois sites diffuseurs, a savoir le ‘’Mouvement des maghrébins laïques de France’’, et récuser quelques auteurs du rapport par l’exploitation de leurs écrits « extrémistes » passés, s’inscrivant dans une « lutte contre la désinformation, la manipulation et l’intoxication des médias » (sic) à la seule fin de les situer d’emblée dans des mouvances « qui instruisent des procès en sorcellerie et instrumentalisent la lutte contre le racisme anti-arabe ou antisémite ».

On l’aura donc compris, l’attaque personnelle fait office de réponse officielle en attendant le procès qu’intente le MRAP.

Dépôt de plainte qui enterre provisoirement le débat, et procès qui aura la responsabilité d'établir, ou non, l’accusation portée à son encontre.

Procès qui devra établir si ces « liaisons dangereuses » trahissent quelques objectifs des pères fondateurs juifs, a savoir la lutte contre l’ANTISEMITISME, mais aussi -pourquoi pas- l’AMITIE entre les peuples.

A lire l’appel à manifester contre la venue en France du Président d’Israël Moshé Katsav, cosignée par le MRAP mais aussi par le CAPJPO, entre autres, on peut d’ors et déjà et raisonnablement y répondre par l’affirmatif.

En effet ! On se souvient bien sûr que le 22 mars 2003, lors d’une manifestation contre la guerre en Irak, des membres de la CAPJPO ont agressé verbalement et physiquement deux jeunes Juifs reconnaissables par le port de leur kippa.

On se souvient aussi que cette association qui milite, paraît il, pour une ‘’Paix Juste et Durable au Proche-orient’’ a proposé aux lecteurs de son site une interview exclusive d’Ahmed Saadat, secrétaire général du FPLP, pour qui « la solution de deux États séparés, Israël et Palestine, est illusoire et que seule est réaliste la disparition à terme de l’État hébreu ».

Ces actions anti-Juifs et anti-israéliennes donnent lieu de s’étonner judicieusement de la présence du M.R.A.P., association qui se prétend contre tous les racismes, aux côtés de cette organisation qui s’avère, au fil des mois être un véritable groupe de pression, un lobby, au seul profit de la cause palestinienne.

A l’aune de ce petit exemple, on comprend mieux les accusations portées et les doutes soulevés par la vingtaine de signataires, de confessions différentes (bel exemple de partenariat), de ce rapport et l’on attend impatiemment le verdict de la cour.

Si procès il y a bien sûr.

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Le PS perd les pédales A Paris, l'association '' Solidarité avec les victimes du terrorisme palestinien et de l'antisémitisme - A la mémoire de Marianne Myriam Lehmann-Zaoui '' s'oppose à l'éviction de François Zimeray d'une place éligible sur la liste du Parti socialiste lors des élections européennes.

François Hollande et Laurent Fabius s'efforcent de marginaliser cet eurodéputé qui a dénoncé les manuels scolaires haineux de l'Autorité palestinienne et les détournements de fonds de l'Union européenne par l'AP.

A l’aune des précédents articles concernant le PS et à la lecture de cette brève, on ne peut qu’être affligé par un tel non sens et apporter notre soutien et estime à cet homme qui a tenté de ramener au sein de son parti toutes les valeurs qui lui font actuellement défaut.

Peut-être que quelques courriers au Bureau national du PS …. !?!?

samedi 14 février 2004

Le ‘’Diable’’ est au PS.

Si un adage -repris par l’ex-ministre français de la défense Paul Quilès dans une tribune parue dans Libération- prétend que « le diable est dans les détails », on peut assurément garantir que le ‘’démon’’ habite actuellement le Parti Socialiste et l’entraîne vers un abîme où la réflexion est remplacée par une course aux mandats électoraux.

Après s’être vu interpellé (publiquement et parmi d’autres) pour avoir signer une pétition faussement intitulée « Pour une Paix juste et durable au Proche-orient » exhortant -entre autre- au « Droit au retour » des ‘’réfugiés Palestiniens’’ au sein d’Israël et blâmant « toute opposition à l’Autorité Palestinienne », Paul Quilès tente de se ‘’racheter’’ dans cette tribune par une promotion de « L’Initiative de Genève ».

Ainsi, selon ce ‘’grand stratège’’, cet ‘’accord’’ (sic) permettra à Israël d’obtenir « (…) en contrepartie de la renonciation à la plupart des implantations, la garantie de son caractère juif, la paix et la sécurité de ses frontières ».En conséquence, une ‘’Paix Juste et Durable’’ doit donc inclure une ‘’Palestine’’ sans JUIFS, même de nationalité ‘’palestinienne’’ (re sic).

Mais là n’est pas le plus saugrenue de sa diatribe.

Pour la partie adverse, « (…) en contrepartie de la renonciation au droit systématique au retour, les Palestiniens obtiennent leur Etat sur l'essentiel du territoire de la Cisjordanie d'avant 1967, une grande partie de Jérusalem et la reconnaissance du préjudice subi avec les expulsions ».

Outre qu' Ehud Barak, alors Premier Ministre en l’an 2000, avait proposé à Camp David « l'essentiel du territoire de la Cisjordanie d'avant 1967 [et de Gaza ndlr.] (et) une grande partie de Jérusalem », Israël doit -pour avoir « la garantie de son caractère juif, la paix et la sécurité de ses frontières »- reconnaître un ‘’DROIT au RETOUR’’ (il est vrai non systématique -selon Quilès- mais véritable boîte à pandore) et SES responsabilités dans les conflits ayant eu comme objectifs premiers son éradication.

Défense de pouffer. Ce ‘’monsieur’’ fût un temps ministre de la défon… pardon de la Défense d’un pays, il est vrai, alors en paix. Heureusement…

Donc, cette Paix de Genève « ouvrirait aussi la voie au règlement des multiples conflits » tels que celui entre « Israël et la Syrie », « l'occupation syrienne du Liban (et) aux tensions au Sud -Liban ».

« Car tant que cette paix ne sera pas conclue, les recruteurs du terrorisme trouveront un argumentaire facile et efficace dans le refus de reconnaître aux Palestiniens le droit de vivre dans leur Etat, dans la situation de misère et de chômage où le conflit les place et dans le cycle interminable des attentats et de la riposte militaire ».

Voici écrit noir sur blanc par un ponte du PS l’accusation formelle, quant à la responsabilité des Israéliens -particulièrement depuis « l'arrivée au pouvoir d'Ariel Sharon »(re re sic)- de la situation conflictuelle REGIONALE et PLANETAIRE (Irak, Afghanistan, Cachemire, Algérie, Soudan etc.).

Situation qui perdurera, bien évidemment, tant que le peuple juif -pour le bien international- ne renoncera pas à son histoire biblique, sa patrie historique et à un lopin de terre qui les protégera de la hargne de tels individus, et qu’Israël assurera sa survie et -au-delà- les valeurs de l’Humanisme, de la Démocratie et de la Justice. Valeurs honnies par le « monde arabo-musulman » et que Paul Quilès néglige dans sa quête du pouvoir.

Accusation, par ailleurs, qui l’incite à réclamer de l’UE la saisie du Conseil de Sécurité pour une légitimation onusienne de « l’Initiative de Genève » aux fins d’établir « un mandat international dans les frontières attribuées par l'accord de Genève au futur Etat palestinien en vue d'y déployer rapidement une force d'interposition crédible (…) et de mettre sur pied dans ce but une conférence internationale chargée d'élaborer (…) un règlement de paix sur la base des clauses de l'accord de Genève ».

‘’Accord de Genève’’ que les ‘’associations caritatives’’ telles le HAMAS, DJIHAD, Brigades Al AQSA, FPLP et autres rejettent sans ambiguïté.

Paulo ne nous renseigne pas sur ce qu’il compte faire d’eux et de leur objectif avoué par leur charte, qu’il n’a pas -bien sûr- consultée.

Bref ! Il est indéniable, pour ce ‘’Socialiste’’, que l’avis du peuple israélien importe peu et que compte, seul, l’avis de la base du parti et des électeurs des ‘’banlieues’’. Ce qui lui permet de conclure par un appel au PS à « aller au-delà de formules générales de soutien à cette initiative historique, dire clairement ce que nous soutenons, ce que nous dénonçons. C'est ainsi que nous démontrerons le mieux la fermeté de nos convictions ».

A contrario et donc sur ses conseils judicieux, il est permis d’affirmer clairement que tous les démocrates -juifs ou non- soutiendront à nouveau le PS que lorsque les valeurs UNIVERSELLES d’Israël seront à nouveau celles de tous ses membres et qu’ils dénonceront jusqu’alors toutes les ‘’certitudes’’ de leurs mentors qui, par calcul électoral, bafouent le droit d’un peuple à vivre dans un état régie selon sa loi, sa culture, et dans des frontières sûres et reconnues par la planète entière, y compris par le « monde arabo-musulman ».

Tant que cette évidence ne sera pas acquise par ce parti, nous devrons l’aider à une longue, très longue, cure d’oppositiontant dans les départements, les régions, qu’à l’assemblée européenne.

mardi 10 février 2004

Juste et Durable...

Le 31 décembre dernier, par un article intitulé: « Socialistes ou National-Socialistes ? » la pétition organisée par quelques militants du Parti Socialiste Français, réservée aux seuls membres et articulée autour d’une ‘’Paix Juste et Durable au Proche Orient’’ était dénoncée par notre rédaction.

Une dénonciation qui, à notre sens, imposait amplement ce titre interrogatif quant à la qualité des signataires et démontrait la diligence de l’agence à réagir.

Le Figaro, dans un dossier consacré à ce sujet, confirme avec quelques semaines de retard tout le ‘’bien’’ qu’il était loisible d’en attendre.

Ainsi, dans un article portant si bien son titre « La pétition anti-Sharon qui divise les Socialistes » quelques SIGNATAIRES, ténors du PS, nous délivrent les clefs pour une meilleure compréhension de l’objectif recherché.

-Manuel Vals : « ( le texte porte) un regard sévère sur le gouvernement Sharon ».

-Pierre Joxe, Paul Quilès, Michel Rocard : « il faut être plus net que ne l'est le PS dans la condamnation du gouvernement Sharon ».

-Arnaud Montebourg : « il est temps de dire ce qu'on pense de Sharon » et « le PS est beaucoup trop silencieux là-dessus ».

-Jean-Luc Mélenchon : « Si les gens se sont précipités sur cet appel, c'est pour prendre une bouffée d'oxygène » (sic).

Ces politiques nous confirment ainsi, si besoin était, que l’analyse faite par nos soins n’était pas erronée. De « juste et durable » promis par tous les signataires, ne restait plus que le calcul électoral et/ou la haine d’Israël à travers l’alibi parfait de son Premier ministre.

Ainsi (en sus de tous ceux précités) Martine Aubry, Hubert Védrine, Michel Delebarre, Christian Paul, Henri Nallet, Jean Auroux, François Patriat ou encore Yvette Roudy font partie des 721 signataires qu’a obtenu, à ce jour, ce texte que l’on peut qualifier, sans crainte, d’anti-israélien.

721 signatures qui, rappelons le, appellent « à une solution juste et négociée du droit au retour des réfugiés palestiniens de 1948 et de 1967 et à une citoyenneté pleine et entière des Arabes palestiniens de nationalité israélienne (20 % des Israéliens) ».

‘’Droit au retour’’ n’existant que dans l’exigence du monde « arabo-musulman » à une fin d’EXTERMINATION de l’état d’Israël par l’arme de la démographie. Cette demande reprise par des personnalités ayant exercé des responsabilités au plus haut niveau de l’état français laisse pantois.

721 paraphes qui accusent « les forces opposées à la paix, qu'elles soient au gouvernement, comme en Israël, ou dans l'opposition à l'Autorité palestinienne, comme en Palestine » tout en angélisant Yasser Arafat qui refusa la création de la ‘’Palestine’’ en l’an 2000.

721 socialistes qui, certes, ne font pas un mouvement mais laissent songeur tout sympathisant du PS adhérent d’une VERITABLE Paix JUSTE et DURABLE au Proche-orient. Ainsi, toujours selon Le Figaro, un ancien ministre fabiusien (qui préfère garder l’anonymat ) affirme que lorsque l’on « évoque ce sujet en bureau national, on encourt des regards réprobateurs et des clins d'oeil entendus entre certains dirigeants qui ne souhaitent pas ouvrir le débat ».

Ce qui encouragera sans doute l’abstention -ou le vote contre- de ces mêmes électeurs lors des élections à venir et explique, à posteriori, les précédentes défaites JUSTES et certainement DURABLES du PS.

lundi 9 février 2004

Du désengagement unilatéral à la PAIX

« Un retrait unilatéral n'est qu'un coup de marketing qui n'apportera aucun résultat positif et ne mettra pas fin au terrorisme et aux attentats contre Israël. Un désengagement ne peut se faire que dans le cadre d'un accord assurant les intérêts les deux parties ». C'est ce qu'a affirmé, à Tel Aviv, le ministre palestinien Faras Kadoura, lors d'une assemblée publique tenue par les négociateurs de « l’Initiative de Genève ».

Est-il dans le vrai ? L’aspiration à la poursuite de la violence anti-israélienne jusqu’à la reddition, insinuée par ce ministre qui pourtant parle de paix (sic) mais selon le seul cadre de sa vision genevoise, se réalisera t-elle dans l’hypothèse d’une population ‘’palestinienne’’ ceinturée d’une clôture de sécurité anti-terroristes et séparée de toutes implantations juives ? Rien n’est moins sûr.

Sauf à devenir des ‘’passes-murailles’’, il est évident que les TERRORISTES auront d’énormes difficultés à poursuivre leur ‘’Guerre d’Oslo’’ et, au-delà, l’éradication de l’état d’Israël tant de fois rêvée. Seuls l’emplois de missiles, d’ULM ou de barques leurs permettront encore de croire en leurs dernières illusions. Gageons par ailleurs que ces moyens seront également très difficile d’emploi pour causes d’interventions répétitives de Tsahal dans ces ‘’territoires abandonnés’’.

Ainsi, du fait de ce désengagement unilatéral, les ‘’Palestiniens’’ se retrouveront pour la première fois MAÎTRES de leur destin et cela depuis la CREATION de leur ‘’peuple’’ affirmée par la résolution 181 de l’ONU en 1947.

Contraints alors de gérer leur quotidien sur toute l’étendue (quelle qu’elle soit ) de ce ‘’territoire abandonné’’, sans moyens militaires pour ‘’libérer la Palestine’’ et sans de réels appuis extérieurs pour ce faire, les ‘’Palestiniens’’ verront leur ‘’droit de vie et de mort’’, quant au devenir de l’Etat d’Israël et de ses citoyens, aboli. Ainsi la défaite militaire et diplomatique de l’Autorité Palestinienne ne fera qu’accroître l’exigence d’un dialogue pour la PAIX passant forcément par le changement (violent ?) des dirigeants actuels.

De ce calme, espéré ardemment par les Israéliens mais aussi par une grande majorité silencieuse de ‘’Palestiniens’’, apparaîtra une nouvelle situation qui autorisera les deux peuples à rechercher enfin la sortie définitive de cette crise. Pour s’être disqualifiés entant que PARTENAIRES pour la PAIX en 1948 ou encore en 2000 à Camp David, les ‘’Palestiniens’’ saisiront cette fois-ci -contraints et forcés- l’occasion qui surviendra et leur permettra de recouvrer leurs dignités d’être humain ainsi que leurs libertés.

Pour avoir montré en de nombreuses circonstances son désir réel de PAIX, la partie israélienne permettra, gageons le, la création d’un état de ‘’Palestine’’ viable, indépendant et ayant -pourquoi pas- une souveraineté PARTAGEE sur le Mont du Temple.

Il ne leur restera plus alors qu’à s'employer ensemble à la chute de tous ceux qui ne rêvent que violences et haines pour leur région. Les islamistes, les dictatures arabes mais aussi tous les antisémites dissimulés derrière leur paravent de l’antiracisme.

vendredi 6 février 2004

Brève réflexion du 06 Février

Vous souvenez vous de ‘’l’espoir’’ des socialistes (sic) français, exprimé à travers une pétition, d’une « Paix juste et durable au Proche-Orient » qui provoqua les huées plutôt que les vivats ? Une pétition dont d’ailleurs certains sympathisants se sont vus arracher leurs paraphes par une présentation biaisée. Un texte qui prévoyait une Paix correspondant, à peu de chose près, au plan arafatien.

Un écrit qui réclamait outre le bon droit des ‘’réfugiés palestiniens’’ de 1948 et de 1967 à un retour au sein d’Israël mais aussi et surtout à « une citoyenneté pleine et entière des Arabes palestiniens de nationalité israélienne (20 % des Israéliens) ».

Ariel Sharon ayant entendu cet ‘’appel déchirant’’ en a conclu que le bien de tous les peuples de la région nécessitait l’évacuation de tous les Israéliens de Gaza et l’annexion de certaines implantations de Judée et Samarie -qui feront, selon toutes vraisemblances, parti d’un accord définitif dès qu’un ‘’Partenaire’’ pour la Paix se fera connaître- en échange de villes à populations arabe israélienne.

Ainsi, cette population ‘’martyrisée’’ et ‘’dhimmisée’’ par l’état juif se verrait, par cet échange de souveraineté, enfin reconnue et respectée par leur nouvelle Autorité Palestinienne dont tout à chacun peut imaginer, sans difficulté aucune, son immense déférence aux valeurs universelles des Droits de l’Homme.

Mais quelle ne fut pas ma surprise de lire, dans le quotidien de ‘’référence’’ (paraît il) Le Monde -peu suspect d'israélisme-, l’entrefilet suivant égaré dans un article intitulé Ariel Sharon risque une crise gouvernementale majeure :

« Des sondages réalisés au sein de la population arabe israélienne ont montré qu'une forte majorité refuse de faire partie d'un Etat palestinien et veut que leurs localités restent en Israël, tout en se considérant palestinienne de cœur ».

Ainsi, malgré toutes les enquêtes, rapports ou encore analyses des ‘’spécialistes’’(re sic) du proche orient des médias papiers, visuels ou radiophoniques français (pour ne parler que de ceux là), affirmant, attestant, certifiant les ‘’atrocités’’ commises par l’armée du ‘’Boucher’’ de Sabra et Chatila, du ‘’Bulldozer’’ ou encore du ‘’chef SS’’ (c’est selon), des ‘’Palestiniens’’ de nationalité israélienne se refusent à vivre parmi leurs frères de religion, de culture et de sang.

C’est à ne plus rien y comprendre !!! Y aurait il eu maldonne quelque part ???

Maldonne ou mauvaise foi ? Moi j’ai la réponse. Pas vous ?

Il y a des ‘’Socialistes’’ ainsi que des ‘’journalistes’’ qui font honte à leurs corporations.

mercredi 4 février 2004

L’Antisémitisme nouveau est arrivé

Pourquoi, diable, l’analyse géopolitique de nos ‘’penseurs’’ internationaux -qu’ils soient de droite ou de gauche (extrêmes compris), politiques, journalistes ou ‘’bonnes consciences’’- ne prend pas en considération le ‘’rêve’’ arafatien de la grande ‘’Palestine’’ ? Auraient ils en commun un dessein, pour autant inavouable pour l’instant ?

En effet ! Nul ‘’esprit éclairé’’ n’ose poser ouvertement la question qui fâcherait sûrement le monde « arabo-musulman » et compromettrait le juteux commerce international, à savoir : « Pourquoi Yasser Arafat n’a t’il pas accepté le plan Clinton-Barak en l’an 2000 à Camp David ? ». (Plan qui prévoyait le partage de Jérusalem et la restitution de la quasi totalité des territoires disputés à une‘’Palestine’’ en gestation).

Répondre à cette question c’est restituer à la vérité sa PLACE, recadrer les valeurs, permettre une analyse objective des faits et prévenir toutes dérives. Affirmer, haut et fort, que Yasser Arafat a refusé ce plan c’est reconnaître son objectif d’éradication d’Israël et prouver de même que son ambition est tout autre qu’un état de ‘’Palestine’’.

Persister dans l’hypothèse contraire, c’est poursuivre d’autres buts clairement moins honorables. Ces ‘’gens de biens’’, perpétuels donneurs de leçons, qui s’y accolent participent VOLONTAIREMENT et en CONSCIENCE à la « chasse aux juifs » qu’ils soient israéliens ou de diaspora. Le doute n’est plus de mise.

Ces théoriciens de la condamnation systématique d’Israël, et particulièrement de leur alibi le Premier ministre Ariel Sharon, autorisent ainsi l’explication et la justification des démocides, véritables crimes contre l’humanité mais surtout contre les JUIFS. Leur entêtement à maintenir cette hypothèse comme réelle, contribue à perpétuer le conflit et ainsi accroître à travers la planète l’antisémitisme et au-delà la chute des valeurs démocratiques.

C’est ainsi que le samedi 31 janvier, lors d’un concert à Mâcon organisé au profit de la Fondation des Hôpitaux de France afin de récolter des pièces jaunes, la jeune, charmante et généreuse chanteuse Shirel a été victime d’invectives et de menaces de mort qui rappellent la triste époque vichyssoise alors qu’au même moment à Paris, le Premier ministre J.P. Raffarin demandait à la communauté juive d’avoir confiance en la République.

Quelle confiance ? Alors que Bernadette Chirac, femme du président de la République, n’a guère trouver le temps -lors de ses différents interviews- de condamner ces dérives qui minent chaque jour davantage les valeurs de la démocratie française.

« Juifs au gaz ! Mort aux Juifs ! Egorgeons les Juifs ! Hamas, Hamas, tous les juifs au gaz ». C’est ce qu’ont entendu également les joueurs israéliens, dans le hall de sport de Alverberg de la ville Hasselt, lors du match Israël-Belgique comptant pour le tournoi qualificatif du championnat d’Europe de Football en salle.

Inutile de commenter, sauf à préciser que l’humanisme israélien a encore prit en défaut ces porteurs du virus en incorporant au sein de l’équipe des joueurs de confession musulmane, des Arabes Israéliens.

Afficher en public sa haine du Juif est donc devenu en Europe, comme le démontrent ces deux exemples (parmi tant d’autres), normal et de plus en plus courant. Cet état de fait, nous le devons à tous ces journalistes -idéologues plus que professionnels- à ces politiciens en mal de mandat et en chasse à ‘’l’électorat musulman’’ ainsi qu’aux ‘’bonnes consciences’’ des ONGs désireuses de racheter les fautes de leurs pères colons.

Ces ‘’gens de biens’’, ces ‘’stratèges’’ du conflit proche-oriental sont, sans conteste, responsables de cette situation. Leur obstination à ne pas nommer l’assassin de toutes paix en cette région profite à ceux qui ont, comme ambition, la haine du Juif et de ses valeurs universelles.

La participation à ce développement haineux autorise donc l’accusation de complicité et l’espoir un jour de les voir condamnés.

Le décès de l’Antisémitisme nouveau est à ce prix là.