jeudi 27 décembre 2012

Israël, terre de miracles

Ci-dessous une vidéo réponse aux ennemis d'Israël.


Les Israéliens pour une « Palestine », Gilles Paris contre !


On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. Il est des moments où la vérité est tellement forte qu’elle finit par échapper à la surveillance des gardiens du politiquement correct anti-israélien. Gilles Paris, l’un des rédacteurs du quotidien Le Monde, tient un blog consacré au conflit proche-oriental dénommé « Guerre ou Paix ». Dans celui-ci, il se « propose de rendre cette actualité plus lisible » en « décryptant régulièrement une actualité éclairée par les documents de références, qu’il s’agisse des textes, des portraits des principaux acteurs ou des dates clefs ».

Le lecteur est donc pris à témoin de sa ‘’bonne foi’’ !

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Dans un article intitulé « Et si les Israéliens étaient plus ouverts que leurs partis politiques sur la Palestine ? » il nous démontre par deux sondages de deux instituts différents que la composante juive du peuple israélien, en sa très grande majorité, accepte à 50% l'Initiative arabe de 2002 comme base de négociation, 58.1 % se dit être en faveur de négociations entre l’Etat d’Israël et l’Autorité palestinienne malgré que 78% ne croit pas que celles-ci mèneront à la paix.

Institut Anwar Sadat chair for peace and development de l'université du Maryland


Peace index de Israel democracy institute


jeudi 20 décembre 2012

Le désert de la ‘’pensée’’ de gauche


On savait la gauche atteinte, mais à lire les analyses ‘’d’observateurs’’ de ce camp, on ne peut douter plus longtemps que celle-ci est sur une voie fatale à sa survie, voire même pour les pays qu’elle dirige ou tente de mener. En ce qui concerne le conflit proche-oriental, le lecteur est plus que gâté. Les ‘’gauchistes’’, israéliens notamment, se bousculent pour ‘’l’informer’’. A tel point que celui-ci n’arrive plus à trouver la part du vrai dans le galimatias énoncé.

S’il est une ‘’vérité’’ pour cette gauche déclinante, elle se trouve évidemment dans la responsabilité total du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou par qui le conflit perdure. Toutes ses décisions seront donc analysées sous ce prisme car celui-ci gouvernerait grâce à un ‘’amalgame de partis d’extrême droite’’. Les quidams assurant le contraire seront aussitôt dépeints comme sympathisants et donc immédiatement déconsidérés, la droite ayant tout simplement disparu de ce pays aux yeux de ces brillants ‘’analystes’’ !

Ce qui navre, semble t-il, ces ‘’observateurs’’ israéliens est le ‘’tort’’ que causerait ce gouvernement à l’Etat d’Israël et non pas, assurément, à leur idéologie morbide !

Ainsi, lorsque celui-ci a pris la décision de construire dans la zone E1, ils se sont élevés en contre car ces constructions couperont, assurent-ils,  la ‘’Cisjordanie en deux’’ et supprimerait, de la sorte, toute chance de paix. Allégation qu’ils continuent de tenir, malgré que chacun peut facilement mesurer ce mensonge qui dessert dorénavant toutes les extensions de la Capitale. Ainsi, outre de voir exigées les « frontières de 1967 » par l’Assemblée générale de l’Onu le 29 novembre dernier, les Israéliens verront désormais chaque construction à Jérusalem examinée par la communauté internationale  comme une ‘’provocation’’ et un ‘’obstacle’’ à la paix si ‘’chère’’ à l’Autorité palestinienne !

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Un autre des reproches entendus est celui que Benjamin Netanyahou n’a nul projet en ce qui concerne les territoires. Outre, bien sûr, celui qui lui est  collé d’office au fil des besoins propagandistes. Si, par hasard, est rappelé à l’auditoire sa déclaration faite en 2009 à l’université de Bar-Ilan en faveur de la solution de DEUX états pour DEUX peuples distincts ou sa décision de geler, en signe de bonne volonté, les constructions dans les implantations sur une période de dix mois, il lui sera reproché tout de même de ne pas être « sincère ».

Position gauchiste qui exonère de facto l’Autorité palestinienne pour sa pose des conditions préalables à toutes négociations !

Pour consolider cette description exécrable du Premier ministre israélien, l’astuce revient à lui attribuer également, quoi qu’il fasse, un calcul purement électoraliste qui, incontestablement, fera subir au pays des ‘’dommages profonds et durables’’. Israël serait de ce fait vu comme ‘’extrémiste, arrogant, insensible et pas intéressé par la paix’’. Image qui justifierait, selon ces ‘’observateurs aiguisés’’ quelques sanctions à venir, européennes notamment, sur l’industrie, la high-tech, les universités voire l’armement si essentiel à sa défense. Sans oublier l’isolement diplomatique qui en découlerait automatiquement !

vendredi 14 décembre 2012

Ne laissez pas l'Onu obscurcir la Vérité

Ci-dessous une chanson engagée, אמת עקובה מדם - Bloody Truth, revenant sur le vote de l'Onu concernant le statut de "l'Etat observateur de la Palestine" et interprétée par Yedida Freilich



Ci-dessous version sous-titrée en français. Merci à Danilette Guez pour cela. Son blog est incontournable.



mercredi 12 décembre 2012

Quel ‘’Droit international’’ ?


Chacun ‘’sait’’ à travers la planète que la « colonisation » israélienne des « territoires palestiniens » est la cause de la poursuite du conflit proche-oriental ! Il suffit, en effet, de lire les médias, d’entendre les hommes politiques, de lire les différents programmes des partis et examiner les rapports des ongs internationales pour comprendre que le ‘’mal’’ est là et non ailleurs. Une certitude étayée par, disent-ils, le « Droit international ».

Quel est donc ce ‘’droit’’ qui met en position de paria l’Etat d’Israël, véritable démocratie dont sa Cour suprême est l’une de ses plus belles parures ?

Certains se prévaudront de la résolution 242 du Conseil de Sécurité de 1967 pour certifier une « occupation » israélienne et par conséquent, a contrario la pleine propriété ‘’palestinienne’’ de ces territoires. Pour ce faire, ils présentent la traduction française de cette résolution contraignante exigeant le « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés au cours du  conflit ». En omettant toutefois de préciser que la loi originelle en anglais exige un « retrait DE territoires ». Cela afin de permettre à l’état juif de négocier des frontières « sures » lui garantissant sa pérennité. Ce que n’offrait nullement la ligne d’armistice de 1949 appelée abusivement « frontières de 1967 ».

Comme on le voit, ce n’est donc pas cette résolution contraignante qui confirmera la propriété ‘’palestinienne’’ de ces territoires, de surcroît ayant comme frontières celles de « 1967 ». Tant que des frontières internationales ne seront pas agréées par les deux parties il sera difficile de parler de « colonisation » de terres pouvant, par ailleurs, devenir israéliennes.

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D’autres ‘’juristes’’ s’appuieront, quant à eux, sur la Convention de Genève de 1949 pour confirmer évidemment « l’occupation » israélienne et dénoncer d’un même mouvement la « colonisation ». En omettant, encore une fois, de préciser qu’il s’agit uniquement de droit international humanitaire définissant les règles de protection des personnes et de leurs biens lors d’un conflit armé. Une convention qui n’atteste, là encore, nulles propriétés ‘’palestiniennes’’ de ces territoires conquis par l’Etat d’Israël suite à une guerre imposée, entre autres, par le précédent occupant, à savoir la Jordanie, Un pays qui renonça officiellement à toutes prétentions sur cette région en juillet 1988.

Ce n’est donc pas, là encore, cette convention qui pourra se targuer de définir la « colonisation » de ces territoires au statut juridique indéfini. Sauf à confirmer la même accusation à l’encontre des ‘’Palestiniens’’. Ce que se gardent de faire ces même ‘’juristes’’ !

jeudi 6 décembre 2012

Lorsque la propagande ‘’palestinienne’’ remplace la réflexion


Chacun a en mémoire le ‘’scandale’’ international causé par le Premier ministre israélien lorsqu’il a décidé de construire, dans la zone East one dite E1, près de trois milles logements. Zone située entre l’Est de Jérusalem et Ma’ale Adumim et décision prise à l’unanimité par le cabinet de sécurité suite à celle de l’Autorité Palestinienne de se présenter à l’ONU pour modifier unilatéralement sont statut. Illico, la France et l’Angleterre, dignes de leurs ancêtres ayant contraint la Tchécoslovaquie à céder les Sudètes au nazisme, ont donné le la et convoqué les ambassadeurs israéliens en poste à Paris et Londres, après avoir laissé entendre qu’un rappel de leurs propres ambassadeurs en poste en Israël était envisageable. 

Si ce scénario catastrophe n’a mené et ne mènera à rien de concret, sauf à retarder les négociations devant aboutir à une solution à DEUX pays pour DEUX peuples distincts, il nous permet pour le moins de mesurer la puissance de la propagande ‘’palestinienne’’ nocive à la paix mais aussi à l’intelligence de chacun.

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Voici donc ce que l’on peut lire sur les sites des publications nationales tel Le Point ou encore la Libre Belgique.


« Au lendemain de la reconnaissance implicite à l'ONU d'un État palestinien, Israël a confirmé vendredi l'existence de projets portant sur la construction de 3 000 logements en Cisjordanie, notamment dans un secteur baptisé E1 et jugé particulièrement sensible, entre Maale Adumim et Jérusalem. Ces projets auraient pour conséquence de couper la Cisjordanie en deux et d'hypothéquer davantage la continuité territoriale qu'espèrent les Palestiniens ».


« En particulier, la construction de logements dans le secteur E1, en lisière de Jérusalem-Est, suscite l’inquiétude. Cette zone fait le lien entre la colonie de Maaleh Adumim et celles qui ceinturent Jérusalem-Est. C’est le dernier maillon du lien entre la ville sainte et la mer Morte. Par ce lien, Israël couperait la Cisjordanie en deux, affectant un peu plus encore le principe de continuité territoriale. Pour le négociateur palestinien Saëb Erekat, ce projet-là "détruit la solution à deux Etats ainsi que l’idée de faire de Jérusalem-Est la capitale de la Palestine, et dans la pratique met fin au processus de paix" ».

Si l’on en croit donc ‘’l’information’’ donnée par des journaux censés la vérifier avant de la publier, la continuité territoriale de la ‘’Cisjordanie’’ ne serait plus de mise par cette construction !

lundi 3 décembre 2012

La Grande-Bretagne et la France égales à elles-mêmes !


La France et la Grande-Bretagne, selon le quotidien Haaretz, ont été choquées, semble t-il, par la décision du gouvernement israélien de construire trois milles logements entre Ma’ale Adumim et Jérusalem. Une décision prise en réponse à l’action unilatérale du Président de l’Autorité palestinienne, rompant à l’Onu, de fait, les ‘’Accords d’Oslo’’ alors parrainés en 1993 par ces mêmes puissances aujourd’hui ‘’choquées’’. Comme mesures concrètes, le rappel de leurs ambassadeurs respectifs postés en Israël serait envisageable. Le grotesque étant que lorsque Mahmoud Abbas a annoncé son intention de se présenter à l’Assemblée générale onusienne et, ainsi, violer les accords signés, ces deux pays ont oublié de prendre des mesures de rétorsions évitant, de la sorte, l’évidente riposte israélienne à venir.

Si Israël est donc sommé de construire là où on l’y autorise seulement, alors que nulles lois internationales ne peut démontrer la propriété ‘’palestinienne’’ de ces terrains, il lui est enjoint également de ne pas être ingrat envers ces mêmes puissances pour leurs « soutiens apportés à l’opération Pilier de Défense ». Des soutiens à une légitime autodéfense qui viennent après leurs silences assourdissants sur les centaines de missiles lancés précédemment sur la population civile israélienne. Là encore, nulles mesures concrètes contre l’Autorité palestinienne, si désireuse de gouverner un état, n’ont été préalablement prises ni même contre le Hamas, pourtant organisation terroriste reconnue comme telle.

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Deux attitudes, parmi tant d’autres, qui donnent largement l’impression que l’état juif est mis d’office sous protectorat. Ses droits régaliens lui étant systématiquement refusés, condamnés ou accordés parcimonieusement quand bien même il s’agit à chaque foi de sa propre défense. Deux postures qui encouragent évidemment les ennemis à persévérer dans leur combat au seul objectif d’éradication de cet état et demandant, l’air de rien, la participation à leur affaire des ‘’amis’’ d’Israël.

Quelles seront donc les prochaines contributions à la ‘’paix juste et durable’’ prises par ces pays se disant ‘’choqués’’ ?

- Un boycott généralisé des produits israéliens ?

- Une interdiction de transit sur leurs territoires de tous voyageurs porteurs de passeports israéliens ? Les ‘’Palestiniens’’ de 1948, forcément non Juifs, seront-ils exemptés de celle-ci ?

- Un embargo sur toutes pièces ou machines nécessaires à l’armée et donc à la défense du pays ?

Etc. Etc.

dimanche 2 décembre 2012

Appel à un arrêt israélien total des négociations


Le texte ci-dessous, à lire et à diffuser au plus grand nombre, est un appel au Premier ministre israélien afin qu’il cesse toute négociation tant que l’Etat d’Israël ne sera pas reconnu officiellement et au préalable comme nation du peuple juif.

Nous devons donc, chacun en ses moyens, écrire aux différents ministres du gouvernement israélien, aux parlementaires de la majorité et de l’opposition de la Knesset, aux différents ambassadeurs israéliens de par le monde et toutes autres personnes concernées par la survie de l'état juif afin que la pression du nombre démontre un soutien sans faille à cette décision voire contraigne le Premier ministre israélien à l’adopter.

Ce combat sera sans doute long. Mais, au vu de l’isolement d’Israël au sein de la communauté internationale, c’est à mon sens la seule alternative qui permettra de montrer la fausseté des intentions du monde musulman et ainsi de desserrer l’étau qui l’emprisonne actuellement. 

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Appel à un arrêt israélien total des négociations

Beaucoup ne doute plus que la raison de la poursuite du conflit proche-oriental est la « colonisation » israélienne et le corollaire imaginaire qui s’y associe. La planète, ou presque, est persuadée que si l’état hébreu se retire totalement des ‘’territoires palestiniens’’ la paix adviendra, enfin, dans cette région. C’est ce que le discours du Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas du 29 novembre dernier lors de l’Assemblée générale onusienne laisse également entendre. Pour ceux qui savent lire entre les lignes, pour les observateurs aiguisés et honnêtes la réalité est toute différente. Le conflit ne s’arrêtera pas tant, dixit Abou Mazen, qu’une « solution juste et convenue à la question des réfugiés palestiniens conformément à la résolution 194 » ne sera trouvée puis appliquée par l’état juif. 

Plus doctement, tant que de centaines de milliers de ‘’palestiniens’’ ne rentreront pas « chez eux », sur la terre de leurs aïeux, les poches remplies d’un dédommagement financier ainsi que de la ‘’responsabilité morale’’ d’Israël dans l’origine du conflit.

Il n’y a donc pas photo ! L’idée même de l’existence d’un état juif est insupportable au monde musulman !

Le Premier ministre Benjamin Netanyahou avait, au début de son deuxième mandat en 2009, exigé que l’Etat d’Israël soit, lors des négociations, reconnu comme état du peuple juif. Ce qui allait dans le sens d’une solution à deux états pour deux peuples distincts. Condition évidemment refusée par l’ensemble des islamogauchistes et ignorée par toutes les ‘’ bonnes consciences’’ occidentales n’y voyant que ‘’ruse’’ israélienne pour esquiver toute paix.

Devant le geste unilatéral de l’AP rompant les ‘’Accords d’Oslo’’, et les soutiens obtenus lors du vote, Israël ne peut plus tergiverser sur cette question. Benjamin Netanyahou, suivi par son gouvernement et sa majorité parlementaire, doit annoncer publiquement que les négociations ne reprendront que suite à une reconnaissance préalable, formelle, explicite, en anglais, en arabe et en hébreu, de l’Etat d’Israël comme Etat nation du peuple juif par les dirigeants musulmans, ‘’palestiniens’’ en tête.

Ceci pour satisfaire à la solution de DEUX états pour DEUX peuples ! Une solution pas même prononcée dans l’enceinte onusienne par Mahmoud Abbas lors de son dernier discours.

Si des pressions politiques s’exerceront alors sur les dirigeants israéliens afin qu’ils renoncent à cette requête et redeviennent ‘’conciliants’’, leur intransigeance à ce sujet amènera les peuples, au bout du compte, à s’interroger sur le fond de cette question, et leurs gouvernements ne pourront plus se dérober à l’exigence de la solution de paix recherchée, sauf à devenir complice de l’éradication de l’état juif par moyen déguisé. Une intransigeance qui pousserait de l’avant l’arrivée de la Paix, et non celle des cimetières, par la fin de toutes pressions sur l’état juif tant que celui-ci ne serait pas reconnu pour ce qu’il est !

Une campagne internationale doit donc se mettre en marche afin de démontrer que cette préoccupation est partagée par l’ensemble du peuple juif, refusant ainsi de se laisser déposséder de son pays refuge car ayant son mot à dire dans le devenir de cet état, et n’est pas une lubie d’un gouvernement recherchant une ‘’vengeance’’ quelconque suite au nouveau statut obtenu par les ‘’palestiniens’’ à l’ONU.

Les gens de plume, ceux disposant des fréquences hertziennes, les hommes et femmes politiques israéliens et d’autres nationalités ainsi que les associations doivent servir de caisses de résonances au droit basique du peuple juif de s’autodéterminer librement sur sa terre ancestrale.

Ainsi, et seulement ainsi, se dénouera, lentement mais surement, la corde tressée par les ‘’Accords d’Oslo’’ autour de la survie d’Israël pays du peuple juif, pour aller se poser sur les exigences ‘’palestiniennes’’ assassinant toute velléités de paix réelle.

vendredi 30 novembre 2012

Analyse du discours de Mahmoud Abbas


Il y aurait trop à redire sur le discours du 29 novembre à l’Assemblée générale de l’Onu du Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas pour perdre son temps ici à le décortiquer. Mensonges, omissions et mauvaise foi y paradent librement. Il est en revanche intéressant de s’arrêter sur sa profession de foi quant aux négociations et à la paix qu’il propose.

« Nous adhérons à la possibilité de négocier une solution durable au conflit, conformément aux résolutions de la légitimité internationale. Ici, je déclare que l'OLP est prête à retourner immédiatement à la table des négociations sur la base des termes de référence adoptés basés sur la légitimité internationale et une cessation complète des activités de colonisation ».

En clair, les pourparlers devront tourner autour d’un retrait aux lignes d’armistice de 1949 dénommée abusivement « frontières de 1967 » et d’un arrêt total du développement des implantions existantes qui, au final, deviendront israéliennes sur le papier. Ceci sans oublier l’exigence d’un abandon de la ville sainte de Jérusalem, renoncement inimaginable aux yeux du peuple juif dans sa quasi totalité.

Seuls les plus naïfs attendront donc la reprise de ces négociations !

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Le plus grotesque n’est pourtant pas sur ce point.

« L'objectif du peuple palestinien est la réalisation de ses droits nationaux inaliénables dans son État indépendant de Palestine, avec Jérusalem-Est comme capitale, sur tout le territoire de la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, et la bande de Gaza, occupée par Israël pendant la guerre de juin 1967, en conformité avec les résolutions de la légitimité internationale ainsi que la réalisation d'une solution juste et convenue à la question des réfugiés palestiniens conformément à la résolution 194, tel que stipulé dans l'Initiative de paix arabe, qui a présenté la vision consensuelle arabe pour résoudre le cœur du conflit israélo-arabe et de parvenir à une paix juste et globale ».

Non content de réclamer « la réalisation des droits nationaux inaliénables dans l’état de Palestine », il lui faut également une « solution juste sur la question des réfugiés » basée sur une résolution onusienne non contraignante et, de surcroît, ne mentionnant nullement le terme ‘’palestinien’’. Chacun comprendra, par cette exigence, que l’Etat du peuple juif devra, au nom de cette ‘’Paix’’, solutionner ce ‘’problème’’ à ses dépens. Un problème qui n’en serait pas un s’il ne s’agissait pas d’incorporer, non pas les véritables réfugiés de 1948 maintenant quasiment disparus, mais des centaines de milliers de leurs descendants. Un problème consciencieusement entretenu par le monde musulman (et la communauté internationale) dans l’objectif unique de submerger l’état juif par la démographie et, ainsi, obtenir ce qu’il n’a pu obtenir par les moyens de la guerre.

A savoir la fin d’Israël transformé en un énième état musulman.

mercredi 28 novembre 2012

La France en faveur…de la poursuite du conflit proche-oriental !


La France, par la bouche de son Ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, a déclaré être favorable à la demande de l’Autorité palestinienne de se voir octroyer le statut de membre observateur à l’ONU. Une demande unilatérale en complète contradiction des Accords d’Oslo parrainés alors par les grandes puissances. Une requête qui, au vu de la majorité automatique de l’Assemblée générale onusienne, autorisera logiquement le gouvernement israélien à prendre des mesures, elles aussi, unilatérales. Ce qui permet à tout un chacun d’en conclure que les dits Accords d’Oslo ne sont plus d’actualité, ou presque.

Est-ce l’objectif recherché par la France, mais aussi par d’autres pays européens qui, par leurs poids politiques dans la communauté internationale, entérinent ce décès ? C’est ce que craint Daphna POZNANSKI-BENHAMOU, députée des Français de l'étranger de la 8ème circonscription comprenant l’Etat d’Israël. Un objectif, nous dit-elle, « qui réduirait à néant tout effort futur de négociations directes entre les parties ».

Mais ce qu’elle appréhende le plus, entant qu’israélienne probablement, ce sont évidemment les « mesures de rétorsions » qui pourraient être prises par le gouvernement israélien de droite et qui, selon elle, « entraîneraient une sévère détérioration de l'économie palestinienne avec pour résultat la désapprobation de la communauté internationale qui pourrait assimiler ces mesures à une punition collective. Il s'ensuivrait l'isolement d'Israël. Par ailleurs, le mécontentement de la population palestinienne appellera à une internationalisation des problèmes dont le seul bénéficiaire sera le Hamas. Un Hamas qui saura instrumentaliser ce mécontentement à son profit pour canaliser des actes de violence et s'assurer une victoire totale aux prochaines élections palestiniennes. Un Hamas généreusement approvisionné en armes et financé par l'Iran, un Hamas dont la Charte proclame toujours pour objectif principal "la destruction de l'Etat d'Israël" ».

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Il faut lire ceci pour bien comprendre la mentalité actuelle de la gauche. On s’appellerait donc Benjamin Netanyahou on se hâterait, pour éviter ce futur ‘’chaos’’, de ne rien entreprendre, voire pourquoi pas de soutenir le bras français, et de tant d’autres pays occidentaux, dans cette dernière chance, paraît-il selon quelques dignitaires ‘’palestiniens’’, de sauver la solution de « deux états pour deux peuples » !

Un geste politique français, cependant, qui évite soigneusement d’aborder le problème des « réfugiés » afin de ne pas indisposer et contraindre le monde musulman d’abandonner l’utopie de les voir s’installer un jour dans l’état juif. La décision française, pour ne parler que de ce pays, est donc tout sauf celui de sauvegarder l’Etat d’Israël comme étant le refuge du peuple juif. Au vu de l’antisémitisme qui galope en Europe, en France en particulier, ce n’est pas un pays superflu !

dimanche 25 novembre 2012

Le droit international selon les gauchistes


Pour certains, le conflit proche-oriental est d’une simplicité enfantine ! Il n’y a qu’à… ! Il faut que… ! « La France doit dire oui à l'admission de la Palestine à l'ONU ». C’est le cri qu’une poignée d’anti-israéliens primaires ont lancé dans le quotidien qui leur sert de référence. Pascal Boniface, Rony Brauman, Jean-Paul Chagnollaud, Gisèle Halimi, Stéphane Hessel ou encore, parmi d’autres, Marcel-Francis Kahn et Edgard Morin sont de cette liste et leur appel nauséeux n’étonne donc pas.

Leur démarche vise, disent- ils, « (…) à surmonter l'impasse du "processus de paix" initié à Oslo et de "négociations" menées sans référence aux paramètres du droit international. Elle répond à une question simple : oui ou non, l'Etat de Palestine a-t-il vocation à exister et à être reconnu dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément au droit international, et donc admis au sein de la communauté des nations ? Cette demande place les Etats membres devant leurs responsabilités : oui ou non, vont-ils enfin choisir de faire un acte politique pour imposer le droit».

Chacun tentera évidemment de rechercher dans les textes de loi ce ‘’droit international’’, cité par ces signataires, qui s’impose donc à tous, n’est pas encore appliqué et qui détermine d’emblée ce que seront les frontières israéliennes mais aussi la Capitale du futur état de « Palestine » ?

Cela, on s’en doute, sans que l’Etat d’Israël ait son mot à dire !

Toutefois, bien malin celui parmi les signataires qui pourrait indiquer de quel droit parle t-ils ?

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Ils invoqueront certainement la résolution onusienne 242 en se basant sur une traduction française tronquée qui stipule un « retrait DES territoires occupés » alors que la loi originale votée en langue anglaise n’évoque que « le retrait DE territoire » afin que les futures frontières internationales deviennent « sûres » et ne soient plus celles que la ligne d’armistice de 1949 a tracé d’office.

Ils présenteront, bien sûr, les Conventions de Genève de 1949 lesquelles interdisent la colonisation, sans pouvoir démontrer que les territoires de Judée, Samarie et de Gaza sont propriétés pleines et entières des ‘’Palestiniens’’. Un ‘’peuple’’ ayant usurpé la nationalité commune aux Jordaniens d’avant 1946 et aux Israéliens d’avant 1948 dans l’objectif d’imposer, dans l’imaginaire collectif, l’idée qu’il a été dépossédé de ‘’son pays’’ !

Ils citeront, peut-être, des paramètres Clinton en oubliant de rappeler que ceux-ci ont été refusés par Yasser Arafat lors des négociations de Camp David en l’an 2000 car n’intégrant pas l’exigence d’un « droit de retour », au sein même de l’état juif, de nationaux arabes d’origine ‘’palestinienne’’ désignés par la propagande islamogauchiste comme « réfugiés palestiniens ». Un « droit de retour » ayant comme seul objectif l’éradication de l’état juif par le jeu de la démographie.

Ils mentionneront probablement aussi les « Accords de Genève » de 2003. Des ‘’accords’’ cependant réalisés entre particuliers et n’ayant donc aucune valeur juridique.

Mais ils seront dans l’incapacité TOTALE de citer UNE SEULE LOI INTERNATIONALE impliquant un retrait israélien sur la ligne d’armistice de 1949, qu’ils nomment abusivement « frontières de 1967 », et un renoncement à la ville sainte de Jérusalem.

vendredi 23 novembre 2012

Coupable, forcément coupable le Juif !


Imposer un « ‘’plan de paix’’ implicite de plus en plus clair », s’apparentant à une paix des cimetières, au peuple israélien n’est pas suffisant pour la ‘’bien-pensance’’ française mais aussi occidentale. Pour celle-ci, mettre ce peuple au ban des nations pour ‘’refus de paix’’ est une nécessité afin de parvenir à l’objectif recherché, encore franchement inavouable à l’heure actuelle.

Pierre Haski, cofondateur du site en ligne Rue89, n’est pas à sa première pige sur le conflit proche-oriental. C’est un vieux routier du métier et ne peut donc bénéficier de l’innocence ou l’inexpérience des nouveaux venus dans la profession. On ne peut donc que s’étonner de sa vision développée dans un article intitulé « Au Proche-Orient, les cimetières sont peuplés d’optimistes ».

Un regard biaisé désignant, sans aucune hésitation, LE coupable. A savoir l’Etat juif !

Il est inutile, là encore, de s’arrêter sur l’ensemble du texte. Une seule citation suffira.

« Israël s’apprête à voter, dans des élections anticipées en janvier, pour une liste commune du Likoud de Benyamin Netanyahou et de l’extrême droite d’Avigdor Lieberman, une alliance qui condamne par avance les moindres chances d’avancées sur la question palestinienne ».

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Si l’on passe sur le qualificatif coutumier « d’extrême droite » attribué d’office et jamais démontré par les gauchistes à Avigdor Lieberman, on ne peut être qu’interloqué par l’affirmation abusive désignant le gouvernement actuel et probable vainqueur des élections à venir comme le responsable de la poursuite du conflit. D’autant plus si l’on se remémore l’acceptation, à l’université de Bar-Ilan, par Benjamin Netanyahou de la solution « deux états pour deux peuples » puis du gel de toutes nouvelles constructions en Judée et en Samarie sur une période de dix mois. Gel, jamais accepté par les précédents gouvernements israéliens, et déclaration n’ayant toutefois pas convaincu le Président de l’Autorité palestinienne de s’assoir à la table des négociations et encore moins de reconnaître Israël comme étant l’état du peuple juif.

Mais le plus écœurant de la position politique de Pierre Haski, mais aussi de tous ses confrères idéologues, est son oubli, évidemment volontaire, de l’accord constant de la majorité du peuple israélien dans la création d’un deuxième état de « Palestine », après celui de la Jordanie, vivant aux côtés de l’état juif. Chaque sondage effectué sur cette question, et quelle que soit l’année, le prouve.

L’ami Google n’est pas avare de réponses lorsqu’on l’interroge gentiment.

mercredi 21 novembre 2012

Un ‘’plan de paix’’ implicite de plus en plus clair


La rubrique ‘’idées’’ du quotidien Le Monde, mais pas seulement, regorge de tribunes qui instruisent sur l’état actuel du subconscient de la société française. Une collectivité, par son silence, en parfaite phase avec ce journal mais aussi avec ses hommes politiques qui, comme Laurent Fabius par exemple dans un entretien à France 2, reconnaissent une « responsabilité partagée » entre les terroristes ‘’palestiniens’’ et l’état de droit israélien.

S’il est inutile de s’étaler sur le texte intitulé, comme une lapalissade, « A Gaza, la trêve ne remplacera jamais la paix », sa conclusion est en revanche pleine d’enseignements.

« Et le premier ministre israélien ne ménage guère de perspectives au dialogue en campant sur trois refus : celui du partage de Jérusalem, celui du retour aux frontières de 1967 aménagé par des échanges de territoires, et celui d'une solution acceptable pour la question des réfugiés de 1948.

Faut-il donc n'avoir pour horizon que la trêve, et non la paix ? ».

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De prime abord chacun s’étonnera de voir dans ces quelques mots l’Etat d’Israël mis en demeure de céder aux conditions de l’Ouma plutôt que de voir les parties belligérantes invitées et incitées à négocier. En second, l’absence de la citation des intérêts israéliens n’abêtira que les plus naïfs des lecteurs. Mais là n’est pas l’essentiel du propos.

Si chacun se souviendra que lors des négociations avec des Premiers ministres israéliens des plus ouverts aux exigences ‘’palestiniennes’’ le retour aux « frontières de 1967 » et un partage de Jérusalem furent proposés aux Présidents de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat et Mahmoud Abbas, on pourra convenir que c’est la question du « droit au retour des réfugiés de 1948 » qui bloque toutes possibilités de Paix.

Un « droit de retour » concernant des nationaux de pays musulmans d’origine ‘’palestinienne’’ et non pas des « réfugiés » car quasiment disparus depuis 1948, inexistant dans le droit international, mais continuellement réclamé malgré la revendication de cession de territoires pour la création d’un deuxième état de « Palestine » après celui de la Jordanie.

Pour l’auteur anonyme de la tribune une « solution acceptable » devra être trouvée pour qu’enfin la Paix remplace les trêves successives.

lundi 19 novembre 2012

Lorsque Le Monde manipule un ‘’droit de réponse’’


Le quatre novembre dernier, le quotidien Le Monde, référence d’un monde de plus en plus malsain, avait publié dans la rubrique ’’idées’’ une tribune d’Eva Illouz intitulé « Israël : justice ou tribalisme ». Outre la polémique que ce pamphlet anti-israélien avait déclenchée, il s’avère, de surcroît, que ce journal n’a pas publié telle qu’il l’a reçue  la réaction hostile de Yaël Perl Ruiz, arrière petite-fille du Capitaine Alfred Dreyfus, que cet article a suscité ! Il a auparavant réorganisé le texte de façon à atténuer sa portée négative mais l’a également raccourci de quelques phrases, sans en avertir évidemment ni l’auteur ni ses lecteurs.

De tels procédés dénotent, pour le moins, un curieux respect de la liberté d’expression et justifie pleinement qu’à ce tabloïd lui soi attribué le surnom ‘’d’Immonde’’.

Ci-dessous la réponse originale envoyée au quotidien accompagnée d’un mot explicatif de la part de Yaël Perl Ruiz puis la réaction remodelée et publiée. En rouge les phrases censurées.


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Bonjour

Je vous envoie ci-joint l’article original que j’ai écrit et envoyé au Monde.fr en réaction à l’article d’Eva ILLOUZ je crois le 5 ou 6 novembre dernier.

Le Monde.fr a publié l’article en le remodelant, et l’atténuant sans m’en avertir.

Je ne souhaite pas polémiquer, mais simplement si mon article est repris, je préfère que ce soit mon original, auquel je m’identifie, et non le modifié qui n’est plus tout à fait le même ni  plus tout à fait écrit par moi-même…

Bien cordialement.

Yaël Perl  Ruiz

mercredi 14 novembre 2012

Alima Boumédiene-Thierry, Michel Warschawski et la France des droits de l'homme


Alima Boumédiene-Thiery était une sénatrice du parti Europe écologie les Verts jusqu’à la dernière élection sénatoriale. Se retrouvant au chômage, lui vint alors à l’esprit de se reconvertir dans le métier d’avocate, sans passer l’examen d’aptitude à la profession, sur la base de ses différentes expériences parlementaires mais aussi l’appui de ses diplômes universitaires. Possibilité prévue par la législation pour les personnes pouvant justifier d’un minimum de huit années de responsabilités publiques dans l’élaboration de la loi et remplissant les conditions juridiques et de moralités nécessaires à la profession.

Selon l’Ordre des Avocats du Barreau du Val D’Oise, Mme Boumédiene-Thierry ne satisfait pas aux principes essentiels de la profession d’avocat car exerçant un « militantisme (…) contraire à l’honneur, à la probité, aux bonnes mœurs et aux respects des principes essentiels de probité, de désintéressement, de modération et de confraternité ». « Si le militantisme politique (…) est parfaitement compatible (…), il n’en est pas de même des opérations de commando dans les centres commerciaux invitant les clients à boycotter tous les produits venant d’Israël au nom de l’antisionisme ». « Ces agissements peuvent être constitutifs de qualifications pénales ».

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Michel Warschawski est un juif israélien s’affichant antisioniste et répandant de temps à autres, accompagné de Leila Shahid la déléguée générale de l'Autorité palestinienne auprès de l'Union européenne, sa vision du conflit dans les écoles de la République. Pour faire court, il s’oppose à la constitution d'Israël comme État juif, se prononce pour le « droit au retour des réfugiés palestiniens » au sein même de l’Etat d’Israël, et juge la campagne B.D.S. (Boycott - Désinvestissement – Sanctions) comme « la meilleure chose qui soit arrivée au pays depuis longtemps car on ne se contente plus de dénoncer des crimes : on passe à l'offensive ! ». Il appelle d’ailleurs le Président de l’Autorité palestinienne à prendre la tête de cette campagne.

Pour résumer, Michel Warschawski est favorable à un boycott militant jugé plus haut par l’Ordre des Avocats du Barreau du Val-D’oise comme constitutif de qualifications pénales et pour un « droit de retour » éradiquant par la démographie le seul état juif de la planète, lequel selon lui n’a aucune légitimité à se prévaloir du Judaïsme pour cause de discrimination envers la minorité musulmane.

A suivre sa ‘’logique’’, la disparition de l’Etat d’Israël ne serait que ‘’Justice’’.

samedi 10 novembre 2012

Réponse comparative à l’article d’Eva Illouz publié par le quotidien Le Monde


Dans la rubrique ‘’idées’’, le quotidien français, que beaucoup surnomme L’Immonde, a publié un texte d’un professeur de sociologie de l’Université Hébraïque de Jérusalem intitulé « Israël : justice ou tribalisme ». Suite à cet écrit blâmant, sans circonstances atténuantes, tout un peuple grâce à une hypothèse de réflexion des plus diffamantes, Daniel Horowitz, sur son blog, assura que l’auteure « Eva Illouz n’est pas antisémite…mais on s’y tromperait », et Jean-Pierre Bensimon y observa que « Le Monde accuse Israël et Israéliens de n'être pas régis par les normes morales universelles ». 

Seuls pays et peuple démocrates à être condamnés pour ce ‘’manque’’ dans les colonnes de ce tabloïd.

La France étant par nature le pays des droits de l’homme et évidemment celui des « normes morales universelles » inspirant, probablement, les réflexions du journal, nul ne se risquera à porter la même accusation sordide envers ce pays. Peut-on alors oser confronter, entre autres, le quotidien des Arabes, Français ou non, avec la minorité de celui qui réunit, à lui seul, la majorité des condamnations dans les juridictions internationales ?

Osons !

Le peuple israélien, dans sa très grande majorité, est prêt à se retirer de territoires pour faciliter la création d’un deuxième état de « Palestine » dans le cadre « deux états pour deux peuples ». Une solution cependant inconcevable pour le peuple qui a accaparé la nationalité palestinienne. Refus qui est dissimulé par tous les tenants de la presse française et de la politique pour des raisons idéologiques et/ou mercantiles.

De son côté le peuple de France s’est-il un jour mobilisé pour libérer la Corse et/ou rendre la Nouvelle Calédonie aux Kanaks ? Est-il dans ses projets d’accorder une indépendance, qui ne projette aucune éradication du ‘’colonisateur’’, à ces deux peuples contraints, par la force, de rester dans le giron français ?

Qui osera l’affirmer ? N’est donc pas plus ‘’colonisateur’’ celui éternellement désigné et accusé!

Autre comparaison. Israël est souvent qualifié « d’état raciste » par ses nombreux ennemis. S’il existe effectivement du racisme au sein de la population israélienne, nul n’a pu démontrer que cet état a établi des lois discriminatoires envers ses minorités. Cette assertion est donc aussi stupide que celle qui reconnaîtra la France comme pays xénophobe et ségrégationniste parce que comprenant en son sein le plus grand nombre d’associations antiracistes au m².

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A croire Eva Illouz et  Le Monde, « L'appartenance des Arabes israéliens à la société israélienne ressemble plus au statut des enclaves ethniques de l'Empire ottoman ». S’il est inutile ici de rappeler ces centaines de territoires perdus de la République française devenus depuis des véritables ghettos où l’Islam a remplacé la loi du pays, il est en revanche intéressant de préciser ici quelques acquis des Arabes israéliens.

Ceux-ci sont totalement libres de vivre leur culture religieuse comme bon leur semble. Voile et Burqa ne contreviennent pas à la loi et les mosquées sont pléthores en terre sainte. Nul, en effet, ne songe à interdire leur construction tant est qu’elle respecte les plans d’urbanismes.  

La langue arabe est la deuxième langue officielle du pays. La fréquence hertzienne Channel 33 diffuse dans cette langue. Radios et journaux en langue arabe rivalisent librement. Leurs partis politiques sont critiques envers le gouvernement en place et leurs députés sont ouvertement antisionistes.

Pour l’anecdote, imagine t-on un instant une Houria Bouteldja, députée d’un parti ‘’indigène’’ représenté à l’Assemblée parlementaire, dénonçant du haut de la tribune les « souchiens » néo-colonisateurs français pour avoir créé une « nouvelle affaire Dreyfus » en interdisant le port du voile ? Triste réalité en Israël avec une dizaine de députés de ce genre, mais fantasme encore inimaginable en cette France de 2012 prétendant donner des leçons au monde entier. Un pays qui affiche cependant, au fronton de toutes les mairies, Liberté, Egalité, Fraternité. Des valeurs morales et universelles dont on peine à distinguer la réalité lorsque l’on compare les acquis des Arabes français et ceux des Arabes israéliens.

lundi 5 novembre 2012

Mahmoud Abbas remet le couvert


Le Président de l’Autorité palestinienne a accordé le deux novembre dernier une interview à la deuxième chaîne israélienne. Au micro du journaliste Udi Segal, Mahmoud Abbas a assuré qu'il n'avait pas l'intention de revivre dans la maison de son enfance à Tsfat. « Je veux voir Tsfat. C'est mon droit de voir, mais pas de vivre là-bas » a-t-il déclaré en anglais. « Je suis un réfugié, je vis à Ramallah, je crois que la Cisjordanie et Gaza sont la Palestine et que les autres parties sont Israël ». « La Palestine pour moi, maintenant, ce sont les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale », a-t-il insisté.

Chacun conclura de ces quelques mots que l’exigence d’un ‘’droit’’ de retour de quelques millions de « réfugiés palestiniens » au sein de l’Etat d’Israël est abandonnée et que celui-ci sera le pays du peuple juif.

Aussitôt la gauche israélienne, avec le Président Shimon Pérès, à sa tête salua « Les mots courageux d'Abou Mazen (qui) prouvent qu'Israël a un vrai partenaire pour la paix ». « Ce sont des mots importants. Nous devons, tous, les traiter avec le plus grand respect ». « Les positions de M. Abbas sont parfaitement en ligne avec celles d'Israël et de la grande majorité de la population, qui soutient la solution de deux Etats pour deux peuples » a-t-il ajouté.

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Le Premier ministre Benjamin Netanyahou, sceptique, assura en conseil hebdomadaire des ministres que « Ces propos montrent à quel point des pourparlers directs et sans conditions préalables sont nécessaires ». « Seuls de tels pourparlers montreront si Abou Mazen est vraiment sérieux », a-t-il ajouté en se déclarant « prêt immédiatement à un tel dialogue ».

Le Hamas, en revanche, a condamné les propos de Mahmoud Abbas qui ont provoqué des manifestations de protestation dans la bande de Gaza. Plusieurs milliers de Palestiniens ont manifesté et scandé « Dehors, dehors, Abou Mazen » en brûlant des portraits du président de l'Autorité palestinienne.


Le Premier ministre Ismaël Haniyeh, a affirmé que M. Abbas n'avait « pas le droit de renoncer aux droits des réfugiés ». « Il ne parle pas en leur nom ».

Devant ce tollé les ‘’belles paroles’’ du Président de l’AP furent contredites par lui-même lors d’une nouvelle interview accordée le trois novembre à une télévision égyptienne. Celui-ci  a précisé qu'il n'avait pas abandonné la revendication du « droit de retour », que sa déclaration précédente devait être considérée comme son point de vue sur sa situation personnelle, et que « le droit du retour est sacré et que personne ne peut l'enlever » aux ‘’palestiniens’’.

En un mot du vent pour pas grand-chose.

mercredi 31 octobre 2012

Gideon Levy, le baron de l’industrie du mensonge


On ne présente plus le journaliste Gideon Levy ni le quotidien Haaretz. Une paire israélienne qui sert de référence à tous les antisionistes que compte la planète. Une qualité qui sert de paravent à ceux qui ont la haine du Juif. Il y a peu, ce couple indigeste avait diffusé un article étayé par un sondage assurant que « La plupart des Israéliens sont favorables à un régime d’apartheid en Israël ». Après le tollé causé par cette affirmation, un article correcteur intitulé « Nous nous sommes trompés mais… » est venu tenter d’amender l’effet négatif d’une lecture précipitée de cette enquête d’opinions mais non pas désintéressée.

Gideon Levy a, en effet reconnu que « Le titre de (son) article la semaine dernière était trompeur. La plupart des Israéliens sont en faveur d’un régime d’apartheid, mais seulement si les territoires occupés sont annexés ; toutefois, la plupart des Israéliens s’opposent à l’annexion ». ‘’Erreur’’ ( ?) de lecture  cruciale escamotée par l’idéologie nauséeuse qui traine dans ce milieu de gauche et qui a en sainte horreur tout nationalisme forcément « raciste » dixit Lévy. Un texte qui lui permet de persister et de signer son accusation de « racisme ».

Un ‘’racisme’’ anti-arabe qui voit cependant une communauté musulmane d’environ vingt pourcent de la population s’épanouir et jouir d’un régime politique que jalousent tous les autres peuple arabes.

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Un ‘’racisme’’ dont les tenants se voient confrontés depuis l’an 1948, voire auparavant, à une haine farouche et une tentative d’éradication de leur pays. Toutes deux niées par ‘’l’humaniste’’ que se prétend être ce journaliste.

Peut-on en effet reprocher aux Israéliens de vouloir protéger leur pays, leur culture et leur mode de vie ?

Peut-on les critiquer d’avoir construit des clôtures de sécurité que d’autres idéologues nomment à dessein de ‘’séparation’’ ?

Peut-on oublier l’histoire qui a vu les Juifs n’être que des citoyens de seconde zone en terre d’Islam mais aussi ailleurs ?

Peut-on ignorer l’antisémitisme actuel qui sévit un peu partout y compris au sein de l’occident et reprocher à cette grosse minorité, apeurée, de vouloir protéger son lopin de terre de l’Islam, lieu qui lui permettra de vivre dignement et en sécurité ?

En conclusion de son article correcteur trompeur, Gideon Levy demande à ce qu’on lui apporte « un autre sondage fiable qui prouve que la société israélienne n’est pas aussi raciste et nationaliste que présentée dans cette enquête. Ce serait vraiment bien faire les choses ».

L’exemple vérifié d’un nombre de plus en plus croissant de ‘’Palestiniens’’ demeurant à Jérusalem, demandant et obtenant la nationalité israélienne suffira t-il à contenter la demande ? Comment sinon expliquer que ceux-ci désirent vivre au sein d’un peuple souhaitant l’installation de « l’apartheid » en son sein ?

La demande d’un sondage similaire sur les Juifs au sein des populations frontalières ‘’palestinienne’’, libanaise, syrienne, jordanienne ou encore égyptienne relativisera t-elle le résultat de l’opinion israélienne ? Des populations arabes nationalistes au possible et, faut-il le rappeler, nettoyées de toutes présences de Juifs depuis plusieurs décennies et où règne l’antisémitisme d’état.

vendredi 26 octobre 2012

Le démon antisémite Houria Bouteldja


« Antisémitisme : le retour des vieux démons ? » était le sujet de l’émission Ça vous regarde, diffusée sur La Chaîne Parlementaire (LCP),  laquelle recevait, entre autres invités, l’ancienne porte-parole des Indigènes de la République Houria Bouteldja. Venue y ‘’dénoncer’’ l’antisémitisme elle n’y montra que celui qui l’habite profondément. Si la forme pouvait faire illusion quant à sa participation à ce combat, le fond n’a pu tromper ceux qui connaissent les maniements de langage de tels individus. Un verbe qui n’a comme objectif que celui d’amener le téléspectateur à accuser le Juif, toujours le Juif, rien que le Juif.

Sa première intervention fut pour dénoncer les « tensions, hostilités et les haines intercommunautaires » dues, entre autres, à « la création de l’état d’Israël ». Chacun, évidemment, se questionnera quant à la part de responsabilité de la communauté juive française dans la croissance de l’antagonisme « intercommunautaire ». Si des femmes, hommes et enfants juifs, sans parler de leurs lieux de cultes et/ou commerciaux sont de plus en plus pris à partie par des musulmans au nom de leur sympathie pour l’Etat d’Israël, le contraire n’a jamais encore été démontré. Ce qui ne gène guère ‘’l’indigène’’ Bouteldja pour le certifier.

L’allégation suivante fut de soutenir que pour lutter contre l’antisémitisme, « il faut lutter contre le Sionisme, cette idéologie qui lie le sort de tous les juifs à Israël qui est un pays colonial, raciste et qui commet des crimes de guerre ». 

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Ainsi sont innocentés d’avance tous ceux qui s’en prennent aux Sionistes, vrais ou supposés, et qui permettront, ‘’au nom des droits de l’homme’’, la chute de ce pays ‘’maléfique’’. Un pays où la Cour de Justice punit toutes formes de racisme, qui a été innocenté de l’accusation de crimes de guerre par Richard Goldstone lui-même et qui gère un territoire disputé et non occupé selon le rapport d’un ancien juge de la Haute Cour de Justice. Des charges sans fondement mais qui permettent d’accuser ceux qui soutiennent de près ou de loin le pays qui serait leur seul refuge dans le cas, de plus en plus vraisemblable, d’une multiplication d’indigènes antisémites à l’image d’Houria Bouteldja.

Son troisième point fut son refus que l’on désigne les quartiers populaires comme le « terreau de l’antisémitisme », malgré les rapports de police et de justice assurant, tous, le contraire. Des quartiers qui sont, selon son avis, « les premières victimes du racisme en France », qui « subissent un racisme structurel » mais dans lesquels, cependant, nul n’est assassiné ni agressé corporellement comme l’est actuellement la communauté juive française.

lundi 22 octobre 2012

La France vue par la télé russe


Quel média télévisuel français osera diffuser ce reportage vidéo russe ? Quel sera le quotidien, l’hebdomadaire ou le mensuel français qui comprendra l’impérieuse nécessité d’informer les citoyens sur la situation actuelle catastrophique de la France ? Quel homme et/ou parti politique se risquera à rompre ce mutisme sur l’immigration musulmane, véritable poison de la culture occidentale ?

La France de notre enfance a-t-elle disparu à jamais ?



jeudi 18 octobre 2012

Lorsque Gilles PARIS s’interroge sur Mahmoud ABBAS


L’ancien envoyé permanent en Israël du quotidien Le Monde tient un blog intitulé Guerre ou Paix consacré principalement au conflit israélo-arabe. Il est inutile ici de revenir sur le nombre de fois où Gilles PARIS, à la suite de ses articles, s’est fait "taper sur les doigts" pour cause de sa vision idéologique. En revanche, il est intéressant de noter son nouveau questionnement sur la parole, selon sa propre qualification, « déceptive » du Président de l’Autorité palestinienne. Une parole propre à décevoir et à tromper les attentes de seuls ceux qui refusèrent et refusent toujours de mal nommer les choses. 

Dans un article intitulé « Quand Mahmoud Abbas contredit Mahmoud Abbas » Gilles PARIS confronte les dires de celui-ci concernant la proposition de paix d’Ehud Olmert. Le dirigeant de l’AP aurait, le quatorze octobre dernier, revisité « l'histoire de ses négociations en 2008 avec Ehoud Olmert, alors premier ministre israélien. Le dernier en date à avoir formalisé une offre de paix à ses interlocuteurs palestiniens. Un accord était possible, avec un peu plus de temps, assure M. Abbas. Sauf que... Sauf qu'en fouillant dans les archives de ce blog, on trouve dans la bouche du même, en juin 2009, une formule plus...déceptive ».

Voici ce qu’il déclara en 2009 selon le journaliste:

« Dans notre réunion de mercredi, M. Abbas a reconnu que M. Olmert lui avait montré une carte proposant un Etat palestinien sur 97 pour cent de la Cisjordanie - mais il s'est plaint que le dirigeant israélien a refusé de lui remettre une copie du plan. Il a confirmé que M. Olmert a " accepté le principe du" droit au retour " des réfugiés palestiniens - quelque chose qu'aucun précédent premier ministre israélien n’avait fait - et a offert d’en réinstaller des milliers en Israël. Dans l'ensemble, l'offre de paix d'Olmert était plus généreuse envers les Palestiniens que celles de Bush ou Bill Clinton. Il est presque impossible d'imaginer Obama ou tout gouvernement israélien aller plus loin. Abbas a refusé " Les écarts étaient grands" a-t-il dit. »

Gilles PARIS est, selon toute vraisemblance, déçu de ce double langage mais n’a toujours pas analysé l’objectif de celui-ci. Dans quelque mois vont se tenir les élections législatives israéliennes et Ehud Olmert est tenté de revenir en politique. Cette carte connue, Mahmoud Abbas l’encourage en lui promettant, en quelque sorte, de revoir, avec bienveillance, sa dernière offre.

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Dans les faits, ceux qui n’attendent plus rien de l’AP et connaissent sa parole trompeuse savent pertinemment que le seul objectif est de contraindre cet éventuel futur Premier ministre à encore plus de concessions et notamment une ouverture plus large des frontières envers les « réfugiés palestiniens ». Un nombre qui puisse, par la démographie, changer la quintessence du seul état juif en cette planète et non seulement cinq mille comme proposé alors.

mercredi 17 octobre 2012

Charles Enderlin s’ennuie


Rendez-vous compte ! « le conflit israélo-palestinien a quasiment disparu des médias français ». « A Jérusalem et à Tel Aviv, les bureaux des chaines internationales ont littéralement fondu. ABC, CBS, ont fermé. ABC n’est plus représenté que par un seul journaliste », nous dit Charles Enderlin sur son blog. Qu’en est-il du bureau de France 2 à Jérusalem ? La direction de cette chaîne va-t-elle rapatrier ce ‘’grand professionnel’’ qui a vu Mohamed Al-Dura ‘’mourir de la main israélienne’’ sans pour autant qu’il soit sur place ? Nous n’en saurons rien ! 

La peur étant mauvaise conseillère, Charles Enderlin met donc son petit blog à la disposition de ce « conflit oublié », probablement pour tenter de le ressusciter.

Sans omettre, évidemment, de s’en prendre d’abord aux « organisations pro-israéliennes à l’affut de chaque reportage considéré comme pro-palestinien. Par exemple, le magazine « Un œil sur la planète. Palestine », diffusé en octobre 2011, a suscité une véritable tempête, avec des interventions du CRIF et de l’Ambassade d’Israël. Même si les auteurs de l’émission ont eu le soutien du CSA et des sociétés de journalistes, les rédactions savent à quoi s’attendre si elles remettent le couvert recevant, à coup sur, critiques injustifiées, accusations d’antisémitisme voir menaces. Pourquoi, en l’absence d’actualité incontournable, prendre des risques et diffuser un sujet qui, aussi exact soit-il, va immanquablement, créer la polémique ? ».

Des organisations qui sont toutes, chacun l’aura compris, lobotomisées par ‘’l’idéologie colonialiste et militariste’’ israélienne et prêtes à menacer verbalement et/ou physiquement tous leurs contradicteurs. Toutes choses qui effraient ces si talentueux ‘’journalistes’’ de la trempe de notre envoyé permanent à Jérusalem. Un journaliste dont on s’étonne cependant qu’il ne joint pas à sa diatribe le lien de la vidéo du Crif, pourtant cité, afin que ses lecteurs soient juges par eux-mêmes : « Droit de regard, le film réponse du Crif au magazine de France 2 "Un oeil sur la planète" ».

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Est-ce par peur que ceux-ci s’aperçoivent que la critique était largement fondée et que l’appui du CSA et des Sociétés des Journalistes n’est plus une garantie de moralité suffisante ?

Le côté risible de tout cela est que Charles Enderlin aperçoit systématiquement la paille qui est dans l’œil de tout pro-israélien mais pas la poutre ‘’palestinienne’’ qui l’aveugle et dont chacun trouvera aisément trace dans sa dernière diatribe.

Une satire qui insinue qu’il existe un seul conflit oublié par les médias alors qu’ils sont des dizaines et souvent bien plus meurtriers que le conflit israélo-arabe.

Ainsi, on pourrait citer le conflit oublié entre l’Arménie et  l’Azerbaïdjan concernant le Haut-Karabagh. Ou celui entre les indépendantistes sahraouis du front Polisario et le Maroc qui se disputent le Sahara occidental. Ou encore la République démocratique du Congo où se trouvent de plus en plus de déplacés et de blessés de guerre. Et pour clore cette petite liste non exhaustive celui du Sud thaïlandais qui continue de se battre pour obtenir une autonomie.

Quels médias parlent de ces conflits largement oubliés, notamment par l’opinion publique ?

mercredi 10 octobre 2012

Le côté hideux de Riposte Laïque


Pour quelles raisons certains rédacteurs de Riposte Laïque se sentent de plus en plus obligés de prévenir, dans le corps de leurs articles, toutes accusations d’antisémitisme à leur encontre ? N’est-ce pas une façon détournée de reconnaître le bienfondé d’une telle charge et de tenter, par ce subterfuge, de désarmer, d’avance, leurs contradicteurs ?

Ainsi, Caroline Alamachère, dans un article intitulé « MM. Bernheim et Mergui, arrêtez d’accuser les Gaulois des crimes racistes commis par des musulmans ! » s’était sentie contrainte d’indiquer en post-scriptum: « afin de garantir toute tentative d’accusation déplacée et inacceptable d’antisémitisme, je précise que mon compagnon est… juif ».

Sauf à rappeler que tout antisémite a toujours son ‘’bon juif’’, l’article a le seul ‘’mérite’’ de réduire MM Bernheim et Mergui, respectivement Grand Rabbin et Président du Consistoire central israélite, à n’être d’abord que deux individus emblématiques d’une communauté juive réclamant réparation, protection et justice mais aussi ‘’oublieuse des devoirs et de la solidarité dus à la France’’. Une communauté contestée dans ses revendications, dans un article ordurier, par l’auteure qui se revendique « souchienne ». Une « gauloise » qui refuse de reconnaître la part française de la collaboration vichyssoise avec l’Allemagne nazie, mais qui, au moment opportun, se glorifiera sans l’ombre d’un doute de la part belle offerte par ses Justes.

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Stéphane Bornat, autre rédacteur de Riposte Laïque, a quant à lui écrit dans un style approchant un article intitulé « Trop de juifs français militent pour une immigration musulmane et pour l’islam ».

Si l’auteur précise en conclusion « Je ne suis pas dans un délire antisémite car, étant laïc, je ne suis pas entrain de critiquer cette religion mais les prises de position au nom de cette religion dans l’espace public », rien n’empêchera le quidam d’être heurté par l’adverbe « trop » du titre ! D’autant plus lorsqu’il s’apercevra que les quelques rares juifs recensés par l’article, Dray, Jacubowitz, Klugman, Fabius, Kouchner, le maire de Toulouse M. Cohen, et pour terminer Valls, ne se distinguent pas particulièrement par leur judaïsme, n’ont jamais parlé au nom de cette religion ni n’arborent de ‘’particularités juives’’ telles les doigts crocus ou de nez prééminent qui permettrait de les reconnaître parmi cent comme l’enseigna à une certaine époque la propagandastaffel.

samedi 6 octobre 2012

La Gauche, Israël et les Juifs


Le chapitre X du livre de Jacques Hermone, titré « La Gauche, Israël et les Juifs » et paru en 1970, est intitulé « Le Monde se moque du monde ». Un chapitre consacré au seul tabloïd Le Monde et à son hostilité systématique envers l’état juif dans les années soixante. Des méthodes et des termes choisis que chacun retrouve de nos jours, quatre décennies plus tard, sous la plume des ‘’envoyés’’ spéciaux ou permanents en terre sainte et autres ‘’analystes’’ attitrés du journal.

Ci-dessous les pages scannées de ce chapitre si lucide quant à l’idéologie fétide qui mène ce quotidien. Un livre que chacun peut, encore aujourd’hui, commander à la Fnac pour 6.37€ port compris.

Merci à Giora Hod de nous l’avoir fait (re) découvrir.




vendredi 5 octobre 2012

Question au journaliste Alain Frachon du quotidien Le Monde


Il y a des individus qui n’admettent pas que le conflit proche-oriental soit « chassé des "unes" de la presse, (et) ignoré du journal télévisé ». Alain Frachon, ancien rédacteur en chef du quotidien Le Monde, regrette dans un article intitulé « Le conflit Israël-Palestine a disparu » la perte de sa « centralité ». « Ce n'est pas bon signe. Chaque fois qu'il en a été ainsi, l'affrontement entre Israéliens et Palestiniens s'est rappelé au bon souvenir de tout le monde – en général de façon violente ».

Sans douter une seconde que les médias, français notamment -Le Monde compris, feront ce qu’il faut pour lui redonner toute sa ‘’centralité’’ perdue au moment opportun et s’il est aisé d’ergoter sur son analyse, il est cependant beaucoup plus intéressant de réfléchir sur un passage qui permet aux lecteurs de lire la pensée subliminale de l’auteur concernant un éventuel accord de paix.

Pour celui-ci, au-delà du choc majeur entre le chiisme et le sunnisme au travers des différentes guerres régionales, l'abcès israélo-palestinien ne ferait pas figure de mal bénin. « Erreur. S'il n'est pas "stratégique", il reste "central" à sa manière – même s'il s'agit aujourd'hui d'un conflit dit de "basse intensité". Il concentre une partie de la rancœur des Arabes à l'endroit des Occidentaux. Il fixe un sentiment d'humiliation, fondé ou non, qui entretient au Proche-Orient un antiaméricanisme latent, toujours prêt à exploser en bouffées de violence éruptive, comme on vient de le voir en Egypte et en Libye. Enfin, il nourrit une partie du discours djihadiste. Ce n'est pas marginal ».

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Suite à cette lecture, nul ne peut douter plus longtemps qu’il faille au plus vite régler ce conflit de façon à ce que la ‘’rancœur, l’humiliation et le discours djihadiste’’ disparaissent de la Umma. Pour cela, le journaliste reprend à son compte l’idée de Mahmoud Abbas qui assure que la « colonisation » israélienne  « affaiblit chaque jour un peu plus la solution préconisée par l'ONU, les Etats-Unis, la Russie, la Chine, l'Europe, etc. – la solution dite "des deux Etats", qui verrait un Etat de Palestine coexister pacifiquement au côté d'Israël ».

Sauf que !