dimanche 19 novembre 2006

Reste t-il un espoir pour l’Europe ?

Réfléchissons un peu. Début novembre, Israël a été l’auteur d’un drame qui ôta la vie à 19 ‘’Palestiniens’’ dont 16 d’une même famille. Drame dont l’enquête, ordonnée par l’échelon politique, affirme l’erreur technique. Lors de toute guerre, la méprise, quelle qu’elle soit, est partie intégrante des conflits et coûte toujours la vie d’innocents. L’essentiel étant que les autorités compétentes la reconnaissent et en assument pleinement la responsabilité morale afin d’en tirer les conclusions pour éviter toutes récidives.

Dans un état de droit comme l’est l’Etat d’Israël, on peut être sûr que la Justice, qui mérite sa majuscule et est enviée par les peuples d’autres pays occidentaux, n’aurait point hésité à traîner devant ses prétoires ceux qui auraient intimé l’ordre d’assassiner des innocents. Qu’ils soient simples soldats, partie prenante de l’état-major ou personnels politiques en place.

Dans cet état, les Médias, libres de tous groupes de pressions et qui eux aussi méritent leur majuscule et sont enviés par plus d’une démocratie, n’auraient pas hésité à informer leur lectorat, et au-delà, de tout mensonge et/ou tentative de dissimulation d’une vérité forcément déplaisante pour le pouvoir en place. Le quotidien Haaretz aurait, à n’en pas douter, encore une fois ‘’servi’’ fidèlement ceux qui dénigrent à longueur de temps Israël à l’étranger.

Toujours dans cet état, petit par la taille mais grand par les valeurs défendues, les Ongs -tels Shalom Archav ou encore Betseleem pour ne citer que celles-ci- auraient manifesté leurs condamnations par médias interposés, saisis la communauté internationale ainsi que la Justice israélienne, voire celle d’une autre nation dotée, par ses propres lois, d’une ‘’juridiction universelle’’.

Bref ! Israël, dans le cas d’un ordre malveillant et sortant du cadre légal de la légitime défense aurait, à n’en pas douter, été montré du doigt avant d’avoir à répondre de cet ‘’assassinat’’ collectif.

Mais voilà ! Rien de tout cela n’est au programme de la Justice, des Médias et des Ongs. Alors quid de cette condamnation de l’assemblée générale qui réclame une nouvelle commission d’enquête sur le « massacre de Beit-Hanoun » ?

De l’attitude de la majorité systématiquement anti-israélienne, qui ne connaît des Droits de l’Homme que le moyen de condamner tous ceux qui la freinent dans l’expansion de sa Djihad, rien de surprenant. Les véritables Démocrates en sont conscients. Mais que dire de l’Union européenne, France en tête, qui a voté à l’unisson cette commission d’enquête ? Qu’elle mette en doute la véracité de l’enquête militaire israélienne, peut être… Mais la sérénité de la Justice indépendante de ce pays ??? ou celle des Médias qui ont comme motivation l’information et l’investigation ??? ou encore celle des Ongs israéliennes dont tout un chacun reconnaît leurs parti-pris post-sionistes !!!!

Comment peut elle expliquer, l’Europe, qu’elle a adjointe sa voix à ceux qui ne recherchent que la condamnation d’Israël puis sa mise au ban de la société pour, enfin, réussir leur vœu le plus cher, à savoir son éradication totale et définitive ????

Quel est donc le bénéfice immédiat tiré de sa participation onusienne au diktat des dictatures et monarchies musulmanes, sinon le pétrole, les pétrodollars et l’achat d’une tranquillité toute relative ? Cela vaut il le fait de perdre son âme et bafouer les valeurs qui ont fait l’Europe ? A long terme, rien n’est moins sûr.

Pour avoir ignoré les véritables sources du conflit, la session de l’Assemblée générale s’est transformée, une fois de plus, en farce. Pour s’être interdit de contraindre le monde musulman à assumer ses responsabilités dans ce conflit, l’Europe s’est métamorphosée en complice conscient des assassins de toute paix en cette région, et donc de ceux qui ne vivent que par et pour le meurtre des Juifs, avant celui des croisés comme ils disent.

L’Europe s’est fourvoyé une nouvelle fois. Rien ne permet d’espérer, malheureusement un mieux, voire une guérison prochaine.

vendredi 10 novembre 2006

‘’L’analyse’’ de Michel Barnier

Michel Barnier fut, un temps, Ministre des Affaires étrangères. Affaires si étrangères à sa compréhension que son éviction sans ménagement du gouvernement par Jacques Chirac ne fut pas une perte pour la France. Il a donc du temps, peut on penser, pour tenter de comprendre ce qui lui a échappé lors de son ministère. A lire sa dernière opinion (sic) publiée dans Le Figaro on en doute fortement.

C’est ainsi que l’on peut y lire que « La victoire des démocrates aux élections de mi-mandat (…) font aussi obligation à George Bush, de redéfinir la politique américaine (…) en Irak et en Israël- Palestine. Cette redéfinition nous concerne également au plus haut point, car il s'agit rien moins que de la paix du monde ». Pas plus, pas moins.

A sa lecture des événements de cette région, on apprend qu’« Au Liban, mes amis redoutent une guerre civile qu'ils n'ont hélas que trop connue. C'est le triste résultat de l'action inconsidérée d'Israël au pays du Cèdre qui, loin d'avoir « éradiqué » cet été le Hezbollah comme il s'en était fixé le but, a renforcé ses positions et l'ont rendu encore plus vindicatif que par le passé ».

Ah ! Si Israël s’était laissé bombardé tranquillement sans esquisser la moindre autodéfense… les amis de ce diplomate seraient ils, actuellement, au bord d’une guerre civile ??? La réponse saute aux yeux.

Autre étrangeté de ce diplomate féru de politiquement correct : « Parallèlement, l'État hébreu, déstabilisé par ce qu'il faut bien appeler son échec au Liban, s'enfonce dans une répression de plus en plus violente à l'encontre des Palestiniens ». Il est évident que si le ‘’vainqueur’’ Nasrallah se terre encore de nos jours dans un bunker ce n’est que pour cause de modestie. Quant à la ‘’répression des Palestiniens’’, il va sans dire que leurs ‘’résistants’’ ont, eux, le droit d’infliger aux populations israéliennes voisines la terreur continue de roquettes qui sont d’après la terminologie française « artisanales » !!!

A lire, par ailleurs, la suite de son pamphlet anti-israélien, l’on comprend aisément que si les ‘’Palestiniens’’ tentent d’assassiner des Israéliens ce n’est que par vengeance : « L'horrible raid sur Beit Hanoun, comme tous ceux qui l'ont précédé, a produit de nouvelles haines, et donné l'occasion au Hamas de radicaliser encore ses positions ». La bavure, l’erreur technique ou humaine est devenue un « horrible raid » qui se perd parmi tant d’autres... Affirmation qui dégoûte plus d’un d’avoir eu, un jour, ce triste sir comme ministre.

D’autres stupidités du même genre, notamment sur l’Irak, l’Iran et l’Afghanistan meublent l’espace accordé généreusement par le quotidien à Michel Barnier. Des niaiseries qui affirment toutes un danger imminent si la politique américaine ne s’avisait de changer radicalement.

Et quelle serait sa solution à tous ces problèmes ?

Un ETAT palestinien.

Vous avez bien lu. « Un État aux frontières protégées par une force d'interposition semblable à la Finul II, qui aura également la charge de garantir la sécurité d'Israël » (…) C'est pour les États-Unis le moment ou jamais de faire pression sur Israël pour qu'il accepte la création de cet État palestinien.(…) Il faut, en effet, créer un nouveau climat propice à la paix entre Israéliens et Palestiniens. C'est la condition de base d'une paix générale dans la région. Et au-delà »

Et dire que ce sont de tels individus qui font la politique de la France. Cette France qui faute d’avoir l’envergure d’une politique qui défend les valeurs qui l’on faite se presse aux côtés de ce monde arabo-musulman, quitte pour cela vendre Israël comme le fut, il n’y a pas longtemps, la Tchécoslovaquie.

Pas un moment n’est venu à la conscience de ce si petit esprit que si le monde arabo-musulman reconnaissait le droit d’Israël de vivre en paix et en sécurité dans des frontières sûres et reconnues, la région serait en paix et les populations musulmanes de ces dictatures ne seraient point éduquées à la haine des Juifs et d’Israël.

On ne peut demander à Michel Barnier à la fois de réfléchir et d’être ministre. Cependant, on peut être sûr d’une chose. C’est qu’il préfère les honneurs.

jeudi 9 novembre 2006

Il y en a marre !

Devons nous nous morfondre en regrets pour être des compatriotes israéliens de celui ou ceux qui ont bombardé par erreur une habitation peuplée de civils ‘’palestiniens’’ ? Devons nous présenter nos excuses au monde entier pour cause de soutien indéfectible à cette armée qui a un code éthique, unique en son genre, érigé en véritable doctrine humaniste ? Devons nous supplier tous les ‘’moralisateurs’’ que compte cette triste planète afin que l’on pardonne à Tsahal l’erreur ayant amené la bavure de Beit Hanoun et non le « massacre » comme intitulé par la propagande antisémite palestinienne et repris ‘’gaiement’’ par celle d’Europe ?

Bien sûr que non !

Il est triste que des civils périssent lors d’actions militaires. Mais c’est la loi de la guerre. En ce cas très précis, peut on ignorer que ces ‘’Palestiniens’’ savaient le danger encouru par les actions entreprises dans leur entourage immédiat par les terroristes tirant sciemment des roquettes sur Israël afin de tuer et blesser volontairement le plus grand nombre de Juifs ? En aucune manière !

Il est évident que si nulle menace n’existait à l’encontre d’Israël à partir de ce territoire, ces victimes seraient encore parmi nous. Si le peuple israélien assume les conséquences des choix de leur Etat, quels que soient ses gouvernements, alors aux ‘’Palestiniens’’, et à eux seuls, d’assumer ceux que les ignobles individus qu’ils se sont choisis comme dirigeants leur font encourir. Et que nul ne vient ensuite nous faire le reproche d’agir afin de nous prémunir de toutes actions dangereuses pour les nôtres.

Les excuses ne font qu’accroître l’espoir de nos ennemis de nous éliminer, un jour, de la surface de la terre. Il est temps, pour nous, d’arrêter de penser et d’agir selon la ‘’morale’’ occidentale instituée par ceux qui ne risquent, pour le moment, ni leur confort et/ou ni leurs vies. Il est temps d’agir selon nos propres valeurs et surtout selon nos propres intérêts. Il est temps d’imposer la paix au monde arabo-musulman. En cela, qu’il faut leur faire comprendre qu’Israël utilisera la force préventive contre ceux qui prônent la violence à son encontre ou la négociation à ceux qui reconnaîtront honnêtement le droit des Juifs à disposer d’une parcelle de terre ancestrale afin de vivre en paix et en sécurité selon nos désirs bi-millénaires.

Peu de nations amies sont prêtes à défendre concrètement ce droit. La réalité affirme chaque jour un peu plus l’isolement d’Israël dans la défense de son existence. Ce pays se retrouve, petit à petit, en place d’une Tchéquie de 1938 dépourvue des Sudètes dans l’intérêt bien compris de la marche du monde.

Et la marche du monde, sans notre droit à l’existence en paix, doit, à l’avenir, nous être totalement indifférent. Aux hommes politiques israéliens, toutes tendances confondues, de le faire comprendre à ceux qui ont la condamnation sélective, l’accusation rapide et le bûcher prêt à être utilisé.

Le sang juif, israélien en la circonstance, n’a que trop coulé. Il est temps que cela cesse.

mardi 24 octobre 2006

L’extrême droite selon BFM TV

La chaîne BFM TV, chaîne toute info, nous a informé par une dépêche -coutumière de leur style- qu’Ehud Olmert, Premier ministre de l’Etat d’Israël, « a donné son accord à l’entrée d’une formation d’extrême droite dans sa coalition gouvernementale » (sic). Il faut savoir que cette chaîne info informe ses téléspectateurs sur le Darfour (ou toute autre conflit) en proportion inverse que sur le conflit proche-oriental. A croire, selon leur vision, que le ‘’sang versé par les Palestiniens ’’ est de valeur différente que n’importe quel autre quidam blessé ou tué sur la planète. De bien entendu, lorsqu’il est seulement ‘’répandu’’ par des Israéliens !!!

Pour en revenir à cette ‘’info’’, on est tellement ‘’habitué’’ à de telle ‘’nouvelle’’ ignominieuse, que l’on est légitimement en droit de ‘’s’inquiéter’’ du nombre croissant de partis d’extrême droite qui trouvent électeurs en Israël depuis sa résurrection. A tel point, que l’on est encore étonné qu’aucun de ces partis n’a encore gouverné en solo en 58 années d’existence et mis en pratique la politique prônée, par exemple, par un Front National Français -véritable parti d’extrême droite- qui a vu son président arrivé au second tour de la présidentielle de 2002. Ce qui fut un réel électrochoc pour 82% du peuple français au second tour.

On cherche, pourtant, des signes de cette politique nauséeuse d’apartheid ( prêchée par un Jean Marie Le Pen pour la France) qu’Israël appliquerait à ‘’ ses arabes ’’.

Pas de signes distinctifs. Liberté d’expression, d’association, de manifestation, de circulation... Et autres représentants élus au parlement qui ne se gênent guère pour prendre contact avec les ennemis du pays !!!

Quant aux Arabes Palestiniens il est surprenant de les voir autant fréquenter les couloirs de la Cour suprême de la Justice israélienne. Voire, de lire les arrêts rendus souvent en leurs faveurs contre ces israéliens sensés voter à l’extrême droite.

Bref ! Quels sont donc ces partis « d’extrême droite » choyés par les électeurs et inclus au sein de presque toutes les coalitions gouvernementales qui n’ont pas réussi à supprimer tous les acquis cités ci-dessus et dont la liste n’est pas, bien sûr, exhaustive ?

Des partis qui n’ont rien de commun avec ces partis ‘’humanistes’’ qui régissent, plus que ne guident, les pays musulmans. Ces partis qui applaudissent la charia, l’inégalité entre les sexes, la race supérieure musulmane, l’idéologie marxiste et/ou militaire quand cela les arrange, les privations de toutes sortes permettant de combattre l’ennemi extérieur, le Juif et/ou l’occidental…

Des partis, en fait, si peu dénoncés par les médias français que l’on se pose, légitimement, la question de leurs sympathies !!! D’autant plus, si l’on considère leur acharnement à prouver l’échec du gouvernement démocratique irakien et leur persévérance à trouver les excuses au refus obsessionnel du gouvernement Hamassien à reconnaître le droit des Juifs à un état sur leurs terres ancestrales.

Ce constat attristant sur les médias fait suite à celui réalisé sur la Justice française qui, de borgne, est devenue aveugle. Au royaume de la Chiraquie, plus rien n’a d’étonnant. Sauf peut être le désir, non encore exprimé mais pourtant visible, du locataire actuel de l’Elysée de vouloir remettre le couvert en 2007.

Il est à souhaiter que l’appétit des électeurs quant au même menu leur soit ôté et qu’un autre candidat lui succède. Tant qu’à faire, celui qui mènera Jacques Chirac devant ses juges et mettra fin à cette ignominie que fut la Chiraquie.

Pour cela, ne comptons pas trop sur la gauche.

vendredi 20 octobre 2006

La Justice perdue

Peut on assurer, sans rougir, que la Justice française s’écrit encore avec un J majuscule, tel l’emblème de son honneur et de l’équité due aux valeurs universelles ? Valeurs qui ont fait, un temps, la France et qui sont, sans aucun doute, la base des droits des hommes, mais aussi des peuples à vivre dans la dignité et dans l’égalité devant la loi.

Sans rougir, en effet, il est possible, aujourd’hui, d’affirmer que cette ‘’justice’’ (sans majuscule) adhère, consciemment ou non, à une idéologie rouge nauséeuse qui, sous couvert de garantir le droit des individus, bafoue allégrement ceux qui ne collent pas à la politique patiemment établie et dépassent la ligne, rouge bien sûr, séparant le ‘’bien’’ du ‘’mal’’.

Pour mémoire, et pour l’exemple, il nous faut nous rappeler la vingtaine de procès intentés contre Dieudonné pour antisémitisme, et que cette ‘’justice’’ a innocenté, procès après procès, sans aucune hésitation. L’oubli où sombre, petit à petit, ce triste ‘’humoriste’’ -à l’exception notable de celui des extrêmes brun vert rouge- n’est il pas un désaveu public, un ras le bol du peuple français envers ces magistrats dont on peut, aisément, à la lecture des verdicts rendus, sentir leur sympathies politiques ?

Le 19 octobre, un jugement inique est venu renforcé l’impression que cette ‘’justice’’ se perd un peu plus chaque jour.

Ainsi, « L'image choc de l'Intifada n'est pas un montage, dit la justice ». Dixit le compte-rendu de l’agence Reuters sur le verdict du tribunal concernant la « mort de Mohamed Al-Dura », véritable icône de la « guerre d’Oslo » fournie gratuitement à la planète entière par les services de France 2 à Jérusalem.

« Provenant d'une source unique, une agence de presse israélienne, qui a formulé une telle accusation tardivement (près de deux ans après la diffusion du reportage), reposant essentiellement sur des extrapolations et des amalgames, (la thèse) se nourrit d'affirmations péremptoires ». Le verdict souligne, entre autre, « qu'aucune autorité israélienne, ni l'armée, pourtant concernée au premier chef, ni la justice, n'ont jamais accordé le moindre crédit à ces affirmations ».

Le tribunal a t-il, auparavant, vérifié ses dires, et engagé une enquête internationale afin de vérifier si la seule agence de presse affirmant, tardivement, le ‘’montage’’ n’est pas dans la vérité ? S’est il adressé directement, ou par l’entremise de sa hiérarchie, aux autorités israéliennes afin de vérifier si l’armée et/ou la Justice (avec un J majuscule) ou tout autre corps institutionnels de l’état d’Israël se sont intéressés, de près ou de loin, à ce qui s’est transformé, au fil du temps, en une étoile jaune portée par tout israélien, voire également par tout juif ?

A constater le laps de temps réduit entre l’audience et le jugement -un peu plus d’un mois- il est loisible d’assurer que la réponse est un NON flagrant et retentissant.

Quick, donc de cette décision de ‘’justice’’ ?

« Le prévenu, en reprenant à son compte sans distance ni analyse critique de ses propres sources, la thèse d'une mise en scène à des fins de propagande (...) a manqué à l'exigence de sérieux attendu d'un professionnel de l'information », affirme le jugement rendu.

Le tribunal en reprenant à son compte, sans distance ni analyse critique, la version de France 2 et de son envoyé permanent en Israël, Charles Enderlin, a manqué à l’exigence de sérieux attendu de la part d’une Justice assumant pleinement et uniquement sa charge.

On comprend mieux, dorénavant, les raisons qui font perdre, lentement mais sûrement, le J majuscule à ce corps si essentiel à une véritable démocratie.

Mais la France est elle, encore, une démocratie digne de ce nom ?

vendredi 6 octobre 2006

En finir avec la pensée manichéenne

C’est dans Le Monde que l’on trouve un appel « à une action urgente de la part de la communauté internationale en vue (…) » d' « En finir avec le conflit israélo-arabe ». Un appel soutenu par une pléiade de diplomates, d’ex-Premier Ministre et de Président à la retraite. Un appel non philanthropique, mais se basant sur la constatation que « Nous sommes tous perdants dans ce conflit, à l'exception des extrémistes, qui prospèrent à travers le monde en exploitant la rage qu'il continue de générer ».

Pour ce faire, et permettre la décrue de cette « rage », la conférence internationale convoquée « aussitôt que possible » affirmera que « L'objectif doit être la sécurité et la reconnaissance complète de l'Etat d'Israël dans les limites des frontières reconnues internationalement, la fin de l'occupation pour le peuple palestinien et la création d'un Etat indépendant, viable et souverain et le retour à la Syrie de ses territoires perdus ».

Selon ce schéma simpliste, la paix surviendra, l’islamo-terrorisme disparaîtra de lui-même et le monde vivra, enfin, en paix et en harmonie. Croire ceci s’est être ignorant des faits et de l’histoire, ou complice de ceux qui ne vivent que pour l’éradication de l’Etat d’Israël.

En effet ! Ces signataires, sans doute pressés par la « rage » meurtrière des terroristes, ont d’emblée dessiné les contours des frontières internationales de l’état hébreu et désirent, de facto, contraindre ce dernier à renoncer au lieu le plus sacré du Judaïsme. A savoir Le Mont du Temple, lieu d’où émergèrent les valeurs universelles tant décriées par les extrémistes qui effarent ces signataires.

Croire à ce schéma réducteur, c’est oublier aussi que l’état de ‘’Palestine’’, si ardemment souhaité, aurait dû naître déjà en l’an 2.000 si le chef mafieux de ce ‘’peuple’’, Yasser Arafat, n’avait alors exigé un droit de retour en Israël de ceux qui héritent du titre de réfugié de père en fils. Imaginer que, lors d’une conférence internationale, le monde musulman renoncera à ce ‘’droit’’, c’est oublier que dans ces régions le refus, et donc l’humiliation ressentie, se lave dans le sang de génération en génération.

Est-ce à dire, en conséquences, qu’il faudra suffisamment faire pression sur l’état des Juifs afin que ce peuple accueille un nombre exigé et suffisant de ‘’réfugiés’’ afin de faire basculer ce pays démocratique en un pays devenu islamique où la charia prévaudra sans réserve ?

Il est évident que le peuple israélien, et au-delà le peuple juif, ne se sacrifiera pas sur l’autel des intérêts, bien compris, de ceux qui n’ont rien d’autre à perdre que leur confort matériel et égoïste.

Il est temps qu’un autre vent tourne au-dessus de cette région et exige, sous peine d’intervention musclée de la communauté internationale, le droit de tous à vivre dignement selon ses propres choix. Les conférences internationales qui n’ont d’autre but caché que d’astreindre Israël à des concessions intolérables n’auront d’autres avenir que de permettre l’extension de l’extrémisme islamiste à travers la planète.

Quand tous les retraités de cet appel, entre autres, auront compris ceci, l’espoir d’un règlement juste et durable pourra, alors voir le jour. Pas avant, malheureusement.

jeudi 5 octobre 2006

L’idéologie de Charles Enderlin

Ceux qui espèrent un mea-culpa, ou tout simplement un débat public sur l’interprétation du conflit proche-oriental de Charles Enderlin en seront pour leurs frais. Bien au contraire ! Ce dernier s’est fait « (je me suis fait) une peau d’éléphant » en se confrontant, bien malgré lui, à tous les contradicteurs qui cheminent, ces dernières années, le long de ses reportages.

A l’occasion de la sortie de son film sur France 2, « Les années de sang », le journal Télérama a interviewé celui que beaucoup surnomment ‘’Scoopy’’ tant sa soif de reconnaissance internationale est grande. Dans cet entretien, beaucoup de choses ont été dites. Et, surtout, redites.

Comme, par exemple, cette question de la rédaction de cette publication : « Au moment où France 2 diffuse votre nouveau film, bizarrement, voilà que resurgit l’affaire du petit Mohamed Al Dura, dont votre cameraman palestinien avait filmé la mort sous les balles israéliennes, à Gaza le 30 septembre 2000... ».

Ces affirmations péremptoires, assénées au sein d’une question, n’étonneront point ces mêmes détracteurs que France 2 n’a pas hésité à poursuivre en Justice pour diffamation pour avoir douté de la véracité des rushes filmés par son caméraman ‘’palestinien’’ et des commentaires s’y rattachant. Ces contradicteurs se souviennent, entre autre, du doute émis, lors d’un entretien sur la fréquence juive française, par Arlette Chabot la directrice de la rédaction de France 2, au sujet de la nationalité des assassins de cet enfant.

Quant à la position du magazine, ils n’en seront pas plus déconcertés, car ils savent que la controverse sur cette ‘’mort’’ a été tut volontairement aux lecteurs, ainsi que le refus de la chaîne française de mettre les rushes à la disposition du public.

Le reste de l’article est à l’avenant. Mais là n’est pas le plus intéressant de l’entretien, bien que la réponse de Charles Enderlin à cette ‘’question’’ vaut le détour.

Beaucoup conjecturaient sur l’idéologie soutenue depuis toujours par l’envoyé permanent en Israël. A lire l’interview entre les lignes, le lecteur pourra définitivement y apposer l’étiquette appropriée qui éclaircira, sans erreur, ses attitudes passées.

Notamment avec cette allégation : « Quelques journalistes israéliens très courageux, Amira Haas, Gideon Lévy, Danny Rubinstein, tous trois de Haaretz, Shlomo Arad, de la chaîne 10, continuent d’aller sur place ».

Quel est l’individu qui peut attester du ‘’courage’’ d’Amira Haas sachant que cette dernière s’affiche communiste et a pris fait et cause pour les ‘’palestiniens’’ en vivant au milieu d’eux ? Evidemment, celui qui partage la vision de cette dernière.

Quel est celui encore, sinon le même, qui peut louer le ‘’courage’’ de Gidéon Lévy, sachant que ce dernier, invité de la chaîne franco-allemande Arte en 2003, a déploré en direct l’annulation de la diffusion du documentaire « Djenine, Djenine » de Mohamed Bakri pour cause de procès en Israël ? (documentaire qui fut interdit de projection par la justice israélienne -car l’objectif n’était autre que de servir la propagande ennemie- et dont les contrevérités, les dissimilations et les artifices ont été dévoilés dans le film de Pierre Rehov « La route de Djenine ». Film qui fut, bien évidemment, refusé de diffusion par Arte).

Avec de tels ‘’ héros courageux ’’, il ne demeure plus aucun doute quant à l’idéologie partisane et nauséeuse qui dirige les pensées et les écrits de Charles Enderlin. On comprend mieux dorénavant son acharnement à ‘’prouver’’ -quitte à mentir, déformer, interpréter- le ‘’mal’’ qui sied au sein d’Israël.

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D'autres articles sur Charles Enderlin au moyen du module de recherche de Google sur la page d'acceuil de ce blog