vendredi 1 novembre 2013

Le plan de ‘’paix’’ d’Elie Barnavi

Elie Barnavi est un ancien ambassadeur d’Israël en France et toujours professeur d’histoire. Mais surtout membre de La Paix maintenant, ce que d’aucuns traduisent par La Paix à tous prix. Dans un article diffusé par I24news il s’interroge sur l’action de Barak Obama : « Mais que diable font les Etats-Unis au Proche-Orient ? ». Au vu de ses compétences professionnelles passées et présentes, le lecteur s’attend, pour le moins, à une explication intellectuelle du niveau de celles-ci.

Bien que déçu, la chute n’étonne pas.

«Les prises de position et agissements de l’administration Obama laissent une impression pénible d’improvisation brouillonne et impuissante » dit-il.

Sur la Syrie, « Obama s’est volontairement lié les mains et a ridiculisé au passage ses alliés, au premier rang desquels la France ».

Sur l’Egypte, « la politique américaine a atteint des sommets d’incompétence. Réussir à passer pour favorable aux Frères musulmans aux yeux de leurs adversaires et complice des militaires aux yeux des Frères musulmans, voilà qui s’apparente à un véritable exploit ».

Sur l’Iran, « Encore faudrait-il que cette politique ne fût pas conçue à partir d’une position de faiblesse et d’indécision chroniques ».

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C’est suite à cet inventaire succinct, sans mansuétude mais très réaliste, et la question posée dans le titre que le lecteur s’attend à lire sous la plume d’Elie Barnavi quelque conseil à Obama.

Celui-ci ne sera pas désappointé ! Comme l’a clamé Laurent Fabius, et d’autres ‘’intellectuels’’ avant lui, le conflit israélo-palestinien est le père de toutes les batailles

« Obama comprend-il que son seul moyen de redorer son blason serait de conduire à bon port les négociations israélo-palestiniennes ? Il lui reste six petits mois pour le prouver ».

Au vu des sympathies idéologiques de l’auteur, chacun imaginera donc aisément que le « bon port » se trouve quelque part sous la contrainte, ‘’amicale’’ et très intéressée, imposée à l’Etat d’Israël le ‘’fauteur de guerre’’.

- Ainsi, Jérusalem devra être divisée. Plus exactement, la veille ville devra passer sous le seul règne ‘’palestinien’’. Ainsi, les Juifs devront se rendre à Al-Qods pour y prier.

- La nouvelle « Palestine » dans les ‘’frontières de 1967’’ devra devenir judenrein.

- L’Etat d’Israël, état du peuple juif ne sera pas reconnu comme tel.

- Celui-ci devra se contenter des garanties internationales et des casques bleus pour se charger de sa sécurité.

- Le droit au retour des « réfugiés palestiniens », soit environ sept millions selon le recensement de Saëb Erekat, devra être solutionné par Israël.

Le quidam ayant beaucoup de mal à imaginer la résolution du conflit par une pression partagée, c’est donc en passant par la satisfaction à toutes ces petites exigences indiscutables ‘’palestiniennes’’ qu’Eli Barnavi propose à Obama de redorer ses tristes armoiries. Des revendications qui n’ont pas été modifiées depuis le refus de Yasser Arafat du plan de paix d’Ehud Barak en l’an 2000 ou face à Ehud Olmert en 2008.

Il reste donc six mois au prix Nobel de la paix de 2009 pour conduire Israël « à bon port ». C'est-à-dire au seuil de son éradication tant attendue par la communauté musulmane.

Que le lecteur se rassure. Elie Barnavi n’est pas musulman ni ‘’Palestinien’’. Pas encore !

1 commentaire:

Unknown a dit…

Ceux qui emploient LE terme "PERE de toutes les batailles" démontrent leurs
idioties puisque si ma mémoire est bonne c'est le GRAAAND DIRIGEANT
SADDAM HUSSEIN d'IRAK qui avait popularisé la prose et la phrase..
LA MERE DES BATAILLES !!!...lui aussi avait tout tout tout prévu mais pas anticipé.