dimanche 17 octobre 2010

Les conditions nécessaires à une paix juste et durable

La Ligue arabe a donné un mois supplémentaire au Président US afin qu’il trouve le moyen d’imposer au Premier ministre israélien, le temps des négociations, un gel total des constructions au-delà de la ligne d’armistice de 1949. Des pourparlers basés sur l’objectif, censé être commun aux belligérants, de « deux états pour deux peuples » et devant trouver les moyens de contenter, au mieux, les parties.

Ainsi, pour réussir ils devront incorporer quelques conditions de base.

- Israël devra être reconnu comme l’état-nation du peuple juif.

- Les ‘’réfugiés palestiniens’’ seront appelés à immigrer en ‘’Palestine’’ ou à devenir citoyens des pays de leurs naissances.

- Les citoyens israéliens se trouvant en Judée et Samarie pourront, s’ils le désirent, continuer à vivre sur la terre ancestrale comme citoyens ‘’Palestiniens’’.

- L’armée israélienne devra être partie prenante de la surveillance de l’état à naître.

Quatre conditions à minima imposées par la logique. Quatre conditions basiques auxquelles Israël ne pourra s’y soustraire, sauf à se suicider. Quatre conditions pourtant refusées d’office par l’Autorité palestinienne, secondée, en cela, par le monde musulman dans sa quasi-totalité.

On conçoit donc aisément que les négociations à venir ne sont que paravent à un objectif inavoué, et que quand bien même elles débuteraient elles n’aboutiront à rien de positif et de concret. L’exigence d’un gel des constructions n’est donc que prétexte de l’Autorité palestinienne pour tenter d’obtenir un tracé des frontières de la ‘’Palestine’’ à naître par la pression politique et diplomatique de la communauté internationale sans, pour autant, être confronter aux exigences existentielles israéliennes.

Ainsi, il est prévisible que la Ligue arabe, comme l’indique le Ministre des Affaires étrangères égyptien Aboul Gheit, se fasse le porte-parole des intérêts ‘’palestiniens’’ et demande à l’ONU de reconnaître la « Palestine dans les frontières de 1967 ».

Si le ‘’machin’’ décide de se saisir de cette requête, il ne pourra, sauf à se dédire et donner à imaginer que le monde occidental, les USA à sa tête, renonce à sa quintessence et ses valeurs universelles, baser sa nouvelle décision que sur la résolution 242. Une résolution onusienne qui indique « un retrait de territoires » occupés en 1967 aux fins de tracer des « frontières sures » à Israël, et non pas « un retrait de tous les territoires » comme l’affirme la traduction française qui donne à comprendre que le premier lieu saint du Judaïsme est exclu d’emblée du périmètre israélien.

Ce qui ne ferait en rien avancer la paix juste et durable si attendue.

On imagine mal, par ailleurs, qu’une décision concédant cette ‘’Palestine’’ ne fasse pas allusion à la résolution 181 en exigeant un voisinage pacifique avec « l’état juif », impose à Israël le nettoyage ethnique de la Judée et Samarie de ses propres ressortissants et prescrit ou laisse planer parallèlement l’idée d’un retour de centaines de milliers d’étrangers en son sein. Ce qu’aucune résolution à ce jour n’impose. Pas même la résolution 194.

L’appel au Conseil de Sécurité n’a donc pas de réel sens, sauf celui d’imposer à Israël, par la crainte d’une décision arbitraire, l’abandon de ses revendications. A cette fin, l’option d’une reprise d’une intifada armée deviendra à nouveau une priorité afin de convaincre les électeurs israéliens que le gouvernement actuel de « droite et d’extrême droite » est facteur de guerre et qu’un gouvernement plus souple, de gauche évidemment, permettra l’arrivée d’une « paix juste et durable » pour la région.

Seul, effectivement, un gouvernement israélien de gauche, avec Kadima comme chef de file, pourra affirmer que prétendre à la reconnaissance d’Israël comme foyer juif est « raciste », que les implantations devront être démantelées car « illégales » au regard les lois internationales, qu’un certain nombre de ‘’réfugiés’’ devront être accueillis pour « raisons humanitaires » et que les instances internationales sont en mesure « d’assurer la sécurité » du pays qu’il dirige.

Au vu des résultats obtenus depuis les « accords d’Oslo » par les gouvernements travaillistes successifs ainsi que ceux de Kadima, les Israéliens peuvent logiquement craindre le pire de cette gauche défaitiste et fétide qui n’a que d’ambitions pour elle même et non plus pour l’avenir du peuple juif sur sa terre ancestrale.

Un gouvernement toutefois tout théorique au vu des derniers sondages plébiscitant celui de Benjamin Netanyahou.

7 commentaires:

geneghis a dit…

En clair, pas de solution de paix pour l'avenir.
Et au vu de ce qui se passe au Liban, la reconnaissance du Hezbollah en tant qu'armée libanaise et l'ingérence de l'Iran ne présage rien de bon :-(
Quelle serait la solution??

Marcoroz a dit…

Une "paix juste et durable", combien de fois nous a-t-on bassiné les oreilles avec cette expression stupide promue par la Ligue arabe ?

Quand j'entends parler de "paix juste et durable"...

Anonyme a dit…

@Geneghis,

Il faut avoir l'honnetete de reconnaitre qu'il n'y a pas de solution...
L'erreur persistante de obama et des europeens est de forcer des solutions territoriales a une problematique enchassee dans le coran..
Pourquoi cette politique?
-obama par interets ideologiques( jeunesse dans millieu islamique puis gauchiste sans aucun lien avec l'exceptionalisme americain ou le judaisme)et petroliers
-l'europe agit par interet economique (petrole,marches arabes) +pression -chantage des populations recemment importees)

L'analogie medicale est d'essayer de soigner un patient cancereux avec des antibiotiques
Deces du patient assure !

Anonyme a dit…

la solution pour une vraie paix du point de vue arabe c'est la capitulation, la conversion à l'islam ou au mieux la condition de dhimi
(ils disent de protege, je dirais plutot d'inferieur...)
ils considerent israel comme terre d'islam,
malheureusement nos gauchistes juifs(malgre les trahisons d'arafat...) ne comprendront jamais que ce n'est pas la judee samarie ou jerusalem qui sont en jeu, les revendications arabes sont ailleurs et ABBAS joue la partition avec beaucoup de vice.
TOUS LES COUPS SONT PERMIS POUR ARRIVER A LEURS FINS.
«Le coran est pire que Mein Kampf, car Mein Kampf est un livre politique, le coran est un mélange de politique et de religieux. Il est plus facile de surmonter une idéologie politique qu’une idéologie politique, emballée dans une idéologie religieuse. »

DE WAFA SULTAN SYRIENNE NATURALISEE AMERICAINE.

geneghis a dit…

C'est du plus haut pessimisme. Cela veut automatiquement dire qu'il va y avoir confrontation.
Quant à Obama, il est plus centre-droite que gauchiste. Gauchiste, dans la vision américaine est une limite que nous situerons chez nous comme démocrate. Et si il est impopulaire dans son pays, il est venu quand même s'inspirer du modèle suisse pour ses réformes de santé..Et de là à dire que la Suisse est gauchiste.
Obama est un bon président, les américains vont peut-être une fois le comprendre. Et son intention est louable, puisque tous les pays occidentaux, eux, ne font rien.
Il est clair que le pétrole y est pour quelque chose, mais je ne pense pas que ce soit l'unique question et l'unique réponse.
C'est une question très difficile. Et je pense que d'exporter ce conflit n'est pas la meilleure panacée. je ne sais que penser...

popi soudure a dit…

..... La paix ne pourra se faire qu avec un israel fort et une Amérique forte ! tant qu ' Obama et son administration pro arabe seront aux commandes , les arabes seront confortés dans leurs revendications , plus que 2 ans avant que les républicains reprennent les rennes des usa ! israéliens et palestiniens l ont bien compris ..................

Anonyme a dit…

"Les citoyens israéliens se trouvant en Judée et Samarie pourront, s’ils le désirent, continuer à vivre sur la terre ancestrale comme citoyens ‘’Palestiniens’’."

Pas d'accord : la judée-Samarie est juive et doit le rester. L'Etat de Palestine doit se faire en Jordanie, conformément aux accords de San Remo et à ce qui avait été promis par la SDN (1920).