samedi 9 octobre 2010

Israël, état ‘’démocratique et j…’’

Le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale de l’Onu vote par 33 voix pour, 13 contre et 10 abstentions la résolution 181 reconnaissant au peuple juif le droit de s’autodéterminer sur une partie de la terre de ses ancêtres dénommée, depuis son exil forcé, Palestine. Dans cette résolution, l’expression « état juif » fut largement employée. Ce qui ne laisse aucun doute sur le caractère intrinsèque attribué dès l’origine à l’état à naître. Malgré cela, bien du monde encore de nos jours se refuse à reconnaître le bienfondé de cette décision et tente par tous les moyens de délégitimer ce qui fut décidé quelques décennies auparavant.

L’un d’entre eux, et non pas le moindre, Mahmoud Abbas, Président de l’Autorité palestinienne et censé être un partenaire pour la paix, a déclaré qu’Israël peut s’appeler « l’empire juif sioniste » si cela lui chante, il n’en reconnaîtra pas pour autant son caractère juif. ‘’Logique’’ si l’on sait son désir d’exiger le « droit au retour » de centaines de milliers de ‘’réfugiés’’ au sein même d’Israël aux fins de terminer, par l’arme de la démographie, ce qui fut commencer en 1948. A savoir l’éradication de « l’entité sioniste ».

Dix pour cent à peu près, si l’on se fie à la représentation nationale, des Arabes israéliens se refusent à la qualité de la majorité du peuple et réclament en lieu et place un état de tous ses citoyens au drapeau et à l’hymne différents. L’un de leur représentant à la Knesset, Ahmad Tibi a même affirmé que cette reconnaissance engendrerait un « statut inférieur » pour ses semblables. Pour Mohammad Barakeh  autre député du même camp, « cet amendement à la loi sur la citoyenneté est parfaitement raciste ». On ne saurait trop conseiller à ceux-ci, qui clament haut et fort qu’ils sont nés sur cette terre et n’y sont pas venu en avion, qu’ils ne sont point obligés d’y mourir et qu’ils peuvent rejoindre leurs frères du Hamas à Gaza, ceux du Fatah en Judée et Samarie ou encore l’un des 56 états de l’OCI, tous, évidemment, états de tous leurs citoyens… musulmans, les seuls ou presque restants dans ces ‘’paradis démocratiques’’.

On pourrait croire que seuls, encore, dans cette énumération les pays musulmans s’opposent à cette reconnaissance et cela au nom des droits de l’homme appliqués à la minorité se trouvant en Israël. Cependant, la gauche israélienne est quelque peu gênée par cette nécessité, mise à jour par le Premier ministre Benjamin Netanyahou, d’exiger de la part des nouveaux naturalisés qu’ils jurent de « respecter les lois de l'Etat d'Israël, juif et démocratique ». Si des célébrités comme Amoz Oz ont appelé la communauté internationale à aider au divorce des deux peuples, le ‘’palestinien’’ et le juif, si des mouvements tels la Paix maintenant réclament une paix sur une base « deux états pour deux peuples », il n’en reste pas moins que nombreux de leurs supporters de gauche sont mal à l’aise avec le besoin de voir l’état d’Israël reconnu comme étant le foyer du peuple j…, jj….juui…, juif. Ouf ! Itshak Herzog ou Avishai Braverman, bien que ministres dans l’actuel gouvernement, en sont de parfaits exemples.

D’autres encore dans la diaspora juive européenne de tendance de gauche, bien que prétendant être pro-israéliens, suivent le mouvement. Ainsi, à travers un Appel à la raison (aux ‘’Juifs perdus’’ sans doute), l’un des porte-paroles les plus en vues, Bernard Henri Levy a affirmé il y a peu dans un entretien au Jérusalem Post que « reconnaître Israël comme Etat juif  (…) Ce n'est pas le problème des Arabes. Non seulement je ne le leur demande pas, mais je ne leur reconnais pas le droit de décider ce que sera Israël. » (Sic). Ce philosophe ne voit pas l’importance de l’agrément d’Israël comme état du peuple juif par les peuples avoisinants !

La liste, de ceux qui refusent ou ne voient pas l’intérêt de la reconnaissance du caractère juif d’Israël, n’est pas ici exhaustive. Cependant, elle démontre tout à fait l’objectif suivi par les ennemis déclarés d’Israël aidés en cela par les idiots utiles juifs, israéliens ou non. Affirmer donc la création d’un état de ‘’Palestine’’ dans une année, du haut de la tribune de l’Assemblée générale comme l’a fait Barak Obama, sans faire admettre auparavant la résolution 181 comme une réalité incontournable, c’est faire naître des espoirs qui seront déçus ou promettre un avenir sombre aux Israéliens et aux Juifs de la planète.

Dans une année la réponse.

4 commentaires:

geneghis a dit…

Bernard Henri Levy a affirmé il y a peu dans un entretien au Jérusalem Post que « reconnaître Israël comme Etat juif (…) Ce n'est pas le problème des Arabes. Non seulement je ne le leur demande pas, mais je ne leur reconnais pas le droit de décider ce que sera Israël. » (Sic)

??

Marcoroz a dit…

Ce matin, sur Radio-France, la présentatrice parle de la poussée de l'extrême droite en Autriche, et après avoir enfoncé le clou en employant le mot fatal de "racisme", elle enchaîne aussitôt sur... sur Israël, cmme par hasard. Sur ce projet de "la droite" israélienne... et elle cite les propos qu'auraient tenu tel et tel membre de la gauche israélienne : dérive "fascisante", "raciste"...

Victor PEREZ a dit…

Marcoroz,

Tu es vraiment de mauvaise foooooiiiiiiii. C'est un PUUUUUUUUUUR hasard, une coiiiiiiiiiiiincidence et non pas vouluuuuuuuuuuuuuuu.

Serais tu de cette droite ''fascisante'', et ''raciste'' pour y voir une mauvaise intention ??????

Marcoroz a dit…

Damned ! Je suis démasqué !