lundi 10 décembre 2007

Aimez le pays ou quittez le !

Tous les francophones connaissent le slogan devenu célèbre depuis son utilisation par le leader du Front National Jean Marie Le Pen : « La France, aimez la ou quittez la ». Tous les "bons samaritains" que compte le microcosme intellectuel francophone avaient hurlé, alors, aux « racistes » et aux « extrémistes de droite ». A la « droite dure » lorsque, à son tour, Nicolas Sarkozy avait, dans son style, demandé lors de sa campagne électorale à tous ceux qui n’acceptaient pas la loi du plus grand nombre de quitter le pays. Telle est pourtant la logique qui a court à travers la planète. Seuls les pays occidentaux, sous la pression des droits de l’hommistes, hésitent à s’en réclamer.

Un slogan et une pratique, néanmoins, adoptés -contre leur gré, de tout temps et en tout lieu- par les Juifs minoritaires, violentés par les populations locales hostiles. Nul ne leur fit, cependant, le grief de ne pas avoir aimé leur pays d’adoption.

Actuellement, en Israël, un débat fait rage. Faut il que cet état soit la patrie du peuple juif ou seulement le pays de ses citoyens ? La réponse à cette question déterminera définitivement le relations entre les citoyens juifs et ceux d’origine arabe exigeant d’avoir une égalité dans les droits. La lecture de cette revendication peut laisser croire qu’un ‘’apartheid’’ -terme à la mode en ce moment pour qualifier Israël- sévit en ce pays. Rien n’est plus faux évidemment. Bien malin et menteur celui qui pourra prouver le contraire.

Cette requête de la part de la communauté arabo-israélienne ne vaut, évidemment, que pour mettre fin à la loi de retour réservée aux seuls Juifs. Ainsi, devenus minoritaires dans leur pays -pourtant reconnu par la loi internationale et crée sur la terre ancestrale-, les Israéliens de confession juive devront, à nouveau, subir l’hostilité de la population musulmane -devenue majoritaire par l’arme démographique ou par le retour de leurs « réfugiés »- et mettre à nouveau en pratique cette sentence que le monde leur applique depuis si longtemps : « Quittez le pays ou souffrez ».

Sommation inique si l’on sait que l’état ‘’palestinien’’ à naître ouvrira ses portes à l’immigration selon son seul bon vouloir. Un état composé, dés sa création, de territoires devenus Judeirein. Sans Juifs. Un pays tel que l’avaient rêvé les Allemands pendant la deuxième guerre mondiale. Une nation qui pourra, alors, se targuer d’être la patrie de tous ses citoyens. Ce qui confortera les arabo-israéliens dans leur exigence, au nom des droits de l’homme, d’une même attitude de la part d’Israël.

Ce débat injustifié démontre, si besoin était, la fracture grandissante entre les deux principales communautés israéliennes. La revendication arabo-israélienne deviendra, si l’on n’y prend garde, la nouvelle raison d’une guerre larvée ou ouverte faite à Israël par la Ouma, et cela dès la naissance officielle de l’état ‘’palestinien’’ et d’un retrait des forces armées israéliennes de tous ses territoires.

Il faut donc que les israéliens imposent à leurs dirigeants d’inclure, lors des discussions avec l’Autorité palestinienne, un maximum de villes et villages arabo-israéliennes dans les frontières de l’état voisin à naître. Quant aux autres, les arabo-israéliens qui resteraient sur le territoire israélien, il faudra qu’ils reconnaissent, à l’ instar de l’obligation faite aux 57 pays musulmans, Israël comme état juif ou qu’ils quittent, sans aucun espoir de retour, l’unique patrie des Juifs. Et tant pis si cela fera hurler les ‘’bons samaritains ’’, partisans d’idéologies antisémites parce qu’antisionistes.

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