On se souvient que le site de l’hebdomadaire
Marianne, Marianne 2, était tombé à bras raccourcis sur le Président
du Crif Richard Prasquier suite à son interprétation d’un article qui fut publié dans le quotidien israélien Haaretz qu’une
très petite poignée de Français lisent. Une explication de texte qui assurait
que s’y trouvait un appel implicite à voter pour Nicolas Sarkozy au deuxième
tour de l’élection présidentielle. Claude Askolovitch, en bon
commissaire politique voire en bon kapo au vu du titre de sa propre tribune,
s’est même payé le luxe de blâmer Richard Prasquier pour ce qu’il n’a
pas dit ou aurait du dire en lieu et place de sa quête légitime, en tant que
président de la communauté juive, des positions des deux finalistes sur l’antisionisme,
paravent de l’antisémitisme. Une haine millénaire qui a vu encore récemment,
dans la France de 2012, des enfants assassinés parce que Juifs !
Face à ce déferlement de
condamnations, chaque quidam est donc en droit de s’interroger quant aux nombre
de divisions que compte le Crif ! Voire même sur l’obligation de
ses adhérents à suivre les directives de son bureau ! Les réponses
feraient sourire tout intellect normalement constitué tout en lui permettant de
s’inquiéter de l’honnêteté intellectuelle de cette presse. Une presse si empressée
à trouver en toute position juive qui ne colle pas à la ligne éditoriale une
condamnation et à se taire lorsque d’autres choisissent d’appeler à voter
contre le président sortant.  
Ainsi, Sos Racisme, création
du Parti Socialiste, qui ne représente qu’une poignée d’adhérents, qui se
pense en une police de la pensée chargée d’éliminer les individus défiant le
politiquement correct et qui vit des deniers des Français, de gauche mais aussi
de droite, a appelé explicitement « à
faire barrage à Nicolas Sarkozy ». Un appel qui équivaut à un soutien clair et net à François Hollande.
Un soutien qui n’étonnera que les électeurs les plus crédules et qui fut établi
grâce au prétexte fallacieux d’une affirmation par le candidat UMP que ‘’le
programme FN serait compatible avec la République’’. Chacun de bonne foi
aura compris qu’il s’agissait de la candidature de Marine Le Pen jamais
remise en cause par un tribunal quelconque.
Mais quand bien même, de l’appel de
l’association ‘’antiraciste’’ à soutenir le candidat PS, Marianne et son
site en ligne n’en piperont mot. Aucune condamnation et silence sur toute la
ligne de leur part. Mais pas seulement !
