lundi 30 avril 2012

Le manque d’honnêteté intellectuelle de Marianne


On se souvient que le site de l’hebdomadaire Marianne, Marianne 2, était tombé à bras raccourcis sur le Président du Crif Richard Prasquier suite à son interprétation d’un article qui fut publié dans le quotidien israélien Haaretz qu’une très petite poignée de Français lisent. Une explication de texte qui assurait que s’y trouvait un appel implicite à voter pour Nicolas Sarkozy au deuxième tour de l’élection présidentielle. Claude Askolovitch, en bon commissaire politique voire en bon kapo au vu du titre de sa propre tribune, s’est même payé le luxe de blâmer Richard Prasquier pour ce qu’il n’a pas dit ou aurait du dire en lieu et place de sa quête légitime, en tant que président de la communauté juive, des positions des deux finalistes sur l’antisionisme, paravent de l’antisémitisme. Une haine millénaire qui a vu encore récemment, dans la France de 2012, des enfants assassinés parce que Juifs !

Face à ce déferlement de condamnations, chaque quidam est donc en droit de s’interroger quant aux nombre de divisions que compte le Crif ! Voire même sur l’obligation de ses adhérents à suivre les directives de son bureau ! Les réponses feraient sourire tout intellect normalement constitué tout en lui permettant de s’inquiéter de l’honnêteté intellectuelle de cette presse. Une presse si empressée à trouver en toute position juive qui ne colle pas à la ligne éditoriale une condamnation et à se taire lorsque d’autres choisissent d’appeler à voter contre le président sortant.  

Ainsi, Sos Racisme, création du Parti Socialiste, qui ne représente qu’une poignée d’adhérents, qui se pense en une police de la pensée chargée d’éliminer les individus défiant le politiquement correct et qui vit des deniers des Français, de gauche mais aussi de droite, a appelé explicitement « à faire barrage à Nicolas Sarkozy ». Un appel qui équivaut à un soutien clair et net à François Hollande. Un soutien qui n’étonnera que les électeurs les plus crédules et qui fut établi grâce au prétexte fallacieux d’une affirmation par le candidat UMP que ‘’le programme FN serait compatible avec la République’’. Chacun de bonne foi aura compris qu’il s’agissait de la candidature de Marine Le Pen jamais remise en cause par un tribunal quelconque.

Mais quand bien même, de l’appel de l’association ‘’antiraciste’’ à soutenir le candidat PS, Marianne et son site en ligne n’en piperont mot. Aucune condamnation et silence sur toute la ligne de leur part. Mais pas seulement !

vendredi 27 avril 2012

L’honneur perdu de la presse française


Faut-il encore préciser combien la presse française ayant, paraît-il, une déontologie est au niveau des caniveaux ? L’Humanité et Libération ont récemment titré sur le « fascisme » de Nicolas Sarkozy. Cinq années d’un mandat sans l’ombre d’une telle preuve n’ont pas retenu ces deux médias de descendre si bas ! L’hebdomadaire Marianne, quant à lui, s’est contenté de titrer, sur une photo du président sortant : « La honte de la Ve République ». Ces unes finalisent un quinquennat de haine à l’encontre du président sortant.

Il n’est pas le seul à ‘’bénéficier’’ de cette animosité idéologique. Tous ceux semblant argumenter contre une présidence de François Hollande sont désignés également à la vindicte populaire. Il en est ainsi pour le Président du Crif Richard Prasquier qui a écrit un article pour le quotidien Haaretz, afin d’expliquer la situation de la communauté juive à la veille du second tour de l'élection présidentielle. La teneur des propos a, là encore, fortement déplu aux tenants du politiquement correct. Jack Dion et Claude Askolovitch dans Marianne 2 ont donc commis, du coup, un éditorial et une tribune à la hauteur de leurs rages. L’un intitulé « L’honneur perdu de Richard Prasquier », la seconde « La morale du Crif s'arrête aux portes du ghetto ». Dès la lecture de ces deux titres, chacun aura compris qu’il faut dissoudre le Crif et pendre son président. Et tant pis si la très grande majorité de la communauté juive française n’a, elle, rien à reprocher à cette organisation ni à ce texte.

Les inquisiteurs ont parlé, le peuple (juif notamment) doit se taire !

Selon Jack Dion, Richard Prasquier  « a encore perdu une bonne occasion de se taire. Dans une tribune publiée dans le quotidien israélien Haaretz, il propose une grille de lecture dévastatrice de la situation politique en France à l’occasion de l’élection présidentielle ».

Outre que Richard Prasquier n’a nulle autorisation à attendre de cette presse nauséeuse, il n’est fait nulle part mention dans son texte d’un appel explicite à voter pour un candidat. Un texte dont le chapeau indique une préoccupation plus que légitime : « Pour les Juifs Français, l'une des questions clés est de savoir comment chaque candidat est prêt à lutter contre le nouvel antisémitisme qui s'est développé sous le masque de l'antisionisme ».

Seule l’interprétation orientée du rédacteur en a tiré des conclusions répugnantes. Voici son résumé.

- «  Il serait dommage de perdre Nicolas Sarkozy » aurait assuré Prasquier car il a tissé « des liens profonds avec la communauté juive française ». Ces liens seraient-ils inexistants ? Et si non, faut-il taire cette vérité ? Taire cette vérité, ne serait-il pas considéré comme un appel silencieux à voter pour le candidat Hollande ? Le propagandiste de Marianne 2 ne poussera pas sa réflexion si loin !

- « Il y a lieu de s’inquiéter de l’éventuelle élection de François Hollande, non à cause de ses choix personnels, mais en raison de ses alliés, suspectés d’afficher leur « profonde hostilité » envers Israël, à commencer par Jean-Luc Mélenchon, dont le poids politique peut faire redouter un développement des « manifestations d’antisionisme ».

Est-ce faux ?  Les Verts et le Front de gauche, associés de tout gouvernement de gauche, sont-ils si inoffensifs envers l’Etat d’Israël que Richard Prasquier ne doit tenter, selon sa place et son rôle, de prévenir les électeurs juifs, parallèlement très avertis de ce danger ? Ces deux partis, mais pas seulement, n’ont-ils pas manifesté, jugé et condamné, aux côtés des sympathisants du Hamas et du Hezbollah, « l’accusé israélien » sans même l’entendre ? Ne déploient-ils point le paravent de l’antisionisme dès lors que l’état juif bouge dans un sens ou dans un autre ?

Ces ‘’petites’’ questions ne seront point abordées dans cette presse de gauche si encline à voir dans le Juif le responsable de tous les maux.

- « En revanche, il n’y aucun problème avec Marine Le Pen. En effet, la candidate du Front National a fait des efforts louables et méritants pour « attirer le vote juif ». De plus, elle a centré sa campagne sur « la communauté musulmane et les questions d’immigration ». Que peut-on lui demander de plus ? »

Là, on touche les bas-fonds du journalisme. Assurer que Richard Prasquier à fait quelque part dans son texte, ou ailleurs, l’éloge du FN et s’est réjoui que Marine Le Pen a oublié la communauté juive car trop occupée à s’en prendre à la communauté musulmane cache, en fait, la peur de voir un jour le peuple français mettre fin à l’ostracisme qui touche ce parti et mettre en péril les prébendes de cette gauche fétide.

Dans les faits, Richard Prasquier, dans un éditorial du vingt avril, soit deux jours avant le scrutin, intitulé « Un droit chèrement acquis » a condamné les deux extrêmes. Celui de gauche et celui de droite. Contrairement aux donneurs de leçons il n’est ni aveugle ni borgne.

jeudi 26 avril 2012

Réflexion sur l’élection législative à venir de la 8éme circonscription des Français de l’étranger


Le premier tour de l’élection présidentielle française a donné une indication précise quant au poids politique de chaque parti tant en France et les Dom-Tom que pour les circonscriptions des expatriés. A partir de ces résultats détaillés quelques enseignements précis peuvent être tirés. Notamment en ce qui concerne la députation de la 8éme circonscription.

François Hollande est arrivé en tête de très peu en Grèce et en Italie, très largement en Turquie. Nicolas Sarkozy a, quant à lui, obtenu un soutien franc et massif en Israël, à Jérusalem (sic), Chypre et Malte.

Le candidat socialiste a obtenu 6048 voix sur les 25006 suffrages exprimés. Si on lui ajoute les voix de ses alliés naturels, le total se monte à 9392 voix. Ce qui représente 37.56% de la totalité exprimée. Le candidat UMP, à lui seul, présente le total de 12256 voix. Soit 49.01% des votes. Chacun constatera donc la difficulté qu’auront les candidats de gauche, notamment celle du Parti Socialiste, à y être élus quand bien même leur champion obtiendrait l’Elysée. Le Modem avec ses seules 1722 voix est d’ores et déjà disqualifié. Idem pour ce qui concerne le Front National avec ses 1321 suffrages favorables.

Restent donc en liste quatre candidats pouvant prétendre à cette députation : Valérie Hoffenberg de l’UMP, Gil Taïeb que l’on dit indépendant bien que marié à une élue à la mairie de Paris apparentée PS, Philippe Soussi du Nouveau Centre et Philippe Karsenty centre droit que l’on ne présente plus.

Seul le cas d’un Nicolas Sarkozy réélu permettra à Valérie Hoffenberg de voir ses chances boostées quant à une qualification pour le second tour mais pas celles d’une certitude d’être l’élue de la circonscription. Un François Hollande élu lui indiquera très surement la fin de ses espérances par la démobilisation des électeurs de l’UMP.

En ce qui concerne Gil Taïeb, fort de son soutien inconditionnel reconnu à Israël  et de ses diverses actions en sa faveur, il glanera quelques centaines de suffrages de ce pays. Une quantité semble t-il insuffisante pour lui permettre d’espérer un deuxième tour, si tant est il y aura, car quasi inconnu et sans appui politique dans les autres pays de la circonscription.

Rudy Salles président du Groupe d'amitié France-Israël à l’Assemblée parlementaire est une belle carte que Philippe Soussi, son suppléant, entend jouer. Cependant largement insuffisante pour espérer jouer un quelconque rôle dans la prochaine assemblée.

mardi 24 avril 2012

Le problème Front National


Au vu des résultats du premier tour, sauf sursaut des électeurs et/ou appel de soutien du Modem et du FN à Nicolas Sarkozy -ce que chacun doute fortement-, François Hollande sera le prochain président français. Le Parti Socialiste, secondé par ses alliés naturels, le Front de Gauche et Les Verts, pourra mettre en œuvre le programme prévu. Notamment, celui concernant l’immigration.

Ainsi, les dizaines de milliers de clandestins se trouvant actuellement dans le pays seront, sous des conditions minimales et au nom des Droits de l’Homme, régularisés. Des droits si permissifs qui amnistieront d’office ceux qui avaient enfreints la loi en violant les frontières ou en travaillant au noir faute de papiers. Un  travail qui n’a rien rapporté à l’état, qui a enrichi le patron car sous monnayant l’employé et qui a maintenu un chômeur recensé et indemnisé par la collectivité dans la précarité. Une régularisation qui sera, à n’en pas douter, un appel à d’autres qui n’osent encore franchir le pas.

Dix-huit mois plus tard, et à la condition qu’il réside régulièrement en France, le nouvel immigrant légalisé pourra bénéficier du regroupement familial. Ainsi ces dizaines de milliers de régularisés se multiplieront légalement au minimum par deux.

S’ensuivra évidemment la solidarité financière dont chacun a droit, augmentant ainsi les prélèvements obligatoires et/ou la dette nationale. Ce qui sous entend des restrictions supplémentaires et une augmentation ou au mieux une stagnation du chômage pour ceux déjà établis, français ou étrangers.

Le gouvernement de gauche nouvellement installé accordera, sous des conditions minimales là encore, le droit de vote municipal aux étrangers. En attendant probablement plus dès que le bon peuple aura digéré cette loi. Ce qui, chacun le comprend, favorisera cette politique qui divise, jour après jour, le peuple de France. D’autant plus lorsque l’on subodore l’exigence de ces nouveaux arrivés de se communautariser plutôt de s’intégrer à la communauté nationale.

Si l’on ajoute à ces quelques précisions la filière de l’immigration régulière, soit prés de deux cent mille individus par année, le laxisme sécuritaire et l’économie assistée et dirigée de la gauche, le quinquennat de François Hollande risque d’être celui qui permettra à Marine Le Pen d’être présente au second tour de la prochaine présidentielle. Voire en tête.

jeudi 19 avril 2012

Qui seront les associés du PS ?

Au vu des derniers sondages, il semble bien que François Hollande devienne, le six mai prochain, le nouveau président de la République Française. Ceci, sans qu’il n’ait jamais exercé aucune responsabilité ministérielle. Ce qui sera, à n’en pas douter, une sacrée lacune pour le pays. Pour le moins, le temps qu’il se forme. D’ici là, plusieurs amis de gauche seront à ses côtés pour le conseiller et lui indiquer quelle est la bonne route à suivre.

Parmi eux Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche. Au vu du crédit des sondages actuels, ils seront même en mesure d’imposer à la présidence socialiste une certaine politique. Politique qui devra être pris en compte et écoutée, sauf à voir François Hollande se mettre en minorité à l’Assemblée parlementaire. Ce qui serait plus que préjudiciable pour son quinquennat et, évidemment, pour une éventuelle réélection. Ainsi des compromis devront être trouvés entre eux. Gageons que le conflit proche-oriental ne les verra pas sur des positions éloignées les unes des autres.

Ci-dessous, une lettre réponse du quatre avril dernier du Front de Gauche à un électeur parisien :

- Reconnaissance de « l’état palestinien ».
- Frontières de 1967 et Jérusalem-est pour capitale
- Soutien à l’Onu pour son adhésion
- Pressions commerciales sur l’Etat d’Israël
- Suspension de l’accord commercial UE-Israël
- Liste noire et boycott des entreprises israéliennes exportant des produits fabriqués dans « les territoires occupés ».
- Liste noire et sanctions des entreprises françaises et européennes participant à la « colonisation » par leurs investissements.

A n’en pas douter, les Israéliens ont hâte que le nouveau président vienne discourir à la Knesset afin de leur dire, entant qu’ami évidemment, la « vérité ».





mardi 17 avril 2012

Les ''pacifistes" ne sont pas des anges


Le Lieutenant-colonel Shalom Eisner fut bien blessé par ces "doux pacifistes" venus soutenir les "Palestiniens" dans leur lutte contre « l'occupation ». Ceux-ci affirment à qui veut les entendre qu’ils n’ont pas été violents à l’égard des forces de l’ordre. L’image, ci-dessous, du Lieutenant-colonel démontre tout le contraire. La propagande et le mensonge pour salir l’Etat d’Israël et son peuple sont leurs seuls objectifs. Leur ‘’pro-palestianisme’’ n’est en fait que le paravent de leur antisémitisme.


La photo a été capturée à partir de cette vidéo.

Pétition en faveur du Lt-Colonel Shalom Eisnerhttp://www.atzuma.co.il/rozimshalom