jeudi 31 août 2006

Avis aux lecteurs

Certains d’entre vous, courageux anonymes, confondent débat d’idées et haine et insultes. Dorénavant, l’anonymat de ces antisémites leur préservant la liberté de commenter mes articles sans pour autant m’autoriser à leur répondre ou à les traîner en justice a cessé. Il leur sera demandé, auparavant, de s’identifier sur le blog afin de démontrer leur bravoure ou de disparaître tels des lâches. Gageons que cette dernière solution aura leurs préférences.

Pour tous les autres, il leur sera toujours loisible de communiquer directement avec moi par mon mail, et de m'indiquer leurs désirs de voir leurs commentaires publiés sur mon blog.

Cordialement votre.

Victor PEREZ

samedi 26 août 2006

Vive Satan

Que n’a t’on pas, encore, reproché au petit Satan ? De quels maux Israël n’a t’il pas été jusqu’à nos jours, encore, accusé, puis condamné ? Il est intéressant, ici, de dresser une liste succincte -car sinon trop fastidieuse- des principaux griefs que le monde occidental a chanté en chœur avec les opposants de ce petit pays, gardien des valeurs qui différencient l’animal de l’être humain.

Un ex-général, président en place et à quelques mois d’un rejet national, avait qualifié en 1967 le peuple israélien de « peuple sûr de lui et dominateur ». Constatons que cette caractéristique concernait l’ensemble d’un peuple et non pas seulement ses dirigeants. Qui, de nos jours, ne crierait pas au racisme si cela s’adressait à une population noire ou musulmane en son entier en lieu et place du peuple juif ?

D’autres ont, depuis, ‘’affiné’’ la précision de Charles de Gaule en attestant que ce peuple s’est transformé, en deux générations, « en peuple méprisant ayant satisfaction à humilier ». Propos ‘’validés’’ -faute de condamnation définitive- par une justice française qui ne sent pas l’antisémitisme renaître de ses cendres.

Comment peut il en être autrement puisque l’instance onusienne avait, par une résolution de 1975, attesté que le Sionisme est l’équivalent du racisme ??? Résolution, certes, abrogée quelques années plus tard, mais qui a fait son chemin. Tout au moins, dans l’esprit de certains juges parisiens qui ne voient dans la citation d’Egard Morin de Danièle Sallenave et de Sami Naïr, publiée dans un journal qui fut de référence autrefois, que l’expression d’une opinion.

Dans les récriminations faites à Israël, il y celle, récurrente, de commettre des crimes de guerre et contre l’humanité. Les ‘’massacres’’ israéliens reviennent souvent à l’actualité. Il y eu celui de Djenine qui, au départ, se voyait prometteur en nombre de tués et termina sa course par un pitoyable ‘’score’’ -confirmé par une enquête onusienne- de 53 morts ‘’palestiniens’’ (principalement des combattants) et 23 soldats israéliens. Celui de Quana, dernièrement, fit couler également beaucoup d’encre. Le ‘’score’’, là aussi fut de 28 tués dont seize enfants handicapés. Que faisait donc des invalides au sein d’un champ de bataille ? Où plutôt, que faisaient les « résistants libanais » -loués par les médias européens- au milieu de civils, de surcroît malades ?

Des ‘’massacres’’ israéliens qui, certes, n’avaient pas l’ampleur et la ‘’beauté’’ de ceux commis sur… les kurdes (par exemple) par les Syriens ou, encore, par les Irakiens au ‘’bon’’ temps de Saddam Hussein… ou sur les Chrétiens Libanais de Damour en 1976 commis par les ‘’Palestiniens’’… ou sur les ‘’Palestiniens’’ de Sabra et Chatila par les milices chrétiennes libanaises, et que l’on attribue, royalement, aux Israéliens. La haine du Juif, cela s’entretient.

Rappelons, pour l’intérêt de la chose, que chaque massacre ci-dessus compta plusieurs centaines de morts, voire quelques milliers, et ne concerna que des civils. Des femmes, des vieillards, des enfants. Et même quelques hommes qui n’avaient point d’armes à leurs ceintures.

Une autre éternelle condamnation revient très souvent. Celle du complot juif et/ou sioniste contre l’intérêt international. N’a t-on pas accusé, récemment encore, Israël de dicter la politique américaine dans son intérêt exclusif ? L’Irak n’est il pas un pays ‘’envahi’’ sur ordre sioniste, dans l’intérêt d’un complot juif comme l’indique, depuis plus d’une centaine d’années, les Protocoles des Sages de Sion ???

Cette liste peut, à souhait, être rallongée. Les condamnations à l’encontre d’Israël et du peuple juif se ramassent à la pelle, et en faire la liste complète s’avérerait fastidieux lors de toute lecture, sans que pour autant cela améliore la compréhension de la haine que portent autant d’individus, d’organisations et d’états à l’encontre d’Israël, caricaturé en « petit Satan ».

Ce qui peut être -en revanche- noté, est l’incapacité des ennemis de cet état à prouver par des faits vérifiés et vérifiables la véracité des accusations portées. De mensonges en omissions jusqu’aux interprétations volontairement faussées, tous les moyens de propagande dignes des totalitarismes passés sont utilisés dans l’objectif ultime de combattre et d’éradiquer tout ce qui a fait, et continue de faire, la noblesse de l’être humain. A savoir les valeurs universelles qui ont émancipé l’individu de son état de barbare et de primitif.

En conséquence, il n’y a nulle honte à revendiquer un soutien ferme à Israël et à crié haut et fort : que vive le petit Satan.

mardi 15 août 2006

Nous, Israéliens contre certaines ‘’frappes juives’’ françaises

Dans le quotidien -en survie- Libération, est parue une opinion de quelques individus se disant juifs et intitulée « Nous, Juifs contre les frappes d’Israël ». Raymond Aubrac, Rony Brauman, Rachel Choukroun, Stéphane Hessel et Marcel-Francis Kahn ont cosigné ce texte. Chacun peut, bien avant de le lire, s’interroger sur la ‘’judaïté ’’ de ces signataires. Les a t’on vu, auparavant, en quelque synagogue ? Ou discourir, en tant que personnages notoires, sur tel ou tel passage de nos livres saints ? Ou sur nos fêtes religieuses ? Bien malin celui qui pourra le prétendre.

En revanche, ces tristes ‘’ frappes’’ s’affirmant « juives » interviennent dès lors qu’Israël use de son droit de LEGITIME DEFENSE. Cela les mets hors d’eux, leur remémore leurs origines juives (cela reste cependant à vérifier) et les contraint à se désolidariser de ce peuple « prenant plaisir à humilier » ceux qui ne cherchent, pourtant, que l’éradication de leur pays.

Ainsi, dans le texte que Libération n’a nullement hésiter à publier, l’on retrouve tous les ingrédients que des antisémites reconnus usent et abusent usuellement.

Pour ce faire, l’opération « Paix en Galilée » y est évoquée aux fins d’attribuer, sans appel, la responsabilité des massacres de Sabra et Chatila. En revanche, pas un mot sur les raisons qui ont conduit le gouvernement de l’époque à s’engager sur le territoire d’un pays voisin….

Il est vrai, selon ce pamphlet, qu’Israël n’a besoin que de « prétextes » dérisoires pour affirmer sa force meurtrière.

C’est ce que l’on peut croire à sa lecture : « En Cisjordanie et dans la bande de Gaza, après l'enlèvement d'un soldat israélien, et prenant prétexte du tir de roquettes artisanales ».

Savent ils, ces ‘’ frappes juives’’ tout le bien que l’on peut penser de l’artisanat local ??? C’est à se demander quelles sont les raisons qui les empêchent d’être directement ‘’ clients’’ de ces artisans ‘’palestiniens’’ ? Pas, en tous les cas, leur judaïté.

Autre citation : « Mais quoi qu'on puisse penser du Hezbollah, l'attaque qu'il a menée contre des soldats israéliens, dont certains furent tués, et d'autres, enlevés, a servi de prétexte au gouvernement israélien pour mettre en application un plan qu'il avait déjà préparé longtemps à l'avance »

C’est devant de telles affirmations que l’on s’aperçoit que la souveraineté israélienne et la vie de soldats comptent peu, voire pas du tout, pour ces ‘’ intellectuels’’. Ne pouvaient ils pas, auparavant, s’interroger sur les raisons qui ont poussé le Hezbollah à procurer ce « prétexte » ???

Si le reste est à l’avenant, il nous faut remarquer que cette caricature de la situation proche-orientale se termine bien évidemment, par un appel à un « cessez-le-feu immédiat et total, aussi bien au Liban qu'en Israël, en Cisjordanie et à Gaza. Il faut l'ouverture de négociations dont les premiers objectifs seront un échange de prisonniers, le retour de la sécurité et de conditions humaines pour toutes les populations concernées ».

Réclamer une libération de « prisonniers » ‘’palestiniens’’ -ayant forcément du sang juif sur les mains- comme « premier objectif » n’est-ce pas déjà faire fi de la justice rendue aux parents des victimes israéliennes, mais aussi à la sécurité future du pays, « première condition humaine » exigée par la population juive ???

Tout cela, ces petites ‘’ frappes juives ‘’ françaises ne nous le diront pas. L’essentiel, pour eux, était l’indication de leur désapprobation quant à l’attitude de ceux qui vivent leur judaïté pleinement et sans honte.

lundi 3 juillet 2006

Dégénérescence du Mrap

Fort de sa force ‘’morale’’ et des subventions publiques, Le MRAP poursuit son combat en faveur de « l’amitié entre les peuples ». Singulièrement entre les peuples Israéliens et ‘’Palestiniens’’. Par cet ‘’objectif’’, son dernier communiqué sur le sujet est parlant quant aux ‘’valeurs’’ défendues par cette Ong française.

« Les Palestiniens s'accordent sur un signe de paix: le gouvernement israélien répond par une attaque ». Le titre a la clarté d’un programme -choisi par Mouloud Aounit et ses partenaires- versant dans l’innommable, la diffamation d’Israël et l’insulte à l’intellect du quidam sincère, avide de respect entre les peuples, tous les peuples. Si d’aucuns surnomment cette association malveillante le « Mouvement de Ralliement et d’Allégeance au Prophète », il sera difficile, suite à la lecture du communiqué, de leur donner tort si l’on sait à quoi se dévouent, réellement, toutes les ‘’associations de libération de la Palestine’’.

Le titre, à lui tout seul, expose le manichéisme de la ‘’pensée’’ mrapiste sur le conflit proche-oriental, et une analyse sérieuse de ses termes, mais aussi du texte, démontrera toute la corruption mentale de la direction de cette Ong. Car, si le « signe de paix » indiqué n’est qu’une reconnaissance virtuelle d’Israël -par ailleurs nullement mentionnée dans le « document des prisonniers »- « l’attaque » israélienne n’est, quant à elle, que la tentative de récupérer vivant un jeune conscrit kidnappé par de véritables criminels, mais aussi de mettre un terme au bombardement permanent des villes frontières israéliennes de la bande de Gaza.

Le corps de l’article n’est, lui, pas en reste, et ajoute au véritable objectif du MRAP qui n’est autre, on le devine aisément, que l’expansion de « la haine entre les Juifs et le reste de la planète ».

Ainsi, il s’indigne « que quelques heures seulement après la signature de cet accord (des prisonniers nda.), le gouvernement israélien ait lancé une attaque d'envergure sur la bande de Gaza notamment par des bombardements massifs ». Si d’aucuns, par la lecture de cette affirmation, pourraient croire que la raison de « l’attaque d’envergure » est la signature de l’accord, des villes allemandes sous les bombardements alliés auraient envié le « bombardement massif » israélien ne causant que de légers dommages et pratiquement nulle victime, hormis quelques « activistes » armés.

Autre ‘’indignation’’ sélective du MRAP : « Cette agression qui a fait de nombreuses victimes civiles et qui a obligé la population de Gaza à fuir pour ne pas être massacrée s'inscrit dans le refus délibéré du gouvernement israélien d'ouvrir le dialogue avec les représentants élus du peuple palestinien ». Si une attaque militaire est, par définition, agressive, le quidam sincère et avide de paix serait bien en peine de trouver les « nombreuses victimes civiles » ‘’palestiniennes’’ signalées. Quant au terme « massacré » accolé à ‘’l’agresseur’’ israélien, il démontre tous les préjugés qu’a cette Ong sur les Juifs.

Le reste du texte étant à l’avenant, son analyse en devient futile, sauf à qualifier l’attitude du Mrap. En effet, s’il fallait établir que cette association s’était pervertie dans la recherche de l’objectif annoncé, ce texte -aux relents antisémites par son inversion systématique des faits et gestes des uns et des autres- suffirait amplement pour ce faire.

Ceci dit, il restera, cependant, une question sans réponse. Quelle qualification donner à ceux qui octroient les subventions à cette Ong. Dupes ou complices ?

jeudi 29 juin 2006

La ‘’résistance’’ de Scoopy

On ne présente plus Charles Enderlin, alias Scoopy, depuis que son caméraman ‘’palestinien’’ lui a apporté sur un plateau « l’assassinat » de Mohamed Al-Dura par l’armée israélienne le 30 septembre 2000. Ce n’est pas tant ce ‘’meurtre filmé en direct’’ qui rendit « le meilleur spécialiste du Proche-Orient » (dixit ses collèges de France 2) populaire, mais plutôt le grief porté à son endroit d’avoir diffuser une mise en scène organisée par la propagande ‘’palestinienne’’ et son manque de preuves pour démontrer la véracité de ce reportage.

L’autre certitude quant à cette insulte faite à l’honneur des Forces de Défenses d’Israël, au peuple israélien et au peuple juif dans son ensemble, est la carence -malgré les menaces maintes fois renouvelées de sa part mais aussi de sa direction- de plaintes déposées à l’encontre de ceux, connus de tous, qui formulent publiquement et explicitement, preuves à l’appui, l’accusation de diffusion d’un faux.

A l’aune de ces observations tout un chacun devrait donc se voir vacciné lors de l’écoute des interventions télévisuelles de ce journaleux. Malgré tout cela, il est très difficile pour un honnête téléspectateur de France 2 de rester zen lorsqu’il l’entend qualifier les actes de guerre ‘’palestiniens’’ de « résistance ».

Ce terme -qui rappelle les actes de bravoures d’êtres humains refusant, à leurs risques et périls, la suprématie de toutes les idéologies mortifères- a, dans la bouche de ce franco-israélien, une saveur de trahison des valeurs qui façonnent notre monde.

En effet ! Qu’est-ce une résistance ? Est-ce l’acte de prier ou de manifester pacifiquement pour ne pas recevoir, sur le coin du museau, une roquette (artisanale ou non) mortelle pour soi ou ses proches -enfants et vieillards compris-, ou le fait de ne vivre que pour l’espoir d’un atterrissage fatal dans les rues de Sdérot (ou ailleurs) dans l’objectif avoué de réduire une « occupation » israélienne qui ne demande, pourtant, qu’à disparaître dès la sécurité des Israéliens assurée ?

Résister, est-ce le fait de réunir les forces armées à la frontière pour prévenir toute attaque des ennemis, ou celui de creuser un tunnel débouchant en territoire adverse, s’y introduire et assassiner, de sang froid, des militaires endormis qui, au plus fort des combats, n’ont jamais usé de la barbarie employée par les « résistants » si chers à l’envoyé permanent de France 2. ‘’Barbarie israélienne’’ pourtant induite presque à chaque intervention médiatique du ‘’spécialiste’’ de ce conflit.

La résistance, est-ce enfin l’affirmation de la libre circulation d’un civil sur tout territoire quel qu’il soit ou son rapt à des fins de faire libérer des assassins et/ou des criminels de guerre et contre l’humanité condamnés par une Justice digne ce nom ? L’assassinat d’Eliyahou Asheri (z''l) âgé de 18 ans est il un acte de bravoure de cette « résistance » ou un acte meurtrier réclamant justice pour lui, sa famille et son peuple ?

La résistance est donc, seulement, une question d’appréciation et de partis pris en fonction des causes défendues. Le hic de ce constat, étant uniquement l’interdiction faite à tout journaliste de choisir au nom de la déontologie et, en ce qui concerne le scoopy international, au nom de la charte de France 2.

En conséquences, on ne s’interroge plus sur la cause idéologique préférée de Charles Enderlin. En revanche, on peut s’interroger sur l’atermoiement du gouvernement israélien à émettre une exigence officielle d’un rappel immédiat de ce journaliste par son pays d’origine, faute d’attendre quoique ce soit de la direction de la rédaction de France 2.

En réalité, ne serait il pas plus utile à la France et sa politique pro-arabe par ses reportages sur les actes de « résistances » des ‘’jeunes de banlieues’’ ?

D’aucuns, Israéliens, affirmeraient que oui.

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D'autres articles sur Charles Enderlin au moyen de la case recherche de Google sur la page d'acceuil de ce blog. 

vendredi 16 juin 2006

Ivan Rioufol n’est il pas écœuré ?

Patrick Saint-Paul, correspondant du Figaro en Israël, fait il moins ‘’vomir’’ à la lecture de ses ‘’articles’’ que son confrère, de Libération, Pierre Marcelle ? Il semblerait que non. D’autant plus qu’il est sur place et a donc tous les moyens pour vérifié la sincérité des informations qu’il nous présente.

Dans un papier (cela ne peux porter le nom d’article) intitulé « Houda, nouvelle icône des Palestiniens », il utilise tous les artifices connus pour porter atteinte à l’honneur d’Israël et lui faire porter la responsabilité du drame de la plage de Gaza du vendredi 9 juin. Il faut, en effet, atteindre le dernier paragraphe pour savoir, en une ligne de quelque mots, que le Hamas est suspecté par l’enquête israélienne d’avoir enfoui, intentionnellement, une mine pour prévenir toute attaque de commandos israéliens. Rien, dans le corps de ce pamphlet, ne vient corroborer l’idée d’une investigation personnelle sur le sujet abordé.

Au début de son texte, l’« explosion sur une plage de Gaza » est anonyme. Ensuite vient le rappel du « petit Mohammed al-Doura, tué par balles le 29 septembre 2000 devant des caméras de télévision dans les bras de son père au début de la seconde Intifada » puis, aussitôt, le refus israélien de « toute responsabilité, après avoir reconnu dans un premier temps être à l'origine du drame ». Quel lecteur peut, tel présenté, croire en la bonne foi de ce peuple qui, rappelons le, a « plaisir à humilier » et maintenant, vraisemblablement, ‘’plaisir à assassiner ’’ et peu enclin à endossé ‘’ ses meurtres ’’ ?

Et si un doute peut subsister dans l’esprit du lecteur, PSP s’emploie à le lui ôter en citant la tante de Houda Ghalia « l’icône vivante » de la ‘’barbarie’’ israélienne : « (..) Elle ne se souvient pas non plus de Mohammed al-Doura. ‘’C'est le petit qui a été massacré, comme notre famille’’ , lui rappelle sa tante ».

Un journaliste, digne de ce nom, aurait depuis longtemps vérifié l’accusation, et aurait, tout au moins contacté Arlette Chabot -directrice de la rédaction de France 2- pour savoir pour quelles raisons elle avait affirmé, au micro de la radio RCJ, son incertitude sur l’origine de la balle qui aurait tué ce garçonnet. Ce même journaliste, respectueux de la déontologie de son métier, aurait demandé à Charles Enderlin les preuves de l’assassinat de cet enfant. Preuves que ce dernier ne peut fournir mais persiste, pourtant, à affirmer détenir.

Le reste de l’article est à l’avenant.

Alors, se dira t-on, que cherchent les journalistes qui accusent, indirectement ou non, les Israéliens d’assassinats et/ou de massacres ? Quel est donc leur objectif premier pour insister aussi lourdement et insuffler aux lecteurs le mépris, sinon la haine, d’Israël, de son peuple et donc du peuple juif ? Est-ce cela ce que l’on nomme Information ? A quand une prise de conscience des élites de ce pays ? Faut il croire que tous sont obnubilés par la haine du Juif, et que leur conscience se complait devant tant de mensonges ? La France est elle perdue, corps et âme, pour le combat de la Justice et de la Vérité ?

Ivan Rioufol, Journaliste de talent dans ce quotidien et qui revendique sa liberté de plume, ne se sent il pas gêné par l’accointance d’écrits aussi nauséabonds ? Ne doit il pas réagir publiquement, dans son bloc-notes du vendredi, pour émettre un doute sérieux sur la qualité de ses ‘’confrères’’ et, ainsi, remettre en cause l’idéologie du moment ? A savoir, la diabolisation, quel qu’en soit le coût, d’Israël, seule démocratie du Proche-Orient et premier rempart de l’Europe au déferlement de la haine islamique, mais aussi des extrêmes de droite et de gauche. Ne doit il pas, lors de réunions de la rédaction, taper du poing sur la table, et exiger le respect du consommateur de leur Journal par la publication de faits vérifiés et vérifiables ?

Que penser, donc, de ce silence assourdissant entourant ‘’l'entreprise'' de sape systématique qu’effectuent les propagandistes infiltrés dans tous les médias français ? Peut on espérer, bientôt, un sursaut de la part des intellectuels faisant honneur à leur rang, ou doit on les croire complices ou, pire, incapables d’une riposte digne des valeurs que nous a enseigné la République ?

Qu’ils n’agissent pas, et ils se verront de plus en plus exclus du contrôle du destin de leur pays et, principalement, du système qui le régit. Qu’ils s’opposent, et la France n’en sera que la principale bénéficiaire.

A eux de choisir avant que d’autres choisissent pour eux.

mercredi 14 juin 2006

Un billettiste à vomir

Le billet du jour de Pierre Marcelle, intitulé « Les armes des Palestiniens » ne détonne pas de tous les précédents. Comme tous les autres il contient LA vérité de l’auteur. Suite à leurs lectures, nul ne peut plus ignorer la véritable raison quant à la situation financière catastrophique du quotidien qui l’emploie. La publication incessante de textes orientés, prenant le lecteur pour plus idiot qu’il n’est, est sans doute la raison du départ d’une grande partie du lectorat de Libération vers d’autres sources d’informations. Ce qui ne peut réellement déplaire à tout individu soucieux de la déontologie du métier. Dans le cas de ce quotidien, il ne faut donc pas s’étonner de le voir remplir, de plus en plus, le rôle de papier d’emballage pour les étals des marchés de France, ou de papier de toilette pour les WC publics et mal entretenus. Voire, disparaître définitivement des kiosques.

Dans le corps du texte, Pierre Marcelle écrit : « (…) depuis neuf mois qu'Israël évacua Gaza comme un dompteur referme la porte de la cage (…) ». Image forte ne pouvant que conduire à mépriser le peuple israélien prenant, sans doute, ‘’plaisir à humilier ’’. Un journaliste, digne de ce nom, aurait rajouté -en respect pour ses lecteurs et afin de leur permettre une vue d’ensemble- la porte de sortie vers l’Egypte.

Pas Pierre Marcelle obnubilé par son mépris d’Israël.

Plus bas, ce scribouillard compare la situation de la jeune Houda Ghalya « vivante icône », « 10 ans, titubant dans le sable auprès des cadavres de sa famille, sur la plage d'Al-Soudania » tués par « un obus israélien (mais sur le Net de toutes les hypothèses déjà contesté) », et le « canonisé martyre » du carrefour de Nétzarim Mohammed Al-Dura, 12 ans, mort le 30 septembre 2000 par « une balle israélienne (mais cinq ans après toujours contestée) ».

Quel journaliste honnête aurait osé ce parallèle sans, auparavant, vérifier ses sources ? A l’aube du sixième anniversaire de la diffusion de la mise en scène du « Carrefour de Netzarim », aucune enquête sérieuse de la part de ce propagandiste ne vient étayer l’affirmation de Charles Enderlin ou balayer l’incertitude émise par Arlette Chabot -directrice de la direction de France 2- quant à l’origine du tir. Sans parler, évidemment, de tous ceux ayant visionné le film et garantissant, à la suite, la mise en scène du caméraman ‘’palestinien’’.

Affirmation, donc, gratuite de ce journaleux, bien incapable de prouver ses affirmations. Quant à attribuer définitivement le « massacre » de la plage d’Al-Soudania, à un « obus israélien », le ‘’journaliste’’ qu’il prétend être n’a pas eu besoin d’attendre le résultat de l’enquête pour être assurer de la responsabilité totale des Forces de Défense Israéliennes de ce nouveau massacre de ‘’Palestiniens’’ par des ‘’Palestiniens’’. Une enquête, certes, de Tsahal, mais ne demandant qu’à être démentie ou confirmée. Ce qui est hors de portée intellectuelle de ce faiseur d’opinions négatives à l’encontre d’Israël et de ses soutiens.

Nul n’a besoin d’une longue investigation pour s’apercevoir que pour Pierre Marcelle, mais aussi ses collègues de travail, Israël -comme le Juif il y a peu- est forcément responsable, forcément coupable, forcément condamnable. Et tant pis, si quelque Juifs, ou soutiens de leur cause, démontent au fil du temps -immanquablement et point par point- les accusations faites sur mesures. Ces derniers n’étant pas lecteurs payants de Libération, et n’abusant pas de la Justice, le quotidien a peu, voire rien, à craindre.

Un qualificatif nomme, sans se tromper, l’attitude tenue par Pierre Marcelle. Lors d’accusations mensongères, systématiques et répétées, l’antisémitisme n’est plus un doute. D’autant plus, lorsqu’en conclusion de son pamphlet salissant Israël, il affirme : « (…) les armes que constituent ces images choquent, ceux-là qui s'en indignent devraient bien s'aviser que les Palestiniens n'en ont pas d'autres ».

Pierre Marcelle, lui, a la plume. Il s’en sert et en abuse en faveur d’un combat nauséeux.