Égale à elle même, l’assemblée générale du ‘’machin’’ a décidé -par 90 voix pour, huit contre et 74 abstentions- de demander à la Cour internationale de Justice, en vertu de l’Article 96 de la Charte des Nations Unies, de rendre d’urgence un avis consultatif et juridique sur.....
« les conséquences de l’édification du mur qu’Israël, puissance occupante, est en train de construire dans le Territoire palestinien occupé, y compris à l’intérieur et sur le pourtour de Jérusalem-Est ».
A l’aune de cette résolution, il est évident que la construction de cette clôture contrarie amplement les desseins palestiniens. La raison officielle alléguée par l’Autorité Palestinienne est la colonisation rampante des ‘’territoires palestiniens’’ due au tracé choisi par le gouvernement israélien.
Ce qui laisse sous-entendre à contrario, qu’une clôture construite sur la ligne verte la tiendrait de facto comme frontière définitive et acquise, et non comme résultat de négociation entre réels partenaires de la Paix.
Céder à cette exigence palestinienne serait récompenser le terrorisme et l’encourager.
Par ailleurs, l’union des 90 pays -ainsi que l’abstention de 74 autres nations- dans l’offensive onusienne contre cette clôture, qui a comme objectif premier la séparation définitive des deux belligérants et la mise en échec de la politique arafatienne, est affligeante pour les tenants d’une morale digne ce nom.
Une clôture qui, sans que cette liste soit exhaustive, autorisera à terme une suppression presque totale des bouclages, des couvre-feux et des barrages -suite à la quasi impossibilité de la part des criminels de guerre de perpétrer des démocides à l’encontre des Israéliens- puis le démantèlement de certaines implantations et un redéploiement des forces israéliennes des villes vers les frontières de l’état.
Une clôture, en conséquence, qui souscrira au souhait du peuple palestinien de recouvrer une vie presque normale.
Une clôture qui brisera net également le projet d’éradication d’Israël qui, selon le responsable de la branche politique du Hamas Khaled Mashal dans une interview au journal Al Hayat, « n'était pas seulement le souhait des Palestiniens, des Arabes ou des Musulmans, mais qu'il s'agissait d'une réalité historique naturelle et inéluctable ». (Version palestinienne de la variante française de la parenthèse israélienne).
Une clôture qui supprimera tout autant l’inquiétude du maire de Bethlehem, Hana Nasser, quant au nombre peu élevé de touristes, dans sa ville pour les fêtes de fin d’année, qui atteint péniblement 5.000 personnes au lieu des 120.000 qui venaient avant la « Guerre d’Oslo ».
Une clôture qui lui concédera, si le cœur lui en dit, l’accueil de M. et Mme Arafat pour la messe de Noël.
Une clôture qui encore, par la sortie de cette guerre d’usure, apaisera les craintes israéliennes quant aux risques encourus dans leur vie quotidienne, permettra la reprise économique et la fin de la ‘’Sharonisation’’ internationale de leur pays.
Bref ! Une clôture somme toute pacifique et garnie de vertus bénéfiques pour les deux peuples.Bien que cette clôture porte, sans conteste, l’empreinte architecturale de Yasser Arafat par sa politique meurtrière et destructrice, on pourrait presque alors la dénommer ‘’clôture de la Paix’’.
Oui, mais voilà ! Le risque subsiste quant à un avis juridique négatif de la Cour internationale de Justice sur cette clôture et par conséquent de son illégalité.Il demeurera toutefois à Israël le choix de satisfaire, ou non, les obligations lui incombant en vertu de l’arrêt rendu par cette cour.
Son refus imposera alors à l’Autorité Palestinienne, comme le prévoit l’article 94 de la charte des Nations Unies, le recours au Conseil de sécurité aux fins d’exécutions de l’arrêt.
Sauf imprévu, le veto des USA contrera encore une fois les projets immoraux de l’Autorité Palestinienne.
Il semble que cette fois-ci la Paix emprunte la bonne route.
mercredi 10 décembre 2003
mardi 9 décembre 2003
Polémique du jour
La fréquence Juive française est elle infectée par le syndrome de la désinformation si chère à tous les autres médias du pays? A lire et relire l’analyse développée lors du journal d'actualité par l’un des présentateurs vedettes de la station, il est logique de se le demander.
Jugez en :
Pierre : « Un sondage, paru le week-end dernier dans le quotidien Maariv, fait apparaître que 45% d’Israéliens sont opposés à l’initiative de Genève. Faut il croire qu’elle est enterrée, Bernard ? ».
Bernard : « Paradoxalement Pierre, c’est le contraire qu’il faut tirer comme enseignement. Car si 45% d’Israéliens sont contre l’Initiative, il y plus d’un Israélien sur deux QUI N’Y SONT PAS OPPOSES. Sachant de plus, que 26% sont sans opinions, et que dans cette région nul ne peut être sans opinion Yossi Beilin est entrain de gagner son pari ».
sic et re-sic.
Ce dialogue irréaliste, fidèlement retranscrit, n’a pas été diffusé sur ''Kol Palestine", "Radio Damas" ni sur "France Infect" mais sur une radio de soirée diffusée sur la fréquence Juive et dont par charité je tairais le nom.
On connaissait jusqu’à présent les sondages biaisés, voici maintenant l’analyse fallacieuse légitimée sans nulle doute par le désir de leur PDG de soutenir sans réserve l’Initiative de Genève quitte à tromper ainsi les auditeurs.
Ainsi, à l’aune de ce même procédé il est possible d’affirmer, contrairement à cette même radio, que si 31% d’Israéliens avaient, avant la cérémonie internationale, approuvé cette même initiative, deux israéliens sur trois N’Y ETAIENT PAS FAVORABLE, et que Y. Beilin avait d’ors et déjà raté sa paix.
Transposée à une élection, cette méthode pourra de même permettre à tout candidat de contester le résultat en affirmant que son propre score minoritaire ne signifie en rien son échec car la majorité de son adversaire n’indique en rien son OPPOSITION à ce qu’il soit élu.
Dans un article précédent, j’affirmais que "le ver est dans le fruit". J’ai la déplaisante sensation que certains, déjà, le nourrissent.
Est-ce cela que les Israéliens attendent et espèrent de la communauté juive française ?
Jugez en :
Pierre : « Un sondage, paru le week-end dernier dans le quotidien Maariv, fait apparaître que 45% d’Israéliens sont opposés à l’initiative de Genève. Faut il croire qu’elle est enterrée, Bernard ? ».
Bernard : « Paradoxalement Pierre, c’est le contraire qu’il faut tirer comme enseignement. Car si 45% d’Israéliens sont contre l’Initiative, il y plus d’un Israélien sur deux QUI N’Y SONT PAS OPPOSES. Sachant de plus, que 26% sont sans opinions, et que dans cette région nul ne peut être sans opinion Yossi Beilin est entrain de gagner son pari ».
sic et re-sic.
Ce dialogue irréaliste, fidèlement retranscrit, n’a pas été diffusé sur ''Kol Palestine", "Radio Damas" ni sur "France Infect" mais sur une radio de soirée diffusée sur la fréquence Juive et dont par charité je tairais le nom.
On connaissait jusqu’à présent les sondages biaisés, voici maintenant l’analyse fallacieuse légitimée sans nulle doute par le désir de leur PDG de soutenir sans réserve l’Initiative de Genève quitte à tromper ainsi les auditeurs.
Ainsi, à l’aune de ce même procédé il est possible d’affirmer, contrairement à cette même radio, que si 31% d’Israéliens avaient, avant la cérémonie internationale, approuvé cette même initiative, deux israéliens sur trois N’Y ETAIENT PAS FAVORABLE, et que Y. Beilin avait d’ors et déjà raté sa paix.
Transposée à une élection, cette méthode pourra de même permettre à tout candidat de contester le résultat en affirmant que son propre score minoritaire ne signifie en rien son échec car la majorité de son adversaire n’indique en rien son OPPOSITION à ce qu’il soit élu.
Dans un article précédent, j’affirmais que "le ver est dans le fruit". J’ai la déplaisante sensation que certains, déjà, le nourrissent.
Est-ce cela que les Israéliens attendent et espèrent de la communauté juive française ?
lundi 8 décembre 2003
Le ver est dans le fruit.
Esprit es tu là ? C’est au minimum la question que l’on doit se poser en ce qui concerne « l’Initiative de Genève ». Le côté israélien, quoique l’on puisse penser de sa façon de procéder, démontre le désir réel de paix de ce peuple meurtri depuis tant d’années. Las, épuisés, les Israéliens sont prêts à de nombreux sacrifices pour une coexistence pacifique et sincère.
Pour ce qui est du côté palestinien, la cérémonie de Genève -consacrée comme exemple de réconciliation entre les peuples- a servit à bafouer l’honneur d’Israël et à vilipender son Premier ministre. Il semble, pour certains signataires désappointés comme Amos Oz, que l’esprit palestinien, à l’évidence, était resté à la Moukataa.
Cet esprit vicieux qui, depuis tant d’années, enracine dans la réflexion israélienne -par la guerre terroriste, diplomatique et/ou médiatique- le bien-fondé des récupérations du ‘’3ème lieu saint’’ de l’islam, de la totalité des territoires perdus en 1967 ‘’purifiés’’ de tous ses Juifs, et du droit au retour d’un certain nombre de réfugiés (combien ??? mystère) dans leur ‘’ancienne patrie volée’’ par les Juifs, devenus depuis Israéliens.
A la lueur de ce résumé de l’initiative, Yossi Beilin a assuré qu’Israël a dorénavant un partenaire pour la Paix (sic) qui, l’on en conviendra aisément, fait fi des droits et des besoins israéliens. Et c’est pourtant cet esprit-ci que certains Juifs français, non des moins illustres, veulent promouvoir et donc participer indirectement à une contrainte diplomatique sur le gouvernement légitime afin de le faire céder devant les exigences arafatienne, ou déchoir et remplacer par des individus plus compréhensifs.
Ces intellectuels Français qui s’épanchent sur les ondes, juives ou non, et réalisent inconsciemment le fantasme de certains de diviser la communauté juive. Ces chantres de la paix qui, par leurs actes et aspirations en faveur d’Israël, ‘’témoignent’’ -par la bande- de la responsabilité de ce pays en la continuité de ce conflit. Ces irresponsables qui n’auront nulles intentions de devenir citoyen de ce pays, alors en ‘’paix’’ par leurs concours, et coopérer ainsi sur place aux efforts exigés à leur peuple.
Peuple qui, par un sondage réalisé deux jours après cette cérémonie et publié dans le quotidien Maariv, désapprouve à 45% cette initiative. Enquête d’opinion qui, manifestement, ne leur a pas été communiqué.
Ces clercs, pourtant pétris de très bonnes intentions, jouent en fait contre leur camp. Yossi Beilin aurait dû, selon les règles démocratiques, porter le débat auprès de ses concitoyens et les convaincre. Par son choix de l’internationalisation immédiate, il a supprimé le droit des Israéliens à se prononcer librement et démocratiquement. Promouvoir dorénavant ce plan à travers la planète et notamment en France, c’est participer de facto à un ‘’coup d’état’’ réalisé en sous main par l’Autorité Palestinienne.
Certaines bonnes âmes juives prennent donc le risque de fissurer la diaspora et de fragiliser Israël. Il est à souhaiter qu’elles se saisissent rapidement de ce péril et réagissent dans l’intérêt commun du peuple juif qui se place derrière les choix politiques quels qu’ils soient des Israéliens, et non derrière un homme ou un parti.
Négliger cette priorité c’est oublier les deux millénaires passés et nous affaiblir.
Ces fautifs en porteront seuls la responsabilité.
Pour ce qui est du côté palestinien, la cérémonie de Genève -consacrée comme exemple de réconciliation entre les peuples- a servit à bafouer l’honneur d’Israël et à vilipender son Premier ministre. Il semble, pour certains signataires désappointés comme Amos Oz, que l’esprit palestinien, à l’évidence, était resté à la Moukataa.
Cet esprit vicieux qui, depuis tant d’années, enracine dans la réflexion israélienne -par la guerre terroriste, diplomatique et/ou médiatique- le bien-fondé des récupérations du ‘’3ème lieu saint’’ de l’islam, de la totalité des territoires perdus en 1967 ‘’purifiés’’ de tous ses Juifs, et du droit au retour d’un certain nombre de réfugiés (combien ??? mystère) dans leur ‘’ancienne patrie volée’’ par les Juifs, devenus depuis Israéliens.
A la lueur de ce résumé de l’initiative, Yossi Beilin a assuré qu’Israël a dorénavant un partenaire pour la Paix (sic) qui, l’on en conviendra aisément, fait fi des droits et des besoins israéliens. Et c’est pourtant cet esprit-ci que certains Juifs français, non des moins illustres, veulent promouvoir et donc participer indirectement à une contrainte diplomatique sur le gouvernement légitime afin de le faire céder devant les exigences arafatienne, ou déchoir et remplacer par des individus plus compréhensifs.
Ces intellectuels Français qui s’épanchent sur les ondes, juives ou non, et réalisent inconsciemment le fantasme de certains de diviser la communauté juive. Ces chantres de la paix qui, par leurs actes et aspirations en faveur d’Israël, ‘’témoignent’’ -par la bande- de la responsabilité de ce pays en la continuité de ce conflit. Ces irresponsables qui n’auront nulles intentions de devenir citoyen de ce pays, alors en ‘’paix’’ par leurs concours, et coopérer ainsi sur place aux efforts exigés à leur peuple.
Peuple qui, par un sondage réalisé deux jours après cette cérémonie et publié dans le quotidien Maariv, désapprouve à 45% cette initiative. Enquête d’opinion qui, manifestement, ne leur a pas été communiqué.
Ces clercs, pourtant pétris de très bonnes intentions, jouent en fait contre leur camp. Yossi Beilin aurait dû, selon les règles démocratiques, porter le débat auprès de ses concitoyens et les convaincre. Par son choix de l’internationalisation immédiate, il a supprimé le droit des Israéliens à se prononcer librement et démocratiquement. Promouvoir dorénavant ce plan à travers la planète et notamment en France, c’est participer de facto à un ‘’coup d’état’’ réalisé en sous main par l’Autorité Palestinienne.
Certaines bonnes âmes juives prennent donc le risque de fissurer la diaspora et de fragiliser Israël. Il est à souhaiter qu’elles se saisissent rapidement de ce péril et réagissent dans l’intérêt commun du peuple juif qui se place derrière les choix politiques quels qu’ils soient des Israéliens, et non derrière un homme ou un parti.
Négliger cette priorité c’est oublier les deux millénaires passés et nous affaiblir.
Ces fautifs en porteront seuls la responsabilité.
samedi 6 décembre 2003
Brèves réflexions du 06 Décembre
Dans le texte de « L’Initiative de Genève » est inscrit un ‘’droit à rémunération’’ pour les pays ayant accueilli les réfugiés palestiniens. Ainsi la Syrie, le Liban, la Jordanie et l’Irak, parmi d’autres, pourront prétendre à un dédommagement d’Israël pour avoir contraint, en coopérant à l’effort commun du « monde arabe » pour pousser les Juifs à la mer, des ‘’Palestiniens’’ à devenir réfugié en 1948 et à le demeurer en ne participant pas, par leurs intégrations et celles de leurs enfants, à l’effort du pays hôte.
A l’aune de cette logique, je conseillerais aux Allemands de réclamer des indemnités aux USA et à la Grande Bretagne pour avoir, sans que cette liste soit exhaustive, détruit leur régime élu démocratiquement en 1933, causé le départ de leurs ressortissants de Tchécoslovaquie et détruit un grand nombre de villes.
Israël, pour avoir reçu l’aide déterminante de ce pays pour sa création, devrait participer à cette ‘’rémunération’’ compensatrice.
Je n’imagine pas Yossi Beilin, et ses compères, s’en indigner.
Autre brève irréaliste.
En 1948, l’assemblée générale des nations unies vota la résolution 194 décidant « qu'il y a lieu de permettre aux réfugiés qui le désirent, de rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et de vivre en paix avec leurs voisins ». Israël, et cela quelque soit son gouvernement depuis sa création, a toujours refusé d’appliquer cette résolution NON CONTRAIGNANTE car non votée par le conseil de sécurité. D’autre part, nulles mentions quant à leurs descendances n’y sont mentionnées.
Comment alors contraindre les Israéliens à en respecter la lettre et l’esprit ? C’est simple. Vous persuadez Yossi Beilin, Avraham Burg, Amram Mitzna, et Amos Oz (qui semble faire aujourd’hui marche arrière) parmi d’autres israéliens, de parapher un texte avec l’Autorité Palestinienne transformant ce vœu en obligation, puis vous invitez des cautions populaires et/ou internationales comme par exemple B.H.L., A.Finkielkraut, P. Klugmann, P. Bruel, B. Kouchner ( qui ont tout à perdre à la continuation du conflit et à l'aggravation de l’antisémitisme en Europe et principalement en France ) de faire le déplacement de Genève pour fêter cet événement et le promouvoir, par la suite, dans les différentes chancelleries.
Un plan simple mais machiavélique.
Gageons sans risques que ces personnalités ne connaissent pas, dans le détail, tous les efforts exigés des Israéliens, comme le démontre le cas désespéré Théo Klein qui, dès son retour de Genève, s’est précipité sur son micro hebdomadaire pour faire l’éloge d’une cérémonie -que tout le monde s’accorde à reconnaître comme avoir été anti-israélienne- et d’un plan de paix qu’il n’aura pas, de toute façon, à subir dans sa chair.
Yasser Arafat, au vu de son age, a encore de beaux réflexes.
A l’aune de cette logique, je conseillerais aux Allemands de réclamer des indemnités aux USA et à la Grande Bretagne pour avoir, sans que cette liste soit exhaustive, détruit leur régime élu démocratiquement en 1933, causé le départ de leurs ressortissants de Tchécoslovaquie et détruit un grand nombre de villes.
Israël, pour avoir reçu l’aide déterminante de ce pays pour sa création, devrait participer à cette ‘’rémunération’’ compensatrice.
Je n’imagine pas Yossi Beilin, et ses compères, s’en indigner.
Autre brève irréaliste.
En 1948, l’assemblée générale des nations unies vota la résolution 194 décidant « qu'il y a lieu de permettre aux réfugiés qui le désirent, de rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et de vivre en paix avec leurs voisins ». Israël, et cela quelque soit son gouvernement depuis sa création, a toujours refusé d’appliquer cette résolution NON CONTRAIGNANTE car non votée par le conseil de sécurité. D’autre part, nulles mentions quant à leurs descendances n’y sont mentionnées.
Comment alors contraindre les Israéliens à en respecter la lettre et l’esprit ? C’est simple. Vous persuadez Yossi Beilin, Avraham Burg, Amram Mitzna, et Amos Oz (qui semble faire aujourd’hui marche arrière) parmi d’autres israéliens, de parapher un texte avec l’Autorité Palestinienne transformant ce vœu en obligation, puis vous invitez des cautions populaires et/ou internationales comme par exemple B.H.L., A.Finkielkraut, P. Klugmann, P. Bruel, B. Kouchner ( qui ont tout à perdre à la continuation du conflit et à l'aggravation de l’antisémitisme en Europe et principalement en France ) de faire le déplacement de Genève pour fêter cet événement et le promouvoir, par la suite, dans les différentes chancelleries.
Un plan simple mais machiavélique.
Gageons sans risques que ces personnalités ne connaissent pas, dans le détail, tous les efforts exigés des Israéliens, comme le démontre le cas désespéré Théo Klein qui, dès son retour de Genève, s’est précipité sur son micro hebdomadaire pour faire l’éloge d’une cérémonie -que tout le monde s’accorde à reconnaître comme avoir été anti-israélienne- et d’un plan de paix qu’il n’aura pas, de toute façon, à subir dans sa chair.
Yasser Arafat, au vu de son age, a encore de beaux réflexes.
mercredi 3 décembre 2003
Après la ‘’Guerre d’Oslo’’ la ‘’Guerre de Genève’’ ?
Connaissez vous le G.A.V. ?Le Groupe d’Application et de Vérification aura pour objectif selon « l'Initiative de Genève » de « faciliter, d’aider, de garantir et de contrôler la mise en œuvre de cet accord et de résoudre les conflits le concernant ».
Le « Groupe de contact politique supérieur » en sera l’autorité suprême et nommera un administrateur principal, constituera les organes et institutions qu’il jugera nécessaire, créera une force multinationale et établira un mécanisme de règlement de litige.
Ainsi les deux parties s’en remettent à un tiers pour concrétiser la fin du conflit. Concept merveilleux dans un monde de loi et d’impartialité. Malheureusement cette idée perd son attrait, lorsque l’on apprend que ce « G.A.V. inclura les États-Unis, la Fédération de Russie, l'UE, l'ONU, et autres parties régionales et internationales à convenir par les Parties ». Israël sera donc pieds et poings liés par la signature d’un tel traité, et soumit à la décision d’autrui.
Est-ce cela que souhaitent les Israéliens ?
Israël, toujours selon Beilin, devra œuvrer « avec leurs voisins et la communauté internationale en vue de construire un Moyen-Orient sûr et stable, sans armes de destruction massive, conventionnelles et non conventionnelles ». Subséquemment, est délégitimé légalement le droit d’Israël à posséder les moyens de dissuasion envers les autocraties nullement concernées, et/ou souhaitant ne pas l’être, par une solution au conflit et désireuses d’en découdre avec le peuple juif.
Est-ce cela que désirent les Israéliens ?
Pour ce qui est des réfugiés (maintenus en cette situation volontairement par leurs ‘’frères’’ dans un but évident de prolonger le conflit), la prise en compte de la résolution 194 votée par l’assemblée générale (et non le conseil de sécurité) en 1948 accrédite une ‘’obligation’’ israélienne en leurs retours, et son application garantira –selon Y.Abed Rabbo- « une paix juste, complète et durable » et « essentielle au développement et à la stabilité de la région ».
Ne se suffisant pas d’un état indépendant pour y recevoir tous les réfugiés de la terre, Israël sera contraint de recevoir un nombre indéterminé de ‘’Palestiniens’’. Bien que cette option « sera laissée à la discrétion souveraine d’Israël », le chiffre que le pays sera tenu d’accueillir sera basé sur « la moyenne des chiffres soumis par les différents pays tiers ». En clair et sans décodeur, nul ne peut déterminer actuellement l’ampleur de ces retours.
Yossi Beilin, par l’affirmation du chiffre 30.000, trompe les Israéliens prêts à le suivre.
Des indemnités compenseront leur situation passée et leurs pertes de propriété, sans que ces dédommagements ne portent préjudices « au choix du lieu de résidence permanent du réfugié » ni que leurs choix de résidence permanent ne portent préjudices aux justes réparations.
Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, « l’Initiative de Genève » reconnaît en outre « aux États qui ont accueilli les réfugiés palestiniens le droit à une rémunération ». La Syrie, le Liban, la Jordanie, l’Irak, le Kuweit, la Tunisie et autres pays, seront récompensés de leurs efforts de guerre, militaire et/ou politique, contre Israël, et des souffrances infligés aux ‘’réfugiés’’.
Il est vrai qu’Israël ne réglera pas tout seul la facture. Mais il est tout aussi vrai qu’il ne déterminera pas seul sa participation. « La valeur globale (des indemnités Ndlr.) convenue par les ‘’Parties’’ déterminera la contribution israélienne « forfaitaire » au fonds international ».
De cette contribution forfaitaire sera déduite la valeur des biens immobiliers intacts transférés à l’état de « Palestine » en tenant compte bien sûr (Rabbo étant plus futé que Beilin) des « dommages provoqués par les implantations ». Ce qui sous entend l’illégalité parfaite de ‘’l’occupation’’ et en conséquence ‘’l’agression’’ israélienne de 1967.
Sans être passé par un quelconque tribunal, la responsabilité totale israélienne dans les conflits passés est d’ors et déjà établie et les compensations, acceptées et dues aux ‘’victimes’’, attestent de sa culpabilité.
Est-ce cela qu’ambitionnent les Israéliens ?
De quel mandat Yossi Beilin, ce civil repoussé par ses concitoyens du débat politique, dispose t-il pour contraindre Israël à sa folie et/ou sa faiblesse ? Par la restitution de 100% des territoires, il légitime la quête des ‘’Palestiniens’’ dans leurs tentatives permanentes d’éradication d’Israël. Par la restitution du Mont du Temple, il reconnaît le bon droit de l’Islam sur le Judaïsme. Par le retour des réfugiés en Israël il reconnaît l’illégitimité du renouveau juif dans sa terre ancestrale et notamment sur les territoires accordés par la résolution 181 du conseil de sécurité qui fait loi.
Il a souhaité que par l’envoi postal du texte, les Israéliens jugent par eux mêmes du contenu. Par la magie d’Internet le reste du monde peut également trancher quant à l’objectif recherché.
Lui permettre une seconde vie politique.
Il est à craindre, que tous ces abandons de souveraineté, une fois adoptés formellement par l’état d’Israël s’il lui advenait de se choisir ce politicien (ou ses compères) comme Premier ministre, ne servent comme arguments aux plus obtus de ce « monde arabe » aux fins d’une poursuite du conflit jusqu’à la faille fatale à Israël.
« L’Initiative de Genève » se terminera alors comme les « Accords d’Oslo ». En guerre.
Le « Groupe de contact politique supérieur » en sera l’autorité suprême et nommera un administrateur principal, constituera les organes et institutions qu’il jugera nécessaire, créera une force multinationale et établira un mécanisme de règlement de litige.
Ainsi les deux parties s’en remettent à un tiers pour concrétiser la fin du conflit. Concept merveilleux dans un monde de loi et d’impartialité. Malheureusement cette idée perd son attrait, lorsque l’on apprend que ce « G.A.V. inclura les États-Unis, la Fédération de Russie, l'UE, l'ONU, et autres parties régionales et internationales à convenir par les Parties ». Israël sera donc pieds et poings liés par la signature d’un tel traité, et soumit à la décision d’autrui.
Est-ce cela que souhaitent les Israéliens ?
Israël, toujours selon Beilin, devra œuvrer « avec leurs voisins et la communauté internationale en vue de construire un Moyen-Orient sûr et stable, sans armes de destruction massive, conventionnelles et non conventionnelles ». Subséquemment, est délégitimé légalement le droit d’Israël à posséder les moyens de dissuasion envers les autocraties nullement concernées, et/ou souhaitant ne pas l’être, par une solution au conflit et désireuses d’en découdre avec le peuple juif.
Est-ce cela que désirent les Israéliens ?
Pour ce qui est des réfugiés (maintenus en cette situation volontairement par leurs ‘’frères’’ dans un but évident de prolonger le conflit), la prise en compte de la résolution 194 votée par l’assemblée générale (et non le conseil de sécurité) en 1948 accrédite une ‘’obligation’’ israélienne en leurs retours, et son application garantira –selon Y.Abed Rabbo- « une paix juste, complète et durable » et « essentielle au développement et à la stabilité de la région ».
Ne se suffisant pas d’un état indépendant pour y recevoir tous les réfugiés de la terre, Israël sera contraint de recevoir un nombre indéterminé de ‘’Palestiniens’’. Bien que cette option « sera laissée à la discrétion souveraine d’Israël », le chiffre que le pays sera tenu d’accueillir sera basé sur « la moyenne des chiffres soumis par les différents pays tiers ». En clair et sans décodeur, nul ne peut déterminer actuellement l’ampleur de ces retours.
Yossi Beilin, par l’affirmation du chiffre 30.000, trompe les Israéliens prêts à le suivre.
Des indemnités compenseront leur situation passée et leurs pertes de propriété, sans que ces dédommagements ne portent préjudices « au choix du lieu de résidence permanent du réfugié » ni que leurs choix de résidence permanent ne portent préjudices aux justes réparations.
Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, « l’Initiative de Genève » reconnaît en outre « aux États qui ont accueilli les réfugiés palestiniens le droit à une rémunération ». La Syrie, le Liban, la Jordanie, l’Irak, le Kuweit, la Tunisie et autres pays, seront récompensés de leurs efforts de guerre, militaire et/ou politique, contre Israël, et des souffrances infligés aux ‘’réfugiés’’.
Il est vrai qu’Israël ne réglera pas tout seul la facture. Mais il est tout aussi vrai qu’il ne déterminera pas seul sa participation. « La valeur globale (des indemnités Ndlr.) convenue par les ‘’Parties’’ déterminera la contribution israélienne « forfaitaire » au fonds international ».
De cette contribution forfaitaire sera déduite la valeur des biens immobiliers intacts transférés à l’état de « Palestine » en tenant compte bien sûr (Rabbo étant plus futé que Beilin) des « dommages provoqués par les implantations ». Ce qui sous entend l’illégalité parfaite de ‘’l’occupation’’ et en conséquence ‘’l’agression’’ israélienne de 1967.
Sans être passé par un quelconque tribunal, la responsabilité totale israélienne dans les conflits passés est d’ors et déjà établie et les compensations, acceptées et dues aux ‘’victimes’’, attestent de sa culpabilité.
Est-ce cela qu’ambitionnent les Israéliens ?
De quel mandat Yossi Beilin, ce civil repoussé par ses concitoyens du débat politique, dispose t-il pour contraindre Israël à sa folie et/ou sa faiblesse ? Par la restitution de 100% des territoires, il légitime la quête des ‘’Palestiniens’’ dans leurs tentatives permanentes d’éradication d’Israël. Par la restitution du Mont du Temple, il reconnaît le bon droit de l’Islam sur le Judaïsme. Par le retour des réfugiés en Israël il reconnaît l’illégitimité du renouveau juif dans sa terre ancestrale et notamment sur les territoires accordés par la résolution 181 du conseil de sécurité qui fait loi.
Il a souhaité que par l’envoi postal du texte, les Israéliens jugent par eux mêmes du contenu. Par la magie d’Internet le reste du monde peut également trancher quant à l’objectif recherché.
Lui permettre une seconde vie politique.
Il est à craindre, que tous ces abandons de souveraineté, une fois adoptés formellement par l’état d’Israël s’il lui advenait de se choisir ce politicien (ou ses compères) comme Premier ministre, ne servent comme arguments aux plus obtus de ce « monde arabe » aux fins d’une poursuite du conflit jusqu’à la faille fatale à Israël.
« L’Initiative de Genève » se terminera alors comme les « Accords d’Oslo ». En guerre.
mardi 2 décembre 2003
Oslo bis
Nous voilà inondés, submergés, étouffés par les éditoriaux, rubriques et diverses chroniques des médias, relatif à la ‘’Paix de…’’ pardon « l’Initiative de Genève » concernant le conflit israélo-arabe. Rare sont ceux exposant le peu de légitimité des signataires mais tous, ou presque, nous affirme de cette possibilité de changer le cours des choses. Alléluia.
A lire le texte de cette ‘’initiative’’, on peut franchement s’interroger sur ses éventuels apports bénéfiques à la situation actuelle. Qu’en est il exactement ?
Cet accord « met fin à l’ère du conflit ». Bien que cette évidence paraissait résulter des accords d’Oslo de 1993, le Hamas, Djihad islamique, Brigades et autres associations terroristes seront ils en harmonie avec ce projet-ci ???
« Les deux parties rejettent le terrorisme et la violence sous toutes leurs formes et poursuivront des politiques conformes à ces principes », « les deux Etats font voter des lois contre l'irrédentisme, le racisme, le terrorisme et la violence, et les ‘’appliquent vigoureusement‘’». L'état de ‘’Palestine’’ sera « démilitarisé, avec une force de sécurité importante ».
Peut on croire, ou faut il naïvement espérer, que les signataires palestiniens d’un accord de paix définitif disposeront d’une volonté réelle et des moyens efficaces pour mettre en œuvre ces nobles décisions et l’élimination totale des groupes ci-dessus nommés ? Quel nouveau crédit accorder à ceux qui ont refusé en l’an 2000 ce qu’ils semblent vouloir accepter aujourd’hui ? Bien qu’une force multinationale sera créée pour garantir l'application de l'accord, est il rationnel de remettre la sécurité d’Israël entre des mains étrangères qui se sont, si souvent, montrées hostiles à son égard ?
Reconnaissance réciproque :
« Israël reconnaît un Etat palestinien (Palestine) qui reconnaîtra Israël. Les deux parties reconnaissent ces Etats comme les patries des deux peuples ». A quel alinéa est mentionné la spécificité vitale d’Israël à être un état JUIF et sa légitimité historique, seules garanties de la pérennité du pays et de la sécurité du peuple juif à travers le monde ? Le flou complet à ces sujets est entretenu.
« Colonies » :
« Les colons habitant les territoires sous souveraineté palestinienne seront réinstallés en Israël. Bâtiments et infrastructures seront remis intacts à l'état palestinien ». Près de 230 000 résidents des implantations seront donc évacués d’un futur état qui ambitionnera à être en paix avec son voisin à la condition expresse qu’il soit sans juifs. Quelles relations pourront se construire à l’aune de cette exigence ?
Le Mont du Temple :
A la fin d’une période de transition, le ‘’Haram al-Charif’’ ou le « noble sanctuaire » du Dôme du Rocher et de la mosquée d’Al-Aqsa ‘’réintègre’’ l’islam et devient palestinien. Les Juifs y seront admis sous condition de ne pas prier en ce lieu ( pourtant emplacement des temples de Salomon et d’Hérode) et qu’ils «ne dérangent pas le culte et le décorum déterminés par le Waqf » l’autorité religieuse musulmane. Les Israéliens garderont cependant la souveraineté sur le mur des Lamentations. (NDLR: Mais pour y arriver il faudra passer un poste de contrôle palestinien).
Exit la raison originelle du retour à Sion des juifs de la diaspora, et la légitimité du renouveau d’Israël. Bienvenue la sacralisation officielle du troisième lieu saint de l’islam, cependant jamais cité dans le Coran. Quel gouvernement responsable israélien oserait brader le patrimoine religieux et culturel juif ? Sauf à vouloir perpétuer le conflit, seule au minimum une co-administration sur le Mont du Temple est concevable, tout comme sur les autres lieux important du Judaïsme, situés dans la nouvelle ‘’Palestine’’.
Les ‘’réfugiés’’ :
Bien que les ‘’réfugiés Palestiniens’’ soient la résultante de la volonté de l’ensemble du « monde arabe », voilà le peule israélien contraint de négocier un accord mutuel sur cette question. Selon « l’Initiative de Genève » ces ‘’réfugiés ‘’ pourront choisir entre quatre option : « retour dans l'Etat de Palestine, rester dans les pays où ils se trouvent, s'installer dans un pays tiers suivant les quotas fixés par ces pays, installation en Israël ».
Il est donc inscrit, noir sur blanc, un ‘’droit de retour’’ soumit il est vrai « à la totale discrétion souveraine d'Israël ». Yossi Beilin, qui se voit en charge du gouvernement lors de l’application de cette initiative, annonce trente mille retours maximum. Sur quelle base fonde t-il son estimation ? Peut on concevoir un refus total israélien sans craindre un retour à la case de départ ? Pourquoi avoir choisi des formules alambiquées, forcément sources de déconvenues ??? Excepté, peut être (sic), à imaginer un coup tordu des négociateurs palestiniens et un idéalisme navrant de la part des médiateurs israéliens pourtant expérimentés par la « Guerre d’Oslo ».
Il est à noter par ailleurs, que les ‘’réfugiés’’ juifs des pays arabes étant intégrés dans leurs nouveaux pays d’accueil, les signataires israéliens n’ont pas jugés utile d’ouvrir le débat de leur dédommagements.
Comme le démontrent ces quelques points relevés de « l’Initiative de Genève » l’intérêt d’Israël et du peuple juif est bradé. Si l’option de deux états pour deux peuples reste LA solution, il reste aux palestiniens d’avancer le plus rapidement sur le chemin de la reconnaissance TOTALE d’Israël. A ce stade, il n’auront alors pas de meilleurs alliés pour la création de leur état indépendant.
Pour cause de cette carence dans cette initiative, ils excuseront mon absence de Genève.
A lire le texte de cette ‘’initiative’’, on peut franchement s’interroger sur ses éventuels apports bénéfiques à la situation actuelle. Qu’en est il exactement ?
Cet accord « met fin à l’ère du conflit ». Bien que cette évidence paraissait résulter des accords d’Oslo de 1993, le Hamas, Djihad islamique, Brigades et autres associations terroristes seront ils en harmonie avec ce projet-ci ???
« Les deux parties rejettent le terrorisme et la violence sous toutes leurs formes et poursuivront des politiques conformes à ces principes », « les deux Etats font voter des lois contre l'irrédentisme, le racisme, le terrorisme et la violence, et les ‘’appliquent vigoureusement‘’». L'état de ‘’Palestine’’ sera « démilitarisé, avec une force de sécurité importante ».
Peut on croire, ou faut il naïvement espérer, que les signataires palestiniens d’un accord de paix définitif disposeront d’une volonté réelle et des moyens efficaces pour mettre en œuvre ces nobles décisions et l’élimination totale des groupes ci-dessus nommés ? Quel nouveau crédit accorder à ceux qui ont refusé en l’an 2000 ce qu’ils semblent vouloir accepter aujourd’hui ? Bien qu’une force multinationale sera créée pour garantir l'application de l'accord, est il rationnel de remettre la sécurité d’Israël entre des mains étrangères qui se sont, si souvent, montrées hostiles à son égard ?
Reconnaissance réciproque :
« Israël reconnaît un Etat palestinien (Palestine) qui reconnaîtra Israël. Les deux parties reconnaissent ces Etats comme les patries des deux peuples ». A quel alinéa est mentionné la spécificité vitale d’Israël à être un état JUIF et sa légitimité historique, seules garanties de la pérennité du pays et de la sécurité du peuple juif à travers le monde ? Le flou complet à ces sujets est entretenu.
« Colonies » :
« Les colons habitant les territoires sous souveraineté palestinienne seront réinstallés en Israël. Bâtiments et infrastructures seront remis intacts à l'état palestinien ». Près de 230 000 résidents des implantations seront donc évacués d’un futur état qui ambitionnera à être en paix avec son voisin à la condition expresse qu’il soit sans juifs. Quelles relations pourront se construire à l’aune de cette exigence ?
Le Mont du Temple :
A la fin d’une période de transition, le ‘’Haram al-Charif’’ ou le « noble sanctuaire » du Dôme du Rocher et de la mosquée d’Al-Aqsa ‘’réintègre’’ l’islam et devient palestinien. Les Juifs y seront admis sous condition de ne pas prier en ce lieu ( pourtant emplacement des temples de Salomon et d’Hérode) et qu’ils «ne dérangent pas le culte et le décorum déterminés par le Waqf » l’autorité religieuse musulmane. Les Israéliens garderont cependant la souveraineté sur le mur des Lamentations. (NDLR: Mais pour y arriver il faudra passer un poste de contrôle palestinien).
Exit la raison originelle du retour à Sion des juifs de la diaspora, et la légitimité du renouveau d’Israël. Bienvenue la sacralisation officielle du troisième lieu saint de l’islam, cependant jamais cité dans le Coran. Quel gouvernement responsable israélien oserait brader le patrimoine religieux et culturel juif ? Sauf à vouloir perpétuer le conflit, seule au minimum une co-administration sur le Mont du Temple est concevable, tout comme sur les autres lieux important du Judaïsme, situés dans la nouvelle ‘’Palestine’’.
Les ‘’réfugiés’’ :
Bien que les ‘’réfugiés Palestiniens’’ soient la résultante de la volonté de l’ensemble du « monde arabe », voilà le peule israélien contraint de négocier un accord mutuel sur cette question. Selon « l’Initiative de Genève » ces ‘’réfugiés ‘’ pourront choisir entre quatre option : « retour dans l'Etat de Palestine, rester dans les pays où ils se trouvent, s'installer dans un pays tiers suivant les quotas fixés par ces pays, installation en Israël ».
Il est donc inscrit, noir sur blanc, un ‘’droit de retour’’ soumit il est vrai « à la totale discrétion souveraine d'Israël ». Yossi Beilin, qui se voit en charge du gouvernement lors de l’application de cette initiative, annonce trente mille retours maximum. Sur quelle base fonde t-il son estimation ? Peut on concevoir un refus total israélien sans craindre un retour à la case de départ ? Pourquoi avoir choisi des formules alambiquées, forcément sources de déconvenues ??? Excepté, peut être (sic), à imaginer un coup tordu des négociateurs palestiniens et un idéalisme navrant de la part des médiateurs israéliens pourtant expérimentés par la « Guerre d’Oslo ».
Il est à noter par ailleurs, que les ‘’réfugiés’’ juifs des pays arabes étant intégrés dans leurs nouveaux pays d’accueil, les signataires israéliens n’ont pas jugés utile d’ouvrir le débat de leur dédommagements.
Comme le démontrent ces quelques points relevés de « l’Initiative de Genève » l’intérêt d’Israël et du peuple juif est bradé. Si l’option de deux états pour deux peuples reste LA solution, il reste aux palestiniens d’avancer le plus rapidement sur le chemin de la reconnaissance TOTALE d’Israël. A ce stade, il n’auront alors pas de meilleurs alliés pour la création de leur état indépendant.
Pour cause de cette carence dans cette initiative, ils excuseront mon absence de Genève.
lundi 1 décembre 2003
Brève réflexion du 01 Décembre
Pour ou contre, l’essentiel dans le domaine du sondage est l’effet d’annonce. Ainsi en est il du dernier en date sur « l’Initiative de Genève ». Le quotidien Haaretz a publié les résultats d’une enquête concernant l’opinion des Israéliens : 38% des sondés y sont opposés et 31% en faveur. Tous les médias se sont empressés de communiquer sur cet excellent résultat, comme pour mieux appuyer sur le ‘’refus sharonien’’, et de ses partisans, de toutes paix.
Ramené à un chiffre parlant et retentissant, cela fait à peu près 2.000.000 sur un total de 6.200.000 d’Israéliens prêts à suivre Yossi Beilin dans sa quête genevoise. Ce qui est, il est vrai, de bonne augure pour la suite.
Mais si l’on se fait plus précis, et l’on retranche les quelques 1.200.000 arabes israéliens, il ne reste qu’environ 800.000 juifs, soit 16% de la population réellement concerné (soit 5.000.000) par la fin du conflit et la signature d’un traité définitif. Ce qui est toutefois un bon début également.
Si l’on creuse un peu plus les résultats du sondage, on note que 45% des sondés affirment n’avoir pas reçu par la poste la copie de l’initiative. Ce qui ramène à 3.400.000 le nombre d’israéliens connaissant le contenu. Lorsque l’on y transpose le pourcentage favorable à l’accord, les 31% ne personnifient plus alors que 1.000.000 d’individus ou 16% de la population totale du pays.
Si l’on approfondit encore plus ces mêmes résultats, seuls 18% des sondés, ayant reçu l’envoi de Yossi Beilin, sont persuadés de la justesse du pacte genevois. Soit 612.000 personnes, arabes israéliens compris. Peut-on alors concevoir que seuls ces derniers y sont favorables ?
Le chiffre de 612.000 exprimé en pourcentage, et ramené à la population globale, ne fait plus alors que le score passable de 10%, soit le tiers du résultat proclamé par le sondage.
Par l’étude de cette enquête d’opinions, tout individu correctement équipé mentalement, en viendrait sûrement à rechercher les Juifs Israéliens en faveur de « l’Initiative de Genève » et les arabes israéliens contre l’état de « Palestine ». Ce qui est, l’on en conviendra, guère encourageant pour la suite.
Ce n’est cependant pas ce que les médias européens, nous ont laissé percevoir.
Mais l’important, n’est il pas l’effet d’annonce favorisant l’intérêt convoité ?
Ramené à un chiffre parlant et retentissant, cela fait à peu près 2.000.000 sur un total de 6.200.000 d’Israéliens prêts à suivre Yossi Beilin dans sa quête genevoise. Ce qui est, il est vrai, de bonne augure pour la suite.
Mais si l’on se fait plus précis, et l’on retranche les quelques 1.200.000 arabes israéliens, il ne reste qu’environ 800.000 juifs, soit 16% de la population réellement concerné (soit 5.000.000) par la fin du conflit et la signature d’un traité définitif. Ce qui est toutefois un bon début également.
Si l’on creuse un peu plus les résultats du sondage, on note que 45% des sondés affirment n’avoir pas reçu par la poste la copie de l’initiative. Ce qui ramène à 3.400.000 le nombre d’israéliens connaissant le contenu. Lorsque l’on y transpose le pourcentage favorable à l’accord, les 31% ne personnifient plus alors que 1.000.000 d’individus ou 16% de la population totale du pays.
Si l’on approfondit encore plus ces mêmes résultats, seuls 18% des sondés, ayant reçu l’envoi de Yossi Beilin, sont persuadés de la justesse du pacte genevois. Soit 612.000 personnes, arabes israéliens compris. Peut-on alors concevoir que seuls ces derniers y sont favorables ?
Le chiffre de 612.000 exprimé en pourcentage, et ramené à la population globale, ne fait plus alors que le score passable de 10%, soit le tiers du résultat proclamé par le sondage.
Par l’étude de cette enquête d’opinions, tout individu correctement équipé mentalement, en viendrait sûrement à rechercher les Juifs Israéliens en faveur de « l’Initiative de Genève » et les arabes israéliens contre l’état de « Palestine ». Ce qui est, l’on en conviendra, guère encourageant pour la suite.
Ce n’est cependant pas ce que les médias européens, nous ont laissé percevoir.
Mais l’important, n’est il pas l’effet d’annonce favorisant l’intérêt convoité ?
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