Les dispositions du parti socialiste français, sur le conflit proche oriental, sont elles dues à une fine analyse politique de son environnement direct ou plutôt à une décadence des valeurs qui ont fait, un temps, la grandeur de ce mouvement ? Ou les deux à la fois ?
A considérer le passé récent, à savoir depuis le déclenchement de la « Guerre d’Oslo » par Yasser Arafat jusqu’à nos jours, il convient de s’interroger sur cette ligne de conduite qui a, à plusieurs reprises, franchi les limites de l’irrationnel.
Il y a eu au début, sans que cette liste soit exhaustive, ce ministre des Affaires étrangères, Hubert Védrines, qui comprenait la réaction des « jeunes de banlieues » face aux ‘’exactions’’ de l’armée israélienne lorsque la communauté juive s’inquiétait du renouveau de l’antisémitisme ( hostilité contre les Juifs ) en France. Puis, toujours de sa part, une condamnation ferme d’un massacre imaginaire de ‘’Palestiniens’’ à Djénine.
Il y a eu aussi cette interdiction de Lionel Jospin, faite aux ministres de son gouvernement, de descendre le 07 avril 2002 manifester contre l’antisémitisme pour cause de floraisons de drapeaux bleu et blanc frappés de l’étoile de David.
Il y eu encore cette pétition des « Socialistes pour une paix juste et durable au Proche-orient » appelant à une « solution juste et négociée du droit au retour des réfugiés palestiniens de 1948 et 1967, et à une citoyenneté pleine et entière des Arabes palestiniens de nationalité israélienne (20 % des Israéliens) » mais dénonçant également « les forces opposées à la paix, qu’elles soient au gouvernement, comme en Israël, ou dans l’opposition à l’Autorité palestinienne, comme en Palestine ».
Bien que surprenant tout démocrate soucieux de justice mais surtout de vérité, ce texte fut signé par quelques activistes célèbres tels Pierre Joxe, Paul Quillés, Martine Aubry, Michel Delebarre, Yvette Roudy, Jean-Luc Mélenchon, Jean Auroux, Manuel Valls, Arnaud Montebourg et Michel Rocard, pour ne citer que les plus connus.
Il y eu, à la tribune de l’assemblée parlementaire lors d’un débat sur la guerre en Irak, un François Hollande s’étonnant du régime politique différencié appliqué à Israël alors ‘’occupant’’ la ‘’Palestine’’ et de nombreuses fois ‘’condamné’’ par l’Onu.
Il y eu, dans Libération, une chronique de Paul Quillés affirmant que « l’accord de Genève » ouvrirait « aussi la voie au règlement des multiples conflits (…) Car tant que cette paix ne sera pas conclue, les recruteurs du terrorisme trouveront un argumentaire facile et efficace dans le refus de reconnaître aux Palestiniens le droit de vivre dans leur Etat, dans la situation de misère et de chômage où le conflit les place et dans le cycle interminable des attentats et de la riposte militaire ».
Les égorgés du Pakistan, d’Irak ou encore d’Arabie saoudite témoignent (entre autre) d'outre tombe du niveau de réflexion politique de ce socialiste qui n’hésite pas, pour autant, à réclamer de l’UE la saisie du Conseil de Sécurité pour « une légitimation onusienne de « l’Initiative de Genève » aux fins d’établir « un mandat international dans les frontières attribuées par l'accord de Genève au futur Etat palestinien en vue d'y déployer rapidement une force d'interposition crédible (…) et de mettre sur pied dans ce but une conférence internationale chargée d'élaborer (…) un règlement de paix sur la base des clauses de l'accord de Genève ».
Qui demande l’avis des Israéliens ?
Il y eu ce texte du Bureau National du PS qui « dénonce en particulier la construction du ‘’mur’’ de séparation qui aggrave les conditions de vie des Palestiniens et compromet toute possibilité de construire un Etat palestinien viable » ainsi que « les incursions meurtrières et ciblées menées par le gouvernement d'Ariel Sharon, ainsi que la paupérisation et les humiliations qui découlent de l'occupation militaire au quotidien ». Un ‘’mur’’, ça aggrave, ça compromet, mais selon les socialistes ça ne protège pas les Juifs contre les nazislamikazes.
Il y eu ce refus de candidature à la députation européenne de l’Eurodéputé socialiste sortant, François Zimeray, pour cause de recherche de vérités et de justices sur l’attitude arafatienne et donc, à contrario, de réhabilitation du combat de la démocratie israélienne et des droits de son peuple à une pleine autodétermination dans la jouissance de ses lois, culture et religion.
Par ces quelques petits rappels, il est possible -à tout fin observateur- de découvrir la progression de la pensée socialiste et de s'émouvoir de ses objectifs. Ce parti suit il le mouvement ambiant largement antisioniste ( ce qui serait peu flatteur pour une formation ayant une prétention à diriger le pays) ? l’amplifie t-il ? ou le précède t-il ? A lire, et relire, minutieusement le compte rendu du discours en Egypte -devant des intellectuels musulmans- de Michel Rocard, membre influent du parti, les doutes s'effacent devant l’affirmation catégorique d’une stratégie politique de ce parti à l’encontre d’Israël. Ce petit pays devient de trop dans l’horizon de ces individus. Le vacarme, fondé sur l'allégation d’une « erreur historique » au sujet de la création d’Israël, parvenu aux oreilles de l’intéressé -mais aussi à celles du Bureau National- n’a pas été tempéré, à l’heure actuelle, par un quelconque démenti ou une désapprobation.
Ainsi, par étape, s’installe rue de Solferino une doctrine consolidant les responsabilités d’Israël dans la situation conflictuelle proche-orientale mais aussi planétaire et, par voie de conséquence, l’implication de ses soutiens, à savoir surtout les communautés juives de la diaspora.
Par cette analyse, il est devient également urgent d’interroger les caciques de ce parti quant au sérieux de leur combat contre l’antisémitisme en France. Faut il rappeler, à charge d’accusation, leur négation de ce phénomène lorsqu’ils étaient au pouvoir, puis que le 16 mai 2004, lors de la « marche contre l’antisémitisme » organisée par SOS Racisme, le PS cependant en tête du cortège la manifestation n’a réuni -au mieux et selon les organisateurs- que 25.000 personnes.
Est ce là tout son potentiel ou plutôt l’un des résultats de son positionnement idéologique ? A ce parti de nous répondre et notamment par des actes qui lui permettront de récupérer sa grandeur passée.
Mais faut il encore les attendre ?
mercredi 23 juin 2004
lundi 21 juin 2004
La France ? Game Over !
Jacques Chirac a eu gain de cause. La Constitution européenne, adoptée au sommet de Bruxelles le 18 juin, ne mentionnera pas les racines Judéo-chrétiennes de l’Europe au nom d’une séparation de l’Eglise et de l’Etat.
Le préambule de la Constitution se contentera simplement de faire référence aux « héritages culturels, religieux et humanistes » du continent. Est donc passé aux oubliettes l’apport chrétien incontestable qui a construit le continent européen tant bien que mal.
A la lueur de cette volonté d’oubli, est donc cohérente l’incompréhension totale de ce Président envers tous ces Juifs, de par la planète, qui -depuis 2.000 années- pleurent sur les restes d’un temple détruit et répètent en chœur, dès que possible, « l’an prochain à Jérusalem ». Ville symbole de leur espérance bi-millénaire d’un renouveau de leur pays détruit. Peut on, en conséquence, attendre de ce chef d’état qu’il approuve un jour, voire qu’il défende la décision israélienne de conserver à tout jamais le seul lieu saint du Judaïsme, le Mont du Temple, dans une Jérusalem réunifiée quoi qu’il advienne ?
Bien sûr que non.
Peut on espérer de cet homme, qu’il comprenne également la nécessité de ce peuple de vivre selon ses traditions et lois en parlant la langue des ancêtres ? Comprendra t-il, un jour, le refus ferme et définitif des Israéliens d’accueillir au sein de leur pays, au nom de la Paix arafatienne, quelques centaines de milliers d’individus musulmans éduqués à leur haine, exigeant un repentir de ceux qui faillirent être jetés à la mer et menacer ainsi le seul état qui leur garantisse leur sécurité et leur droit de jouir de leur Judaïsme pleinement ?
Bien sûr que non.
Agir au nom de la vérité historique, mais aussi pour le bien des deux peuples, aurait contraint Jacques Chirac (et d’autres) à reconnaître la responsabilité de Yasser Arafat dans l’échec des discussions de Camp David en l’an 2.000 ( comme Bill Clinton le confirme), sa culpabilité pleine et entière dans la volonté, le déclenchement et la poursuite de la « Guerre d’Oslo », ainsi que son souhait caché de l’éradication d’Israël par l’exigence d’un retour massif des « réfugiés Palestiniens » en son sein et non pas à l’intérieur de la ‘’Palestine’’ crée pour cet objectif.
Cependant, la politique dite pro-arabe et le commerce international commande à la France de procéder tout autrement en autorisant, par exemple, une visite diplomatique de son ministre des Affaires étrangères Michel Barnier à Yasser Arafat, prévue le 29 juin prochain, au grand dam des autorités israéliennes qui, en conséquence, se refusent à recevoir ce dernier.
Un ministre qui, du Caire, annonce que la France « est prête à participer à une présence internationale déployée dans la bande de Gaza après un retrait israélien ». Une force dont on peut légitimement se demander qu’elle serait son utilité si les ‘’Palestiniens’’ décidaient de respecter leurs obligations (inscrites dans la « carte routière ») de mette un terme au terrorisme ou de s’employer à y mettre fin afin de rendre la frontière aussi sûre que celle qui sépare la France de la Suisse.
Condition sine qua non pour une réussite du retrait israélien, toutefois non énumérée par ce ministre Français.Selon cet ‘’expert’’ seuls « la sécurité, les accès à Gaza pour que Gaza soit viable, la circulation des hommes et des femmes qui travaillent, les services publics » sont nécessaires à cette réussite. D’où l’analyse d’un besoin d’une force d’interposition internationale qui, de fait, accorderait à l’Autorité palestinienne la protection de sa base arrière de Gaza.Gageons qu’Israël ne s’y résoudra pas et décevra les plans du reclus milliardaire de Ramallah et de son ami Chirac.
Il est temps d’admettre que la France -par ses autorités politiques mais aussi par ses médias- a choisi son camp et n’est plus digne de jouer un quelconque rôle pour la paix en cette région. Si Ariel Sharon ne s’est toujours pas rendu en visite officielle en France, il est à espérer qu’il ne recevra pas plus, à l’automne, Michel Barnier, qui il y a peu, souhaitait voir Israël sortir de la Bande de Gaza « sans la détruire auparavant ».
Les implantations démantelées d’ici peu sont le témoignage du pouvoir de création israélienne et à contrario de la bêtise et du calcul diplomatique français.
Le préambule de la Constitution se contentera simplement de faire référence aux « héritages culturels, religieux et humanistes » du continent. Est donc passé aux oubliettes l’apport chrétien incontestable qui a construit le continent européen tant bien que mal.
A la lueur de cette volonté d’oubli, est donc cohérente l’incompréhension totale de ce Président envers tous ces Juifs, de par la planète, qui -depuis 2.000 années- pleurent sur les restes d’un temple détruit et répètent en chœur, dès que possible, « l’an prochain à Jérusalem ». Ville symbole de leur espérance bi-millénaire d’un renouveau de leur pays détruit. Peut on, en conséquence, attendre de ce chef d’état qu’il approuve un jour, voire qu’il défende la décision israélienne de conserver à tout jamais le seul lieu saint du Judaïsme, le Mont du Temple, dans une Jérusalem réunifiée quoi qu’il advienne ?
Bien sûr que non.
Peut on espérer de cet homme, qu’il comprenne également la nécessité de ce peuple de vivre selon ses traditions et lois en parlant la langue des ancêtres ? Comprendra t-il, un jour, le refus ferme et définitif des Israéliens d’accueillir au sein de leur pays, au nom de la Paix arafatienne, quelques centaines de milliers d’individus musulmans éduqués à leur haine, exigeant un repentir de ceux qui faillirent être jetés à la mer et menacer ainsi le seul état qui leur garantisse leur sécurité et leur droit de jouir de leur Judaïsme pleinement ?
Bien sûr que non.
Agir au nom de la vérité historique, mais aussi pour le bien des deux peuples, aurait contraint Jacques Chirac (et d’autres) à reconnaître la responsabilité de Yasser Arafat dans l’échec des discussions de Camp David en l’an 2.000 ( comme Bill Clinton le confirme), sa culpabilité pleine et entière dans la volonté, le déclenchement et la poursuite de la « Guerre d’Oslo », ainsi que son souhait caché de l’éradication d’Israël par l’exigence d’un retour massif des « réfugiés Palestiniens » en son sein et non pas à l’intérieur de la ‘’Palestine’’ crée pour cet objectif.
Cependant, la politique dite pro-arabe et le commerce international commande à la France de procéder tout autrement en autorisant, par exemple, une visite diplomatique de son ministre des Affaires étrangères Michel Barnier à Yasser Arafat, prévue le 29 juin prochain, au grand dam des autorités israéliennes qui, en conséquence, se refusent à recevoir ce dernier.
Un ministre qui, du Caire, annonce que la France « est prête à participer à une présence internationale déployée dans la bande de Gaza après un retrait israélien ». Une force dont on peut légitimement se demander qu’elle serait son utilité si les ‘’Palestiniens’’ décidaient de respecter leurs obligations (inscrites dans la « carte routière ») de mette un terme au terrorisme ou de s’employer à y mettre fin afin de rendre la frontière aussi sûre que celle qui sépare la France de la Suisse.
Condition sine qua non pour une réussite du retrait israélien, toutefois non énumérée par ce ministre Français.Selon cet ‘’expert’’ seuls « la sécurité, les accès à Gaza pour que Gaza soit viable, la circulation des hommes et des femmes qui travaillent, les services publics » sont nécessaires à cette réussite. D’où l’analyse d’un besoin d’une force d’interposition internationale qui, de fait, accorderait à l’Autorité palestinienne la protection de sa base arrière de Gaza.Gageons qu’Israël ne s’y résoudra pas et décevra les plans du reclus milliardaire de Ramallah et de son ami Chirac.
Il est temps d’admettre que la France -par ses autorités politiques mais aussi par ses médias- a choisi son camp et n’est plus digne de jouer un quelconque rôle pour la paix en cette région. Si Ariel Sharon ne s’est toujours pas rendu en visite officielle en France, il est à espérer qu’il ne recevra pas plus, à l’automne, Michel Barnier, qui il y a peu, souhaitait voir Israël sortir de la Bande de Gaza « sans la détruire auparavant ».
Les implantations démantelées d’ici peu sont le témoignage du pouvoir de création israélienne et à contrario de la bêtise et du calcul diplomatique français.
mardi 15 juin 2004
L’échappatoire de Libé
Le procureur général de l’état d’Israël, Menahem Mazouz, s’est donc décidé dans l’affaire dite de « l’île grecque ».Ariel Sharon ne sera pas poursuivi judiciairement, pour la bonne raison qu’« il n'existe pas de base solide de preuves et même pas de commencements de preuves » contre lui.
Ainsi, Edna Arbel -procureure publique- a vu sa recommandation d’inculper le Premier Ministre et son fils pour « corruption détournée » rejetée car fondée sur des « arguments trop généraux et des preuves indirectes et circonstancielles » qui l’ont probablement empêché de discerner le « rôle opérationnel éminent » joué par Guilead Sharon auprès de l'homme d'affaires David Appel.
Comme pour accabler un peu plus Edna Arbel, le procureur général y ajoute l’évidence essentielle que « Le Premier ministre doit être jugé comme tout citoyen. Il ne convient pas d'être plus indulgent à son égard, ni plus sévère ». La justice israélienne est donc passée et la décision se doit d’être respectée par les démocrates et notamment les faiseurs d’opinions publiques, j’ai nommé les Journalistes.
Ainsi, est incompréhensible le titre choisi pour l’article de Jean-Luc Allouche paru dans le quotidien Libération du 16 juin : «Ariel Sharon échappe à le justice ». Si le contenu du texte est honnête et rapporte succinctement mais correctement la conférence de presse du procureur général de l’état, il en va tout autrement du titre choisi.
Formulation spécialement destinée aux lecteurs surfant brièvement sur le site Internet, ou feuilletant rapidement le journal, et ne s’intéressant pas, ou peu, aux déboires personnels de cet homme, cependant dénigré à longueur de colonnes par la rédaction pour causes d’idéologies partisanes. L’effet recherché marquera, ainsi, ces lecteurs pressés et peu concentrés sur l’information elle-même.
Il leur est, en conséquence, loisible -par le verbe utilisé, à savoir « échapper »- d’imaginer toutes hypothèses de combines malsaines venant de la part du Premier ministre israélien. Ainsi, le sens attribué à ce verbe équivaut à « fuir », « se soustraire », « se sauver », « éluder », « esquiver »…. Verbes nous donnant la fâcheuse impression que la Justice israélienne a été ‘’possédée’’ par Ariel Sharon, ‘’cet homme politique rompu à l’art malhonnête et à la stratégie individualiste privilégiée au mépris des intérêts du pays qu’il dirige’’.
Si la lecture effective du corps de l’article dément totalement cette perception, il aurait été cohérent d’y voir accoler un titre nous informant qu’« Ariel Sharon est innocenté par la Justice » des accusations portées. Oui mais voilà ! Nous sommes au cœur de la rédaction de Libé et concevoir, un tant soit peu, le Premier ministre israélien « innocent » de quoi que se soit est pour le moins impensable dans l’esprit de ce journal.
Tout comme, il faut le signaler, de nombreux autres médias francophones où la réputation de ce dernier précède l’actualité factuelle.
Ainsi, Edna Arbel -procureure publique- a vu sa recommandation d’inculper le Premier Ministre et son fils pour « corruption détournée » rejetée car fondée sur des « arguments trop généraux et des preuves indirectes et circonstancielles » qui l’ont probablement empêché de discerner le « rôle opérationnel éminent » joué par Guilead Sharon auprès de l'homme d'affaires David Appel.
Comme pour accabler un peu plus Edna Arbel, le procureur général y ajoute l’évidence essentielle que « Le Premier ministre doit être jugé comme tout citoyen. Il ne convient pas d'être plus indulgent à son égard, ni plus sévère ». La justice israélienne est donc passée et la décision se doit d’être respectée par les démocrates et notamment les faiseurs d’opinions publiques, j’ai nommé les Journalistes.
Ainsi, est incompréhensible le titre choisi pour l’article de Jean-Luc Allouche paru dans le quotidien Libération du 16 juin : «Ariel Sharon échappe à le justice ». Si le contenu du texte est honnête et rapporte succinctement mais correctement la conférence de presse du procureur général de l’état, il en va tout autrement du titre choisi.
Formulation spécialement destinée aux lecteurs surfant brièvement sur le site Internet, ou feuilletant rapidement le journal, et ne s’intéressant pas, ou peu, aux déboires personnels de cet homme, cependant dénigré à longueur de colonnes par la rédaction pour causes d’idéologies partisanes. L’effet recherché marquera, ainsi, ces lecteurs pressés et peu concentrés sur l’information elle-même.
Il leur est, en conséquence, loisible -par le verbe utilisé, à savoir « échapper »- d’imaginer toutes hypothèses de combines malsaines venant de la part du Premier ministre israélien. Ainsi, le sens attribué à ce verbe équivaut à « fuir », « se soustraire », « se sauver », « éluder », « esquiver »…. Verbes nous donnant la fâcheuse impression que la Justice israélienne a été ‘’possédée’’ par Ariel Sharon, ‘’cet homme politique rompu à l’art malhonnête et à la stratégie individualiste privilégiée au mépris des intérêts du pays qu’il dirige’’.
Si la lecture effective du corps de l’article dément totalement cette perception, il aurait été cohérent d’y voir accoler un titre nous informant qu’« Ariel Sharon est innocenté par la Justice » des accusations portées. Oui mais voilà ! Nous sommes au cœur de la rédaction de Libé et concevoir, un tant soit peu, le Premier ministre israélien « innocent » de quoi que se soit est pour le moins impensable dans l’esprit de ce journal.
Tout comme, il faut le signaler, de nombreux autres médias francophones où la réputation de ce dernier précède l’actualité factuelle.
lundi 14 juin 2004
Victoire de la liste Euro-Israël
Jusqu’au soir des résultats définitifs des élections, on redoutait et s’attendait à une augmentation du nombre de députés européens -‘’ennemis’’ d’Israël- qui influeraient sur le parlement de l’Europe afin d’obtenir encore plus de sanctions et de condamnations à l’encontre de ce petit pays.
Après le dépouillement des bulletins français, l’optimisme est de rigueur et justifié. L’examen des scores de certaines listes, parties prenantes dans l’orientation anti-israélienne du continent, peuvent nous réjouir particulièrement.
Il en est ainsi de la liste conjointe LCR-LO, menée par Olivier Besancenot et Arlette Laguiller, qui ne recueille pas les 5% nécessaire à toute députation et verra les cinq élus de 1999 sortir de l’enceinte de Strasbourg. Exit donc ces groupuscules qui peinent tant à dénoncer l’antisémitisme ambiant et condamnent toute idée d’état-nation ceinturé de « frontières sûres et reconnues ».
De même pour la liste du PCF, qui en 1999 recueillit sous la conduite de Robert Hue 6 sièges, et n’obtient plus aujourd’hui que 2 élus. Il manquera donc 4 députés à ce parti pour poursuivre la lourde tâche de perpétuer et développer, au sein de l’assemblée parlementaire, le soutien inconditionnel au Raïs Arafat que de plus en plus de gouvernements à travers la planète -excepté celui de Jacques Chirac- considèrent comme obstacle à toute paix. Francis Wurtz, que l’on ne présente plus, sera l’un des deux rescapés en charge de cette besogne.
Pour ce qui est des Verts -dont les témoignages de leur antisionisme radical et de leurs objections à « marcher contre l’antisémitisme » d’origine arabo-musulmane ne sont plus à prouver- ils perdent trois élus sur neuf, dont la palestinophile acharnée Alima Boumediene-Thierry, mais gardent Alain Lipietz qui nous semblait imputer -un moment- aux soldats Israéliens le viol de petits garçons ‘’Palestiniens’’.
Quant à la liste Euro-Palestine qui recueille 1,83% des suffrages exprimés (soit 50 063 voix), elle n’enverra pas Mr M’Bala M’Bala ni Mme Zemour se battre au sein du parlement européen pour obtenir « la libération des territoires occupés illégalement en juin 1967 » et/ou « des sanctions commerciales, culturelles et sportives contre Israël » et/ou « l’envoi d’une force de protection de la population palestinienne » et/ou « le refus des gouvernements européens de participer aux sales guerres de l’administration américaine ».
Si par péché de gourmandise on additionnait les pertes en siéges de toutes ces listes répugnantes, cela octroierait de facto à une liste fictive dénommée Euro-Israël un total de 12 sièges. Si de surcroît, on y ajoute l’élu UMP Patrick Gaubert, Président de la Licra et fervent défenseur de la seule démocratie proche-orientale, il devient possible de claironner une victoire des valeurs démocratiques en France et un optimisme prudent quant aux futures relations diplomatiques UE-Israël.
Pour conclure et parfaire l’examen de ces résultats, on peut -au niveau européen- également attester d’un vote sanction à l’encontre de ce « camp de la paix » dont les médias aux ‘’ordres’’ ne nous diront jamais assez combien sa politique est erronée. Ainsi le Chancelier Allemand et le Président Français ont subi un tel revers électoral que le « camp de la guerre » pourrait à juste titre se demander s’ils existent encore sur le plan international.
Bref ! Les amis d’Israël ont passé, somme toute, dimanche soir une assez bonne soirée.
Après le dépouillement des bulletins français, l’optimisme est de rigueur et justifié. L’examen des scores de certaines listes, parties prenantes dans l’orientation anti-israélienne du continent, peuvent nous réjouir particulièrement.
Il en est ainsi de la liste conjointe LCR-LO, menée par Olivier Besancenot et Arlette Laguiller, qui ne recueille pas les 5% nécessaire à toute députation et verra les cinq élus de 1999 sortir de l’enceinte de Strasbourg. Exit donc ces groupuscules qui peinent tant à dénoncer l’antisémitisme ambiant et condamnent toute idée d’état-nation ceinturé de « frontières sûres et reconnues ».
De même pour la liste du PCF, qui en 1999 recueillit sous la conduite de Robert Hue 6 sièges, et n’obtient plus aujourd’hui que 2 élus. Il manquera donc 4 députés à ce parti pour poursuivre la lourde tâche de perpétuer et développer, au sein de l’assemblée parlementaire, le soutien inconditionnel au Raïs Arafat que de plus en plus de gouvernements à travers la planète -excepté celui de Jacques Chirac- considèrent comme obstacle à toute paix. Francis Wurtz, que l’on ne présente plus, sera l’un des deux rescapés en charge de cette besogne.
Pour ce qui est des Verts -dont les témoignages de leur antisionisme radical et de leurs objections à « marcher contre l’antisémitisme » d’origine arabo-musulmane ne sont plus à prouver- ils perdent trois élus sur neuf, dont la palestinophile acharnée Alima Boumediene-Thierry, mais gardent Alain Lipietz qui nous semblait imputer -un moment- aux soldats Israéliens le viol de petits garçons ‘’Palestiniens’’.
Quant à la liste Euro-Palestine qui recueille 1,83% des suffrages exprimés (soit 50 063 voix), elle n’enverra pas Mr M’Bala M’Bala ni Mme Zemour se battre au sein du parlement européen pour obtenir « la libération des territoires occupés illégalement en juin 1967 » et/ou « des sanctions commerciales, culturelles et sportives contre Israël » et/ou « l’envoi d’une force de protection de la population palestinienne » et/ou « le refus des gouvernements européens de participer aux sales guerres de l’administration américaine ».
Si par péché de gourmandise on additionnait les pertes en siéges de toutes ces listes répugnantes, cela octroierait de facto à une liste fictive dénommée Euro-Israël un total de 12 sièges. Si de surcroît, on y ajoute l’élu UMP Patrick Gaubert, Président de la Licra et fervent défenseur de la seule démocratie proche-orientale, il devient possible de claironner une victoire des valeurs démocratiques en France et un optimisme prudent quant aux futures relations diplomatiques UE-Israël.
Pour conclure et parfaire l’examen de ces résultats, on peut -au niveau européen- également attester d’un vote sanction à l’encontre de ce « camp de la paix » dont les médias aux ‘’ordres’’ ne nous diront jamais assez combien sa politique est erronée. Ainsi le Chancelier Allemand et le Président Français ont subi un tel revers électoral que le « camp de la guerre » pourrait à juste titre se demander s’ils existent encore sur le plan international.
Bref ! Les amis d’Israël ont passé, somme toute, dimanche soir une assez bonne soirée.
dimanche 13 juin 2004
Triste bibliographie chiraquienne
La semaine écoulée nous a instruite quant aux relations internationales françaises, et donc chiraquiennes, mais aussi sur les éditoriaux des nombreux médias aux ‘’ordres’’ élyséens qui ont, malgré eux, rempli leurs devoirs d’informations à l’endroit de ceux qui savent lire entre les lignes.
Ainsi, les reportages des cérémonies du 60éme anniversaire du Jour J ont dévoilé l’accolade publique du Chancelier Allemand et du Président Français, alors qu’au même moment le discours du représentant élu de la nation, ayant permis dès Juin 1944 ces retrouvailles amicales, était placé -nous dit on- sous ‘’surveillance’’, des fois qu’il amalgamerait abusivement la libération des Irakiens avec celle des Européens….
Puis s’étalèrent les articles relatifs au vote de la résolution du Conseil de sécurité onusien concernant la passation du pouvoir étatique aux Irakiens le 30 juin prochain, et consacrant -de ce fait- la libération définitive du pays et la fin du régime despotique de Saddam Hussein. Décision adoptée à l’unanimité des quinze membres grâce aux « concessions » américaines obtenues, paraît il, par la ‘’fermeté’’ française opposée à « l’unilatéralisme US ». Cocorico. Sauf qu’une démocratie, respectueuse des principes qui la régit, tient compte des avis contraires exprimés pour, ainsi, rassembler le maximum de gouvernements autour de ses projets de résolution internationale. Le Président US nous a donc rassuré quant à son sens de la démocratie et le Président Français sur son incapacité à freiner la progression mondiale de cette dernière.
Vinrent ensuite, les exposés en provenance du sommet du G8 qui nous ‘’informèrent de l'obstination’’ de Georges W. Bush à espérer un désendettement total de l'Irak, une aide précieuse de l’Otan pour stabiliser ce pays et l’espoir de véritables réformes ainsi que l’envoi de « missionnaires de la démocratie » au Moyen Orient comme les a nommé Jacques Chirac, premier et véritable adversaire de toutes ces propositions US.
Opposant dont il convient, de plus en plus, de s'émouvoir des conséquences produites par tous ses actes politiques effectués au nom de la France.
Etait il alors dans le cadre de sa mission présidentielle lors de son unique déplacement en Israël en 1996, lorsque -seul de tous les invités de ce pays au fil des ans- il se comporta comme un goujat en s’en prenant en mondovision à un policier chargé de sa sécurité ? N’y avait il aucune autre façon diplomatique et protocolaire de freiner ‘’l’ardeur’’ de cet exécutant et éviter ainsi de s’en prendre indirectement à la seule démocratie du coin et obtenir des excuses formelles et humiliantes du Premier ministre israélien alors en place ? Excepté à souhaiter démontrer à certains pays arabes voisins, son peu de respect -voire son mépris- envers ce pays, il est évident que Jacques Chirac connaissait la conduite courtoise et obligée à tenir en pareille occasion.
Etait il toujours dans le cadre de son mandat élyséen en l’an 2000, lorsqu’il présenta -seul parmi les élus de toutes les démocraties à travers la planète- l’hommage de la France à la Syrie pour cause de disparition de son dictateur Hafez al Assad ? Despote qui, entre autre, assassina plusieurs milliers de ses concitoyens, entrava toute liberté de pensée, rêva de l’éradication du seul pays juif et concrétisa son ambition d’occuper le Liban. Un tel hommage -installé face au refus chiraquien de s’incliner devant la dépouille du 40éme Président américain Ronald Reggan qui ,de par sa politique internationale, contribua activement à la chute du communisme et à la libération de centaines de millions d’individus de par le monde- restera comme une insulte aux électeurs français épris des Droits de l’Homme.
En 2003, il se fit cette fois-ci le chantre du Droit onusien en s’opposant catégoriquement à la destitution du dictateur irakien en menaçant d’utiliser le veto français si une majorité au Conseil de Sécurité se précisait. Majorité que son Ministre des Affaires étrangères D. de Villepin se dépêcha de contrer en se transformant en marathonien de la diplomatie internationale.Ce qui permit à d’aucuns d’affirmer, ou pour le moins de soupçonner, une complicité mercantile au plus haut niveau avec ce régime qui se maintenait au pouvoir par la seule force de sa cruauté et qui commit crimes contre l’humanité et crimes de guerres sans se soucier de l’opinion mondiale et de ses règles. Toutes choses pourtant sévèrement reprochées au Président US par le locataire de l’Elysée.
Et pour clore ce petit rappel indigeste, rappelons que Jacques Chirac délègue une fois de plus son Ministre des Affaires étrangères, Michel Barnier, à Ramallah pour réaffirmer le 29 Juin prochain -lors d’un dîner à la Moukata- la ‘’légitimité’’ du Raïs Yasser Arafat, démocratiquement élu (à vie comme tous les tyrans qui se respectent). Ceci, alors que l’Egypte s’évertue à le déchoir de toutes ses prérogatives au profit du Premier ministre Ahmed Quoreï et aux seules fins de la concrétisation des obligations ‘’palestiniennes’’ de la « Carte routière », ayant comme objectif la fin du conflit israélo-arabe.
Ajoutez à ces quatre faits, déjà suffisamment déshonorants pour toute démocratie digne de ce nom et de son rang, la vente de la centrale nucléaire Osirak en 1975 au potentat irakien par l’actuel Président Français, alors Premier ministre de Valery Giscard d’Estaing, et vous soulèverez quelques interrogations quant aux choix et priorités internationales de l’occupant actuel de l’Elysée, jamais cependant condamnés par l’opposition socialiste.
Ce qui devrait, sans conteste, interpeller tout démocrate au sujet de la politique étrangère française, véritable « domaine réservé » du Chef de l’Etat, et de l'impuissance des institutions parlementaires à débattre démocratiquement des relations et commerces à établir avec le reste de la planète.
De par ces médias aux ‘’ordres’’ et les actes politiques de Jacques Chirac, c’est à se demander si la France est encore une démocratie.
Ainsi, les reportages des cérémonies du 60éme anniversaire du Jour J ont dévoilé l’accolade publique du Chancelier Allemand et du Président Français, alors qu’au même moment le discours du représentant élu de la nation, ayant permis dès Juin 1944 ces retrouvailles amicales, était placé -nous dit on- sous ‘’surveillance’’, des fois qu’il amalgamerait abusivement la libération des Irakiens avec celle des Européens….
Puis s’étalèrent les articles relatifs au vote de la résolution du Conseil de sécurité onusien concernant la passation du pouvoir étatique aux Irakiens le 30 juin prochain, et consacrant -de ce fait- la libération définitive du pays et la fin du régime despotique de Saddam Hussein. Décision adoptée à l’unanimité des quinze membres grâce aux « concessions » américaines obtenues, paraît il, par la ‘’fermeté’’ française opposée à « l’unilatéralisme US ». Cocorico. Sauf qu’une démocratie, respectueuse des principes qui la régit, tient compte des avis contraires exprimés pour, ainsi, rassembler le maximum de gouvernements autour de ses projets de résolution internationale. Le Président US nous a donc rassuré quant à son sens de la démocratie et le Président Français sur son incapacité à freiner la progression mondiale de cette dernière.
Vinrent ensuite, les exposés en provenance du sommet du G8 qui nous ‘’informèrent de l'obstination’’ de Georges W. Bush à espérer un désendettement total de l'Irak, une aide précieuse de l’Otan pour stabiliser ce pays et l’espoir de véritables réformes ainsi que l’envoi de « missionnaires de la démocratie » au Moyen Orient comme les a nommé Jacques Chirac, premier et véritable adversaire de toutes ces propositions US.
Opposant dont il convient, de plus en plus, de s'émouvoir des conséquences produites par tous ses actes politiques effectués au nom de la France.
Etait il alors dans le cadre de sa mission présidentielle lors de son unique déplacement en Israël en 1996, lorsque -seul de tous les invités de ce pays au fil des ans- il se comporta comme un goujat en s’en prenant en mondovision à un policier chargé de sa sécurité ? N’y avait il aucune autre façon diplomatique et protocolaire de freiner ‘’l’ardeur’’ de cet exécutant et éviter ainsi de s’en prendre indirectement à la seule démocratie du coin et obtenir des excuses formelles et humiliantes du Premier ministre israélien alors en place ? Excepté à souhaiter démontrer à certains pays arabes voisins, son peu de respect -voire son mépris- envers ce pays, il est évident que Jacques Chirac connaissait la conduite courtoise et obligée à tenir en pareille occasion.
Etait il toujours dans le cadre de son mandat élyséen en l’an 2000, lorsqu’il présenta -seul parmi les élus de toutes les démocraties à travers la planète- l’hommage de la France à la Syrie pour cause de disparition de son dictateur Hafez al Assad ? Despote qui, entre autre, assassina plusieurs milliers de ses concitoyens, entrava toute liberté de pensée, rêva de l’éradication du seul pays juif et concrétisa son ambition d’occuper le Liban. Un tel hommage -installé face au refus chiraquien de s’incliner devant la dépouille du 40éme Président américain Ronald Reggan qui ,de par sa politique internationale, contribua activement à la chute du communisme et à la libération de centaines de millions d’individus de par le monde- restera comme une insulte aux électeurs français épris des Droits de l’Homme.
En 2003, il se fit cette fois-ci le chantre du Droit onusien en s’opposant catégoriquement à la destitution du dictateur irakien en menaçant d’utiliser le veto français si une majorité au Conseil de Sécurité se précisait. Majorité que son Ministre des Affaires étrangères D. de Villepin se dépêcha de contrer en se transformant en marathonien de la diplomatie internationale.Ce qui permit à d’aucuns d’affirmer, ou pour le moins de soupçonner, une complicité mercantile au plus haut niveau avec ce régime qui se maintenait au pouvoir par la seule force de sa cruauté et qui commit crimes contre l’humanité et crimes de guerres sans se soucier de l’opinion mondiale et de ses règles. Toutes choses pourtant sévèrement reprochées au Président US par le locataire de l’Elysée.
Et pour clore ce petit rappel indigeste, rappelons que Jacques Chirac délègue une fois de plus son Ministre des Affaires étrangères, Michel Barnier, à Ramallah pour réaffirmer le 29 Juin prochain -lors d’un dîner à la Moukata- la ‘’légitimité’’ du Raïs Yasser Arafat, démocratiquement élu (à vie comme tous les tyrans qui se respectent). Ceci, alors que l’Egypte s’évertue à le déchoir de toutes ses prérogatives au profit du Premier ministre Ahmed Quoreï et aux seules fins de la concrétisation des obligations ‘’palestiniennes’’ de la « Carte routière », ayant comme objectif la fin du conflit israélo-arabe.
Ajoutez à ces quatre faits, déjà suffisamment déshonorants pour toute démocratie digne de ce nom et de son rang, la vente de la centrale nucléaire Osirak en 1975 au potentat irakien par l’actuel Président Français, alors Premier ministre de Valery Giscard d’Estaing, et vous soulèverez quelques interrogations quant aux choix et priorités internationales de l’occupant actuel de l’Elysée, jamais cependant condamnés par l’opposition socialiste.
Ce qui devrait, sans conteste, interpeller tout démocrate au sujet de la politique étrangère française, véritable « domaine réservé » du Chef de l’Etat, et de l'impuissance des institutions parlementaires à débattre démocratiquement des relations et commerces à établir avec le reste de la planète.
De par ces médias aux ‘’ordres’’ et les actes politiques de Jacques Chirac, c’est à se demander si la France est encore une démocratie.
dimanche 6 juin 2004
L’anti-américanisme primaire des Socialistes
Jusqu’à ce jour et depuis la guerre en Irak, je me suis souvent demandé ce que l’on reproche exactement à Georges W. Bush pour que l’américanophobie française ainsi que les tensions entre la France et les USA s'amplifient à ce point. Dans une lettre ouverte de François Hollande, Premier secrétaire du parti socialiste, en date du 04 juin, intitulée « L’esprit du 06 juin » et adressée au Président US, je suis enfin au parfum.
Après une mise en bouche et les fioritures circonstancielles, la lettre écrite -« au nom de cette amitié, (et) au nom de ces valeurs » communes- accuse : « L’intervention unilatérale et sans justification que vous avez décidée en Irak, l’occupation de ce pays, le recours à des pratiques inacceptables de torture et d’humiliation, le mépris à l’égard de l’ONU ne correspondent pas à l’idéal de justice qui imprègne tant votre peuple ». !?!?
Voici donc constitué le dossier socialiste à charge qui, loin s’en faut, ne diffère pas ou peu de celui de Jacques Chirac et du Quai d’Orsay.
Si l’intervention a en effet été décidée par une coalition de pays menée par W. Bush et outrepassa le refus onusien, elle ne fut pas « sans justification ». Car nul pays (ni partis socialistes) n’avait alors remis en cause l’existence des Armes de Destructions Massives irakiennes (ADM). En faire aujourd’hui la critique c’est oublier, un peu vite, les propositions françaises d’accorder un délai supplémentaire aux inspections de l’Onu ainsi qu’à Saddam Hussein pour qu’il désarme. Il semble donc que François Hollande a une mémoire courte, voire sélective sinon partisane, qui l’incite à ‘’collaborer’’, voire encourager l’ambiance de lynchage politique et médiatique qui prévaut aujourd’hui en Europe à l’encontre des USA.
Que dire ensuite de l’accusation d’« occupation de ce pays » ? Qui peut croire raisonnablement que les USA occupe l’Irak comme, par exemple, la Syrie occupe le Liban, la Chine le Tibet ou encore la Russie la Tchétchènie ? Toutes occupations, par ailleurs, illégales qui ne tourmentent pas le Bureau National de ce parti jusqu’à en dénoncer oralement, par écrit ou en marchant, les visites officielles en France de ces trois despotes.
Trois Présidents ‘’fréquentables’’ qui n’ont probablement pas -à l’instar de Georges W. Bush et selon le PS- « le recours à des pratiques inacceptables de torture et d’humiliation ». Car sinon, comment comprendre le silence des pontes socialistes et l’absence d’une exigence de jugements et condamnations des tortionnaires Syriens, Chinois et Russes ou de leurs autorités respectives ? Je vous avoue, moi, je ne comprends pas.
Tout comme je ne saisis pas l’incompréhension du PS quant au « mépris (US ndlr) à l’égard de l’ONU ». L’Onu dénommée, il y a longtemps et par un Français célèbre, « machin » qui vote plus vite que son ombre les résolutions anti-israéliennes par sa majorité systématique (et pro-dictatures arabo-musumanes) -à laquelle collabore aussi la France qu’elle soit UMP ou PS- et se tait lors de génocides réels comme par exemple au Soudan. Organisation internationale, du reste, qui condamnerait sans hésitation les USA si ce dernier ne disposait pas de la protection de son veto.
Pour conclure sa lettre, François Hollande en appel à un retour « à l’esprit des pères fondateurs » des USA qui « a rassemblé contre la barbarie nazie, (et) pour la création d’une société internationale plus fraternelle » et sépare, sans appel, la « démocratie américaine » de sa « politique en Irak et dans le monde ».
De par cette condamnation, la France ne pourra un jour se prévaloir d’une quelconque participation dans la chute du Tyran irakien et de son régime qui « occupaient » l’Irak et avaient « recours à des pratiques inacceptables de torture et d’humiliation » jusqu’à ce que morts s’ensuivent, tout en ayant le plus grand « mépris à l’égard de l’ONU » et ses lois internationales.
Tout comme le PS ne pourra pas, non plus, se glorifier de la liberté de pensée et de l’économie de marché que feront naître les forces vives ainsi libérées par la coalition, ni de la fin du programme « pétrole contre nourriture » qui appauvrissait la population tout en enrichissant le pouvoir en place et ses acolytes Français ou onusiens entre autres profiteurs.
A l’heure, par ailleurs, où l’on poignarde dans les rues françaises un étudiant parce que JUIF au cri de « Allah est grand » et que l’on brutalise -à cinq ou six- un autre car reconnu comme fils d’un RABBIN, la gauche plurielle marche contre la présence en France du Président d’un régime démocratique, seul garant de sa (notre) propre liberté.
Si l’on se rappelle également que la population parisienne a tant peiné, il y a quelques semaines, à se réunir massivement pour manifester contre l’antisémitisme FRANÇAIS, on peut raisonnablement s’inquiéter de l’état d’esprit collectif actuel de ce pays.
A l’aune de ce triste constat, il est d’ores et déjà -et malheureusement- inutile d’escompter sur l’aide du Parti Socialiste pour corriger cette dérive.
Il a d’autres priorités électorales.
jeudi 3 juin 2004
La France lapidée
Le 20 avril dernier, en vertu d’un arrêté du 26 février 2004, le nouveau Ministre de l’Intérieur -Dominique de Villepin- ordonne l’expulsion en « urgence absolue » de l’imam salafiste Bouziane, dit Imam de Vénissieux, pour cause de justification dans le magazine Lyon Mag de « la lapidation de la femme adultère au nom du coran ».
Le 23 avril, la justice suspend l’exécution de l’arrêté d’expulsion ministériel et le16 mai l’imam obtient son visa de retour avant d’atterrir, le 22 mai, en France.
Retour en conséquence à la case départ pour y être convoqué chez le juge, le 03 juin, en vue d’une mise en examen pour « apologie de crime ». Ce dont, par ailleurs, a déjà été inculpé le directeur du mensuel.
Pourtant, le risible de la situation n’est pas dans ce tapage politico-médiatique mais plutôt dans les procédés.
Ainsi, la lecture du dossier judiciaire nous apprend que l’imam connaissant peu l’exactes valeurs des mots français, l’intervieweur du mensuel lui donna une définition erronée du terme « lapidation » : « Il est vrai que j’ai dû expliquer le sens du mot lapidation. A savoir que je lui ai dit qu’il s’agissait de battre sa femme, sans autre précision ». C’est ce qu’a déclaré le journaliste devant l’enquêteur de la police judiciaire le 23 avril, soit deux jours après l’expulsion de « l’accusé ».
Pour ceux qui savent l’exacte définition de ce terme, à savoir « tuer à coups de pierres », la méthode laisse dubitatif…
Tout comme nous laisse médusé la précipitation du Ministre de l’Intérieur quant à la décision d’expulsion prise, de surcroît, sans contrôle sérieux de la crédibilité de l’accusation reprochée. Un empressement qui lui coûta un cinglant désaveu de la part de la Justice.
A l’aune de ces comportements médiatiques et politiques, peut on y voir une « méthode française » généralisée à d’autres sujet tel, par exemple, le conflit israélo-arabe ?
Est il utile de rappeler que les précédentes fonctions de Dominique de Villepin n’étaient autres que celles de Ministre des Affaires étrangères particulièrement actif dans la politique pro-arabe de la France et incluant -de fait- des condamnations sévères à l’égard d’Israël à satisfaire le plus ‘’radical’’ des nazislamistes ?
De la participation active à toutes les condamnations onusiennes, à la hâte de la démonisation systématique des actions de défenses d’Israël, Dominique de Villepin développa cette politique sans fausse honte.
Condamnation de la neutralisation de commanditaires d’assassinats de civils israéliens, à celle de la clôture de sécurité, en passant par icelle blâmant l’action préventive à l’encontre des bombes humaines ‘’palestiniennes’’….
Toutes opérations, cependant, prouvant leurs efficiences quant à la cessation des démocides en Israël et, au-delà, des représailles à l’encontre de ceux qui détériorent quotidiennement la vie du ‘’peuple palestinien’’.
Condamnations, pour autant, jamais contre-balancées par une exigence française d’une fin du terrorisme arafatien inscrite, noir sur blanc, dans la « Carte routière ».
Est il concevable l’espoir d’une Justice internationale, digne de ce nom, infligeant à cette politique malsaine -pour l’histoire et les générations à venir- un nouveau cinglant désaveu ?
C’est à souhaiter mais toutefois largement utopique.
Pour ce qui est de la méthode journalistique, il est superflu -comme chacun sait- de mentionner un quelconque nom précis de média écrit, radiophonique ou visuel tant ils sont nombreux à médire Israël en usant d’analyses tronquées, voire de faits avérés faux.
Viols soldatesques de femmes ‘’palestiniennes’’ à des fins d’exécutions lavant l’honneur familiale, saccage de la Basilique de la Nativité, assassinat de Mohamed Al-Dura, complot d’espionnage aux Etats Unis, nazification de l’état juif ou encore, pour les fines bouches et sans que la liste soit exhaustive, le meurtre d’un prêtre catholique Italien.
Toutes ‘’dépêches’’ ayant participé, néanmoins, à la promotion de leurs auteurs.
Procédés, donc, portant le discrédit sur les autorités politiques et médiatiques françaises (qui ont un temps défendu les valeurs universelles des Droits de tous les Hommes) et s’apparentant à une véritable lapidation d’Israël comme le fantasment des millions d’arabo-musulmans fanatiques à travers la planète.
S’il fut un temps où le Juif fut, parfois, lapidé en tant que tel, il est certain aujourd’hui que l’Israélien fait peu cas de tout ce qui provient de l’ex patrie des Droits de l’Homme. Il est donc conseillé à la France de se méfier de l’effet boomerang qui peut se révéler dévastateur si elle n’y prend garde.
La lapidation des certitudes, ça tue.
Le 23 avril, la justice suspend l’exécution de l’arrêté d’expulsion ministériel et le16 mai l’imam obtient son visa de retour avant d’atterrir, le 22 mai, en France.
Retour en conséquence à la case départ pour y être convoqué chez le juge, le 03 juin, en vue d’une mise en examen pour « apologie de crime ». Ce dont, par ailleurs, a déjà été inculpé le directeur du mensuel.
Pourtant, le risible de la situation n’est pas dans ce tapage politico-médiatique mais plutôt dans les procédés.
Ainsi, la lecture du dossier judiciaire nous apprend que l’imam connaissant peu l’exactes valeurs des mots français, l’intervieweur du mensuel lui donna une définition erronée du terme « lapidation » : « Il est vrai que j’ai dû expliquer le sens du mot lapidation. A savoir que je lui ai dit qu’il s’agissait de battre sa femme, sans autre précision ». C’est ce qu’a déclaré le journaliste devant l’enquêteur de la police judiciaire le 23 avril, soit deux jours après l’expulsion de « l’accusé ».
Pour ceux qui savent l’exacte définition de ce terme, à savoir « tuer à coups de pierres », la méthode laisse dubitatif…
Tout comme nous laisse médusé la précipitation du Ministre de l’Intérieur quant à la décision d’expulsion prise, de surcroît, sans contrôle sérieux de la crédibilité de l’accusation reprochée. Un empressement qui lui coûta un cinglant désaveu de la part de la Justice.
A l’aune de ces comportements médiatiques et politiques, peut on y voir une « méthode française » généralisée à d’autres sujet tel, par exemple, le conflit israélo-arabe ?
Est il utile de rappeler que les précédentes fonctions de Dominique de Villepin n’étaient autres que celles de Ministre des Affaires étrangères particulièrement actif dans la politique pro-arabe de la France et incluant -de fait- des condamnations sévères à l’égard d’Israël à satisfaire le plus ‘’radical’’ des nazislamistes ?
De la participation active à toutes les condamnations onusiennes, à la hâte de la démonisation systématique des actions de défenses d’Israël, Dominique de Villepin développa cette politique sans fausse honte.
Condamnation de la neutralisation de commanditaires d’assassinats de civils israéliens, à celle de la clôture de sécurité, en passant par icelle blâmant l’action préventive à l’encontre des bombes humaines ‘’palestiniennes’’….
Toutes opérations, cependant, prouvant leurs efficiences quant à la cessation des démocides en Israël et, au-delà, des représailles à l’encontre de ceux qui détériorent quotidiennement la vie du ‘’peuple palestinien’’.
Condamnations, pour autant, jamais contre-balancées par une exigence française d’une fin du terrorisme arafatien inscrite, noir sur blanc, dans la « Carte routière ».
Est il concevable l’espoir d’une Justice internationale, digne de ce nom, infligeant à cette politique malsaine -pour l’histoire et les générations à venir- un nouveau cinglant désaveu ?
C’est à souhaiter mais toutefois largement utopique.
Pour ce qui est de la méthode journalistique, il est superflu -comme chacun sait- de mentionner un quelconque nom précis de média écrit, radiophonique ou visuel tant ils sont nombreux à médire Israël en usant d’analyses tronquées, voire de faits avérés faux.
Viols soldatesques de femmes ‘’palestiniennes’’ à des fins d’exécutions lavant l’honneur familiale, saccage de la Basilique de la Nativité, assassinat de Mohamed Al-Dura, complot d’espionnage aux Etats Unis, nazification de l’état juif ou encore, pour les fines bouches et sans que la liste soit exhaustive, le meurtre d’un prêtre catholique Italien.
Toutes ‘’dépêches’’ ayant participé, néanmoins, à la promotion de leurs auteurs.
Procédés, donc, portant le discrédit sur les autorités politiques et médiatiques françaises (qui ont un temps défendu les valeurs universelles des Droits de tous les Hommes) et s’apparentant à une véritable lapidation d’Israël comme le fantasment des millions d’arabo-musulmans fanatiques à travers la planète.
S’il fut un temps où le Juif fut, parfois, lapidé en tant que tel, il est certain aujourd’hui que l’Israélien fait peu cas de tout ce qui provient de l’ex patrie des Droits de l’Homme. Il est donc conseillé à la France de se méfier de l’effet boomerang qui peut se révéler dévastateur si elle n’y prend garde.
La lapidation des certitudes, ça tue.