Jusqu’au soir des résultats définitifs des élections, on redoutait et s’attendait à une augmentation du nombre de députés européens -‘’ennemis’’ d’Israël- qui influeraient sur le parlement de l’Europe afin d’obtenir encore plus de sanctions et de condamnations à l’encontre de ce petit pays.
Après le dépouillement des bulletins français, l’optimisme est de rigueur et justifié. L’examen des scores de certaines listes, parties prenantes dans l’orientation anti-israélienne du continent, peuvent nous réjouir particulièrement.
Il en est ainsi de la liste conjointe LCR-LO, menée par Olivier Besancenot et Arlette Laguiller, qui ne recueille pas les 5% nécessaire à toute députation et verra les cinq élus de 1999 sortir de l’enceinte de Strasbourg. Exit donc ces groupuscules qui peinent tant à dénoncer l’antisémitisme ambiant et condamnent toute idée d’état-nation ceinturé de « frontières sûres et reconnues ».
De même pour la liste du PCF, qui en 1999 recueillit sous la conduite de Robert Hue 6 sièges, et n’obtient plus aujourd’hui que 2 élus. Il manquera donc 4 députés à ce parti pour poursuivre la lourde tâche de perpétuer et développer, au sein de l’assemblée parlementaire, le soutien inconditionnel au Raïs Arafat que de plus en plus de gouvernements à travers la planète -excepté celui de Jacques Chirac- considèrent comme obstacle à toute paix. Francis Wurtz, que l’on ne présente plus, sera l’un des deux rescapés en charge de cette besogne.
Pour ce qui est des Verts -dont les témoignages de leur antisionisme radical et de leurs objections à « marcher contre l’antisémitisme » d’origine arabo-musulmane ne sont plus à prouver- ils perdent trois élus sur neuf, dont la palestinophile acharnée Alima Boumediene-Thierry, mais gardent Alain Lipietz qui nous semblait imputer -un moment- aux soldats Israéliens le viol de petits garçons ‘’Palestiniens’’.
Quant à la liste Euro-Palestine qui recueille 1,83% des suffrages exprimés (soit 50 063 voix), elle n’enverra pas Mr M’Bala M’Bala ni Mme Zemour se battre au sein du parlement européen pour obtenir « la libération des territoires occupés illégalement en juin 1967 » et/ou « des sanctions commerciales, culturelles et sportives contre Israël » et/ou « l’envoi d’une force de protection de la population palestinienne » et/ou « le refus des gouvernements européens de participer aux sales guerres de l’administration américaine ».
Si par péché de gourmandise on additionnait les pertes en siéges de toutes ces listes répugnantes, cela octroierait de facto à une liste fictive dénommée Euro-Israël un total de 12 sièges. Si de surcroît, on y ajoute l’élu UMP Patrick Gaubert, Président de la Licra et fervent défenseur de la seule démocratie proche-orientale, il devient possible de claironner une victoire des valeurs démocratiques en France et un optimisme prudent quant aux futures relations diplomatiques UE-Israël.
Pour conclure et parfaire l’examen de ces résultats, on peut -au niveau européen- également attester d’un vote sanction à l’encontre de ce « camp de la paix » dont les médias aux ‘’ordres’’ ne nous diront jamais assez combien sa politique est erronée. Ainsi le Chancelier Allemand et le Président Français ont subi un tel revers électoral que le « camp de la guerre » pourrait à juste titre se demander s’ils existent encore sur le plan international.
Bref ! Les amis d’Israël ont passé, somme toute, dimanche soir une assez bonne soirée.
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