samedi 30 mars 2013

France : démocratie ou monarchie quinquennale ?


Le vingt-deux avril 2012, François Hollande est arrivé en tête de l’élection présidentielle avec 28.63 % des votes. Qualifié pour le second tour, il décroche autour de sa candidature un soutien qui lui permet d’être élu Président de la République avec 51.64 % des suffrages exprimés. Un score qui lui permet d’obtenir via le Parti Socialiste et suite à des accords de coalition, lors des élections législatives qui suivirent, la majorité pleine et entière des députés à l’Assemblée parlementaire.

Ainsi, avec 28.63 % des bulletins représentant son véritable poids politique, soit un peu plus du quart des électeurs, François Hollande est assuré, par la grâce du scrutin majoritaire, de diriger selon son bon vouloir le pays pendant toute la durée de son quinquennat.

Quoi qu’il arrive !

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En Israël les élections législatives se font selon le scrutin proportionnel intégral à un tour. Le chef du parti emportant le plus grand nombre de voix est désigné pour rechercher et former une coalition de partis dessinant une majorité absolue au parlement et par son biais une majorité des électeurs. Ainsi, chaque loi proposée se devra d’obtenir l’agrément du gouvernement et l’accord des partis coalisés afin d’être votée et être mise en application par le parlement. Un jeu politique qui se fait avec le plein gré des électeurs car se sentant pleinement représentés par leurs propres élus. Des députés recherchant à tout instant le soutien de leurs électeurs car désireux de recevoir de nouveaux mandats lors d’élections futures.

Dans le cas d’un désaccord profond entre les partis, soit un nouveau gouvernement est formé avec une nouvelle majorité, soit les électeurs sont convoqués à des élections anticipées. Un système qui se révèle peut-être coûteux mais pleinement démocratique car perpétuellement respectueux du désidérata de la majorité du peuple.

mercredi 27 mars 2013

Charles Enderlin est un vrai pro


Il est évident que chacun est, dans nos pays, libre de penser et de dire ce qu’il veut sur le sujet qu’il désire tant qu’il reste dans le cadre de la loi. Néanmoins, certains n’ont-ils pas un devoir de réserve eu égard à la profession qu’ils exercent ? Les journalistes sont-ils affranchis de ce devoir face à l’information objective qu’ils doivent délivrer à leurs consommateurs ?  Par ailleurs, la déontologie du métier ne leur a t-elle pas enseigné l’obligation de vérifier les faits avant de les diffuser, quand bien même ils le sont par des moyens particuliers ? 

Quoi qu’il en soit, Charles Enderlin est un journaliste qui se dit professionnel et que ses pairs reconnaissent comme tel. Ce qu’il écrit est donc supposé être la réalité débarrassée de toutes fioritures idéologiques et de parti-pris.

Sans remonter jusqu’à l’affaire Mohamed A-Dura, dont on sait aujourd’hui qu’il ne possède aucune preuve de la mort de l’enfant ni que les Israéliens en seraient les responsables le cas échéant, par deux écrits récents il démontre que l’éthique du métier n’est véritablement pas son fort.

Dans un article publié dans son blog et intitulé « Obama: pourquoi pas la Palestine » il écrit : « Bien sur, John Kerry va tenter de relancer un processus de négociations avec les palestiniens. Son but est d’abord de trouver le moyen de surmonter les conditions israéliennes acceptées par son patron, le chef de l’exécutif. Pas de gel de la colonisation et reconnaissance d’Israël comme état juif ».

Ainsi, l’on apprend que ce n’est plus l’Autorité palestinienne (AP) qui pose ses conditions pour la relance des négociations mais Israël ! Une totale inversion de la réalité.

Comment en est-il arrivé à cette conclusion ? Seule sa propre lecture du conflit donne l’explication. La Judée et la Samarie étant des territoires ‘’occupés’’ par Israël selon la Convention de Genève de 1949, ce pays est donc en infraction internationale et doit arrêter toutes constructions puis s’en retirer au plus tôt.

Ainsi, c’est donc l’état juif qui, par son ‘’exigence’’ de construction, freine la reprise du processus de paix ! 

On en rigolerait presque !

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Le hic de cette ‘’logique’’ est que Charles Enderlin, est incapable d’apporter la moindre preuve légale ou même historique que ces dits territoires appartiennent un tant soi peu aux ‘’Palestiniens’’ démontrant ainsi qu’il s’agit de régions ‘’occupées’’ !

La deuxième ‘’condition’’ posée serait la reconnaissance d’Israël comme état juif !

Sauf, que cette revendication n’est pas installée comme préambule aux pourparlers, qu’il s’agit de la reconnaissance d’Israël comme état national du peuple juif et rien d’autre, qu’elle doit intervenir en toute fin de négociations et qu’il ne s’agit pas d’une condition mais d’une exigence qui consolidera la Paix.

Dans le même texte il poursuit sur la même longueur d’onde : « N’importe quel visiteur se rendant en Cisjordanie ne peut que constater l’importance de la colonisation. Danny Dayan, l’ancien directeur général du Conseil des implantations est certainement très près de la vérité lorsqu’il se répand en proclamant qu’avec 350 000 israéliens habitant les colonies - sans parler des 200 000 habitants des nouveaux quartiers juifs de Jérusalem Est - la création d’un état palestinien indépendant est quasi impossible ».

Que cela fut dit ou non, Charles Enderlin ne se prive pas de le répéter sans pour autant réfléchir à sa réelle portée ! C’est donc 550000 israéliens qui rendent impossible la création d’un deuxième état de « Palestine » (la première étant la Jordanie) !

Qui peut croire sincèrement que les 200000 Israéliens vivant dans les limites géographiques de la ville de Jérusalem une et indivisible rendent non viable un éventuel état ‘’palestinien’’ ? Idem avec la très grande majorité des 350000 ‘’colons’’ vivant dans les trois grands blocs d’implantations qui feront partie intégrante du territoire israélien lors de tout accord de paix.

Ne reste donc que la situation de quelques dizaines de milliers d’individus, éparpillés sur l’ensemble de la Judée et la Samarie, à régler. Est-il inimaginable de les voir, pour une bonne partie d’entre eux, prendre la double nationalité et vivre au sein d’une ‘’Palestine’’ vivant en paix au côté d’Israël pays du peuple juif ayant en son sein près de vingt pourcent d’arabes ?

En fait, Charles Enderlin n’imagine la paix que passant par les oukases de l’AP. Un retrait total jusqu’aux ‘’frontières’’ de 1967 comprenant l’abandon de Jérusalem-est et de la ville sainte, et un rapatriement de tous « colons » rendant la Judée et la Samarie telles qu’Hitler l’avait rêvé pour l’Europe. Vide de toutes présences de Juifs !

Une paix que certains qualifient de paix des cimetières d’autant plus lorsque s’y rajoute l’exigence d’un « droit de retour des réfugiés » !

lundi 25 mars 2013

L’honneur musulman face au juif israélien


Le Premier ministre israélien a exprimé les excuses d’Israël au peuple turc pour les erreurs qui auraient pu occasionner la perte de vies ou des blessures lors du dénouement de l’incident du Mavi Marmara en juin 2010. L’excuse de ces excuses à la Turquie est, selon Benjamin Netanyahou le besoin de normaliser les relations avec un allié régional afin de contrer les menaces éventuelles émanant de la Syrie, un pays secoué depuis deux ans par un conflit civil.

« Le fait que la crise syrienne s'aggrave d'heure en heure a été décisif lors de l'adoption de la décision sur la normalisation des relations avec Ankara. Il est important qu'Israël et la Turquie, pays voisins de la Syrie, aient la possibilité de collaborer et d'agir conjointement contre toute menace régionale » a écrit le chef du gouvernement israélien sur sa page Facebook.

Lors de l’entretien téléphonique entre les deux hommes, le Premier ministre turc a, se son côté, relevé le caractère stratégique et vital des relations entre les deux pays pour la paix et la stabilité régionale et regretté leur détérioration.

Voici donc les gouvernements de deux pays, frontaliers d’un pays en guerre civil et où se trouvent des quantités impressionnantes d’armes chimiques, décidés, par intérêt partagé, à tourner la page de leur brouille et à présenter un front uni face à un danger commun.

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La Turquie a donc bien, tout comme l’Etat d’Israël, un intérêt à l’union et aux bonnes relations. La question qui se pose en conséquence tourne autour des raisons qui ont empêché ce pays jusqu’à ce jour d’oublier l’exigence d’excuses afin de pouvoir refonder l’alliance stratégique et vitale perdue et faire face au danger commun ?

Est-ce idiot d’assurer que Recep Tayyip Erdoğan n’a pas le moins du monde, malgré la situation actuelle en Syrie, songé à abandonner cette revendication ? Qu’agir en ce sens aurait été pour lui une humiliation ? Que lors de prochaines élections son parti et lui-même auraient été alors poussés vers l’opposition, voire balayés de l’éventail politique turc ?

Pas le moins du monde idiot !

Nul n’aurait pu imaginer le Premier ministre turc voir le juif Netanyahou exulter publiquement d’avoir eu raison. L’idée même qu’un juif puisse ‘’humilier’’ un ‘’sultan ottoman’’ est inconcevable, celui-ci restant à vie un dhimmi, un individu de second rang.

Cet empêchement à aller de l’avant vient en fait de l’honneur qui est, dans la coutume musulmane, un principe de vie. Passer outre la norme conduit très souvent à subir les fourches caudines de la communauté. Les femmes ayant sacrifié leurs virginités avant le mariage en connaissent le prix morbide.

vendredi 22 mars 2013

Hag Pessah Casher veSameah !


Happy Passover, bonne fête de Pâque à tous. Ci-dessous une petite vidéo concernant la confection des Matsot dans la petite fabrique de Romema à Jérusalem. Reportage de 613 TV.






lundi 18 mars 2013

La sanctification de Stéphane Hessel par Martin Hirsch


Martin Hirsch est l’ancien président d'Emmaüs France et de l'Agence nouvelle des solidarités actives. De 2007 à 2010 il fut dans le gouvernement de François Fillon Haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté. Diplômé en biochimie, titulaire d'un DEA de neurobiologie, il intégra l'École nationale d'administration en 1988 (promotion Jean Monnet) et à sa sortie il entra au Conseil d'État. A première vue, Martin Hirsch est donc un homme d’humanisme et de savoir. On est donc étonné de voir écrit sous sa plume des sottises dignes d’idéologues de bas niveau.

Dans un article intitulé « Les attaques sur la relation de Stéphane Hessel avec Israël étaient indignes » il assure qu’il lui est important de témoigner de la relation du disparu avec Israël « qui lui a valu des attaques (…) indignes » car considéré « (…) à tort, comme un ennemi d'Israël ». « Stéphane Hessel était un ardent militant de la paix, et c'est dans cet esprit qu'il situait son combat pour la paix en Israël et en Palestine, toujours aux côtés des militants pacifistes, des deux côtés ».

Nul ne conteste en effet qu’il existe en Israël des militants pacifistes. Des ongs prêtes à sacrifier le pays au nom d’une paix chimérique, jusqu’aux Israéliens disposés à une grande majorité à la création d’un deuxième état de Palestine vivant en paix au côté de l’état du peuple juif, la Paix est réellement un sujet majeur dans la vie du pays et non un vain mot.

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En revanche, chacun aura du mal à trouver l’équivalent en face ! Pas une Ong ‘’palestinienne’’ ne prône une paix reconnaissant Israël pour ce qu’il est. Pas un parti politique, un député, un média n’oseront l’impair de s’opposer aux forces armées exigeant une « Palestine » judenrein de la mer au Jourdain. Où sont donc les « militants pacifistes palestiniens » annoncés par Martin Hirsch ? Nul ne les trouvera. Les seuls que l’ont apercevra aux côtés de « l’ardent militant de la paix » Stéphane Hessel ne sont autres que les militants du Hamas qui refusent net l’existence de l’Etat d’Israël.


 On comprend mieux à la lecture de cette réalité les réactions indignées de ceux qui mettent un P majuscule au mot paix.

L’autre aberration ânonnée dans ce texte est la récitation du dogme officiel enveloppant ‘’l’icône’’ disparue : « (…) la déclaration internationale des droits de l'homme, qu'il avait contribué à écrire ».

Affirmation pourtant démentie le dix décembre 2008 sur un site de l’Onu :

« Au cours des trois années, 1946, 1947, 1948, il y a eu une série de réunions, certaines faciles et d'autres plus difficiles. J'assistais aux séances et j'écoutais ce qu'on disait mais je n'ai pas rédigé la Déclaration. J'ai été témoin de cette période exceptionnelle ».

jeudi 14 mars 2013

La Résistance dévoyée au nom du ‘’pro-palestianisme’’


Les antisionistes sont gênés aux entournures. Ils ne supportent pas la qualification d’antisémitisme qui leur est attribuée suite à leurs critiques systématiques de l’état d’Israël. Un trait qui jure, selon eux, avec leur combat en faveur des ‘’Droits de l’homme palestinien’’. Un peuple qui serait selon leurs dires ‘’occupé, spolié, martyrisé, assassiné’’ par les ‘’nazis israéliens’’. D’où leurs interventions dans le conflit et les différentes actions essayant de mettre fin à cette situation insupportable ou, du moins, d’alléger le fardeau de ce ‘’pauvre peuple en souffrance’’.

Rappeler, en conséquence, leurs abus de langage et leurs excès dans le combat anti-israélien en les assimilant aux antisémites qui, eux, ne renieraient rien de leur approche, voire s’y associent allégrement, les incommode fortement. D’où leurs tentatives puériles de réduire l’accusation d’antisémitisme à un simple filon devant servir, évidemment, les intérêts de l’état juif.

Ce ‘’diable’’ qui n’est pas à un non sens près !

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Une façon de démontrer leur ‘’juste’’ combat est d’imposer l’idée majeure que le ‘’palestinien’’ est un ‘’résistant’’ de peu de moyens et que les armes qu’ils utilisent sont légitimes face au ‘’rouleau compresseur’’ israélien.

Ainsi, le maire de Bezons, Dominique Lesparre, suivi par son conseil municipal le treize février dernier, a fait du meurtrier du Ministre israélien du Tourisme Rechavam Zeevi un citoyen d’honneur de la ville. Une plaque à son nom a été installée à l’entrée de la mairie. Si ce n’est pas le premier à recevoir les honneurs d’une mairie communiste française, le lien commun à ces expressions de solidarité envers des assassins ‘’palestiniens’’ serait la « résistance à l’occupation israélienne ». Une ‘’résistance’’ qui rappelle dans l’imaginaire collectif la résistance à l’occupation nazie de la France et qui a donc, évidemment, du sang sur les mains.

Sauf que comparaison n’est pas raison !

La résistance française avait pour but de bouter les nazis hors de leur pays pour ainsi mettre fin à l’occupation de leur pays intervenue en 1939. Les résistants avaient donc de leur côté la légitimité des armes et ne peuvent être comparés à des terroristes qui, eux, s’emploient à obtenir par le chantage de la terreur, à l’image des nazis, ce que le droit ne leur octroie pas.

L’Etat d’Israël à été créé selon le droit international en 1948 et, depuis lors, beaucoup s’emploient à défaire ce que le droit à fait. Le peuple israélien a donc résisté en 1948, 1956, 1967, 1973, etc. Chaque conflit, jusqu’au dernier de 2012, a été déclenché par ceux que l’idéologie fétide de gauche glorifie dorénavant sans fausse honte. Une doctrine qui ne voit de solution au conflit que par la seule capitulation israélienne aux conditions de l’Ouma. A savoir, un retrait total de la Judée et de la Samarie, berceau du Judaïsme, quitte à soutenir un nettoyage ethnique, une coupure avec la veille ville de Jérusalem contenant le premier lieu saint de cette religion et une « solution juste » pour les centaines de milliers de « réfugiés » au sein même du seul état du peuple juif de la planète.

mardi 12 mars 2013

Le poison de Claude Askolovitch


Les quidams intellectuellement honnêtes s’intéressant au conflit proche-oriental reconnaîtront, sans sourciller, que les ‘’pro-palestiniens’’, dans leur quasi globalité, vivent dans un monde virtuel qui n’a d’autres objectifs que de nuire à l’Etat d’Israël, à l’installation d’une paix juste et durable dans la région pour tous les peuples, ainsi qu’aux ‘’Palestiniens’’ eux-mêmes car encouragés à suivre l’extrémisme et le fanatisme de leurs dirigeants.

Un monde fictif ou l’idéologie de gauche impose une vision manichéenne qui confirme, à tous propos, la ‘’barbarie’’ israélienne mais aussi innocente et excuse les ‘’Palestiniens’’ des atrocités commises au nom d’une cause qu’aucun antisémite ne renierait. A savoir l’éradication de l’état du peuple juif.

Dénoncer cet univers s’auto-qualifiant d’antisioniste revient, évidemment, à être désigné aussitôt de « raciste » et « d’extrémiste de droite ». On attend donc impatiemment les qualificatifs qui seront attribués à Claude Askolovitch, ponte de cette idéologie fétide, pour avoir diffusé dans son blog un article intitulé « Bisounours et Palestine (de l'assassinat politique et de la ville de Bezons) » et dans lequel il conclue tel un ‘’vil’’ sioniste.

« Les tiers-mondistes d'aujourd'hui, ceux de Bezons ou d'ailleurs, vivent dans un monde irréel qu'ils reformulent à leur médiocrité; ils ne savent défendre que des gentils, transforment en agneaux des hommes de violence et de courage, et méprisent, au fond, ceux qu'ils soutiennent, en leur ôtant leur vérité, leur fanatisme, leur souffrance. Ils croient être des politiques, le maire de Bezons et ses amis. Ce sont de pauvres bisounours, qui arrosent de sucre les plaies sanglantes des autres ».

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Faut-il en rajouter ? Tous les ‘’extrémistes de droite’’, les ‘’racistes’’, les ‘’colons’’ n’ont et ne disent pas autre chose. Une vérité qui dérange une bien-pensance générale que Claude Askolovitch, contrairement à ce que l’on pourrait penser, a et contribue encore à amplifier.

Dans un article écrit le sept mars 2013 et intitulé « Hommages (seuls comme des juifs en deuils de gauche -Hessel et Chavez) » la ‘’vérité’’ de l’idéologie nauséeuse qui l’anime refait subrepticement surface.

« On peut (c'est mon cas) trouver absurde, suicidaire ou odieuse la politique des gouvernants israéliens envers la Palestine. Israel se transforme en une démocratie ethnique, brutale, et qui se viole elle-même, jusque dans ces bus séparés pour la main d'œuvre semi-esclave venue de Gaza ou de Cisjordanie ».

Venue de Gaza ? Dans des « bus séparés » alors que ce territoire est judenrein ? N’est-ce pas là une preuve flagrante de l’existence de ce monde virtuel où mêmes les Juifs n’existant pas dans la bande de Gaza exigent des bus de l’apartheid ? Quant à ‘’l’esclavage’’ des ‘’Palestiniens’’ de Judée et de Samarie, il ne tient qu’à eux de s’en délivrer en restant dans leur territoire ou de se tourner vers les pays frères.

vendredi 8 mars 2013

Ils sont tous antisémites… et ils en sont fiers !


Ce qui est sûr, est que sur Médiapart les mots ne font pas peur ! Koszayr est l’un des bloggeurs de ce site et dans un papier intitulé « Nous sommes tous antisémites... et fiers de l'être ! » il affirme que « ceux et celles qui osent jeter leurs pauvres mots et leur indignation au sujet de l'Etat d'Israël ses crimes de guerre contre la Palestine et les palestiniens » sont des antisémites. Pour se donner du poids, dans le corps de son texte sont cités « Stéphane Hessel,  Edgar Morin, Pierre Péan et Philippe Cohen, Daniel Mermet, Hugo Chavez, Pascal Boniface, Jacques Bouveresse, Charles Enderlin, Pierre Bourdieu, José Bové... tous ceux-ci à tour suspectés ou accusés d’antisémitisme ».

En face se trouveraient donc, selon lui, « la propagande des intellectuels de plateau (Pierre Taguieff, Alain Finkielkraut, Ivan Rioufol, Alexandre Adler, Philippe Val, Bernard-Henri Lévy) » mais aussi « Les militants du CRIF,  de la Ligue de Défense Juive (LDJ), ou de l'Union des Étudiants Juifs de France (UEJF) ou leurs affidés » qui pour eux « L'attribution d’antisémitisme, c'est en fait comme une étoile jaune, l'insulte pavlovienne préférée des sionistes attachés à la solution finale contre les Palestiniens ».

Rien de moins !

Au premier abord, ce qui détonne dans ces affirmations est de voir côte à côte le CRIF, l’UEJF et la LDJ, de sensibilités politiques différentes mais aussi Ivan Rioufol, et BHL faire le même constat sur ces antisémites. Des sympathies politiques divergentes qui excluent donc le parti pris et renforcent, en conséquence, l’authenticité de la condamnation.

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Mais pour se faire une juste opinion, rien de mieux que d’analyser les raisons de leurs ‘’fiertés d’être antisémites’’ !

Ainsi, il est dénoncé dans cette diatribe devant justifier l’antisémitisme « la cruauté de l’État d'Israël à l'égard des Palestiniens et plus particulièrement à Gaza et dans les territoires occupés ».

Comment peut-on jauger de cette ‘’cruauté’’ sinon en la comparant à d’autres ? L’a-t-il fait ? Evidemment que non !

Pour ne citer qu’un seul exemple, a-t-il comparé la ‘’cruauté’’ d’Israël et celle qui a cours actuellement en Syrie ? Les ‘’Palestiniens’’ sont-ils plus à plaindre que leurs ‘’frères’’ de Syrie malmenés par les dirigeants de ce pays ? Les opposants syriens, eux-mêmes, sont-ils mieux traités ? L’Etat juif s’est-il un jour conduit de cette façon cruelle ?

Ces derniers rétorqueront que la cruauté des uns n’excuse pas celle des autres. Ce qui est exact. Mais l’Etat juif a-t-il seulement attaqué lorsqu’il n’était pas en état de légitime défense ? Bien sûr que non ! De 1948 à l’opération Pilier de défense de 2012 les réactions de ce pays ont toujours suivi les agressions subies. Le nombre de morts depuis l’origine de ce conflit s’élève à cinquante et un mille. En deux années, l’Onu recense plus de soixante-dix mille morts en Syrie.

Cruauté israélienne attestent-ils ? Seuls Koszayr et ses amis le pensent. D’où les graves suspicions à leurs égards.

jeudi 7 mars 2013

Le conflit proche-oriental raconté aux nuls par Renaud Girard


Le conflit proche-oriental est, à n’en pas douter, vendeur. Les médias le savent et ils profitent de l’aubaine pour augmenter leurs audiences quitte, pour cela, distordre la réalité dans le sens de l’air du temps. Malgré cela, on reste coi devant leurs abus déontologiques ! A tel point que l’on ne peut faire autrement que de s’interroger sur la qualité de leurs lectorats ?

Sont-ils si nuls ?

Dans une petite vidéo de 03 :45 mn au titre très suggestif quant aux responsabilités « Palestine : «Obama peut faire fi du lobby pro-israélien » Renaud Girard, journaliste au Figaro, tente d’expliquer le conflit et les raisons de sa continuité, tout en évaluant les chances de Barak Obama de réussir la paix lors de son deuxième mandat.

Dès le début de son monologue, le journaliste assure que « le conflit israélo-palestinien » dure depuis soixante ans. Ceux qui connaissent l’histoire de cette région corrigeront. Ce sont bien les pays arabes qui refusèrent le droit à l’autodétermination du peuple juif en 1948 et non pas le ‘’peuple palestinien’’ que la résolution onusienne 181 du partage du territoire ne reconnaissait pas encore.

Un abus de langage qui, en fait, autorise la suite de sa ‘’réflexion’’.

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« En fait, rien n’est arrivé, rien n’est venu, surtout parce qu’il y a eu un blocage du côté du gouvernement Netanyahou en Israël ».

Qu’est-ce qui l’autorise à affirmer cette ‘’vérité ‘’ ? Le Premier ministre israélien a-t-il refusé depuis 2009 de s’asseoir à la table des négociations ? A-t-il bloqué celles-ci par des conditions préalables ? Y a-t-il eu des négociations qui démontrent le ‘’blocage’’ israélien ? Sur quoi base t-il cette affirmation sinon qu’il est si simple d’accuser Israël le ‘’méchant du conflit’’ ?

Barak Obama « avait un congrès hostile à faire pression sur Israël pour arriver à des concessions de paix ».

« Les concessions de paix » sont-elles synonymes de capitulation ? Benjamin Netanyahou, dirigeant du Likoud, n’a-t-il pas admis la solution de deux états pour deux peuples et cessé toutes constructions en Judée et Samarie pour une durée de dix mois ? N’est-ce pas cela que l’on peut nommer des gestes de bonne volonté en faveur de la Paix ?

« Etat palestinien dont la perspective s’éloigne (…) miné par de plus en plus de colonies, on se demande si ce territoire est encore viable ? ».

Outre que l’Etat d’Israël a déjà prouvé sa volonté de paix en démantelant des « colonies », dans le Sinaï,  la bande de Gaza et en Samarie, pour quelles raisons est-il si inimaginable de voir quelques Israéliens devenir citoyens à part entière et quelques implantations se métamorphoser en ville de la « Palestine » à naître ? Ce futur état devra t-il être judenrein, nettoyé de toute présence de Juifs comme Hitler l’avait souhaité pour l’Europe et la (Trans) Jordanie pour la Judée et la Samarie en 1948 ? Terres qui sont le berceau du Judaïsme.

vendredi 1 mars 2013

Vive le Sionisme et l’islamophobie


S’exprimant devant le forum de l'Alliance des civilisations à Vienne, un cadre institutionnel des Nations Unies pour le dialogue entre l'Ouest et l'Islam, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan a qualifié le Sionisme de « crime contre l'humanité » : « Comme pour le Sionisme, l'antisémitisme et le fascisme, il est devenu impossible de ne pas considérer l'islamophobie comme un crime contre l'humanité ».

Selon le leader du parti au pouvoir l’AKP, le Sionisme vaut donc autant que « l’islamophobie crime contre l’humanité ». Qu’en est-il exactement ? Pour cela, rien de mieux qu’une comparaison entre les mérites du Sionisme et de l’Islam.

Le Sionisme est un mouvement de libération du peuple juif, créé en 1897 et né des suites malheureuses de deux millénaires de persécutions diverses à travers la planète. Un mouvement d’autodétermination lui procurant un foyer et en conséquence les moyens de se défendre contre ceux rêvant à sa destruction.

C’est donc son principal mérite. Mais il y en a d’autres. Beaucoup d’autres. Comme d’avoir rendu un territoire désertique en terre fertile. Mais aussi favorisant la création et l’entreprise individuelle, la liberté d’opinion, de religion, de manifester, de voyager, de se réunir, de participer à la vie politique du pays. Mais encore, l’égalité entre les sexes, une sexualité libre, le mariage mixte, le concubinage, le divorce, l’homosexualité, une justice indépendante de tout pouvoir, etc. En un mot, les droits de l’homme, de la femme et de l’enfant poussés à l’extrême tout en préservant l’idée du Sionisme. A savoir, permettre à tout juif en danger à travers la planète de rejoindre le refuge de Sion qui est le leur.

Le tout, en une période qui a vu l’Etat d’Israël être menacé et attaqué de toutes parts.

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L’un des principaux mérites du Sionisme n’est pas moins d’avoir permis, en parallèle, aux citoyens non juifs du pays outre de bénéficier de toutes ces libertés individuelles, de former des partis poussant l’opposition au gouvernement jusqu’à la plus vile des caricatures. En fait, de constituer des mouvements politiques ne rêvant qu’à l’éradication de l’état d’Israël pour cause de Judaïsme.

Chacun aura reconnu les trois partis arabes, plus affiliés à l’Ouma qu’au pays qui leur offre un statut inégalé dans les cinquante six pays musulmans existants. Un statut qu’ils ne trouvent pas même au sein de l’Autorité palestinienne qu’ils encensent pourtant !

Ceux qui, en conséquence, vouent aux gémonies le Sionisme sont des ignorants de la chose ou, plus probablement, des antisémites qui se fondent derrière le paravent de l’antisionisme, véritable vocifération à commettre de crimes contre l’humanité contre les Juifs.

Le Sionisme est donc tout sauf un crime ou un racisme et ne peut donc être comparé au fascisme, brun, vert ou rouge, ou à l’antisémitisme !