Il ne se passe guère de jours, où la planète n’est prise à témoin -sur le conflit proche oriental- par des ‘’célébrités’’ juives et/ou israélienne. Principalement des ‘’vedettes’’ critiquant le gouvernement israélien actuel et se réclamant de cette ‘’gauche de la morale et de l’ humanisme’’. Incontestablement, la critique est utile lorsqu’elle est constructive et qu’elle s’insère dans le débat démocratique, mais est ce le cas et notamment en France ?
A consulter les différents médias de l’hexagone, et cela depuis près de trois années d’Intifada armée, les appréciations de ces ‘’gauchistes’’ sont largement diffusées et utilisées, sans pour autant autoriser automatiquement un droit de réponse de ceux qui pensent différemment.
Dans la dizaine de jours qui viennent de s’écouler, nous avons eu droit à un texte « Le sionisme est il mort ? » d’Avraham Burg, repris avec délectation par Le Monde, un appel à « descendre dans l’arène » de Zeev Sternel dans Le Nouvel Obs. et à une mise en garde sur la « pente savonneuse de l’antisémitisme » dans Libération d’Ilan GREILSAMMER. Trois articles ayant comme particularité commune une haine de la politique du gouvernement d’Israël en place, des hommes et femmes qui le composent et le dénigrement de leurs soutiens, soit la très grande majorité de l’ensemble du peuple juif.
Pour compléter cette ‘’dizaine’’ fleurissante, l’association se prétendant également de cette ‘’gauche’’ « Les amis de La Paix maintenant » (qui d’entre nous ne la souhaite pas ?) fait circuler une pétition contre le mur de séparation qui passerait au sein de l’université palestinienne Al-Qods dirigée par Sari Nusseibeh. Fallait il mettre sur la place publique, particulièrement dans le quotidien Le Monde, cette pétition déjà soutenu par nos chers ‘’amis’’ MRAPistes ? Peut on concevoir que les signataires gagnés par cet intermédiaire seront autres que les perpétuels lecteurs anti-israéliens et/ou antisionistes et/ou antisémites de l’Immonde ? Cette publicité dans un quotidien hostile fera t-il avancer le dossier, ou servira t-il à dénoncer une fois de plus ‘’l’immoralité’’ d’Israël ?
Pour parfaire cette désespérance qui gagne en puissance le peuple de la ‘’gauche réaliste’’, vingt sept pilotes ont publié dans la presse leur refus de servir dans les territoires pour ne pas être contraint de « porter atteinte à la vie d’innocents palestiniens». Vingt sept hommes qui incriminent l’échelon politique d'abus sans jamais avoir reçu d’ordres inhumains en ce sens. Vingt sept hommes, dont deux seulement sont susceptibles, par leurs postes, d’être amenés à ce cas de conscience ; sauver des israéliens ou épargner les boucliers humains palestiniens et les terroristes visés. Vingt sept hommes, dont certains sont des vétérans de l’association « Shalom Archav ». Vingt sept hommes de ‘’cette gauche humaniste’’ qui, somme toute, sous couvert de morale font de la politique et qui, par cette publicité, servent la soupe à tous les détracteurs d’Israël que compte ce monde.
Ou encore Théo Klein qui, par ses chroniques hebdomadaires sur Judaïques FM, caricature la Paracha de la semaine exclusivement selon les événements qui agréent aux ‘’jugements négatifs’’ de la politique israélienne. Cette semaine la conduite ‘’exemplaire’’ des 27 pilotes lui a servi de tremplin à sa sempiternelle damnation de Sharon et de ceux qui le soutiennent. Les procès radiophoniques de ce retraité de la magistrature se rattachant à cette ‘’gauche’’- depuis son domicile parisien et loin des souffrances d’Israël- ne servent en définitive que de cautions à ceux qui ont l’existence d’Israël en horreur.
Ou toujours Shimon PERES qui, pour ne pas admettre la mutation- attendue par l’Autorité Palestinienne- de la Paix d’Oslo en Guerre d’Oslo, assure que le prix Nobel de la Paix attribué à Yasser ARAFAT est mérité par sa « reconnaissance d’Israël » dans les frontières de 1967 et sa « renonciation au terrorisme ». Un Israël, à dominance palestinienne par un retour de tous les réfugiés, sera sans conteste reconnu par ce prix Nobel. Israël ou Palestine ? Qu’importe après tout le nom. L’essentiel ce sont les frontières délimitées par le Liban, l’Egypte, le Jourdain et la MER, qu’emprunteront les Israéliens de souche pour leur retour chez eux !?!?
La liste est loin d’être exhaustive, mais suffit déjà à s’interroger sur la légitimité de tous ces hommes pour se prétendre de la ‘’gauche morale et humaniste’’. Ont ils le monopole du cœur et la ‘’gauche réaliste’’ celle du porte monnaie et des intérêts égoïstes ? Par leurs positions publiques et sollicités par les médias ouverts à leur desiderata, le peuple de la vrai gauche se retrouve sur un banc d’accusé réservé à l’innommable et à l’abject.
Ne doutons pas un instant, que viendra le moment d’exigences d’explications. Alors, nous saisirons leurs trahisons.
vendredi 26 septembre 2003
mercredi 24 septembre 2003
Chana Tova à ILAN GREILSAMMER
Lors d’un énième article paru dans Libération et intitulé « La pente savonneuse de l’antisémitisme», cet universitaire (professeur de sciences politiques à l'université Bar-Ilan de Tel-Aviv) condamne ces « intellectuels ayant pignon sur rue pour qui l'antisionisme et l'anti-israélianisme ne révéleraient jamais, non, jamais, une once d'antisémitisme ». Il s’agit, vous l’aurez compris du landerneau parisien.
Sur les accusations portées à l’encontre de ce « petit groupe influent » dont « les efforts pervers commencent à porter leurs fruits » onze « vérités premières » sont décrites qui, espère t-il, éviteront à d’autres d’être « tentés de les suivre sur leur pente savonneuse ». Onze vérités qui dévoilent parfaitement l’antisémitisme caché de cette ‘’association de malfaiteurs’’ si souvent décriée dans nos pages.
Il y a pourtant une vérité qu’Ilan GREILSAMMER aurait dû méditer « (vérité N°6) Il y a antisémitisme quand on considère que les seuls «bons» Juifs israéliens, ceux que l'on est prêt à inviter et à fréquenter, et à faire parler sur les campus, sont les Juifs anti-israéliens dont la seule occupation est de dire du mal de leur peuple et de leur pays ».
Le professeur dénoncerait il, par cette vérité première, ‘’l’antisémitisme’’ du quotidien Libération par ses publications répétitives en son sein ? Serait il ce « bon juif israélien fréquentable », à charge pour lui de taper sur ses concitoyens et en premier lieu sur le gouvernement librement et démocratiquement choisi par les urnes par deux fois et par une très très large adhésion de la population ? A lire la première partie de son pamphlet, nul doute ne résiste au reproche de complicité volontaire.
Comme pour mieux faire passer la dénonciation d’antisémitisme dans un journal qui n’a plus à prouver sa partialité, et voire plus, Ilan GREILSAMMER offre à nos détracteurs une louche de haine envers ces « cercles intégristes, conservateurs et nationalistes » que sont les « sbires de Sharon, Netanyahou (et) Mofaz » indubitablement en faveur de la « stratégie absurde à l'égard des Palestiniens, pour leur complaisance à l'égard des colonies, pour l'argent déversé sur les routes de contournement, (et) pour la politique économique incohérente ou la politique sociale désastreuse ».
Ainsi sont déconsidérés les juifs de la diaspora qui refusent la ‘’fin de la parenthèse israélienne’’ tout en souhaitant l’avènement de l’état de Palestine AUX CÔTES d’Israël. Pour comprendre la position du gouvernement d’Ariel Sharon -qui hérita de cette situation - mais aussi que la ‘’paix d’Oslo’’ fut en fait une GUERRE qui ne dit pas son nom, les soutiens d’Israël sont condamnés et livrés à ce cercle parisien avec permis de haïr.
Ilan GREILSAMMER aurait dû en tant qu’intellectuel et par la lecture de ses onze vérités premières, réaliser que la situation actuelle au Proche Orient est la conséquence des actes du monde arabe, en particulier des palestiniens, et de leur refus de l’existence de l’état d’Israël (vérité N°1), de la négation des liens historiques du peuple juif avec cette terre (vérité N°2), de l’antisémitisme de tous les groupes terroristes et des pays arabes (vérité N°3), de l’éducation haineuse à l’encontre des juifs (vérité N°4), du détournement du passé malheureux du peuple juif (vérité N°5) et de la situation catastrophique et intentionnelle des ‘’réfugiés’’ palestiniens (vérité N°9).
Situation énergiquement aggravée également par leurs soutiens à travers la planète et par leur dénonciation d’un soi-disant lobby sioniste (vérité N°7), par la culpabilité permanente d’Israël en tous les maux de cette terre (vérité N°8 et N°10) et par l’oubli volontaire de ses droits en tant qu’état (vérité N°11).
En conséquence Ilan GREILSAMMER aurait dû s’apercevoir qu’il contribue, par sa participation journalistique, au développement de cet antisémitisme qu’il combat, tout comme Avraham Burg ou encore Zeev Sternel et leur analyse sur ‘’la fin du sionisme’’ qui permet également au microcosme d’extrême gauche israélien de se croire vivant.
Pour être réaliste et réclamer la reconnaissance sans condition de l’état d’Israël et son droit à l’existence en tant qu’état juif, la grande majorité de la diaspora est insultée et dépourvue de droit légitime de soutenir démocratiquement un gouvernement élu qui agit selon la légalité et l’humanité du judaïsme. Cette majorité qui approuve encore et toujours le droit du peuple palestinien de disposer de lui même, malgré 850 morts et plusieurs milliers de victimes, et qui écartera Ariel Sharon, Netanyahou et Mofaz si nécessaire pour permettre au moment opportun cette réalisation de paix ; (encore faut il que la gauche élue à ce moment ait comme priorité la défense d’Israël et non l’occupation de se fouetter l’esprit pour cause de haine de soi).
A la veille du nouvel an, c’est le vœu le plus cher de ces « sbires intégristes, nationalistes et conservateurs » (dont énormément sont de gauche), ainsi que celui de la prise de conscience par ces hommes dit ‘’de gauche’’ de la haine qu’ils véhiculent à travers leurs articles et des verges qu’ils tendent aux ennemis d’Israël.
Une année sans prose de ces intellectuels ? C’est ce que l’on peut se souhaiter.
Bonne année M. GREILSAMMER
Sur les accusations portées à l’encontre de ce « petit groupe influent » dont « les efforts pervers commencent à porter leurs fruits » onze « vérités premières » sont décrites qui, espère t-il, éviteront à d’autres d’être « tentés de les suivre sur leur pente savonneuse ». Onze vérités qui dévoilent parfaitement l’antisémitisme caché de cette ‘’association de malfaiteurs’’ si souvent décriée dans nos pages.
Il y a pourtant une vérité qu’Ilan GREILSAMMER aurait dû méditer « (vérité N°6) Il y a antisémitisme quand on considère que les seuls «bons» Juifs israéliens, ceux que l'on est prêt à inviter et à fréquenter, et à faire parler sur les campus, sont les Juifs anti-israéliens dont la seule occupation est de dire du mal de leur peuple et de leur pays ».
Le professeur dénoncerait il, par cette vérité première, ‘’l’antisémitisme’’ du quotidien Libération par ses publications répétitives en son sein ? Serait il ce « bon juif israélien fréquentable », à charge pour lui de taper sur ses concitoyens et en premier lieu sur le gouvernement librement et démocratiquement choisi par les urnes par deux fois et par une très très large adhésion de la population ? A lire la première partie de son pamphlet, nul doute ne résiste au reproche de complicité volontaire.
Comme pour mieux faire passer la dénonciation d’antisémitisme dans un journal qui n’a plus à prouver sa partialité, et voire plus, Ilan GREILSAMMER offre à nos détracteurs une louche de haine envers ces « cercles intégristes, conservateurs et nationalistes » que sont les « sbires de Sharon, Netanyahou (et) Mofaz » indubitablement en faveur de la « stratégie absurde à l'égard des Palestiniens, pour leur complaisance à l'égard des colonies, pour l'argent déversé sur les routes de contournement, (et) pour la politique économique incohérente ou la politique sociale désastreuse ».
Ainsi sont déconsidérés les juifs de la diaspora qui refusent la ‘’fin de la parenthèse israélienne’’ tout en souhaitant l’avènement de l’état de Palestine AUX CÔTES d’Israël. Pour comprendre la position du gouvernement d’Ariel Sharon -qui hérita de cette situation - mais aussi que la ‘’paix d’Oslo’’ fut en fait une GUERRE qui ne dit pas son nom, les soutiens d’Israël sont condamnés et livrés à ce cercle parisien avec permis de haïr.
Ilan GREILSAMMER aurait dû en tant qu’intellectuel et par la lecture de ses onze vérités premières, réaliser que la situation actuelle au Proche Orient est la conséquence des actes du monde arabe, en particulier des palestiniens, et de leur refus de l’existence de l’état d’Israël (vérité N°1), de la négation des liens historiques du peuple juif avec cette terre (vérité N°2), de l’antisémitisme de tous les groupes terroristes et des pays arabes (vérité N°3), de l’éducation haineuse à l’encontre des juifs (vérité N°4), du détournement du passé malheureux du peuple juif (vérité N°5) et de la situation catastrophique et intentionnelle des ‘’réfugiés’’ palestiniens (vérité N°9).
Situation énergiquement aggravée également par leurs soutiens à travers la planète et par leur dénonciation d’un soi-disant lobby sioniste (vérité N°7), par la culpabilité permanente d’Israël en tous les maux de cette terre (vérité N°8 et N°10) et par l’oubli volontaire de ses droits en tant qu’état (vérité N°11).
En conséquence Ilan GREILSAMMER aurait dû s’apercevoir qu’il contribue, par sa participation journalistique, au développement de cet antisémitisme qu’il combat, tout comme Avraham Burg ou encore Zeev Sternel et leur analyse sur ‘’la fin du sionisme’’ qui permet également au microcosme d’extrême gauche israélien de se croire vivant.
Pour être réaliste et réclamer la reconnaissance sans condition de l’état d’Israël et son droit à l’existence en tant qu’état juif, la grande majorité de la diaspora est insultée et dépourvue de droit légitime de soutenir démocratiquement un gouvernement élu qui agit selon la légalité et l’humanité du judaïsme. Cette majorité qui approuve encore et toujours le droit du peuple palestinien de disposer de lui même, malgré 850 morts et plusieurs milliers de victimes, et qui écartera Ariel Sharon, Netanyahou et Mofaz si nécessaire pour permettre au moment opportun cette réalisation de paix ; (encore faut il que la gauche élue à ce moment ait comme priorité la défense d’Israël et non l’occupation de se fouetter l’esprit pour cause de haine de soi).
A la veille du nouvel an, c’est le vœu le plus cher de ces « sbires intégristes, nationalistes et conservateurs » (dont énormément sont de gauche), ainsi que celui de la prise de conscience par ces hommes dit ‘’de gauche’’ de la haine qu’ils véhiculent à travers leurs articles et des verges qu’ils tendent aux ennemis d’Israël.
Une année sans prose de ces intellectuels ? C’est ce que l’on peut se souhaiter.
Bonne année M. GREILSAMMER
lundi 22 septembre 2003
Alors, le M.R.A.P antisémite?
Le MRAP a, il y a quelques temps, rédigé deux rapports sur ‘’l’arabophobie’’ de sites, institutions, associations et individus ayant comme caractéristiques communes leur judaïsme et/ou leurs soutiens inconditionnels à Israël et ses habitants.
Bien que leur lecture laisse perplexe, nous avons tous été quelque peu déstabilisés de voir jeter en pâture, parmi d’autres, aussi bien le CRIF, Alain Finkielkraut ou encore le Consistoire de Paris pour l’accusation, au mieux, de complaisances envers les arabophobes ou, pire, d’alliances avec l’extrême droite.
Ces accusations sont elles crédibles ? Une telle dénonciation -il faut en convenir- ne laisse pas indifférent, d’autant plus qu’elle est portée par une association antiraciste reconnue par l’ONU et à l’origine de la loi antiraciste de1972. Il doit donc être logique et évident de découvrir, sur le site Internet de ce mouvement, une probité intellectuelle telle qui, de fait, immunisera les rapports édités et leurs conclusions contre tout à priori !?!?!
Mais voilà ! L’embarras ressenti dès la page d’accueil commande un repli de toute confiance, et un début légitime de suspicion. L’internaute est invité sur cette page à lire une prise de position (digne de tous les sites anti-israélien) condamnant « le principe d'expulsion voire d'élimination du représentant de l'Autorité Palestinienne Yasser Arafat au prétendu motif que ce dernier serait un obstacle à la paix » et à réfléchir aux « conséquences incommensurables de cette décision » sans pour autant lui faire connaître les réelles motivations du gouvernement d’Ariel Sharon. On peut aisément concevoir les réactions de l’internaute peu averti de la réalité du conflit
En surfant d’une rubrique à l’autre, le malaise s’amplifie et cela jusqu’à devenir, pour les initiés du conflit, certitude d’une inimitié certaine à l’encontre d’Israël, de son gouvernement et de ses habitants, et d’une analyse partisane pro-palestinienne.
Le dossier intitulé PALESTINE comporte trois articles indignes d’une organisation désireuse de se battre contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples, notamment Israéliens et Palestiniens. Les expressions et les formules employés ne peuvent laisser de doutes sur la ‘’culpabilité’’ totale d’Israël quant à la situation actuelle, et leur lecture encourage le ressentiment et l’agressivité à l’encontre de ce pays.
Voici quelques bribes du premier article : « Occupation : pas d'accords !».
« Depuis le déclenchement de la seconde Intifada, la situation au Proche-Orient connaît une détérioration sans précédent. Avec l'intensification de l'occupation des territoires palestiniens(…) L'approche sécuritaire défendue par Israël (…) a embrasé toute la région (…) Seule la fin de la colonisation et de l'occupation des territoires palestiniens permettra d'assurer aux sociétés palestinienne et israélienne la sécurité et la paix auxquelles elles ont droit (…) le respect des droits de l'Homme et des principes démocratiques bafoués par le gouvernement Israélien (…) systématiquement violées par Israël (…) territoires colonisés (…) Israël exporte illégalement ».
Quelques extraits du deuxième article « Déclaration du Conseil National du MRAP», qui se veut la position officielle du mouvement :
« (…) La politique menée par Ariel Sharon tourne le dos à la paix, la poursuite de la colonisation, l'occupation par l'armée des territoires palestiniens ont des conséquences dramatiques pour les Palestiniens et les Israéliens.(…) Cette situation ne fait qu'encourager l'extrême droite et le soutien à une politique qui bouche un avenir possible de paix : on assiste même à des propositions de transferts massifs de population palestinienne hors de Palestine. Un projet de loi vient d'être déposé qui vise à rendre "passible de dix ans d'emprisonnement tout Israélien participant directement ou indirectement au recueil de preuves portant sur les crimes de guerre et pouvant donner suite à des poursuites devant le tribunal pénal international" (sic).(…) Quant aux Palestiniens, il leur est impossible de se déplacer, de se soigner, de travailler. Israël, lui même né du droit international, n'a jamais appliqué les résolutions de l'ONU et viole systématiquement les conventions internationales(..) Un certain nombre de ces violations sont des crimes de guerre.(…) La colonisation constitue un des principaux obstacles à la paix (…) La violence extrême subie par le peuple palestinien pousse à l'exacerbation de sentiments anti-israéliens (…) »
La suite concerne les soutiens d’Israël :
« En France, la campagne de désinformation (…) est un détournement de la vérité (…) Cette campagne mensongère est inquiétante pour la paix mais aussi pour la démocratie ; elle s'inscrit dans la volonté d'accuser d'antisémitisme toute condamnation de la politique du gouvernement israélien (…) ».
Cette vision d’Israël et du monde juif est elle justifiée, réelle et surtout inattaquable ?
Que le MRAP (pour ne point être discrédité définitivement) n’a t-il prit le soin de préciser:
- l’acceptation israélienne dès 1948 de la résolution 181 concernant le plan de partage ainsi que le refus de sa création par sept armées de pays arabes voisins.
- l’occupation obligée de la Judée, Samarie et Gaza par une guerre de légitime défense et existentielle en 1967.
- le refus de la ligue arabe à Khartoum la même année de la proposition de paix israélienne contre les territoires.
- la signature en 1993 des accords d’Oslo et de la création progressive d’une autonomie palestinienne.
- la proposition en l’an 2000 d’Ehud Barak de la création de l’état de PALESTINE et du partage de Jérusalem.
- le refus arafatien de l’existence de l’état d’ISRAËL par l’exigence d’un droit au retour que nulle loi internationale ne valide, etc.
Peut on ostensiblement ignorer cette réalité vérifiée et vérifiable ? Peut on croire en une ‘’ignorance’’ ou un ‘’oubli involontaire’’ de la part des ‘’intellectuels’’ du MRAP ???? Ou faut il pousser la réflexion plus loin et s’interroger sur l’hostilité manifeste envers Israël et les juifs et donc de l’antisémitisme de l’équipe dirigeante en place ?
« Si le racisme est l'envers, l'amitié entre les peuples est l'endroit » nous souligne l’association. L’analyse succincte de son site nous démontre la valeur nulle de sa tentative de rapprochement entre les peuples israéliens et palestiniens. Il faut donc en déduire que leurs démarches et initiatives sont, avec conviction, ‘’l’endroit de leur antisémitisme’’.
Ce qui explique à posteriori les doutes soulevés par l’accusation d’arabophobie de leurs rapports.
« On ne peut être contre quelque chose, si on n'est pas pour autre chose » nous apprend encore le mouvement. A l’examen minutieux du site mis en cause, le combat anti-MRAP résultera directement de la défense d’Israël, du monde juif et des droits de l’homme.
De tous les hommes.
Bien que leur lecture laisse perplexe, nous avons tous été quelque peu déstabilisés de voir jeter en pâture, parmi d’autres, aussi bien le CRIF, Alain Finkielkraut ou encore le Consistoire de Paris pour l’accusation, au mieux, de complaisances envers les arabophobes ou, pire, d’alliances avec l’extrême droite.
Ces accusations sont elles crédibles ? Une telle dénonciation -il faut en convenir- ne laisse pas indifférent, d’autant plus qu’elle est portée par une association antiraciste reconnue par l’ONU et à l’origine de la loi antiraciste de1972. Il doit donc être logique et évident de découvrir, sur le site Internet de ce mouvement, une probité intellectuelle telle qui, de fait, immunisera les rapports édités et leurs conclusions contre tout à priori !?!?!
Mais voilà ! L’embarras ressenti dès la page d’accueil commande un repli de toute confiance, et un début légitime de suspicion. L’internaute est invité sur cette page à lire une prise de position (digne de tous les sites anti-israélien) condamnant « le principe d'expulsion voire d'élimination du représentant de l'Autorité Palestinienne Yasser Arafat au prétendu motif que ce dernier serait un obstacle à la paix » et à réfléchir aux « conséquences incommensurables de cette décision » sans pour autant lui faire connaître les réelles motivations du gouvernement d’Ariel Sharon. On peut aisément concevoir les réactions de l’internaute peu averti de la réalité du conflit
En surfant d’une rubrique à l’autre, le malaise s’amplifie et cela jusqu’à devenir, pour les initiés du conflit, certitude d’une inimitié certaine à l’encontre d’Israël, de son gouvernement et de ses habitants, et d’une analyse partisane pro-palestinienne.
Le dossier intitulé PALESTINE comporte trois articles indignes d’une organisation désireuse de se battre contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples, notamment Israéliens et Palestiniens. Les expressions et les formules employés ne peuvent laisser de doutes sur la ‘’culpabilité’’ totale d’Israël quant à la situation actuelle, et leur lecture encourage le ressentiment et l’agressivité à l’encontre de ce pays.
Voici quelques bribes du premier article : « Occupation : pas d'accords !».
« Depuis le déclenchement de la seconde Intifada, la situation au Proche-Orient connaît une détérioration sans précédent. Avec l'intensification de l'occupation des territoires palestiniens(…) L'approche sécuritaire défendue par Israël (…) a embrasé toute la région (…) Seule la fin de la colonisation et de l'occupation des territoires palestiniens permettra d'assurer aux sociétés palestinienne et israélienne la sécurité et la paix auxquelles elles ont droit (…) le respect des droits de l'Homme et des principes démocratiques bafoués par le gouvernement Israélien (…) systématiquement violées par Israël (…) territoires colonisés (…) Israël exporte illégalement ».
Quelques extraits du deuxième article « Déclaration du Conseil National du MRAP», qui se veut la position officielle du mouvement :
« (…) La politique menée par Ariel Sharon tourne le dos à la paix, la poursuite de la colonisation, l'occupation par l'armée des territoires palestiniens ont des conséquences dramatiques pour les Palestiniens et les Israéliens.(…) Cette situation ne fait qu'encourager l'extrême droite et le soutien à une politique qui bouche un avenir possible de paix : on assiste même à des propositions de transferts massifs de population palestinienne hors de Palestine. Un projet de loi vient d'être déposé qui vise à rendre "passible de dix ans d'emprisonnement tout Israélien participant directement ou indirectement au recueil de preuves portant sur les crimes de guerre et pouvant donner suite à des poursuites devant le tribunal pénal international" (sic).(…) Quant aux Palestiniens, il leur est impossible de se déplacer, de se soigner, de travailler. Israël, lui même né du droit international, n'a jamais appliqué les résolutions de l'ONU et viole systématiquement les conventions internationales(..) Un certain nombre de ces violations sont des crimes de guerre.(…) La colonisation constitue un des principaux obstacles à la paix (…) La violence extrême subie par le peuple palestinien pousse à l'exacerbation de sentiments anti-israéliens (…) »
La suite concerne les soutiens d’Israël :
« En France, la campagne de désinformation (…) est un détournement de la vérité (…) Cette campagne mensongère est inquiétante pour la paix mais aussi pour la démocratie ; elle s'inscrit dans la volonté d'accuser d'antisémitisme toute condamnation de la politique du gouvernement israélien (…) ».
Cette vision d’Israël et du monde juif est elle justifiée, réelle et surtout inattaquable ?
Que le MRAP (pour ne point être discrédité définitivement) n’a t-il prit le soin de préciser:
- l’acceptation israélienne dès 1948 de la résolution 181 concernant le plan de partage ainsi que le refus de sa création par sept armées de pays arabes voisins.
- l’occupation obligée de la Judée, Samarie et Gaza par une guerre de légitime défense et existentielle en 1967.
- le refus de la ligue arabe à Khartoum la même année de la proposition de paix israélienne contre les territoires.
- la signature en 1993 des accords d’Oslo et de la création progressive d’une autonomie palestinienne.
- la proposition en l’an 2000 d’Ehud Barak de la création de l’état de PALESTINE et du partage de Jérusalem.
- le refus arafatien de l’existence de l’état d’ISRAËL par l’exigence d’un droit au retour que nulle loi internationale ne valide, etc.
Peut on ostensiblement ignorer cette réalité vérifiée et vérifiable ? Peut on croire en une ‘’ignorance’’ ou un ‘’oubli involontaire’’ de la part des ‘’intellectuels’’ du MRAP ???? Ou faut il pousser la réflexion plus loin et s’interroger sur l’hostilité manifeste envers Israël et les juifs et donc de l’antisémitisme de l’équipe dirigeante en place ?
« Si le racisme est l'envers, l'amitié entre les peuples est l'endroit » nous souligne l’association. L’analyse succincte de son site nous démontre la valeur nulle de sa tentative de rapprochement entre les peuples israéliens et palestiniens. Il faut donc en déduire que leurs démarches et initiatives sont, avec conviction, ‘’l’endroit de leur antisémitisme’’.
Ce qui explique à posteriori les doutes soulevés par l’accusation d’arabophobie de leurs rapports.
« On ne peut être contre quelque chose, si on n'est pas pour autre chose » nous apprend encore le mouvement. A l’examen minutieux du site mis en cause, le combat anti-MRAP résultera directement de la défense d’Israël, du monde juif et des droits de l’homme.
De tous les hommes.
jeudi 18 septembre 2003
Une énième journée noire pour la France.
Lorsque la France agit dans le domaine des affaires étrangères ( et principalement sur le conflit proche oriental ) - que cela soit à travers son gouvernement, ses médias, ses partis politiques ou encore ses ONGs- je m’interroge sur les raisons de mon incompréhension corrélatif à son action, et indubitablement, immanquablement je la réprouve.
Suis je donc un militant pro-israélien acharné à la condamnation de la France ou un être cartésien et démocrate fanatique ???
Lors du vote le mardi 16 septembre du projet de résolution, déposé par des pays arabes au Conseil de sécurité des Nations unies, exigeant « qu'Israël, la puissance occupante, s'abstienne de procéder à la déportation et cesse toute menace à la sécurité du président élu de l'Autorité palestinienne » la France, pays des ‘’droits de tous les hommes’’ (paraît il !) a voté en faveur du dessein arabe de fragiliser encore un peu plus Israël. Dessein symbolisé en la personne de Yasser Arafat, synonyme de corruptions, mensonges, hypocrisies, terreurs et malheurs (aussi bien pour Israël que pour les Palestiniens).
Ce qui est donc incompréhensible, c’est l’insistance de ce pays à négliger, voire à ignorer, les droits de la démocratie Israël afin de lui réclamer en permanence une conduite suicidaire, et en la circonstance une immunité perpétuelle pour Arafat sans pour autant exiger- aux côtés des USA- l’obtention d’une mention de condamnation du terrorisme sous toutes ses formes, de ses adeptes tels le Hamas, le Djihad islamique et les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa et un appel au démantèlement de leurs infrastructures. Ce qui est clairement l’exigence de la phase I de la « carte routière » (que le gouvernement français approuve pleinement) et concédera un espoir à la paix.
Groupes terroristes, qui commettent par les démocides -selon le droit international onusien reconnu par la France- des crimes contre l’humanité. Atrocités abjectes qui commandent de traduire leurs auteurs et leurs complices, directs ou indirects, en justice.
A l’heure ou la commission israélienne Or ( du nom de son président et concernant la mort de treize Arabes Israéliens ) reconnaît la force des images de ‘’l’exécution de Mohamed AL-Dura’’ par Tsahal, et que l’interrogation quant à une responsabilité pénale et judiciaire -de Charles Enderlin et de son employeur France 2 pour la diffusion de cette mise en scène- en résulte pour tous les apôtres de la justice, la même démarche intellectuelle ne s’impose t-elle pas en ce qui concerne la politique française ?
Politique chiraquienne qui a sacrifié les valeurs de la France afin de combattre la chute du tyran de Bagdad et la libération du peuple irakien en s’alliant pour l’occurrence, entre autre, avec la Chine qui occupe le Tibet, la Russie qui occupe la Tchétchènie et la Syrie qui occupe le Liban (alliance que l’on retrouve pour le vote du projet de résolution onusien).
Politique chiraquienne qui refusa d’espérer publiquement une victoire militaire de la démocratie américaine.
Politique qui permit à l’antisémitisme de croître, et d’accroître l’inquiétude des juifs de France.
Politique, encore et encore, qui -par une abstention- permit d’élire la Libye à la présidence de la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU. Pays où ‘’l’autorité-légitime-élue-démocratiquement-à-vie’’ reconnut sa responsabilité dans l’assassinat de 170 voyageurs de la compagnie aérienne UTA, protège les accusés condamnés par la justice française, et fera payé par les entreprises françaises les indemnités accordés aux familles des victimes (dixit le propre fils du tyran libyen). Ce qui pour la France chiraquienne permet, somme toute, une levée des sanctions imposées par l’ONU !?!?
Où sont donc passés les valeurs de la France ? Liberté, Egalité, Fraternité.
Cette politique trentenaire qui se veut pro-arabe, autorise t-elle le rejet de ces valeurs démocratiques pour le succès d’amitiés commerciales quel qu’elles soient ?
Cette politique est elle légale en regard des droits de l’homme et du rôle de la France en leurs éclosions ?
Cette politique ne mènera t-elle pas tout simplement la France dans un goulot d’étranglement ?
La politique de la France a de quoi surprendre tout démocrate cartésien. Ne doutons pas qu’au moment opportun la justice des hommes passera sur cette folie.
Si ce n’est celle de l’histoire.
Suis je donc un militant pro-israélien acharné à la condamnation de la France ou un être cartésien et démocrate fanatique ???
Lors du vote le mardi 16 septembre du projet de résolution, déposé par des pays arabes au Conseil de sécurité des Nations unies, exigeant « qu'Israël, la puissance occupante, s'abstienne de procéder à la déportation et cesse toute menace à la sécurité du président élu de l'Autorité palestinienne » la France, pays des ‘’droits de tous les hommes’’ (paraît il !) a voté en faveur du dessein arabe de fragiliser encore un peu plus Israël. Dessein symbolisé en la personne de Yasser Arafat, synonyme de corruptions, mensonges, hypocrisies, terreurs et malheurs (aussi bien pour Israël que pour les Palestiniens).
Ce qui est donc incompréhensible, c’est l’insistance de ce pays à négliger, voire à ignorer, les droits de la démocratie Israël afin de lui réclamer en permanence une conduite suicidaire, et en la circonstance une immunité perpétuelle pour Arafat sans pour autant exiger- aux côtés des USA- l’obtention d’une mention de condamnation du terrorisme sous toutes ses formes, de ses adeptes tels le Hamas, le Djihad islamique et les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa et un appel au démantèlement de leurs infrastructures. Ce qui est clairement l’exigence de la phase I de la « carte routière » (que le gouvernement français approuve pleinement) et concédera un espoir à la paix.
Groupes terroristes, qui commettent par les démocides -selon le droit international onusien reconnu par la France- des crimes contre l’humanité. Atrocités abjectes qui commandent de traduire leurs auteurs et leurs complices, directs ou indirects, en justice.
A l’heure ou la commission israélienne Or ( du nom de son président et concernant la mort de treize Arabes Israéliens ) reconnaît la force des images de ‘’l’exécution de Mohamed AL-Dura’’ par Tsahal, et que l’interrogation quant à une responsabilité pénale et judiciaire -de Charles Enderlin et de son employeur France 2 pour la diffusion de cette mise en scène- en résulte pour tous les apôtres de la justice, la même démarche intellectuelle ne s’impose t-elle pas en ce qui concerne la politique française ?
Politique chiraquienne qui a sacrifié les valeurs de la France afin de combattre la chute du tyran de Bagdad et la libération du peuple irakien en s’alliant pour l’occurrence, entre autre, avec la Chine qui occupe le Tibet, la Russie qui occupe la Tchétchènie et la Syrie qui occupe le Liban (alliance que l’on retrouve pour le vote du projet de résolution onusien).
Politique chiraquienne qui refusa d’espérer publiquement une victoire militaire de la démocratie américaine.
Politique qui permit à l’antisémitisme de croître, et d’accroître l’inquiétude des juifs de France.
Politique, encore et encore, qui -par une abstention- permit d’élire la Libye à la présidence de la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU. Pays où ‘’l’autorité-légitime-élue-démocratiquement-à-vie’’ reconnut sa responsabilité dans l’assassinat de 170 voyageurs de la compagnie aérienne UTA, protège les accusés condamnés par la justice française, et fera payé par les entreprises françaises les indemnités accordés aux familles des victimes (dixit le propre fils du tyran libyen). Ce qui pour la France chiraquienne permet, somme toute, une levée des sanctions imposées par l’ONU !?!?
Où sont donc passés les valeurs de la France ? Liberté, Egalité, Fraternité.
Cette politique trentenaire qui se veut pro-arabe, autorise t-elle le rejet de ces valeurs démocratiques pour le succès d’amitiés commerciales quel qu’elles soient ?
Cette politique est elle légale en regard des droits de l’homme et du rôle de la France en leurs éclosions ?
Cette politique ne mènera t-elle pas tout simplement la France dans un goulot d’étranglement ?
La politique de la France a de quoi surprendre tout démocrate cartésien. Ne doutons pas qu’au moment opportun la justice des hommes passera sur cette folie.
Si ce n’est celle de l’histoire.
mardi 16 septembre 2003
Où sont les alliés de Yasser ?
Le cabinet de sécurité israélien, après avoir prit la décision de principe « d’enlever l’obstacle » qui retarde toutes réconciliations entre Palestiniens et Israéliens, en a communiqué la teneur à une presse avide de sensationnel. L’expulsion d’Arafat, selon l’analyse des commentateurs journalistique, est programmée et les Palestiniens prévenus.
Tsahal, par cette publicité planétaire, se trouvera donc devant une tâche compliquée et ses soldats en face d’un danger accru.
Sauf, si cette annonce sert la stratégie du ballon d’essai d’Ariel Sharon et de son gouvernement. Ainsi le Premier Ministre a eu le loisir de jauger les diverses réactions lui parvenant des différents continents, de se faire une idée précise de l’importance du reclus de la Moukataa et d’agir, le cas échéant, au mieux des intérêts israéliens.
Qu’en est il de la réaction du monde arabe ?
Seuls quelques milliers de Palestiniens - de Judée, Samarie, Gaza et du Liban- ont exprimé leur désir de se ‘’sacrifier’’ pour protéger leur leader, très très peu de ‘’frères’’ du monde arabe ont montré cette même envie, et seuls les ministres des affaires étrangères de Syrie et d’Iran ont téléphoné à Ramallah. Exceptées les déclarations publiques et obligées des autres pays arabes, plus d’ailleurs à l’intention de leur propre opinion que prometteur d’une aide quelconque, il est manifeste que le raïs est isolé sur la scène arabe.
Qu’en est il des USA ?
Selon Colin Powell, «Les Etats-Unis ne soutiennent ni l'élimination ni l'exil de M.Arafat ». Pour autant, est il permit de croire que le prix Nobel de la Paix 1994 est protégé ? Il est plus que douteux que cette ‘’caution’’ ait une quelconque valeur. Le rationalisme de G.W.Bush et l’élection présidentielle prochaine sont au contraire garants de risques aggravés pour la santé du reclus ou, au mieux, de son confinement total et définitif dans son ‘’palais’’ de Ramallah.
Qu’en est il du Quartet ?
Selon les cinq ministres des affaires étrangères des pays membres permanents du Conseil de sécurité réunis à Genève le 13 septembre, "La chose la plus importante désormais est la formation rapide d'un nouveau gouvernement palestinien avec un premier ministre aux pouvoirs renforcés". Que n’ont ils alors aidé Mahmud Abbas à s’affermir face à Arafat ? Il semble que l’électrochoc israélien les oblige à plus de réalisme et les contraint à plus d’exigences vis à vis du futur gouvernement palestinien.
Qu’en est il de l’ONU ?
Il est attendu, sur la recommandation de la ligue arabe, une énième résolution non contraignante condamnant Israël et lui interdisant le bannissement du porteur de keffieh. En quelque sorte la routine.
Qu’en est il de l’Europe ?
Sur ce continent par contre, une constante demeure dès que le conflit proche oriental est abordé : la condamnation méthodique d’Israël. Il se vérifie de plus en plus que l’Europe, par ses comportements, panique à l’ idée de réactions violentes de la population des pays musulmans, voire des communautés que contient chaque pays membre. L’exemple, en France, du foulard islamique en est une bonne illustration. Ce chantage tacite explique par exemple la convocation de l’ambassadeur israélien en Grande Bretagne par le Foreign office ainsi que le rappel quasi-systématique français de la légitimité du Président-élu-par-le-peuple-à-vie. La fin de la parenthèse israélienne serait à l’évidence un soulagement voire une espérance de paix ( !?!?) pour une bonne partie de ce continent.
En conclusion, le tollé international concernant la décision israélienne démontre l’isolement presque total de l’intéressé. Il est fort probable que le galop d’essai d’Ariel Sharon a été profitable au pays qu’il gouverne.
Tsahal, par cette publicité planétaire, se trouvera donc devant une tâche compliquée et ses soldats en face d’un danger accru.
Sauf, si cette annonce sert la stratégie du ballon d’essai d’Ariel Sharon et de son gouvernement. Ainsi le Premier Ministre a eu le loisir de jauger les diverses réactions lui parvenant des différents continents, de se faire une idée précise de l’importance du reclus de la Moukataa et d’agir, le cas échéant, au mieux des intérêts israéliens.
Qu’en est il de la réaction du monde arabe ?
Seuls quelques milliers de Palestiniens - de Judée, Samarie, Gaza et du Liban- ont exprimé leur désir de se ‘’sacrifier’’ pour protéger leur leader, très très peu de ‘’frères’’ du monde arabe ont montré cette même envie, et seuls les ministres des affaires étrangères de Syrie et d’Iran ont téléphoné à Ramallah. Exceptées les déclarations publiques et obligées des autres pays arabes, plus d’ailleurs à l’intention de leur propre opinion que prometteur d’une aide quelconque, il est manifeste que le raïs est isolé sur la scène arabe.
Qu’en est il des USA ?
Selon Colin Powell, «Les Etats-Unis ne soutiennent ni l'élimination ni l'exil de M.Arafat ». Pour autant, est il permit de croire que le prix Nobel de la Paix 1994 est protégé ? Il est plus que douteux que cette ‘’caution’’ ait une quelconque valeur. Le rationalisme de G.W.Bush et l’élection présidentielle prochaine sont au contraire garants de risques aggravés pour la santé du reclus ou, au mieux, de son confinement total et définitif dans son ‘’palais’’ de Ramallah.
Qu’en est il du Quartet ?
Selon les cinq ministres des affaires étrangères des pays membres permanents du Conseil de sécurité réunis à Genève le 13 septembre, "La chose la plus importante désormais est la formation rapide d'un nouveau gouvernement palestinien avec un premier ministre aux pouvoirs renforcés". Que n’ont ils alors aidé Mahmud Abbas à s’affermir face à Arafat ? Il semble que l’électrochoc israélien les oblige à plus de réalisme et les contraint à plus d’exigences vis à vis du futur gouvernement palestinien.
Qu’en est il de l’ONU ?
Il est attendu, sur la recommandation de la ligue arabe, une énième résolution non contraignante condamnant Israël et lui interdisant le bannissement du porteur de keffieh. En quelque sorte la routine.
Qu’en est il de l’Europe ?
Sur ce continent par contre, une constante demeure dès que le conflit proche oriental est abordé : la condamnation méthodique d’Israël. Il se vérifie de plus en plus que l’Europe, par ses comportements, panique à l’ idée de réactions violentes de la population des pays musulmans, voire des communautés que contient chaque pays membre. L’exemple, en France, du foulard islamique en est une bonne illustration. Ce chantage tacite explique par exemple la convocation de l’ambassadeur israélien en Grande Bretagne par le Foreign office ainsi que le rappel quasi-systématique français de la légitimité du Président-élu-par-le-peuple-à-vie. La fin de la parenthèse israélienne serait à l’évidence un soulagement voire une espérance de paix ( !?!?) pour une bonne partie de ce continent.
En conclusion, le tollé international concernant la décision israélienne démontre l’isolement presque total de l’intéressé. Il est fort probable que le galop d’essai d’Ariel Sharon a été profitable au pays qu’il gouverne.
vendredi 12 septembre 2003
Le destin d’Arafat
Les événements des derniers jours ont prouvé de nouveau que Yasser Arafat était un obstacle complet à tout processus de réconciliation entre Israël et les Palestiniens. Israël travaillera à enlever cet obstacle de la façon et au moment de son choix ».
Voici en quelques lignes le communiqué des onze ministres membres du cabinet de sécurité. Ainsi la décision est prise de régler le cas Arafat, qui comme chacun le sait est « l’autorité légitime, le représentant légitime de l'Autorité palestinienne, et je crois(…).que ce serait une grave erreur de chercher à l'éliminer du champ politique.» dixit Chirac, le président le plus mal élu d’une démocratie.
Hitler aussi, en 1933, était devenu « l’autorité légitime » de l’Allemagne, ce qui a contraint les Français (entre autres) à devenir, par la force des choses, des résistants. Le cas est similaire en ce qui concerne les Israéliens et prendre publiquement le parti d’Hitler.. pardon d’Arafat, démontre combien le commerce et le pétrole sont essentiels pour la France et son Jacquot.
Mais au delà de cet avis connu et négligeable, faut il éliminer Arafat du champ politique palestinien et, si oui, de quelle manière ?
Quatre solutions sont envisageables. Une élimination ciblée, qui entraînerait dans le mouvement le départ vers le paradis d’Allah des terroristes retranchés dans le bâtiment, un confinement resserré à la Moukataa, l’expulsion dans un pays frère tel que l’Egypte (comme le souhaite l’autorité- légitime-élu-démocratiquement-et-à-vie de ce pays Moubarak) ou son jugement et sa condamnation par un tribunal israélien rappelant en cela le procès d’Adolphe Eichmann en 1961.
Une élimination physique fera des vagues dans le monde arabe, le transformera en martyr de la ‘’cause’’ palestinienne, envenimera les relations entre les deux peuples, mais contraindra finalement tôt ou tard les autres dignitaires à une guerre civile pour le pouvoir et à des négociations sérieuses. Il est à noter que cette solution prendra quelques années, et que seule une barrière de sécurité hermétique mettra les Israéliens à l’abri de leurs folies meurtrières.
Le confinement d’Arafat dans la Moukataa, sans visite, sans téléphone aura l’avantage de le séparer définitivement et immédiatement de ceux qui souhaitent réellement la paix, quitte à leur donner un sérieux coup de main contre toutes les organisations terroristes que possède ce peuple. Ainsi la « carte routière » conservera de sérieuses chances quant à sa finalité, et n’installera guère plus Israël dans des difficultés diplomatiques.
L’expulsion dans un pays tiers, outre qu’elle risque l’élimination physique, en fera un héros de la ‘’cause’’ palestinienne, lui assurera des tribunes prestigieuses telles que l’ONU ou des réceptions dans les capitales célèbres telles que Paris ou Bruxelles.
Le jugement par un tribunal israélien est de loin la plus pédagogique par la démonstration pour l’histoire de la nocivité de ce triste personnage et de la collusion antisémite de certains pays. Par contre, outre les symboles de martyr et/ou de héros, il faudra craindre une mobilisation générale des arabes Israéliens et une fracture entre les deux ethnies.
Il existe toutefois une cinquième solution : l’espoir.
Soit le suicide pour causes de remords, soit la vengeance par exemple d'un Mahmud Abbas qui, pour avoir été contraint de démissioner de ses fonctions de Premier ministre, se ''sacrifie'' pour son peuple.
Si Allah veut bien lui montrer le chemin de la Moukataa.
Voici en quelques lignes le communiqué des onze ministres membres du cabinet de sécurité. Ainsi la décision est prise de régler le cas Arafat, qui comme chacun le sait est « l’autorité légitime, le représentant légitime de l'Autorité palestinienne, et je crois(…).que ce serait une grave erreur de chercher à l'éliminer du champ politique.» dixit Chirac, le président le plus mal élu d’une démocratie.
Hitler aussi, en 1933, était devenu « l’autorité légitime » de l’Allemagne, ce qui a contraint les Français (entre autres) à devenir, par la force des choses, des résistants. Le cas est similaire en ce qui concerne les Israéliens et prendre publiquement le parti d’Hitler.. pardon d’Arafat, démontre combien le commerce et le pétrole sont essentiels pour la France et son Jacquot.
Mais au delà de cet avis connu et négligeable, faut il éliminer Arafat du champ politique palestinien et, si oui, de quelle manière ?
Quatre solutions sont envisageables. Une élimination ciblée, qui entraînerait dans le mouvement le départ vers le paradis d’Allah des terroristes retranchés dans le bâtiment, un confinement resserré à la Moukataa, l’expulsion dans un pays frère tel que l’Egypte (comme le souhaite l’autorité- légitime-élu-démocratiquement-et-à-vie de ce pays Moubarak) ou son jugement et sa condamnation par un tribunal israélien rappelant en cela le procès d’Adolphe Eichmann en 1961.
Une élimination physique fera des vagues dans le monde arabe, le transformera en martyr de la ‘’cause’’ palestinienne, envenimera les relations entre les deux peuples, mais contraindra finalement tôt ou tard les autres dignitaires à une guerre civile pour le pouvoir et à des négociations sérieuses. Il est à noter que cette solution prendra quelques années, et que seule une barrière de sécurité hermétique mettra les Israéliens à l’abri de leurs folies meurtrières.
Le confinement d’Arafat dans la Moukataa, sans visite, sans téléphone aura l’avantage de le séparer définitivement et immédiatement de ceux qui souhaitent réellement la paix, quitte à leur donner un sérieux coup de main contre toutes les organisations terroristes que possède ce peuple. Ainsi la « carte routière » conservera de sérieuses chances quant à sa finalité, et n’installera guère plus Israël dans des difficultés diplomatiques.
L’expulsion dans un pays tiers, outre qu’elle risque l’élimination physique, en fera un héros de la ‘’cause’’ palestinienne, lui assurera des tribunes prestigieuses telles que l’ONU ou des réceptions dans les capitales célèbres telles que Paris ou Bruxelles.
Le jugement par un tribunal israélien est de loin la plus pédagogique par la démonstration pour l’histoire de la nocivité de ce triste personnage et de la collusion antisémite de certains pays. Par contre, outre les symboles de martyr et/ou de héros, il faudra craindre une mobilisation générale des arabes Israéliens et une fracture entre les deux ethnies.
Il existe toutefois une cinquième solution : l’espoir.
Soit le suicide pour causes de remords, soit la vengeance par exemple d'un Mahmud Abbas qui, pour avoir été contraint de démissioner de ses fonctions de Premier ministre, se ''sacrifie'' pour son peuple.
Si Allah veut bien lui montrer le chemin de la Moukataa.
mercredi 10 septembre 2003
Amnistie pour les complices des criminels.
Assis, atterré et écœuré, j’écoute s’égrener au fil des flashs infos les noms, les âges et les vies des malheureuses victimes des démocides commis par des barbares fascistes islamiques. Untel devant conduire sa fille sous la khoupa, l’accompagnera finalement sous terre ; telle autre ayant raté son bus ne retournera plus à sa base ; etc.
La dignité des enterrements opposée à la joie morbide des Palestiniens nous démontre, si cela était nécessaire, le contraste profond entre les cultures des deux peuples. Ainsi, nul ne sera étonné de lire la satisfaction du porte parole du groupe terroriste Hamas Abdel Aziz Rantissi : « Si les Israéliens veulent la sécurité, qu’ils déguerpissent de la Palestine. Nous sommes prêts à payer un prix lourd dans cette lutte. Pour nous, tuer des Israéliens est un cadeau de Dieu" », ou encore « Nos morts vont au paradis, les morts israéliens vont en enfer ».
Comment peut on, à la lumière de faits similaires renouvelés journellement, comprendre ou approuver le combat de ces barbares qui -par la peur- maintiennent le peuple palestinien sous un joug despotique et sans espoir d’une issue pacifique ? Hamas, Djihad islamique FPLP, FDLP, Fatah et autres soi disant groupes de libération- y compris l’Autorité Palestinienne- conduisant tous vers un modèle de régime analogue à ceux gouvernant leurs peuples ‘’frères’’: la dictature.
Dans un communiqué de presse daté du 8 septembre 2003 (1), l’association humanitaire Amnesty International présente un rapport intitulé ‘’Survivre en état de siège : entraves à la liberté de mouvement et droit au travail’’. Etude qui analyse les répercussions des mesures prises par Israël afin de limiter, voire annihiler, les tentatives de meurtres sur ses citoyens. Meurtres pourtant qualifiés dans une précédente étude de « crimes contre l’humanité ».
Suit, dans ce communiqué, toute une liste de griefs à l’encontre d’Israël : paralysie de l’économie palestinienne, chômage, pauvreté, problèmes de santé...
On aurait espéré pouvoir consulter, en contre partie, les dommages subies par l’autre partie. Rien, pas un mot. La douleur de ce conflit partagée par le peuple israélien ne mérite pas l’attention de cette association qui s’occupe, paraît il ?, de tous les droits humains.
Ne croyez pourtant pas qu’Amnesty refuse à Israël le droit à l’autodéfense : « Israël a le droit de prendre des mesures raisonnables, nécessaires et proportionnées… » Cependant, dans certaines limites : « On ne peut faire payer par des centaines de milliers de Palestiniens les crimes d’une poignée d’individus »
Peut être faudrait il demander aux dirigeants ‘’éclairés’’ de cette association comment reconnaître ces « individus » ? Boule de médium ? Sérum de vérité ? Hypnose ? Déclaration sur l’honneur volontaire ?…
Ou peut être…, mais non je n’ose énoncer cette idée… les juifs, faute de repérer ces assassins, doivent ils contempler leur sang couler sans réagir ? Est ce la solution proposée ?
Ah ! si Israël était séparé de ses voisins par une barrière de protection ?
« Israël doit s’abstenir de construire des murs/barrières ou d’autres installations définitives à l’intérieur des Territoires occupés qui entraînent des restrictions permanentes à la liberté de mouvement des Palestiniens… » Et si on leur donnait le passeport israélien ?
Ne croyez pas que dans ce communiqué de presse aucun appel n’est fait à la partie palestinienne.
« Amnesty International réitère également son appel aux groupes armés palestiniens afin qu’ils cessent immédiatement de tuer des civils israéliens »
« L’Autorité palestinienne devrait également prendre sans délai des mesures pour empêcher les attaques menées par les groupes armés et mener des enquêtes approfondies dans tous les cas. Elle doit aussi veiller à ce que les responsables de tels agissements soient traduits en justice selon une procédure conforme aux normes internationales d’équité »
D’après vous, ces appels ont ils des chances d’êtres entendus par les Abou Mazen, Abou Ala ou Abou Amar?
Lorsque l’on analyse les déclarations d’un Rantissi ou d’un Yacine, nuls doute ne subsistent quant à leurs désirs réels d’éradication des juifs de la terre de leurs ancêtres par la force et par des crimes contre l’humanité si nécessaires. Tout peuple qui abrite de tels criminels, voire les protège, mérite à l’instar des Allemands en 1945 d’être contrôlé.
Que des hommes de paix se lèvent au sein de ce peuple, déclarent leur intention de vivre au côté d’Israël comme état juif, renoncent à leur exigence d’un droit au retour, et la Palestine naîtra aussi sûrement que la volonté de paix du peuple juif est réelle.
Aucun rapport au monde ou déclaration politique ne limiteront le droit à l’autodéfense d’Israël. Que ce pays soit mis enfin devant un désir réel de paix et tous les pourfendeurs en seront pour leur frais.
La dignité des enterrements opposée à la joie morbide des Palestiniens nous démontre, si cela était nécessaire, le contraste profond entre les cultures des deux peuples. Ainsi, nul ne sera étonné de lire la satisfaction du porte parole du groupe terroriste Hamas Abdel Aziz Rantissi : « Si les Israéliens veulent la sécurité, qu’ils déguerpissent de la Palestine. Nous sommes prêts à payer un prix lourd dans cette lutte. Pour nous, tuer des Israéliens est un cadeau de Dieu" », ou encore « Nos morts vont au paradis, les morts israéliens vont en enfer ».
Comment peut on, à la lumière de faits similaires renouvelés journellement, comprendre ou approuver le combat de ces barbares qui -par la peur- maintiennent le peuple palestinien sous un joug despotique et sans espoir d’une issue pacifique ? Hamas, Djihad islamique FPLP, FDLP, Fatah et autres soi disant groupes de libération- y compris l’Autorité Palestinienne- conduisant tous vers un modèle de régime analogue à ceux gouvernant leurs peuples ‘’frères’’: la dictature.
Dans un communiqué de presse daté du 8 septembre 2003 (1), l’association humanitaire Amnesty International présente un rapport intitulé ‘’Survivre en état de siège : entraves à la liberté de mouvement et droit au travail’’. Etude qui analyse les répercussions des mesures prises par Israël afin de limiter, voire annihiler, les tentatives de meurtres sur ses citoyens. Meurtres pourtant qualifiés dans une précédente étude de « crimes contre l’humanité ».
Suit, dans ce communiqué, toute une liste de griefs à l’encontre d’Israël : paralysie de l’économie palestinienne, chômage, pauvreté, problèmes de santé...
On aurait espéré pouvoir consulter, en contre partie, les dommages subies par l’autre partie. Rien, pas un mot. La douleur de ce conflit partagée par le peuple israélien ne mérite pas l’attention de cette association qui s’occupe, paraît il ?, de tous les droits humains.
Ne croyez pourtant pas qu’Amnesty refuse à Israël le droit à l’autodéfense : « Israël a le droit de prendre des mesures raisonnables, nécessaires et proportionnées… » Cependant, dans certaines limites : « On ne peut faire payer par des centaines de milliers de Palestiniens les crimes d’une poignée d’individus »
Peut être faudrait il demander aux dirigeants ‘’éclairés’’ de cette association comment reconnaître ces « individus » ? Boule de médium ? Sérum de vérité ? Hypnose ? Déclaration sur l’honneur volontaire ?…
Ou peut être…, mais non je n’ose énoncer cette idée… les juifs, faute de repérer ces assassins, doivent ils contempler leur sang couler sans réagir ? Est ce la solution proposée ?
Ah ! si Israël était séparé de ses voisins par une barrière de protection ?
« Israël doit s’abstenir de construire des murs/barrières ou d’autres installations définitives à l’intérieur des Territoires occupés qui entraînent des restrictions permanentes à la liberté de mouvement des Palestiniens… » Et si on leur donnait le passeport israélien ?
Ne croyez pas que dans ce communiqué de presse aucun appel n’est fait à la partie palestinienne.
« Amnesty International réitère également son appel aux groupes armés palestiniens afin qu’ils cessent immédiatement de tuer des civils israéliens »
« L’Autorité palestinienne devrait également prendre sans délai des mesures pour empêcher les attaques menées par les groupes armés et mener des enquêtes approfondies dans tous les cas. Elle doit aussi veiller à ce que les responsables de tels agissements soient traduits en justice selon une procédure conforme aux normes internationales d’équité »
D’après vous, ces appels ont ils des chances d’êtres entendus par les Abou Mazen, Abou Ala ou Abou Amar?
Lorsque l’on analyse les déclarations d’un Rantissi ou d’un Yacine, nuls doute ne subsistent quant à leurs désirs réels d’éradication des juifs de la terre de leurs ancêtres par la force et par des crimes contre l’humanité si nécessaires. Tout peuple qui abrite de tels criminels, voire les protège, mérite à l’instar des Allemands en 1945 d’être contrôlé.
Que des hommes de paix se lèvent au sein de ce peuple, déclarent leur intention de vivre au côté d’Israël comme état juif, renoncent à leur exigence d’un droit au retour, et la Palestine naîtra aussi sûrement que la volonté de paix du peuple juif est réelle.
Aucun rapport au monde ou déclaration politique ne limiteront le droit à l’autodéfense d’Israël. Que ce pays soit mis enfin devant un désir réel de paix et tous les pourfendeurs en seront pour leur frais.
mardi 9 septembre 2003
Echecs ou Réussites ?
Le fameux ‘’camp de la paix’’ doit, ces jours ci, se délecter des « échecs » à répétition de G.W.Bush, chef incontesté du « camp de la guerre ». Déboires en IRAK par l’insécurité qui y règne et son lot quotidien de morts et blessés américains, revers par la démission de Mahmud Abbas ex-premier ministre palestinien ou encore désillusions quant à la fin des Talibans.
« L’assassin Bush » (selon le parti des anti-américains) illustre magnifiquement « l’échec » de la politique des USA, par sa détermination à vouloir « régenter unilatéralement » la planète. Seul un méat culpa de Georges frisant l’humiliation - voire une supplication à l’aide si l’on considère le désir subliminal de tous les commentateurs Français- pourrait éventuellement redorer l’image des USA, et permettre une nouvelle coopération internationale que la France a, depuis fort longtemps, le souhait et l’ambition de diriger.
Coopération qui (à la lecture de la politique du Quai d’Orsay pour le conflit proche oriental) autoriserait Arafat- par l’exigence d’une levée immédiate du boycott imposé par Ariel Sharon- à redevenir le Président élu (sic) avec toutes ses prérogatives, et satisferait les revendications du futur Premier Ministre Ahmed Quoreï (Abou Ala pour les intimes) par une pression agressive sur Israël. A savoir, l’arrêt des assassinats ciblés, la levée des barrages, la fin des destructions de maisons appartenant aux « activistes » Palestiniens, et le retrait de Tsahal des territoires palestiniens.
Et tout cela dans l'expectative de l’envoi d’une force d’interposition armée et de l’organisation d’une conférence internationale revendiquées par Dominique de Villepin, qui amèneront inévitablement la paix en cette région ( ?!?!).
Si le « peuple de m…, paranoïaque et dirigé par un voyou » s’impatiente de cette paix qui tarde, peut on raisonnablement y croire si l’on se réfère au désir persistant de l’éradication d’Israël par les peuples arabes et particulièrement palestinien ? La démission de Mahmud Abbas et son incapacité ou son refus à combattre le terrorisme (et donc son objectif) imposent aux ‘’bonnes âmes’’ anti US cette évidence. Ce qui est déjà (somme toute) une belle réussite pour tous les passionnés de vérité, de démocratie et de paix, comme par exemple le comité Nobel qui dans quelques jours présentera ses excuses publiques pour avoir attribué le prix de la paix du même nom à Yasser Arafat en 1994.
Ce comité qui, en 2002, attribua le prix de la Paix à Jimmy Carter presque par opposition à ‘’ l’aventurisme irakien’’ de G.W.Bush.
Mais y a t’il eu volonté hégémonique et recherches d’intérêts économiques de la part des USA, ou foi en des valeurs démocratiques et résolution à leur défense ?
Que serait l’Irak actuellement, si l’oncle Sam avait cédé à la pression du coq gaulois dressé sur ses ergots de peur de perdre tous ses contrats pétroliers ? Hans Blix et ses inspecteurs onusiens n’étant pas plus futés que l’armée US pour trouver les armes de destructions massives, l’ONU aurait été contrainte de supprimer l’embargo. Sadam Hussein et ses fils auraient alors retrouvé une totale liberté pour en fabriquer et menacer à nouveau les pays voisins, le peuple continuerait d’alimenter les charniers d’opposants, le terrorisme aurait trouvé un pouvoir conciliant à leurs thèses et des moyens financiers et le monde occidental aurait perdu une occasion unique d'établir ses valeurs dans cette région minée par le fondamentalisme islamique.
Pour ses quelques raisons, et malgré la situation quelque peu chaotique en Irak, G.W.Bush et ses ‘’faucons’’ peuvent être satisfaits du résultat.
Le « camp de la paix », par sa recherche insatiable d’échecs US, a porté atteinte aux démocraties.
La France est malheureusement partie prenante de ce camp. L’ardoise devra être réglée.
« L’assassin Bush » (selon le parti des anti-américains) illustre magnifiquement « l’échec » de la politique des USA, par sa détermination à vouloir « régenter unilatéralement » la planète. Seul un méat culpa de Georges frisant l’humiliation - voire une supplication à l’aide si l’on considère le désir subliminal de tous les commentateurs Français- pourrait éventuellement redorer l’image des USA, et permettre une nouvelle coopération internationale que la France a, depuis fort longtemps, le souhait et l’ambition de diriger.
Coopération qui (à la lecture de la politique du Quai d’Orsay pour le conflit proche oriental) autoriserait Arafat- par l’exigence d’une levée immédiate du boycott imposé par Ariel Sharon- à redevenir le Président élu (sic) avec toutes ses prérogatives, et satisferait les revendications du futur Premier Ministre Ahmed Quoreï (Abou Ala pour les intimes) par une pression agressive sur Israël. A savoir, l’arrêt des assassinats ciblés, la levée des barrages, la fin des destructions de maisons appartenant aux « activistes » Palestiniens, et le retrait de Tsahal des territoires palestiniens.
Et tout cela dans l'expectative de l’envoi d’une force d’interposition armée et de l’organisation d’une conférence internationale revendiquées par Dominique de Villepin, qui amèneront inévitablement la paix en cette région ( ?!?!).
Si le « peuple de m…, paranoïaque et dirigé par un voyou » s’impatiente de cette paix qui tarde, peut on raisonnablement y croire si l’on se réfère au désir persistant de l’éradication d’Israël par les peuples arabes et particulièrement palestinien ? La démission de Mahmud Abbas et son incapacité ou son refus à combattre le terrorisme (et donc son objectif) imposent aux ‘’bonnes âmes’’ anti US cette évidence. Ce qui est déjà (somme toute) une belle réussite pour tous les passionnés de vérité, de démocratie et de paix, comme par exemple le comité Nobel qui dans quelques jours présentera ses excuses publiques pour avoir attribué le prix de la paix du même nom à Yasser Arafat en 1994.
Ce comité qui, en 2002, attribua le prix de la Paix à Jimmy Carter presque par opposition à ‘’ l’aventurisme irakien’’ de G.W.Bush.
Mais y a t’il eu volonté hégémonique et recherches d’intérêts économiques de la part des USA, ou foi en des valeurs démocratiques et résolution à leur défense ?
Que serait l’Irak actuellement, si l’oncle Sam avait cédé à la pression du coq gaulois dressé sur ses ergots de peur de perdre tous ses contrats pétroliers ? Hans Blix et ses inspecteurs onusiens n’étant pas plus futés que l’armée US pour trouver les armes de destructions massives, l’ONU aurait été contrainte de supprimer l’embargo. Sadam Hussein et ses fils auraient alors retrouvé une totale liberté pour en fabriquer et menacer à nouveau les pays voisins, le peuple continuerait d’alimenter les charniers d’opposants, le terrorisme aurait trouvé un pouvoir conciliant à leurs thèses et des moyens financiers et le monde occidental aurait perdu une occasion unique d'établir ses valeurs dans cette région minée par le fondamentalisme islamique.
Pour ses quelques raisons, et malgré la situation quelque peu chaotique en Irak, G.W.Bush et ses ‘’faucons’’ peuvent être satisfaits du résultat.
Le « camp de la paix », par sa recherche insatiable d’échecs US, a porté atteinte aux démocraties.
La France est malheureusement partie prenante de ce camp. L’ardoise devra être réglée.
dimanche 7 septembre 2003
ARTE et le TERRORISME ( 2ème partie )
Il ne subsiste point de doute, qu’il existe aujourd’hui une volonté désespérée des soutiens palestiniens de présenter le monde juif -et non seulement les Israéliens- comme extrémistes, mêmes si pour cela sont nécessaires des contorsions à la vérité historique, des omissions volontaires et/ou des mensonges.
Pour mémoire, les enquêtes journalistique (sic) de l’Express et de Marianne, les fameux rapports (re sic) du MRAP ou les caricatures du quotidien Le Monde établissant le parallèle entre les juifs « ultra-orthodoxes » et les fanatiques musulmans criminels contre l’humanité.
ARTE n’est pas en reste dans ce combat antisémite qui se cache.
Le précédent article intitulé « ARTE et le TERRORISME » a démontré que l'allégation de la première partie du documentaire en quatre volets sur « les visages du terrorisme » suggérant l’Irgoun comme détenteur du triste brevet de la nouvelle forme de combat nommée ‘’TERRORISME’’ n’était qu’affabulation. Cette fable a d’ailleurs été réaffirmée en fin de la quatrième partie du film, comme pour mieux en attribuer aux juifs la paternité de l’origine des malheurs de notre planète puis l’accusation d’en être la cause pour le refus du partage (re re sic) de Jérusalem et de ses lieux saints.
Dans le 3ème volet, ayant pour titre évocateur « Le fanatisme religieux » toute une série de contorsions, de raccourcis historiques et mensonges placent, pour le téléspectateur, le peuple israélien dans un combat religieux et non tout simplement existentiel.
L’histoire de ces « terrorismes » débuterait - si l’on en croit les auteurs du documentaire- au début des années 70, autrement dit dès la prise de contrôle de la Judée, de la Samarie et de Gaza par les Israéliens. L’oubli de la mention des attaques incessantes subies par ces derniers, les obligeants à une guerre défensive des six jours est volontaire. Supprimez ce contexte et vous vous trouvez devant de « faibles Palestiniens » impatients simplement d’un pays qu’ils (nous le savons) n’ont pas voulu créer avant 1967.
Pour accréditer cette thèse, l’attentat en 1980 contre cinq personnalités Palestiniennes - dont le maire de Schem (Naplouse) Bassam Shakaa- puis le massacre en 1994 de 29 fidèles musulmans à Hébron sont extraits de la naphtaline et ont servi, selon l’auteur, d’amorces aux vagues infinies de violence palestinienne qui ont suivi, notamment celle du Hamas. Ces deux seuls attentats juifs ( qui répondaient à d’autres agressions sanglantes) seraient donc les causes de l’échec des accords d’Oslo.
Pour parfaire cette conception du conflit, les deux parties sont dénommées distinctement ; les juifs sont des « extrémistes » alors que le Scheik Ahmed Yacine est le « leader spirituel du Hamas » et Abdel Aziz Rantissi un « dirigeant du Hamas ». La charte de cette organisation terroriste (reconnue ce week-end comme telle par l’Europe), avec son projet d’une Palestine du Jourdain à la mer, autorise probablement l’auteur du documentaire à y trouver la spiritualité de son leader et l’honorabilité de son porte-parole. (Pour l’anecdote, la chaîne étant diffusée également en Allemagne, « leader » et « dirigeant » sont traduit par führer).
Mais le plus ridicule dans ce documentaire n’est cependant pas la somme de toutes ces escroqueries intellectuelles, mais l'imputation de la responsabilité du déclenchement de l’Intifada armée à Ariel Sharon, alors dans l’opposition, pour avoir seulement foulé le 28 septembre 2000 « l’esplanade des mosquées ».
Ainsi, par ces distorsions alignées les unes après les autres, les milliers de morts et de blessés de ces trois dernières années sont à mettre au crédit des Israéliens et par conséquent du monde juif. Ce qui explique ensuite le « sentiment d’injustice » subi par le monde musulman et sa « soif de vengeance planétaire ».
ARTE, pour avoir diffuser ce documentaire épousant parfaitement sa ligne éditoriale, doit être tenu co-responsable de la haine anti-juive et anti-israélienne qui se développe doucement mais sûrement en France.
Ce mois ci est garni d’anniversaires ; le 11 (attentat contre les tours jumelles), le 13 (signature des accords d’Oslo), le 29 (début de l’Intifada armée).
Une vigilance sur tous ces sujets traités par nos médias est fortement recommandée.
Pour mémoire, les enquêtes journalistique (sic) de l’Express et de Marianne, les fameux rapports (re sic) du MRAP ou les caricatures du quotidien Le Monde établissant le parallèle entre les juifs « ultra-orthodoxes » et les fanatiques musulmans criminels contre l’humanité.
ARTE n’est pas en reste dans ce combat antisémite qui se cache.
Le précédent article intitulé « ARTE et le TERRORISME » a démontré que l'allégation de la première partie du documentaire en quatre volets sur « les visages du terrorisme » suggérant l’Irgoun comme détenteur du triste brevet de la nouvelle forme de combat nommée ‘’TERRORISME’’ n’était qu’affabulation. Cette fable a d’ailleurs été réaffirmée en fin de la quatrième partie du film, comme pour mieux en attribuer aux juifs la paternité de l’origine des malheurs de notre planète puis l’accusation d’en être la cause pour le refus du partage (re re sic) de Jérusalem et de ses lieux saints.
Dans le 3ème volet, ayant pour titre évocateur « Le fanatisme religieux » toute une série de contorsions, de raccourcis historiques et mensonges placent, pour le téléspectateur, le peuple israélien dans un combat religieux et non tout simplement existentiel.
L’histoire de ces « terrorismes » débuterait - si l’on en croit les auteurs du documentaire- au début des années 70, autrement dit dès la prise de contrôle de la Judée, de la Samarie et de Gaza par les Israéliens. L’oubli de la mention des attaques incessantes subies par ces derniers, les obligeants à une guerre défensive des six jours est volontaire. Supprimez ce contexte et vous vous trouvez devant de « faibles Palestiniens » impatients simplement d’un pays qu’ils (nous le savons) n’ont pas voulu créer avant 1967.
Pour accréditer cette thèse, l’attentat en 1980 contre cinq personnalités Palestiniennes - dont le maire de Schem (Naplouse) Bassam Shakaa- puis le massacre en 1994 de 29 fidèles musulmans à Hébron sont extraits de la naphtaline et ont servi, selon l’auteur, d’amorces aux vagues infinies de violence palestinienne qui ont suivi, notamment celle du Hamas. Ces deux seuls attentats juifs ( qui répondaient à d’autres agressions sanglantes) seraient donc les causes de l’échec des accords d’Oslo.
Pour parfaire cette conception du conflit, les deux parties sont dénommées distinctement ; les juifs sont des « extrémistes » alors que le Scheik Ahmed Yacine est le « leader spirituel du Hamas » et Abdel Aziz Rantissi un « dirigeant du Hamas ». La charte de cette organisation terroriste (reconnue ce week-end comme telle par l’Europe), avec son projet d’une Palestine du Jourdain à la mer, autorise probablement l’auteur du documentaire à y trouver la spiritualité de son leader et l’honorabilité de son porte-parole. (Pour l’anecdote, la chaîne étant diffusée également en Allemagne, « leader » et « dirigeant » sont traduit par führer).
Mais le plus ridicule dans ce documentaire n’est cependant pas la somme de toutes ces escroqueries intellectuelles, mais l'imputation de la responsabilité du déclenchement de l’Intifada armée à Ariel Sharon, alors dans l’opposition, pour avoir seulement foulé le 28 septembre 2000 « l’esplanade des mosquées ».
Ainsi, par ces distorsions alignées les unes après les autres, les milliers de morts et de blessés de ces trois dernières années sont à mettre au crédit des Israéliens et par conséquent du monde juif. Ce qui explique ensuite le « sentiment d’injustice » subi par le monde musulman et sa « soif de vengeance planétaire ».
ARTE, pour avoir diffuser ce documentaire épousant parfaitement sa ligne éditoriale, doit être tenu co-responsable de la haine anti-juive et anti-israélienne qui se développe doucement mais sûrement en France.
Ce mois ci est garni d’anniversaires ; le 11 (attentat contre les tours jumelles), le 13 (signature des accords d’Oslo), le 29 (début de l’Intifada armée).
Une vigilance sur tous ces sujets traités par nos médias est fortement recommandée.
jeudi 4 septembre 2003
ARTE et le TERRORISME (1ère partie )
La chaîne de télévision publique ARTE n’a pas la nécessité de grands sociologues à son chevet...
Il est établi - par un aveu écrit d’un de ses directeurs de programmes- que la ligne éditoriale anti-israélienne est de mise dans cette rédaction, et que toutes circonstances souscrivant (si nécessaire par omissions, mensonges ou analyses trompeuses) à la décomposition de l’objectif du sionisme et par voie de conséquences d’Israël, sont les bienvenues.
Lors de la première partie d’un documentaire en quatre volets sur les « Visages du terrorisme » intitulé « Au nom de la liberté », cinq exemples de mouvements de libération et guerres d’indépendances illustrent le sujet. La Fédération de Malaisie, le FLN en Algérie, l’ANC en Afrique du sud, l’Irlande du Nord et la création de l’état d’Israël.
Ainsi, nous apprenons dès le début de ce programme, que l’Irgoun de Menahem Begin - par l’attentat à l’explosif perpétré contre le quartier général anglais situé dans l’hôtel King David de Jérusalem en 1946 et ayant fait 91 victimes dont des civils- aurait imaginé et conçu cette nouvelle forme de combat nommé « TERRORISME » ( politique de la terreur ayant comme finalité l’obtention d’objectifs).
A trop ceindre, on embrasse mal dit l’adage. A trop vouloir démontrer ‘’l’ignominie du sionisme’’ et par voie de faits ses conséquences actuelles sur le proche orient, les journaleux de cette chaîne franco-allemande oublient les précautions élémentaires à toutes démarches se voulant intellectuelles.
Selon le Petit Robert, le terme TERRORISME a été employé dans la période qui suivit la chute de Robespierre pour désigner la politique de TERREUR des années 1793-94, et celui de TERRORISTE pour désigner ceux qui avaient soutenu ou appliqué cette même politique.
Ainsi les Français grâce à leur révolution sont à l’honneur dans ce domaine, et les Allemands –co-partenaire d’ARTE- par l’histoire du IIIème Reich nous confirment que l’Irgoun –parmi tant d’autres- n’a été somme toute qu’un bon élève de ces Maîtres en TERRORISME.
Mais au-delà du rappel de cette petite vérité, le sujet traité dans ce documentaire soulève une question essentielle : Qu’est ce que le terrorisme ?
Le FLN, l’ANC, l’IRA et l’IRGOUN sont ils des associations terroristes ou des mouvements de libération ? De nos jours, nul n’affirmera que leurs combats n’étaient point légitimé par le refus des pays colonisateurs, qu’ont été la France et la Grande Bretagne, d’admettre les aspirations de liberté des autochtones, et que les méthodes violentes de ces groupes étaient justifiés.
Qu’en est il du désir des dirigeants du peuple palestinien à travers l’OLP et de toutes ses composantes politiques et armées ?
Terroristes ou Libérateurs ?
Par comparaison aux autres mouvements pré-cités, il est avéré par l’histoire du conflit proche oriental, que le but ultime de Yasser ARAFAT et de ses partisans est, et a toujours été, l’éradication d’Israël et non l’établissement d’un état qui répondrait aux ambitions du peuple palestinien. Les dates clefs suivantes, témoignent des occasions ratées volontairement par le monde arabe et palestinien : 1948, 1967 ou plus proche de nous le plan de paix Clinton – Barak en l’an 2000 refusé par le reclus de Ramallah.
Si l’on peut comprendre qu’une certaine violence sert des fins avouables, bénéficiant à la dignité du genre humain, on ne peut admettre cette volonté d’assassinat envers un peuple pour le spolier de son pays, son histoire, sa culture ou tout simplement assouvir ses rêves de croisades religieuses. (Ce n’est malheureusement pas la première tentative en ce qui concerne le monde juif). Cette violence, si elle parvient à vaincre, préfigure des lendemains peu favorables à la démocratie et aux droits de l’hommes.
L’objectif des dirigeants Palestiniens est donc d’obtenir par la terreur l’effondrement de la société israélienne et par enchaînements sa disparition. A ce titre ils doivent être qualifiés de TERRORISTES et neutralisés définitivement d’une façon ou d’une autre.
Les dénommer autrement démontre à coup sûr une sympathie à leurs causes.
En ce qui concerne les journalistes d’ARTE, ces causes sont entendues.
Il est établi - par un aveu écrit d’un de ses directeurs de programmes- que la ligne éditoriale anti-israélienne est de mise dans cette rédaction, et que toutes circonstances souscrivant (si nécessaire par omissions, mensonges ou analyses trompeuses) à la décomposition de l’objectif du sionisme et par voie de conséquences d’Israël, sont les bienvenues.
Lors de la première partie d’un documentaire en quatre volets sur les « Visages du terrorisme » intitulé « Au nom de la liberté », cinq exemples de mouvements de libération et guerres d’indépendances illustrent le sujet. La Fédération de Malaisie, le FLN en Algérie, l’ANC en Afrique du sud, l’Irlande du Nord et la création de l’état d’Israël.
Ainsi, nous apprenons dès le début de ce programme, que l’Irgoun de Menahem Begin - par l’attentat à l’explosif perpétré contre le quartier général anglais situé dans l’hôtel King David de Jérusalem en 1946 et ayant fait 91 victimes dont des civils- aurait imaginé et conçu cette nouvelle forme de combat nommé « TERRORISME » ( politique de la terreur ayant comme finalité l’obtention d’objectifs).
A trop ceindre, on embrasse mal dit l’adage. A trop vouloir démontrer ‘’l’ignominie du sionisme’’ et par voie de faits ses conséquences actuelles sur le proche orient, les journaleux de cette chaîne franco-allemande oublient les précautions élémentaires à toutes démarches se voulant intellectuelles.
Selon le Petit Robert, le terme TERRORISME a été employé dans la période qui suivit la chute de Robespierre pour désigner la politique de TERREUR des années 1793-94, et celui de TERRORISTE pour désigner ceux qui avaient soutenu ou appliqué cette même politique.
Ainsi les Français grâce à leur révolution sont à l’honneur dans ce domaine, et les Allemands –co-partenaire d’ARTE- par l’histoire du IIIème Reich nous confirment que l’Irgoun –parmi tant d’autres- n’a été somme toute qu’un bon élève de ces Maîtres en TERRORISME.
Mais au-delà du rappel de cette petite vérité, le sujet traité dans ce documentaire soulève une question essentielle : Qu’est ce que le terrorisme ?
Le FLN, l’ANC, l’IRA et l’IRGOUN sont ils des associations terroristes ou des mouvements de libération ? De nos jours, nul n’affirmera que leurs combats n’étaient point légitimé par le refus des pays colonisateurs, qu’ont été la France et la Grande Bretagne, d’admettre les aspirations de liberté des autochtones, et que les méthodes violentes de ces groupes étaient justifiés.
Qu’en est il du désir des dirigeants du peuple palestinien à travers l’OLP et de toutes ses composantes politiques et armées ?
Terroristes ou Libérateurs ?
Par comparaison aux autres mouvements pré-cités, il est avéré par l’histoire du conflit proche oriental, que le but ultime de Yasser ARAFAT et de ses partisans est, et a toujours été, l’éradication d’Israël et non l’établissement d’un état qui répondrait aux ambitions du peuple palestinien. Les dates clefs suivantes, témoignent des occasions ratées volontairement par le monde arabe et palestinien : 1948, 1967 ou plus proche de nous le plan de paix Clinton – Barak en l’an 2000 refusé par le reclus de Ramallah.
Si l’on peut comprendre qu’une certaine violence sert des fins avouables, bénéficiant à la dignité du genre humain, on ne peut admettre cette volonté d’assassinat envers un peuple pour le spolier de son pays, son histoire, sa culture ou tout simplement assouvir ses rêves de croisades religieuses. (Ce n’est malheureusement pas la première tentative en ce qui concerne le monde juif). Cette violence, si elle parvient à vaincre, préfigure des lendemains peu favorables à la démocratie et aux droits de l’hommes.
L’objectif des dirigeants Palestiniens est donc d’obtenir par la terreur l’effondrement de la société israélienne et par enchaînements sa disparition. A ce titre ils doivent être qualifiés de TERRORISTES et neutralisés définitivement d’une façon ou d’une autre.
Les dénommer autrement démontre à coup sûr une sympathie à leurs causes.
En ce qui concerne les journalistes d’ARTE, ces causes sont entendues.
lundi 1 septembre 2003
(Gérard) Araud sur le baudet
Gérard Araud doit prochainement occuper le poste d’ambassadeur de France en Israël. Lors de la conférence des ambassadeurs annuelle au Quai d’Orsay, ce haut diplomate a tenu -devant plusieurs témoins- des propos peu cordiaux envers le Premier ministre Ariel Sharon qualifié de « voyou » et envers l’état d’Israël désigné de « paranoïaque ».
Si l’on peu comprendre le ‘’diagnostic’’ concernant la paranoïa des Israéliens et de leurs dirigeants pour causes de plus de 2000 années d’antisémitismes et 55 années de guerres imposées par le monde arabe et leurs soutiens, on ne peut être qu’atterré face à l’insulte faite au peuple de cet état à travers le choix démocratique de son Premier ministre. Pour une meilleur compréhension de l’approche française d’Israël, rappelons nous les paroles d’un autre ambassadeur Français qui traita Israël de « pays merdeux ».
Pour résumer et faire court : « Israël pays merdeux, paranoïaque et dirigé par un voyou ». Ainsi se vérifie la politique française à l’égard du monde juif dans son ensemble.
Qui définit donc la politique de la France, sinon ‘’l’escroc’’ Jacques Chirac choisit par 82% d’électeurs face au ‘’facho’’ ? Ainsi s’est résumé le choix pour le poste prestigieux de Président de la république française.
Quelle est cette politique qui permet à cet élu, lors du sommet de la francophonie au Liban, d’applaudir un discours appelant à l’éradication d’un pays démocrate et reconnu par l’ONU ?
Quid de son abstention concernant l’élection à la présidence de la Commission des Droits de l’Homme de la Libye, pays ‘’démocrate par excellence’’ ?
Quid de cette volonté d’abolir alors l’embargo sur l’Irak, afin de bénéficier des contrats signés avec le despote irakien -reconnu comme tel depuis sa chute par la planète entière- et de son refus de lever celui contre la Libye jusqu’au paiement intégral des indemnités dû aux familles des 170 victimes de l’attentat contre un DC-10 de la compagnie UTA au dessus de l’Afrique. Money is Money.
Quid de la négation de l’extension, dans le pays qu’il dirige, d’un phénomène inquiétant : l’ANTISEMITISME ?
Quid de sa position anti-américaine qui a conduit 33% des Français à espérer la chute des alliés démocrates ?
Quid de son veto, au sein de l’UE, de reconnaître comme association terroriste le Hamas qui revendique haut et fort les meurtres de nourrissons, d’adolescents, de femmes, de vieillards et d’hommes, tous, non armés ?
Quid de cette politique, qui a condamné 13632 vieillards à une mort certaine, et lui permit de ne pas interrompre ses congés annuels afin de déplorer ces décès et cette société oublieuse de ses devoirs ?
A confronter les dirigeants respectifs des deux pays et leurs politiques, il faut aspirer à ce qu’Israël persiste à être un « état merdeux, paranoïaque et dirigé par un grand nombre de voyous à l’image d’Ariel Sharon ».
Que dieu préserve le peuple de ce petit pays d’être doté un jour de responsables rappelant - de près ou de loin - la mentalité et la politique des dirigeants voulus par les Français.
Cela lui assurera, sans nul doute, les succès attendus dans ses combats.
Si l’on peu comprendre le ‘’diagnostic’’ concernant la paranoïa des Israéliens et de leurs dirigeants pour causes de plus de 2000 années d’antisémitismes et 55 années de guerres imposées par le monde arabe et leurs soutiens, on ne peut être qu’atterré face à l’insulte faite au peuple de cet état à travers le choix démocratique de son Premier ministre. Pour une meilleur compréhension de l’approche française d’Israël, rappelons nous les paroles d’un autre ambassadeur Français qui traita Israël de « pays merdeux ».
Pour résumer et faire court : « Israël pays merdeux, paranoïaque et dirigé par un voyou ». Ainsi se vérifie la politique française à l’égard du monde juif dans son ensemble.
Qui définit donc la politique de la France, sinon ‘’l’escroc’’ Jacques Chirac choisit par 82% d’électeurs face au ‘’facho’’ ? Ainsi s’est résumé le choix pour le poste prestigieux de Président de la république française.
Quelle est cette politique qui permet à cet élu, lors du sommet de la francophonie au Liban, d’applaudir un discours appelant à l’éradication d’un pays démocrate et reconnu par l’ONU ?
Quid de son abstention concernant l’élection à la présidence de la Commission des Droits de l’Homme de la Libye, pays ‘’démocrate par excellence’’ ?
Quid de cette volonté d’abolir alors l’embargo sur l’Irak, afin de bénéficier des contrats signés avec le despote irakien -reconnu comme tel depuis sa chute par la planète entière- et de son refus de lever celui contre la Libye jusqu’au paiement intégral des indemnités dû aux familles des 170 victimes de l’attentat contre un DC-10 de la compagnie UTA au dessus de l’Afrique. Money is Money.
Quid de la négation de l’extension, dans le pays qu’il dirige, d’un phénomène inquiétant : l’ANTISEMITISME ?
Quid de sa position anti-américaine qui a conduit 33% des Français à espérer la chute des alliés démocrates ?
Quid de son veto, au sein de l’UE, de reconnaître comme association terroriste le Hamas qui revendique haut et fort les meurtres de nourrissons, d’adolescents, de femmes, de vieillards et d’hommes, tous, non armés ?
Quid de cette politique, qui a condamné 13632 vieillards à une mort certaine, et lui permit de ne pas interrompre ses congés annuels afin de déplorer ces décès et cette société oublieuse de ses devoirs ?
A confronter les dirigeants respectifs des deux pays et leurs politiques, il faut aspirer à ce qu’Israël persiste à être un « état merdeux, paranoïaque et dirigé par un grand nombre de voyous à l’image d’Ariel Sharon ».
Que dieu préserve le peuple de ce petit pays d’être doté un jour de responsables rappelant - de près ou de loin - la mentalité et la politique des dirigeants voulus par les Français.
Cela lui assurera, sans nul doute, les succès attendus dans ses combats.