lundi 23 juin 2008

Contre-enquête sur un éloge pro-Enderlin

Jean Daniel dans un récent éditorial a appelé, à l’instar d’Elie Barnavi, à une commission d’enquête internationale indépendante sur la scène tournée le 30 septembre 2000 au carrefour de Netzarim concernant le ''meurtre'' du fils Al-Dura. Cela, malgré « l’estime admirative » qu’il porte à Charles Enderlin, l’envoyé permanent de France 2 en Israël. On n’est, paraît il, jamais mieux trahi que par ses amis. Mais l’essentiel n’est pas là.

Parti pris idéologique oblige, le Nouvel Obs publie depuis peu et gratuitement sur son site l’enquête filmée de Canal Plus intitulée « L’affaire Enderlin, rumeur ou intox ». Une enquête en défense de Charles Enderlin et qui n’est, somme toute, qu’une étude basée strictement sur une ‘’rumeur toxique ’’ et non point sur les dires précis des contradicteurs (des diffamateurs dirait l’autre) de Scoopy. On est d’autant plus frappé par la publication de cette vidéo à ce moment donné, que les juges ayant débouté France 2 et son journaliste ont contesté dans leurs sentences la « rumeur et/ou l’intox ». Ce qui est fâcheux pour leurs renoms.

Il est inutile de mentionner ici que ‘’l’enquête’’ innocente à satiété Charles Enderlin et noircit l’âme des « radicaux pro-israéliens » par un dénigrement systématique de leur thèse, qui est amalgamée à une « rumeur de bidonnage » diffusée par un réseau de « bloggeurs » dont les chefs de files sont Richard Landes et Philippe Karsenty, et la Metula News Agency la courroie principale de transmission. A titre d’exemple, l’affirmation péremptoire que P. Karsenty ne peut « fournir des preuves tangibles de ses accusations » démontre à contrario, si l’on était vicieux, que même les juges de la cour d’appel de Paris ont versé dans le ‘’radicalisme’’. On a les bouées que l’on peut !!!

Outre que l’on peut retourner l’accusation de manque de preuves sur l’assassinat de Mohamed Al-Dura à l’encontre de Charles Enderlin, ce qu’il faut plutôt retenir de ce reportage est, l’on s’en doute, ce qui n’est pas précisé. Tout enquêteur sérieux aurait pris le matériau et l’aurait étudié, décortiqué et tiré des conclusions claires. C’est ce que n’a pas fait Stéphane Malterre, ‘’enquêteur’’ (sic), fervent champion de l’accusé et pétitionnaire de la pétition de la honte « Pour Charles Enderlin ».

Il ne s’est pas posé la question, entre nombreuses autres, de la position finale de l’enfant Al-Dura suite à la réception de « plusieurs balles d’automatiques dans la poitrine et dans l’abdomen ». Quand bien même l’auteur de ces lignes n’est pas un spécialiste, il semble évident à tout quidam un tantinet sérieux que sous la douleur, l’enfant aurait dû se tenir avec les mains les entrailles et donc se recroqueviller sur soi pour contenir la douleur, sauf à être inconscient ce qu’il n’était pas, et cela jusqu’à son dernier soupir. C’est ce qu’il ne fait pas, mais au contraire soulève ses bras et pied droits comme pour regarder au loin. Idée saugrenue pour un mourant.

Une autre énigme, que se refuse à développer le ‘’Sherlock Holmes’’ de Canal +, est celle de comprendre comment Talal Abou Ramah put n’être que le seul caméraman sur les lieux, parmi plusieurs autres, à filmer ‘’l’assassinat de l’enfant’’, mais aussi de s’interroger sur le manque d’esprit et d’initiative de la part de tous ses confrères pour n’avoir pas filmer l’enfant se vidant de son sang, ou ses « intestins se répandant sur le sol » (dixit le brancardier l’ayant emmené à l’hôpital), mais encore son évacuation, ainsi que celle de son père, par les ambulanciers. Cela serait il un sacré concours de circonstances où toutes les caméras présentes seraient tombées en panne de batterie ?!?!? Qui peut réellement le croire ?

A la fin du documentaire Charles Enderlin est désabusé par le « refus d’aller au fond des choses » de la part de ses ‘’diffamateurs’’. On ne peut dire franchement à l’examen de cette ‘’enquête ’’ qu’elle fut une quête de la vérité. Mais foi de Jean Daniel, une commission d’enquête internationale et indépendante est maintenant réclamée à corps et à cris par ceux qui pendant plus de 8années ont nié sa nécessité.

Ne seraient ils pas entrain de donner du crédit à une « rumeur ou une intox » colportées par de vilains radicaux pro-israéliens ???

************
D'autres articles sur Charles Enderlin au moyen du module de recherche de Google sur la page d'acceuil de ce blog

22 commentaires:

  1. oui , victor cette affaire pu l arnaque et la desinformation !.... MAIS comme vous me l avez appris le mur se lézarde : que jean daniel demande une contre expertise , la c est fort ! vivement que la vérité eclate ! cette affaire a fait trop de mal et il faut faire taire ces propagandes palestiniennes qui distille la haine du juif ET D ISRAEL ! encore merci pour l info .....POPI SOUDURE

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour Victor Perez,

    En suivant cette affaire, je suis parvenue, en surfant sur le Net, au blog de Charles Enderlin.

    Après lecture de certains commentaires, j'ai trouve naturel de faire paraitre un message, étant moi-même éloignée de tout radicalisme, il me semblait que mon message, quoique soulevant quelques questions concernant l'affaire Al-Dura, paraitrait tranquillement à la suite des autres. Or, ce ne fut pas le cas, ni le jour même, ni le jour suivant. Rien ! J'ai attendu pour voir finalement paraitre ce matin un message de soutien (sic !) à Charles Enderlin.

    J'ai pris la plume à nouveau pour m'adresser au journaliste de France2 avec le texte suivant et dont je place ici la copie afin de manifester mon opposition.

    [quote]



    Monsieur Enderlin,

    Mon message précédent n'a pas été publié et je suppose que le même sort sera réservé à celui-ci. Cela d'autant plus que je me suis clairement identifiée comme n'ayant aucun rapport avec le radicalisme ni l'extrême droite israélienne.

    Je ne savais pas que vous vous occupiez ainsi de filtrer les messages pour ne publier que ceux qui vous sont favorables. Ce n'est pas très élégant ni honnête, cela non plus, de la part d'un journaliste avide de liberté d'expression et conscient de l'impact du muselage des critiques.

    Monsieur le journaliste, sachez que pour que votre opinion puisse prendre place, il faut permettre à celle des autres de paraitre également.

    C'est votre blog, je vous l'accorde, mais pour lui donner un brin de sérieux, il faut respecter les normes et obligations du débat.

    J'attends et j'espère que ce message viendra prendre place naturellement parmi les commentaires de cette malheureuse affaire dont l'impact a été désastreux pour nous autres, les israéliens, cela d'autant plus qu'elle ne fût, peut-être, qu'une manipulation cruelle et horrible.

    En attendant , ces quelques lignes paraitront sur notre site.
    http://www.darnna.com

    Shalom

    Ariella Rouah[/quote]

    RépondreSupprimer
  3. Monsieur,

    Vous vous servez des mêmes lamentables ficelles que les conspirationnistes du 11 septembre 2001 que je pourchasse depuis quelques mois déjà. Lorsque vous racontez ainsi qu'il "semble évident à tout quidam un tantinet sérieux que sous la douleur, l’enfant aurait dû se tenir avec les mains les entrailles et donc se recroqueviller sur soi pour contenir la douleur", je vous réponds qu' "il semble évident à tout quidam un tantinet sérieux qu'à cause de l'impact, un Boeing ne peut ne pas avoir laissé de traces plus conséquentes sur le Pentagone". La démonstration est merveilleuse. Pertinente. Sincèrement, quand mon père est mort d'une crise cardiaque devant mes yeux, il s'est, comme tous les gens morts d'une crise cardiaque avant lui, et je dis bien tous, tenu la poitrine à deux mains. D'ailleurs, "il semble évident à tout quidam un tantinet sérieux que sous la douleur, toutes les victimes d'infarctus se tiennent la poitrine" Seulement, non. Mon père ne s'est pas tenu la poitrine. Je soupçonne donc mon père, le médecin et l’hôpital d’être responsables de la mise en scène de la mort de mon père qui coule en ce moment même des jours heureux à la Barbade.

    Vous insinuez donc que l’enfant est vivant, en dépit de toutes les preuves ? Légistes, ONG israélienne, ambulanciers ? Vous voulez plus de preuves que toutes celles que les journalistes présents sur les lieux ont rapportées ? Seriez-vous vous (ceci est une question, pas une accusation) un adepte de l’hypercritique ? Cette « méthode de travail » que Garaudy ou encore Faurisson idolâtrent? Vous savez comment on appelle cela ? Du révisionnisme. J’espère que vous ne vous êtes pas embarqué dans cette voie
    Je ne vous salue pas

    Gonzague Loumintope.

    RépondreSupprimer
  4. @anna

    J'ai moi-même subi la censure d'Enderlin dès que mes posts se faisaient de plus en plus prècis.

    Je m'y attendais.

    RépondreSupprimer
  5. J'ai l'adresse de votre "site", appellation heureusement neutre, grâce au blog de Mr Enderlin. (Censure relative, de fait) Je suppose donc que vos commentaires sur le blog de Mr Enderlin devaient être plus étayés que sur ce "site", appellation, je le répète, heureusement neutre.
    Exposez-moi donc plus précisément vos idées et réagissez à mon commentaire précédent. (et non pas seulement à celui de LA personne qui va dans votre sens).

    RépondreSupprimer
  6. @ Gonzague

    Que de grands mots. Révisioniste, Faurisson, Garaudy,adepte de l’hypercritique, conspirationnistes...

    Des mots creux qui désignent certainement le personnage que vous devez être.

    Moi je vous pose une seule question: Quelle preuve IRREFUTABLE pouvez vous me donner concernant la MORT de l'enfant Al-Dura?

    Vous n'avez pour ce faire que les quelques images imprécises du caméraman et le commentaire du journaliste (compétent etc...) qui n'était même pas sur place.

    Rien d'autre. Et cela vous suffit pour vous faire une opinion ?

    J'espère que votre travail n'est pas celui de juge ?

    Je ne vous salue pas non plus et vous invite à aller consoler Charles Enderlin sur son blog que perdre votre temps sur le mien, car j'ai la vague impression que les ennuis vont bientôt lui tomber sur la tête.

    RépondreSupprimer
  7. @ gonzague

    Demandez donc à Enderelin qu'il vous fournisse mes posts non publiés et vous serez renseigné sur la raison de sa censure.

    Quant à vous exposer plus précisément mes idées, je vous invite plutôt à réfléchir dans votre coin sur la raison qui a fait que l'on a attendu près de 8 années pour avoir accés aux rushes du caméraman et à "l'agonie" qui finalement n'existe pas.

    Et, autre invraisemblance, lors du procès seuls 18 minutes au lieu des 27 annoncés partout par scoopy ont été produites.

    Des questions mais point de réponses claires. Peut être que le Sherlock Holmes que vous êtes va pouvoir me les donner ?

    RépondreSupprimer
  8. Nos réponses se sont croisées.

    "Quelle preuve IRREFUTABLE pouvez vous me donner concernant la MORT de l'enfant Al-Dura?"

    Vous plaisantez ? SI vous commencez ainsi, vous pouvez commencer à remettre en cause TOUS LES MEURTRES, TOUS LES CRIMES, TOUS LES VIOLS, sous le prétexte fallacieux que cela "pourrait être une mise en scène" ? Vous vous rendez compte de la démarche qui est la vôtre? Je ne suis pas juge, je suis historien de formation et journaliste de profession (vous y verrez probablement une connivence de fait, ce qui n'est cependant pas forcément le cas) . En tant qu'historien, j'ai travaillé avec les sources, avec les archives premières. Je le répète donc, vous êtes sur la voie du révisionnisme. Car, "Quelle preuve IRREFUTABLE pouvez vous me donner concernant la MORT de 5 millions 200 mille Juifs", dont de nombreux membres de ma famille ? Hein? Lesquelles ? Laquelle, de preuve ? Et vous me répondrez probablement que je ne peux pas avoir confiance dans les archives, car elles sont peut-être trafiquées par un Charles Enderlin centenaire.

    Lamentable. J'ai honte.

    RépondreSupprimer
  9. @gonzague

    Ainsi, il suffit qu'un journaliste "talentueux" vous affirme qu'un enfant fut ciblé puis assassiné par la soldatesque israélienne pour que vous le croyez ?

    Rappelez moi quel journal vous emploie ?

    Quand à ramener la Shoa à notre affaire c'est se sauver du sujet et ne point répondre à ma SEULE question.

    Et pour finir cet échange stupide, pour ce qui est des preuves de la Shoa, des milliers de vidéos, témoignages et preuves matérielles empêchent toute remise en question de cette triste période.

    Ce qui n'est pas le cas pour l'Affaire Charles Enderlin que je vous invite à connaître en rejoignant le site de la Metula News Agency.

    Tout y est dit.

    RépondreSupprimer
  10. "Et pour finir cet échange stupide, pour ce qui est des preuves de la Shoa, des milliers de vidéos, témoignages et preuves matérielles empêchent toute remise en question de cette triste période"

    Je vous cite. Ce à quoi je vous répondrai : des dizaines de personnes étaient présentes au moment des fait incriminés dans vos "billets". Mais bien évidemment, ils mentent, tous. Les preuves sont fabriquées.
    Je ne cite pas la Shoah pour parler des morts, je le fais pour parler de la vérité. Je suis tant habitué à entendre des conneries du genre "prouvez-moi q'une chambre à gaz est suffisamment perméable pour supporter telle quantité de Zyklon B", qu'après l'horreur d'une telle question, j'en deviens fatigué. Je vous le répète, vous êtes sur la mauvaise voie. Quant au journal dans lequel je travaille, c'est un journal allemand.
    Réfléchissez, outre vos convictions, connaissez-vous Gaza ? Savez-vous comment une intifada se passe ? Que les gens restent calmes, qu'il se promènent tranquillement devant la caméra ne signifie-t-il pas tout simplement qu'ils sont habitués à la violence ?

    RépondreSupprimer
  11. Et je rajouterais juste cette phrase qu'Enderlin a probablement écrite avec un haut le coeur: "Nous avons depuis longtemps indiqué que nous étions favorables à une expertise médicale réalisée par des experts internationaux sur l’origine des cicatrices (déjà publiquement montrées) de Jamal Al Dura. De même le père de Mohamed est d’accord pour que l’on procède à l’exhumation du corps de l’enfant pour réaliser des tests ADN (sous expertise internationale). De notre côté nous attendons la preuve de ce qu’affirme notre accusateur depuis des années : « Mohamed est vivant et vend des fruits à Gaza »

    Le garcon est mort et enterré. Vous avez réussi à faire de son père un possible futur témoin privilégié de l'exhumation de son fils : BRAVO !

    RépondreSupprimer
  12. Gonzagues, vous êtes peut-être journaliste et doué en ce qui concerne la retransmission plate de l'information mais pour ce qui est de la réflexion, je crois qu'il vaut mieux ne pas trop vous brancher car alors, mama mia qu'est-ce que vous êtes capable de sortir comme inepties et cela en un temps record !
    Et regardez jusqu'où votre spéculation vous conduit ! Le 11 septembre, la shoah, les viols, les crimes, les chambres à Gaz, le Zyklon...

    Du calme, mon ami !

    On ne vous en demande pas tant et puisque Victor a l'amabilité de vous laisser ainsi divaguer sur ce blog qui est le sien, chose qui ne nous est pas permise chez votre ami Enderlin alors que nous ne faisions que chercher à comprendre et poser quelques questions, je crois qu'il faut que vous appreniez à ne pas répondre à une question par une autre question.

    Les questions sont simples et nous aimerions, si possible, obtenir des réponses toutes aussi simples, a savoir :

    - pourquoi, par exemple, les balles tirées sur l'enfant n'ont pas été filmées.

    - Pourquoi, il n'y a aucune tache de sang alors que parait-il, les deux, le père et l'enfant, ont été criblés de balles "israeliennes" voyons !

    - Pourquoi les rushes produites au tribunal ne comptaient que 18 mn alors qu'initialement elle en comptaient 27 mn. Ne parlez pas d'enfant agonisant et de sensibilité à outrance, je ne vous croirai pas.

    - Pourquoi croyez-vous, dur comme fer, qu'un journaliste, absent au moment de l'affaire, ne puisse reproduire que la réalité sans possibilite d'erreur et que son cameraman, homme idéologiquement impliqué, ne puisse pas l'avoir berné ?

    - Pourquoi mettre autant d'obstacles, à tous les niveaux lorsqu'il s'agit d'établir les faits et notamment pour ce qui est de l'expertise médicale et vérification de l'ADN qui auraient dû se faire depuis belle lurette ?

    - Et en dernier, comment se fait-il que seul le cameraman d'Enderlin ait pu filmer ce drame ?

    Ariella Rouah

    RépondreSupprimer
  13. @Ariella Rouah

    Je n'ai vraiment plus rien à rajouter à ce que vous avez écrit.

    Que Gonzague commence par répondre à une seule de nos questions et je considérerais la possibilité de lui répondre à nouveau.

    RépondreSupprimer
  14. @ gonzague

    Un dernier petit mot. Qu'Enderlin accepte donc de rencontrer les Journalistes de la Mena afin de mettre au point cette expertise médicale que nous attendons tous.

    Un conseil: puisque vous êtes dans les petits papiers d'Enderlin, allez lui dire qu'ils n'attendent que son accord pour la faire et évidemment la présence du père Al-Dura.

    RépondreSupprimer
  15. Je ne parle pas de faits en eux-mêmes, quand j'évoque les chambres à gaz, le 11 septembre, etc... Je parle du modus operandi des "investigateurs". Une remise en cause systématique de tous les événements est un grand danger.

    Réponse :

    - pourquoi, par exemple, les balles tirées sur l'enfant n'ont pas été filmées.

    Vous voudriez donc filmer des balles. Beh allez-y. Essayez. Ou bien ai-je mal compris la question ?

    - Pourquoi, il n'y a aucune tache de sang alors que paraît-il, les deux, le père et l'enfant, ont été criblés de balles "israéliennes" voyons !

    Mensonge, des photos prises de l’endroit existent (reportage de Stéphane Malterre) ; et quand bien même, même si un lac de sang avait inondé le trottoir, vous trouveriez un autre point (ce que j’explique dans l’offertoire, vos certitudes vous pousseront à chercher ailleurs que dans les "preuves ", cependant présentées par vos soins, une vérité que vous espérez). Vous me direz que les taches de sang sont bien éparses. Dites-moi, grande spécialiste, quelle taille aurait dû avoir la flaque de sang ? Vous me parlerez probablement d’inclinaison de caniveaux ou je-ne-sais-quoi… Oui, mais pourquoi, sachant qu’ils n’étaient que des acteurs, y avait-il du sang sur le sol ?

    - Pourquoi les rushes produites au tribunal ne comptaient que 18 mn alors qu'initialement elle en comptaient 27 mn. Ne parlez pas d'enfant agonisant et de sensibilité à outrance, je ne vous croirai pas.

    C’était la réponse que je voulais donner.

    - Pourquoi croyez-vous, dur comme fer, qu'un journaliste, absent au moment de l'affaire, ne puisse reproduire que la réalité sans possibilite d'erreur et que son cameraman, homme idéologiquement impliqué, ne puisse pas l'avoir berné ?

    Elle sous-entend, cette question, que le cameraman aurait pu tromper dans tous les reportages. D’où une remise en cause de l’ensemble de son travail. Et de l'ensemble des caméramans et journalistes. Qu’il y ait une « possibilité d’erreur » dans la désignation du coupable ne joue aucun rôle dans ma prise de position. Il est effectivement « possible » que les coups de feu aient été l’œuvre de palestiniens. C’est possible. Mais on est bien loin, le cas échéant, de la chasse aux sorcières et des allégations de « manipulations ». Il faut bien que vous compreniez que j’attaque rapport à cette allégation.

    - Pourquoi mettre autant d'obstacles, à tous les niveaux lorsqu'il s'agit d'établir les faits et notamment pour ce qui est de l'expertise médicale et vérification de l'ADN qui auraient dû se faire depuis belle lurette ?

    Etant honnête, je vous dirais que je ne sais pas, concernant Charles Enderlin. En revanche, concernant mon humble personne, je peux vous dire que si l’on remettait en cause mon travail en traitant ce dernier de supercherie, je serai tellement scandalisé que je refuserai probablement de discuter avec mes
    détracteurs. Vérifications ADN, demandez-vous, vous, pourquoi. C’est simplement immonde.

    - Et en dernier, comment se fait-il que seul le cameraman d'Enderlin ait pu filmer ce drame ?

    Question bizarre. Comment voulez-vous que je le sache ? Peut-être les journalistes de l’AP qui étaient là, prenant peur, ont fui. Peut-être pas, mais même si pas, ils étaient peut-être simplement sous un autre angle. Je ne peux pas dire. Et je reviens aux prémices de mon mince témoignage, comment expliquez vous qu’il n’y ait eu qu’une seule caméra filmant le crash du Pentagone, le 11 septembre 2001 ? Il y a des milliers de réponses possibles, mais vous ne retenez que celle qui va dans votre sens.

    RépondreSupprimer
  16. Bien amusantes les réponses données à toutes ces questions cruciales concernant cette affaire. Je crois que finalement, il vaut mieux pour vous, ni poser des questions, ni donner de réponses.

    Eh bien non, une remise en cause systématique de tous les grands évènements n’est pas un danger et est même permis lorsqu’on est doté de l’objectivité nécessaire et indispensable afin de reconnaitre ce qu’il a à reconnaitre sans en rajouter, ni en soustraire pour conforter une opinion ou une idéologie.

    Ce que vous semblez ignorer ou occulter, ce qui du reste est plus grave, c’est l’impact énorme que cette affaire a eu au Moyen-Orient et dans le monde. Repassée en boucle pendant plusieurs jours sur toutes les chaînes de télévision du monde, et en France en particulier, elle a été à l’origine du déclenchement de la seconde Intifada, de la haine et de la violence antisémite en France. Des timbres postes ont été émis avec le visage de l’enfant. Divers symboles, (livres et drapeaux) sont illustrés de la scène de la soi-disant agonie du petit Mohamed al Dura. Oussama ben Laden et l'organisation Al Qu’Aïda, qui se souciaient de la cause palestinienne comme d'une guigne, l’ont reprise en exergue dans leurs appels à la haine de l'Occident et des Juifs, avec en fond d'écran cette fameuse scène d'agonie

    Les 18 mn présentées devant le juge au lieu des 27 mn initialement prises pour cause de « sensibilité à outrance » comme vous semblez l’attester sont une absurdité face à un juge lorsqu’il s’agit d’établir les faits d’une affaire aussi gravissime.

    Oui, c'est en effet ce que je prétends : le caméraman Talal Abu Rahma est un caméraman engagé (de son propre aveu sur une radio marocaine) et il a très bien pu, fournir différentes images et situations truquées comme cela fut le cas pour l’un des photographes de la très respectable agence de presse « Reuters » lors de la dernière guerre du Liban.

    Dans ce long calvaire vécu par les israéliens et les palestiniens de cette région, les exemples d’abus et d’informations partielles de la part de ceux qui ont pour tâche de retransmettre scrupuleusement et avec fidélité l’information, ne manquent pas.

    Quelques liens pour vous instruire un peu de ce marché de la fauxtography qui impunément continue d’approvisionner les chaînes avides de « rating »

    http://michellemalkin.com/2006/08/08/fauxtography-alert-nytimes-and-usnews-plus-time-and-reuters-issam-kobeisi/

    http://www.desinfos.com/article.php?id_article=5496

    Vous finissez par écrire :

    « Qu’il y ait une « possibilité d’erreur » dans la désignation du coupable ne joue aucun rôle dans ma prise de position. Il est effectivement « possible » que les coups de feu aient été l’œuvre de palestiniens »

    Alleluia ! Vous admettez finalement que ces tirs aient bien pu provenir de la position palestinienne !!!! !, C’est exactement ce que nous réclamons à corps et à cris de votre ami Enderlin : renoncer à soutenir de manière si péremptoire que les tirs ne pouvaient provenir que de la position israélienne.

    La chasse aux sorcières et les allégations à l’encontre de Charles Enderlin sont à la mesure des conséquences dramatiques de cette affaire et de sa persistance à nier toute possibilité d’erreur.

    « je peux vous dire que si l’on remettait en cause mon travail en traitant ce dernier de supercherie, je serai tellement scandalisé que je refuserai probablement de discuter avec mes détracteurs. »

    Mais voila, Charles Enderlin n’a, non pas refusé de discuter avec ses détracteurs mais il a, au contraire, intenté un procès contre Philippe Karsenty pour propos diffamatoires.
    Et puis, comme vous le savez, les conséquences de cette histoire ont été si énormes que volontairement ou pas, une vérification minutieuse de l’événement était nécessaire avec la coopération du journaliste à l’origine du « scoop » , chose qui ne s’est pas produite, mais bien le contraire.

    Je dois vous avouer que j’apprécie votre engouement a « défendre » la position de votre ami mais avouez que la chose n’est pas aisée et que bien des questions subsistent et que malgré le côté « immonde » de la vérification de l’ADN, seule preuve irréfutable de la véridicité des faits, rien ni personne ne pourra permettre la conclusion finale de cette histoire.

    RépondreSupprimer
  17. Afin de ne pas poster sous anonymat, je voudrais ajouter ma signature au message precedent.

    Ariella Rouah

    RépondreSupprimer
  18. @gonzague

    Question d'Ariella: "Et en dernier, comment se fait-il que seul le cameraman d'Enderlin ait pu filmer ce drame ?"

    Votre réponse :"Comment voulez-vous que je le sache ? Peut-être les journalistes de l’AP qui étaient là, prenant peur, ont fui"

    Votre réponse prouve votre incompétence à discuter du sujet.
    Rechercher les vidéos de l'affaire al-dura sur le net, vous y verrez un caméraman placé juste derrière les Al-Dura.

    Vous vous dites historien de formation et c'est comme cela que vous analysez l'histoire? Je crains pour l'enseignement des générations à venir.

    D'autres contradictions sont à relever dans vos posts, mais j'avoue franchement n'avoir ni l'envie ni le temps à vous consacrer.

    RépondreSupprimer
  19. Je réagis une dernière fois:

    "Alleluia ! Vous admettez finalement que ces tirs aient bien pu provenir de la position palestinienne !!!! !, C’est exactement ce que nous réclamons à corps et à cris de votre ami Enderlin : renoncer à soutenir de manière si péremptoire que les tirs ne pouvaient provenir que de la position israélienne"

    Ce n'est pas la question. Ni la mienne ni celle qui est posée par l'auteur de ce billet. Si l'attaque contre Charles Enderlin n'était basée que sur ce point, je la comprendrais. Ce n'est cependant pas le cas. On tente de démontrer qu'il y a eu "mise en scène". C'est cela qui est grave, d'autant que Tsahal était présente au moment des faits et qu'elle a avoué avoir tiré. La mise en scène aurait donc été si parfaite que Tsahal n'aurait rien vu? Ou bien insinuez-vous que l'armée israélienne était complice?

    RépondreSupprimer
  20. Mon pauvre Gonzague,

    Où dans mon article avez vous vu que je privilégie le scénario de la mise en scène ? Citez donc moi le passage.

    Je ne fais que ridiculiser une soi-disante enquête de Canal + sur des rumeurs (propagées par des extrémistes de droite forcément).

    Je vous l'assure Gonzague, vu votre compréhension de mon article et de "l'affaire Charles Enderlin", vous êtes mûr pour postuler à un poste de "journaliste" au Nouvel Obs, Canal + ou encore un de ces journaux où le politiquement correct sévit.

    Bonne chance.

    RépondreSupprimer
  21. Oui Victor, en effet, les choses semblent aller dans le bon sens actuellement et après le Crif, c'est au tour, finalement, du Ministère des Affaires Étrangères israélien de réclamer la recherche de la vérité concernant l'affaire Mohamed Al Dura.

    Pour Gouzargues,
    il ne fait aucun doute pour personne que des centaines de mises en scène palestiniennes ont alimenté les médias occidentaux, qui sans être aucunement dupes (comme le prouvent les photos prises à Gaza par l'Agence Reuters à la lumière des bougies) ont fait un tirage multiple de ces mensonges, si préjudiciables à Israël et défiants toute déontologie et éthique professionnelles.

    Cependant, et concernant l'affaire qui nous occupe, énormément de points démontrent qu'ici aussi, il y avait mise en scène, mais ce qui m'importe avant tout, c'est de permettre, par une commission d'enquête objective, un examen sérieux qui déterminerait la réalité de l'accusation concernant la responsabilité de Tsahal dans cette terrible affaire. Sans plus !

    Ariella Rouah

    RépondreSupprimer
  22. Pardon, c'était bien à Gonzagues que je m'adressais et non a ce prénom estropié involontairement.
    Ariella

    RépondreSupprimer

Merci de bien vouloir choisir un pseudo. Aucun message anonyme ne sera ni considéré ni diffusé

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.