Lors du dernier dîner annuel du CRIF, vous aviez dénoncé -devant un parterre de Ministres du gouvernement actuel- la « collusion brune verte rouge », et donc l’antisémitisme ambiant touchant la communauté juive et mettant également à mal les valeurs régissant la société française. Vous, Nous avions eu droit -en la circonstance- à de ‘’beaux discours’’ de la part des plus hautes autorités de l’état nous promettant, la main sur le cœur, que la tête immonde de l’hydre lui sera coupé au plus tôt par les moyens juridiques que l’état ne tardera pas à s’octroyer.
Qu’en a t-il été ? Non seulement le nombre d’actes hostiles à l’égard de la communauté juive n’a point baissé, mais des déclarations de politique étrangère concernant le Proche- orient, du fait de leurs ambiguïtés, encouragèrent les « jeunes de banlieues » à persévérer dans la ‘’défense des victimes palestiniennes’’ sur le sol français.
C’est ainsi que l’on a pu voir cette année, sans être exhaustif, le Président de la République s’en prendre publiquement au Premier ministre Israélien pour avoir seulement conseiller aux Juifs de France d’envisager une émigration « aussitôt que possible ».
- Observer le nouveau Ministre des Affaires étrangères, dès sa prise de fonction, rendre en premier lieu hommage à Yasser Arafat à Ramallah plutôt qu’à la démocratie israélienne, puis y juger « indignes » les conditions de vie du Raïs, ‘’contraint’’ à une réclusion forcée par l’armée des Israéliens.
- Apercevoir, sur le sol républicain, les honneurs militaires français rendus à ce dernier, dont on sait tout le bien qu’il voulut aux Juifs ( Israéliens ou non ) de son vivant.
- Parcourir le certificat français du décès de ‘’l’empoisonné’’ confirmant, par un faux en écriture publique, sa naissance à Jérusalem.
- Et enfin, remarquer le conventionnement de la Chaîne télévisuelle Al-Manar ( appartenant au parti des fous D’Allah ) ainsi que l’autorisation pour une diffusion pleine et entière de leur combat pro-palestinien sur le sol de la République, mais aussi sur celui de l’Europe.
Des signes, nul n’en doutera, interprétés par ces « jeunes de banlieues » comme un clin d’œil pour de prochaines élections, et ignorant les exhortations à la prudence de la communauté juive et, en conséquence, les dangers la menaçant.
Voilà, Mr. Cukierman, la stricte réalité qui suivit votre constat réel de la situation dans les « Territoires perdus de la République », alors que c’est cette dernière qui se perd par la politique étrangère de nos représentants, et avec elle les valeurs démocratiques qui la composent.
Vous organisez en ce moment même une pétition contre la diffusion de la chaîne libanaise, et espérez un nombre de 100.000 signatures. Je doute fort, malheureusement, que vous les obteniez. Car, il nous faut le reconnaître, la communauté juive -seule, quasiment, à même de les apporter- est démobilisée puisque ayant le sentiment d’être exclue, dorénavant, de toute participation au devenir de leur patrie, voire poussée à la quitter.
En effet ! A ouïr le silence assourdissant de Jacques Chirac sur l’autorisation du CSA, les quelques 700.000 membres de la communauté juive ne peuvent qu’être conforter par la triste réalité du peu de considération dans laquelle ils sont maintenus, alors que tout à chacun a entendu, par ailleurs, l’appel présidentiel -s’élevant d’un sol étranger- à l’intention des ravisseurs et en faveur d’une libération rapide de nos deux concitoyens otages en Irak. Poids et mesures différents selon…
Il vous faut donc Mr. Cukierman, comme Président de l’organe politique représentatif de la communauté, signifier aux plus hautes autorités publiques du pays, qu’entant citoyens à part entière de la République nous ne resterons plus silencieux ou complices des travers de cette POLITIQUE mercantile chiraquienne.
Lors du prochain dîner annuel du CRIF, je ne saurais trop vous recommander de dénoncer fortement toutes ces chiraqueries qui mettent finalement la France en danger, et la communauté -au mieux- un pied sur le départ vers des cieux plus cléments.
Si vous vous refusez à cet éclat, vous n’aurait plus -de fait- l’autorité requise par les pouvoirs publics pour une dénonciation efficace des atteintes à nos personnes, nos biens mais aussi et surtout à nos valeurs, véritables garantes de la survie de la République.
Notre bien-être ainsi que la sauvegarde de la France -patrie des Droits de l’Homme-, croyez le, sont dorénavant à ce prix.
mardi 30 novembre 2004
dimanche 28 novembre 2004
"Pièces à conviction" à charge
C’est plus qu’une évidence ! Le téléspectateur de France Télévision, par les journaux télévisés et autres émissions à caractère politique, n’est quasiment plus informé mais endoctriné à ‘’l’idéologie maison’’. A savoir : le « politiquement correct ». En effet ! Les différentes rédactions de ce média, totalement persuadées de la légitimité de leurs analyses communes sur les différents problèmes de ce monde ( ce qui est déjà en soi contraire à tout entendement ), ‘’schématisent’’ l’information et -de ce fait- suppriment tout débat y apportant la contradiction. Ce qui serait, en démocratie, somme toute concevable, si seulement le PDG de cette société audiovisuelle n’était pas nommé par le politique, et le téléspectateur contraint à son financement par une redevance publique annuelle.
Ainsi, sur France 3, Elise Lucet -dont les sympathies pour John Kerry ne font plus mystères, sauf pour ceux ne disposant pas de récepteur télévisuel- nous a présenté lundi soir l’émission « Pièces à conviction », fortement louée auparavant dans les JT de fin de semaine de la chaîne par une ‘’bande annonce’’ alléchante, nous promettant des témoignages convaincants sur l’erreur de la guerre en Irak et sur toute son horreur.
Si ils furent quelque peu probants sur les doutes des quelques soldats interrogés, il furent cependant irrémédiablement ternis par le manque d’objectivité des réalisateurs de ce reportage. En effet ! S’il est incontestable que le peuple américain est partagé au sujet de cette guerre, il est surprenant que les reporters français n’aient pas trouvé UN seul soldat US situé en Irak et approuvant, comme la majorité de ses concitoyens, la démarche de son président tout en attestant de l’horreur de cette guerre. La qualité des journalistes de cette rédaction n’étant pas en cause, il ne reste plus que la certitude quant à leurs carences à la déontologie du métier.
Première ‘’pièce à conviction’’ à charge, donc, à verser dans le dossier -déjà si lourdement garni- de France Télévision.
L’interview d’une mère, ayant perdu son fils dans cette guerre, s’ensuivit. Interview poignant et émouvant, mais cependant inutile sur le plan informationnel, sauf à vouloir confirmer que toute guerre est sale, meurtrit des familles entières et, en conséquence, intensifie l’exigence -compréhensible- des parents pour un retour immédiat de tous les soldats en leur foyer.
Mais sur le plan de l’objectivité, et de surcroît sur celui de l’information à proprement parler, il aurait été louable de donner également la parole à la mère ( au père ) d’un soldat mort au combat et soutenant, pourtant, l’effort de guerre de son pays. Ne doutons pas qu’elle ( il ) existe. L’explication publique de ce conflit intérieur aurait été de grande valeur pour le téléspectateur français. Il ne fut néanmoins pas présenté en contrepoids de celui qui devait servir les seuls intérêts de ‘’l’idéologie du moment‘’, celle du « politiquement correct ».
Ce qui engendre, de fait, une deuxième ‘’pièce à conviction’’ alourdissant, si cela était possible, le dossier d’accusation et confirme que le reste de cette émission est à l’avenant.
Si l’on passe à France 2, seul le logo -et non le contenu- de cette chaîne nous confirmera le changement de fréquence. Ainsi, le journal télévisé du même soir, consacra deux reportages sur les élections américaines.
Le premier nous informa de la présence de l’ancien président Bill Clinton au côté de John Kerry lors d’une manifestation en faveur de ce dernier, et le second nous instruisit… sur la réussite d’un américain d’origine hispanique inconnu des téléspectateurs français, de sa campagne électorale pour John Kerry et de son espoir de devenir le futur maire Démocrate de la ville de Los-Angeles. CQFD.
Par la diffusion de ces deux seuls reportages, il nous fallait comprendre sans doute que les Républicains firent, ce jour là, relâche et Georges W. Bush une bonne sieste.
C’est donc une troisième ‘’pièce à conviction’’ à charge -en une seule soirée pour France Télévision- prouvant, si cela était encore nécessaire, la main mise de cette ‘’idéologie maison’’ si désastreuse pour la démocratie française.
Si l’on rajoute à ces griefs la conclusion définitive de l’enquête sur « l’affaire Mohamed Al-Dura » -menée avec brio par nos confrères de l’agence de Metula News Agency- et que l’on examine en conséquence la duplicité de Charles Enderlin-journaliste vedette de France 2 à Jérusalem- et le silence de sa hiérarchie face à l’exécration d’Israël à travers la planète -due en partie à cette mise en scène télévisuelle bleu-blanc-rouge- on ne peut qu’espérer une victoire éclatante du tandem Bush-Sharon exécré par tous ces donneurs de leçons.
Le 2 novembre prochain sera, à n'en pas douter, le début d’une nouvelle ère pour la démocratie à travers la planète.
Ainsi, sur France 3, Elise Lucet -dont les sympathies pour John Kerry ne font plus mystères, sauf pour ceux ne disposant pas de récepteur télévisuel- nous a présenté lundi soir l’émission « Pièces à conviction », fortement louée auparavant dans les JT de fin de semaine de la chaîne par une ‘’bande annonce’’ alléchante, nous promettant des témoignages convaincants sur l’erreur de la guerre en Irak et sur toute son horreur.
Si ils furent quelque peu probants sur les doutes des quelques soldats interrogés, il furent cependant irrémédiablement ternis par le manque d’objectivité des réalisateurs de ce reportage. En effet ! S’il est incontestable que le peuple américain est partagé au sujet de cette guerre, il est surprenant que les reporters français n’aient pas trouvé UN seul soldat US situé en Irak et approuvant, comme la majorité de ses concitoyens, la démarche de son président tout en attestant de l’horreur de cette guerre. La qualité des journalistes de cette rédaction n’étant pas en cause, il ne reste plus que la certitude quant à leurs carences à la déontologie du métier.
Première ‘’pièce à conviction’’ à charge, donc, à verser dans le dossier -déjà si lourdement garni- de France Télévision.
L’interview d’une mère, ayant perdu son fils dans cette guerre, s’ensuivit. Interview poignant et émouvant, mais cependant inutile sur le plan informationnel, sauf à vouloir confirmer que toute guerre est sale, meurtrit des familles entières et, en conséquence, intensifie l’exigence -compréhensible- des parents pour un retour immédiat de tous les soldats en leur foyer.
Mais sur le plan de l’objectivité, et de surcroît sur celui de l’information à proprement parler, il aurait été louable de donner également la parole à la mère ( au père ) d’un soldat mort au combat et soutenant, pourtant, l’effort de guerre de son pays. Ne doutons pas qu’elle ( il ) existe. L’explication publique de ce conflit intérieur aurait été de grande valeur pour le téléspectateur français. Il ne fut néanmoins pas présenté en contrepoids de celui qui devait servir les seuls intérêts de ‘’l’idéologie du moment‘’, celle du « politiquement correct ».
Ce qui engendre, de fait, une deuxième ‘’pièce à conviction’’ alourdissant, si cela était possible, le dossier d’accusation et confirme que le reste de cette émission est à l’avenant.
Si l’on passe à France 2, seul le logo -et non le contenu- de cette chaîne nous confirmera le changement de fréquence. Ainsi, le journal télévisé du même soir, consacra deux reportages sur les élections américaines.
Le premier nous informa de la présence de l’ancien président Bill Clinton au côté de John Kerry lors d’une manifestation en faveur de ce dernier, et le second nous instruisit… sur la réussite d’un américain d’origine hispanique inconnu des téléspectateurs français, de sa campagne électorale pour John Kerry et de son espoir de devenir le futur maire Démocrate de la ville de Los-Angeles. CQFD.
Par la diffusion de ces deux seuls reportages, il nous fallait comprendre sans doute que les Républicains firent, ce jour là, relâche et Georges W. Bush une bonne sieste.
C’est donc une troisième ‘’pièce à conviction’’ à charge -en une seule soirée pour France Télévision- prouvant, si cela était encore nécessaire, la main mise de cette ‘’idéologie maison’’ si désastreuse pour la démocratie française.
Si l’on rajoute à ces griefs la conclusion définitive de l’enquête sur « l’affaire Mohamed Al-Dura » -menée avec brio par nos confrères de l’agence de Metula News Agency- et que l’on examine en conséquence la duplicité de Charles Enderlin-journaliste vedette de France 2 à Jérusalem- et le silence de sa hiérarchie face à l’exécration d’Israël à travers la planète -due en partie à cette mise en scène télévisuelle bleu-blanc-rouge- on ne peut qu’espérer une victoire éclatante du tandem Bush-Sharon exécré par tous ces donneurs de leçons.
Le 2 novembre prochain sera, à n'en pas douter, le début d’une nouvelle ère pour la démocratie à travers la planète.
mardi 23 novembre 2004
A quand une nouvelle manifestation?
Les Juifs de France sont ils encore chez eux dans ce qui fut la patrie des Droits de l’Homme quels qu’ils soient ? C’est la question qui préoccupe actuellement la communauté juive, lorsqu’elle analyse les résultantes de la « politique pro-arabe » de leur pays. Politique qui petit à petit glisse et dérape sur les valeurs essentielles de la République.
C’est peu dire, en effet, que depuis le déclenchement de la « Guerre d’Oslo » en septembre 2000, cette communauté est soumise à l’arbitraire d’une diplomatie chiraquienne qui n’hésite pas à privilégier, hors de raison, la raison d’état et son mercantilisme, voire son rêve de leadership sur un monde arabo-musulman moyenâgeux.
La communauté a pu ainsi apercevoir sa solitude à défendre l’existence de l’Etat d’Israël et ses valeurs humanistes. Solitude qui permit au ‘’monde chiraquien’’ de désigner la politique terroriste ‘’palestinienne’’ comme victime d’une « Sharogne », facilitant ainsi, en son sein, le développement d’une idéologie fétide brune rouge verte.
D’accusations non dites -mais sous entendues- aux ‘’bons juifs’’ de service servant la ‘’soupe’’ à la demande, cette diplomatie a mâché les verdicts judiciaires des quelques rares plaintes portées à l’encontre de ses thuriféraires.
Des ‘’comiques’’ ne présentant pas d’excuses pour leur dérapages antisionistes contrôlés -jouant ainsi sur les frontières de l’antisémitisme- aux médias ‘’sympathisants’’ ( ou aux ordres ) -choisissant les images, les sons, les écrits et les orateurs aux fins d’orienter l’auditeur à désigner Israël comme « menace pour la paix mondiale »-, cette diplomatie a, de fait, imposé l’essor de caméras de surveillances, de vigiles et/ou de ‘’barrières de sécurité’’ autour des lieux fréquentés par cette communauté.
Du recueillement devant la tombe d’un dictateur syrien, à la défense tenace du régime d’un second, en passant par une supplique humiliante pour une libération de deux otages, ou par les funérailles dans les honneurs d’un assassin de Juifs ( Israéliens ou non ), cette diplomatie a prouvé qu’elle ne pratiquait pas de double langage à l’encontre du monde arabo-musulman et qu’elle avait la même vision de ce que doit être une ‘’entente amicale’’.
C’est ainsi que cette diplomatie peu regardante sur les valeurs de la France, a contraint le CRIF -organe politique de la communauté juive- à fustiger le CSA ( autorité de contrôle et de régulation de l’audiovisuel ) pour avoir agréé à la diffusion de la chaîne du Hezbollah Al Manar -seul groupe terroriste et parti politique à disposer de ce droit en France et en Europe-, mais aussi à pétitionner sur son site pour obtenir de cette diplomatie le retrait de son conventionnement.
Tentative louable, mais désespérée, pour un sursaut ou un réveil de la société française qui s’est trop laissée anesthésier par le « politiquement correct » en cours dans cette Chiraquie.
Il est donc évident que seul un sérieux électrochoc aura gain de cause pour cette affaire précise, mais aussi pour mettre un terme à la liquidation des valeurs qui composent la République Française.
Un électrochoc en forme de manifestation de rue de masse confirmant le désespoir des Juifs de France et leur désaveu total de cette politique. Une nouvelle manifestation unitaire à l’initiative du CRIF -rassemblant au delà des seuls membres de la communauté qui furent près de 150.000 un certain 7 avril 2002- et réunissant tous les intellectuels, les politiques, les associations et simples Français désireux de ressaisir la politique étrangère de leur pays. Une manifestation, ornée de milliers de drapeaux Bleu blanc rouge et Bleu Blanc mais aussi Irakien, Américain, Anglais et autres pays de la coalition, démontrant toute l’inanité de la politique chiraquienne actuelle auprès de la population nationale, voire internationale.
Bref ! Une manifestation ayant à cœur, et en slogan, le rassemblement autour des valeurs de Paix, Liberté, Fraternité et Egalité entre les ‘’races’’, les cultures, les sexes et les religions. Ce que ne démontre nullement la Chiraquie et ses ‘’amis’’.
Seule, une manifestation réunissant bien au delà de la communauté juive pourra influencer durablement la politique chiraquienne. Aussi, le devoir de tout démocrate est de faire pression sur les instances dirigeantes du CRIF afin qu’il soit le fer de lance de l’opposition à cette dérive dangereuse à la France et sa démocratie.
Sinon, il est à craindre que les Juifs de France se sentiront encore plus isolés dans le pays qui est le leur et finissent par choisir le départ en des cieux plus tranquilles
C’est peu dire, en effet, que depuis le déclenchement de la « Guerre d’Oslo » en septembre 2000, cette communauté est soumise à l’arbitraire d’une diplomatie chiraquienne qui n’hésite pas à privilégier, hors de raison, la raison d’état et son mercantilisme, voire son rêve de leadership sur un monde arabo-musulman moyenâgeux.
La communauté a pu ainsi apercevoir sa solitude à défendre l’existence de l’Etat d’Israël et ses valeurs humanistes. Solitude qui permit au ‘’monde chiraquien’’ de désigner la politique terroriste ‘’palestinienne’’ comme victime d’une « Sharogne », facilitant ainsi, en son sein, le développement d’une idéologie fétide brune rouge verte.
D’accusations non dites -mais sous entendues- aux ‘’bons juifs’’ de service servant la ‘’soupe’’ à la demande, cette diplomatie a mâché les verdicts judiciaires des quelques rares plaintes portées à l’encontre de ses thuriféraires.
Des ‘’comiques’’ ne présentant pas d’excuses pour leur dérapages antisionistes contrôlés -jouant ainsi sur les frontières de l’antisémitisme- aux médias ‘’sympathisants’’ ( ou aux ordres ) -choisissant les images, les sons, les écrits et les orateurs aux fins d’orienter l’auditeur à désigner Israël comme « menace pour la paix mondiale »-, cette diplomatie a, de fait, imposé l’essor de caméras de surveillances, de vigiles et/ou de ‘’barrières de sécurité’’ autour des lieux fréquentés par cette communauté.
Du recueillement devant la tombe d’un dictateur syrien, à la défense tenace du régime d’un second, en passant par une supplique humiliante pour une libération de deux otages, ou par les funérailles dans les honneurs d’un assassin de Juifs ( Israéliens ou non ), cette diplomatie a prouvé qu’elle ne pratiquait pas de double langage à l’encontre du monde arabo-musulman et qu’elle avait la même vision de ce que doit être une ‘’entente amicale’’.
C’est ainsi que cette diplomatie peu regardante sur les valeurs de la France, a contraint le CRIF -organe politique de la communauté juive- à fustiger le CSA ( autorité de contrôle et de régulation de l’audiovisuel ) pour avoir agréé à la diffusion de la chaîne du Hezbollah Al Manar -seul groupe terroriste et parti politique à disposer de ce droit en France et en Europe-, mais aussi à pétitionner sur son site pour obtenir de cette diplomatie le retrait de son conventionnement.
Tentative louable, mais désespérée, pour un sursaut ou un réveil de la société française qui s’est trop laissée anesthésier par le « politiquement correct » en cours dans cette Chiraquie.
Il est donc évident que seul un sérieux électrochoc aura gain de cause pour cette affaire précise, mais aussi pour mettre un terme à la liquidation des valeurs qui composent la République Française.
Un électrochoc en forme de manifestation de rue de masse confirmant le désespoir des Juifs de France et leur désaveu total de cette politique. Une nouvelle manifestation unitaire à l’initiative du CRIF -rassemblant au delà des seuls membres de la communauté qui furent près de 150.000 un certain 7 avril 2002- et réunissant tous les intellectuels, les politiques, les associations et simples Français désireux de ressaisir la politique étrangère de leur pays. Une manifestation, ornée de milliers de drapeaux Bleu blanc rouge et Bleu Blanc mais aussi Irakien, Américain, Anglais et autres pays de la coalition, démontrant toute l’inanité de la politique chiraquienne actuelle auprès de la population nationale, voire internationale.
Bref ! Une manifestation ayant à cœur, et en slogan, le rassemblement autour des valeurs de Paix, Liberté, Fraternité et Egalité entre les ‘’races’’, les cultures, les sexes et les religions. Ce que ne démontre nullement la Chiraquie et ses ‘’amis’’.
Seule, une manifestation réunissant bien au delà de la communauté juive pourra influencer durablement la politique chiraquienne. Aussi, le devoir de tout démocrate est de faire pression sur les instances dirigeantes du CRIF afin qu’il soit le fer de lance de l’opposition à cette dérive dangereuse à la France et sa démocratie.
Sinon, il est à craindre que les Juifs de France se sentiront encore plus isolés dans le pays qui est le leur et finissent par choisir le départ en des cieux plus tranquilles
dimanche 21 novembre 2004
Expertise d'une analyse "Parisienne"
Des ‘’experts’’, la France intellectuelle et journalistique n’en manque guère. Peu ou pas de médias refusent leurs ‘’lumières’’, et particulièrement en ce qui concerne le Proche et Moyen-orient. Il y a aussi ceux qui les salarient à temps complet. Tel, entre autres, le journal Le Monde qui n’hésite pas à publier leurs pamphlets sous la rubrique « Analyse ». C’est dire toute l’importance et le sérieux concédés à la chose expliquée dans ces colonnes.
Dans une ‘’analyse’’ de Gilles Paris (correspondant permanent du quotidien en Israël et donc ‘’expert’’ -semble t-il- du conflit) intitulée « Qui veut vraiment aider les Palestiniens ? » la démonstration de ‘’l’efficacité’’ de tous ces ‘’érudits’’ du « politiquement correct » est faite.
Ainsi, au fil de la lecture de cette prose « Parisienne », il nous est dit qu’Ariel Sharon « Depuis qu'il est devenu premier ministre, (…) a remisé ses projets de ‘’Grand Israël’’», que « George Bush, à rebours de certains néo conservateurs américains, juge ‘’possible’’- peut-être en 2009 - ce même Etat palestinien » et que « Les Palestiniens, enfin, n'ont apparemment pas changé de stratégie depuis 1988. Leur objectif demeure toujours, pour ce qui relève de l'OLP, la création de la Palestine, à Gaza et en Cisjordanie, avec la partie orientale de Jérusalem comme capitale ».
Exposé succinct rendant néanmoins très difficile, à tout lecteur non averti, la compréhension des raisons exactes de ce conflit. D’autant plus s’il considère avec une attention accrue les termes de la phrase sibylline qui suit immédiatement la présentation de l’objectif ‘’palestinien’’ qui, paraît il, est inchangé depuis 1988. Tout l’art de ‘’l’expert’’ en « politiquement correct » y est dissimulé : « D'accord pour la Palestine, même si les avis divergent sur ses contours, mais comment y parvenir ? ».
Sacré divergences tout de même ! Faut il être tout SAUF journaliste, pour savoir que les « contours » de la ‘’Palestine’’ revendiquée par la majorité des ‘’Palestiniens’’ vont du Jourdain à la mer et du Liban à l’Egypte ?
Et le moyen d’y parvenir ???
Mais, tout simplement le « droit au retour » de centaines de milliers d’étrangers au sein d’Israël. Revendication ‘’palestinienne’’ qui fit capoter, en son temps, les pourparlers de Camp David n° 2 puis ceux de Taba. Doléance qui autorisa le Raïs Yasser Arafat à déclencher la « Guerre d’Oslo » pour faire pression, et qui provoqua la mort de plus de 1000 Israéliens et de 3500 ‘’Palestiniens’’. Sans oublier les innombrables blessés de part et d’autre.
Victimes qui continueront malheureusement de s’additionner tant que les ‘’Palestiniens’’ ne reconnaîtront pas la spécificité de l’état juif. C’est dire toute l’importance que cette exigence fait peser sur la paix en cette région. Exigence cependant non ‘’analysée’’ par notre ‘’expert’’ et ainsi escamotée à la compréhension du lecteur. C’est dire la qualité de cette ‘’analyse’’.
Qualité médiocre qui se confirme et ‘’analyse’’ qui s’érode encore au fil de la lecture de l’article incriminé.
En effet ! Il paraîtrait, que « (…) Les Israéliens ont imposé un préalable aux Palestiniens : la lutte contre le terrorisme (…) » (sic). Outre que la « feuille de route » dans sa phase première fait obligation à l’Autorité palestinienne de lutter contre cette terreur employée quasi exclusivement à l’encontre de civils, il semble anormal voire amoral -à comprendre ‘’l’analyste’’ du Monde- qu’Israël se refuse à discuter de la Paix avec un ennemi qui continue SA guerre.
Le reste est véritablement à l’avenant et colle parfaitement à la ligne éditoriale du journal. A savoir le « politiquement correct » qui affirme toute ‘’l’innocence du Palestinien’’ -quitte à travestir la vérité un tant soit peu, et même un peu plus- et toute la ‘’culpabilité’’ de l’Israélien.
Gilles Paris a osé nommer son pamphlet « Qui veut vraiment aider les Palestiniens ? ». Il est évident, que par ses mensonges et/ou ses omissions -qu’ils soient volontaires ou par ignorance- il ne peut faire parti de l’aide nécessaire à la prise de conscience de la réalité israélienne et, en conséquence, à une paix juste et durable.
Il ne sera donc pas celui qui aidera « vraiment » les ‘’Palestiniens’’ à obtenir un territoire.
Ni, d’ailleurs, le journal de ‘’référence’’ (paraît il) Le Monde qui le publie.
Dans une ‘’analyse’’ de Gilles Paris (correspondant permanent du quotidien en Israël et donc ‘’expert’’ -semble t-il- du conflit) intitulée « Qui veut vraiment aider les Palestiniens ? » la démonstration de ‘’l’efficacité’’ de tous ces ‘’érudits’’ du « politiquement correct » est faite.
Ainsi, au fil de la lecture de cette prose « Parisienne », il nous est dit qu’Ariel Sharon « Depuis qu'il est devenu premier ministre, (…) a remisé ses projets de ‘’Grand Israël’’», que « George Bush, à rebours de certains néo conservateurs américains, juge ‘’possible’’- peut-être en 2009 - ce même Etat palestinien » et que « Les Palestiniens, enfin, n'ont apparemment pas changé de stratégie depuis 1988. Leur objectif demeure toujours, pour ce qui relève de l'OLP, la création de la Palestine, à Gaza et en Cisjordanie, avec la partie orientale de Jérusalem comme capitale ».
Exposé succinct rendant néanmoins très difficile, à tout lecteur non averti, la compréhension des raisons exactes de ce conflit. D’autant plus s’il considère avec une attention accrue les termes de la phrase sibylline qui suit immédiatement la présentation de l’objectif ‘’palestinien’’ qui, paraît il, est inchangé depuis 1988. Tout l’art de ‘’l’expert’’ en « politiquement correct » y est dissimulé : « D'accord pour la Palestine, même si les avis divergent sur ses contours, mais comment y parvenir ? ».
Sacré divergences tout de même ! Faut il être tout SAUF journaliste, pour savoir que les « contours » de la ‘’Palestine’’ revendiquée par la majorité des ‘’Palestiniens’’ vont du Jourdain à la mer et du Liban à l’Egypte ?
Et le moyen d’y parvenir ???
Mais, tout simplement le « droit au retour » de centaines de milliers d’étrangers au sein d’Israël. Revendication ‘’palestinienne’’ qui fit capoter, en son temps, les pourparlers de Camp David n° 2 puis ceux de Taba. Doléance qui autorisa le Raïs Yasser Arafat à déclencher la « Guerre d’Oslo » pour faire pression, et qui provoqua la mort de plus de 1000 Israéliens et de 3500 ‘’Palestiniens’’. Sans oublier les innombrables blessés de part et d’autre.
Victimes qui continueront malheureusement de s’additionner tant que les ‘’Palestiniens’’ ne reconnaîtront pas la spécificité de l’état juif. C’est dire toute l’importance que cette exigence fait peser sur la paix en cette région. Exigence cependant non ‘’analysée’’ par notre ‘’expert’’ et ainsi escamotée à la compréhension du lecteur. C’est dire la qualité de cette ‘’analyse’’.
Qualité médiocre qui se confirme et ‘’analyse’’ qui s’érode encore au fil de la lecture de l’article incriminé.
En effet ! Il paraîtrait, que « (…) Les Israéliens ont imposé un préalable aux Palestiniens : la lutte contre le terrorisme (…) » (sic). Outre que la « feuille de route » dans sa phase première fait obligation à l’Autorité palestinienne de lutter contre cette terreur employée quasi exclusivement à l’encontre de civils, il semble anormal voire amoral -à comprendre ‘’l’analyste’’ du Monde- qu’Israël se refuse à discuter de la Paix avec un ennemi qui continue SA guerre.
Le reste est véritablement à l’avenant et colle parfaitement à la ligne éditoriale du journal. A savoir le « politiquement correct » qui affirme toute ‘’l’innocence du Palestinien’’ -quitte à travestir la vérité un tant soit peu, et même un peu plus- et toute la ‘’culpabilité’’ de l’Israélien.
Gilles Paris a osé nommer son pamphlet « Qui veut vraiment aider les Palestiniens ? ». Il est évident, que par ses mensonges et/ou ses omissions -qu’ils soient volontaires ou par ignorance- il ne peut faire parti de l’aide nécessaire à la prise de conscience de la réalité israélienne et, en conséquence, à une paix juste et durable.
Il ne sera donc pas celui qui aidera « vraiment » les ‘’Palestiniens’’ à obtenir un territoire.
Ni, d’ailleurs, le journal de ‘’référence’’ (paraît il) Le Monde qui le publie.
mercredi 17 novembre 2004
Un revers de plus pour la Chiraquie
Après Jack Straw, le Ministre des Affaires étrangères Anglais, son collègue Allemand Joska Fisher a annoncé -lors de sa visite en Israël- qu’il effectuera un ‘’pèlerinage’’ sur la tombe de Yasser Arafat. Après l’avoir boycotter ces dernières années, voilà que ces diplomates européens se bousculent devant son cercueil !?!? Ce qui laisse, en on conviendra, pantois les pauvres quidams que nous sommes
Mais là n’est pas le ridicule. Ridicule qui, du reste, ne tue plus. Il est ailleurs. Dans cette précipitation internationale soudaine à pousser le processus de paix à hue et à dia. Dans l’organisation européenne d’une conférence internationale par ci, d’une libération d’un ‘’espion’’ Israélien par là ou encore, sans être exhaustif, dans une volonté syrienne plus qu’inattendue de discussion « SANS CONDITIONS » ( si si ) avec l’ennemi d’hier ou dans l’invitation d’Israéliens par le guide Libyen.Bref ! On ne reconnaît plus, dans cette ‘’euphorie’’, ce Proche-orient ni les alliés des uns et des autres de par le monde !!!
MAIS QUE S’EST IL DONC PASSE ???
- Ariel Sharon, -‘’le boucher, le nazi, le criminel’’ et j’en passe- a t-il été démis de ses fonctions par la volonté de son peuple et remplacé par Yossi Beillin ou Ahmed Tibi ?
- Le monde arabo-musulman a t-il été touché par la grâce divine d’Allah et reconnut, enfin, le droit des Juifs à disposer d’un état, de surcroît dans la patrie de leurs ancêtres ?
- La démocratie et les valeurs humanistes régissent ils dorénavant ces pays en lieu et place de leurs régimes despotiques, secondés souvent par la charia ?
Rien de tout cela.
Par la force des choses, il nous faut donc constater que le seul et unique fait politique intervenu il y a peu et expliquant cette ‘’soif’’ soudaine de paix est le décès du Raïs, le milliardaire de Ramallah, le Père du terrorisme interplanétaire ; on en voudrait presque aux Israéliens de ne pas l’avoir ‘’empoisonner’’ plus tôt.
Quel gâchis !!!
Ainsi, preuve est faite -comme l’affirmaient les autorités israéliennes- que Yasser Arafat a été un OBSTACLE à tout règlement définitif du conflit israélo-arabe reconnaissant Israël comme état juif. Tout comme certains gouvernements de pays occidentaux qui refusaient de le percevoir ainsi et persistaient à le considérer comme le Président-démocratiquement-élu-et-légitime du ‘’peuple palestinien’’.
Position politique dû au mercantilisme, à la crainte d’un embargo du pétrole ou d’une confrontation de civilisations. Politique qui obligea la démocratie israélienne à temporiser la fin de cette « Guerre d’Oslo », à compter ses morts et soigner ses blessés.
On identifiera entre autres, dans ces tenants de cette politique nauséeuse, cette Commission Européenne qui refusa, alors, toute enquête sur la corruption de l’Autorité Palestinienne et les milliards de dollars détournés du peuple ‘’palestinien’’ au profit, notamment, de Mme et Mlle Arafat.
On distinguera aussi, parmi les adeptes de cette politique munichoise, le machin Onusien, cette organisation qui vote une résolution anti-israélienne plus vite qu’il ne faut de temps pour l’écrire.
Et on reconnaîtra également, bien évidemment, la Chiraquie, ce ‘’pays’’ gouverné par ce ‘’bon’’ « Docteur Chirac » empressé à défendre le droit du corrupteur ‘’Palestinien’’ ( né à Jérusalem [ !?!?] ) de circuler librement, et de ‘’comprendre’’ son impossibilité à honorer les engagements pris dans la « feuille de route » ou encore sa rémunération des familles endeuillées par la mort d’un fils, ou d’une fille, ‘’victime de désespoir’’ dans un autobus, discothèque ou restaurant israéliens.
Politique, on en convient maintenant, stérile et plaçant -de fait- ses partisans à l’écart de toute participation future dans le règlement du conflit proche-oriental. Et, il nous faut l’admettre, la France chiraquienne a ce chic pour se retrouver, une fois encore, dans le peloton des perdants.
Cela commence vraiment à faire jaser !
Mais là n’est pas le ridicule. Ridicule qui, du reste, ne tue plus. Il est ailleurs. Dans cette précipitation internationale soudaine à pousser le processus de paix à hue et à dia. Dans l’organisation européenne d’une conférence internationale par ci, d’une libération d’un ‘’espion’’ Israélien par là ou encore, sans être exhaustif, dans une volonté syrienne plus qu’inattendue de discussion « SANS CONDITIONS » ( si si ) avec l’ennemi d’hier ou dans l’invitation d’Israéliens par le guide Libyen.Bref ! On ne reconnaît plus, dans cette ‘’euphorie’’, ce Proche-orient ni les alliés des uns et des autres de par le monde !!!
MAIS QUE S’EST IL DONC PASSE ???
- Ariel Sharon, -‘’le boucher, le nazi, le criminel’’ et j’en passe- a t-il été démis de ses fonctions par la volonté de son peuple et remplacé par Yossi Beillin ou Ahmed Tibi ?
- Le monde arabo-musulman a t-il été touché par la grâce divine d’Allah et reconnut, enfin, le droit des Juifs à disposer d’un état, de surcroît dans la patrie de leurs ancêtres ?
- La démocratie et les valeurs humanistes régissent ils dorénavant ces pays en lieu et place de leurs régimes despotiques, secondés souvent par la charia ?
Rien de tout cela.
Par la force des choses, il nous faut donc constater que le seul et unique fait politique intervenu il y a peu et expliquant cette ‘’soif’’ soudaine de paix est le décès du Raïs, le milliardaire de Ramallah, le Père du terrorisme interplanétaire ; on en voudrait presque aux Israéliens de ne pas l’avoir ‘’empoisonner’’ plus tôt.
Quel gâchis !!!
Ainsi, preuve est faite -comme l’affirmaient les autorités israéliennes- que Yasser Arafat a été un OBSTACLE à tout règlement définitif du conflit israélo-arabe reconnaissant Israël comme état juif. Tout comme certains gouvernements de pays occidentaux qui refusaient de le percevoir ainsi et persistaient à le considérer comme le Président-démocratiquement-élu-et-légitime du ‘’peuple palestinien’’.
Position politique dû au mercantilisme, à la crainte d’un embargo du pétrole ou d’une confrontation de civilisations. Politique qui obligea la démocratie israélienne à temporiser la fin de cette « Guerre d’Oslo », à compter ses morts et soigner ses blessés.
On identifiera entre autres, dans ces tenants de cette politique nauséeuse, cette Commission Européenne qui refusa, alors, toute enquête sur la corruption de l’Autorité Palestinienne et les milliards de dollars détournés du peuple ‘’palestinien’’ au profit, notamment, de Mme et Mlle Arafat.
On distinguera aussi, parmi les adeptes de cette politique munichoise, le machin Onusien, cette organisation qui vote une résolution anti-israélienne plus vite qu’il ne faut de temps pour l’écrire.
Et on reconnaîtra également, bien évidemment, la Chiraquie, ce ‘’pays’’ gouverné par ce ‘’bon’’ « Docteur Chirac » empressé à défendre le droit du corrupteur ‘’Palestinien’’ ( né à Jérusalem [ !?!?] ) de circuler librement, et de ‘’comprendre’’ son impossibilité à honorer les engagements pris dans la « feuille de route » ou encore sa rémunération des familles endeuillées par la mort d’un fils, ou d’une fille, ‘’victime de désespoir’’ dans un autobus, discothèque ou restaurant israéliens.
Politique, on en convient maintenant, stérile et plaçant -de fait- ses partisans à l’écart de toute participation future dans le règlement du conflit proche-oriental. Et, il nous faut l’admettre, la France chiraquienne a ce chic pour se retrouver, une fois encore, dans le peloton des perdants.
Cela commence vraiment à faire jaser !
lundi 15 novembre 2004
Le "poison" français
« Ce n'est pas parce que les analyses n'ont rien montré que Yasser Arafat n'a pas été empoisonné. Cela reste mon intime conviction et cela restera attaché à sa légende » a déclaré sur LCI Leila Shahid, la porte-parole de l’Autorité palestinienne en France, après avoir auparavant diffusé cette rumeur sur Europe 1.
Et à contrario, ce ne n’est pas parce qu’il aurait été empoisonné, qu’Israël est d’office LE coupable. Cette logique implacable n’est pourtant pas prise en compte par celle qui est déterminée, coûte que coûte, à transformer en ‘’vérité’’ cette médisance et à participer à la construction de la légende de son maître, décédé comme un quidam quelconque d’une maladie grave, voire honteuse et donc inavouable pour la culture musulmane.
Ainsi, est repris publiquement dans le pays des Droits de l’Homme le cliché antisémite du Juif empoisonneur (à défaut de puits) d’un ‘’chef d’état’’ tout juste auréolé des honneurs militaires français. Stéréotype ayant exacerbé, maintes fois dans le passé, les haines anti-juives en France et de par le monde, et ainsi ‘’justifié’’ les exactions commises en son nom.
Si d’aucuns nous assureraient cependant avec raison, que la dame n’est pas à son premier mensonge, d’autres s’inquiéteront à juste titre du silence éloquent des autorités françaises. Silences du Premier Ministre, du Ministre des Affaires Etrangères et de la Ministre de la Défense qui entretiennent, ‘’couverts’’ par le secret médical, ces ragots dangereux à la fois à la paix civile entre les diverses communautés françaises mais aussi au processus de paix au Proche-orient.
Rumeurs que le Quai d’Orsay, par le point de presse de son porte-parole, ‘’consolide’’ par ses réserves : « Le secret médical continue de s'imposer et je n'ai rien à ajouter » (sic).
Les médias français, non plus, n’ont apparemment -à l’heure où sont écrites ces lignes- rien à ajouter sur ce dossier. On aurait pourtant aimé les voir s’investir sérieusement dans la recherche de l’information confirmant ou infirmant l’accusation de meurtre du Raïs. On aurait aimé, dans le doute, les voir s’élever contre ces accusations et fermer leur porte à la propagandiste ‘’palestinienne’’. On aurait, parallèlement, tout autant souhaité lire ou entendre leurs explications quant à la nécessité prépondérante du Premier ministre Israélien, Ariel Sharon, de se séparer, soudain, de ‘’l’alibi’’ Yasser Arafat, l’obligeant ainsi à négocier la création d’un état ‘’palestinien’’ qu’il était censé, selon tous les ‘’spécialistes’’, combattre.
Bref ! A l’heure où France 2 nous dépeint à l’antenne un peuple juif ‘’méprisable’’, de surcroît gouverné par un être ‘’amoral’’, sans que pour autant le politique intervienne et sanctionne sa direction, il est des questions qui n’ont plus besoin de réponses.
Certains mutismes nous en disent beaucoup plus sur ce ‘’poison’’ qui ronge profondément la société chiraquienne.
Et à contrario, ce ne n’est pas parce qu’il aurait été empoisonné, qu’Israël est d’office LE coupable. Cette logique implacable n’est pourtant pas prise en compte par celle qui est déterminée, coûte que coûte, à transformer en ‘’vérité’’ cette médisance et à participer à la construction de la légende de son maître, décédé comme un quidam quelconque d’une maladie grave, voire honteuse et donc inavouable pour la culture musulmane.
Ainsi, est repris publiquement dans le pays des Droits de l’Homme le cliché antisémite du Juif empoisonneur (à défaut de puits) d’un ‘’chef d’état’’ tout juste auréolé des honneurs militaires français. Stéréotype ayant exacerbé, maintes fois dans le passé, les haines anti-juives en France et de par le monde, et ainsi ‘’justifié’’ les exactions commises en son nom.
Si d’aucuns nous assureraient cependant avec raison, que la dame n’est pas à son premier mensonge, d’autres s’inquiéteront à juste titre du silence éloquent des autorités françaises. Silences du Premier Ministre, du Ministre des Affaires Etrangères et de la Ministre de la Défense qui entretiennent, ‘’couverts’’ par le secret médical, ces ragots dangereux à la fois à la paix civile entre les diverses communautés françaises mais aussi au processus de paix au Proche-orient.
Rumeurs que le Quai d’Orsay, par le point de presse de son porte-parole, ‘’consolide’’ par ses réserves : « Le secret médical continue de s'imposer et je n'ai rien à ajouter » (sic).
Les médias français, non plus, n’ont apparemment -à l’heure où sont écrites ces lignes- rien à ajouter sur ce dossier. On aurait pourtant aimé les voir s’investir sérieusement dans la recherche de l’information confirmant ou infirmant l’accusation de meurtre du Raïs. On aurait aimé, dans le doute, les voir s’élever contre ces accusations et fermer leur porte à la propagandiste ‘’palestinienne’’. On aurait, parallèlement, tout autant souhaité lire ou entendre leurs explications quant à la nécessité prépondérante du Premier ministre Israélien, Ariel Sharon, de se séparer, soudain, de ‘’l’alibi’’ Yasser Arafat, l’obligeant ainsi à négocier la création d’un état ‘’palestinien’’ qu’il était censé, selon tous les ‘’spécialistes’’, combattre.
Bref ! A l’heure où France 2 nous dépeint à l’antenne un peuple juif ‘’méprisable’’, de surcroît gouverné par un être ‘’amoral’’, sans que pour autant le politique intervienne et sanctionne sa direction, il est des questions qui n’ont plus besoin de réponses.
Certains mutismes nous en disent beaucoup plus sur ce ‘’poison’’ qui ronge profondément la société chiraquienne.
dimanche 14 novembre 2004
Une perte de valeurs
Depuis plus d'une semaine, sur tous les médias nationaux français, le public a eu droit à toutes sortes d'analyses de la part de 'spécialistes' du Proche-Orient, notamment sur «l'après Arafat» et sur le devenir du processus de paix. Il était donc évident que l'ancien Ministre des Affaires étrangères de la Chiraquie, Hubert Védrine, s'invite dans ce débat, lui qui se targue de son «expérience» acquise dans ce poste, de 1997 à 2002.
Ainsi, dans une mini-interview publiée par Libération, il affirme que c'est «le moment pour Bush de dire : négocions». Car, selon ce 'professionnel' de la politique arabe de la France, il va sans dire que «l'essentiel est ce qui va se passer du côté israélien», puisque «les sondages montrent que, depuis des années, les Israéliens sont assez disponibles pour [? disposés à ?]la création d'un Etat palestinien...». A la lecture de cet aveu tardif, on ne peut être, a posteriori, qu'indigné par sa cécité et ses prises de position lorsqu'il était aux affaires nationales.
Indignation qui, à la suite de la lecture de son 'analyse', gronde encore à son égard, vu que les affirmations qui jalonnent son exposé ne s'appuient que sur sa propre réflexion, entretenue par ses positions anti-israéliennes et plusieurs entorses à la réalité historique.
Ainsi, nous assène-t-il, «Sharon a combattu toute sa vie tout processus de paix». L'accord de paix avec l'Egypte, auquel le Premier ministre israélien prit pleinement part, en est le plus flagrant démenti.
- Ou encore : «dans son esprit, il évacue Gaza "pour solde de tout compte, afin qu'il n'y ait plus jamais de revendication d'un Etat palestinien en Cisjordanie, auquel il est farouchement opposé». Quant à l'esprit de Védrine, il est, sans nul doute, victime de la construction idéologique à laquelle il participe pleinement.
- Ou encore : «En 2000, il y avait eu les négociations de Camp David, de Charm el-Cheikh, de Taba, dont on a attribué abusivement l'échec à Arafat seul, précisément afin d'avoir un prétexte en or massif pour ne pas négocier».
Ou l'art d'absoudre le Raïs défunt de toute volonté d'éradication d'Israël par, au minimum, l'arme démographique, et de justifier, de la sorte, la poursuite de la «Guerre d'Oslo» initiée, néanmoins, par l'ex-porteur de keffieh.
Le reste, qui est à l'avenant, le dispensera de toute exigence morale d'un arrêt total du terrorisme palestinien à l'encontre d'Israël et de ses citoyens.
C'est, comme on le voit, par de telles 'analyses' d'hommes politiques - publiées sans limites dans les médias nationaux - qu'il devient possible de comprendre que la politique française pro-arabe[i] s'est métamorphosée en une politique [i]POUR un monde arabo-musulman, qui ne partage nullement nos valeurs.
En effet ! Aucune contestation d'intellectuels ou d'élus ne s'est élevée lorsqu'on a aperçu le chef de l'Etat - pourtant garant des valeurs de la République Française - se rendre au chevet de Yasser Arafat, puis, le 11 novembre, s'incliner devant sa dépouille, avant que les honneurs militaires - dignes d'un chef d'Etat respectable - soient rendus à celui qui, entre autres, incitait, en arabe, les jeunes fanatisés à se transformer en bombes-inhumaines, dans le but d'assassiner un maximum de civils israéliens, qui refusait de reconnaître tout lien entre le judaïsme et Jérusalem, ou encore, qui corrompait par l'argent détourné, les mœurs et les cœurs de ceux qui rêvent à la solution de deux états vivant côte à côte.
Il y a eu le 11 septembre américain, puis le 11 mars espagnol. Il est à craindre que le 11 novembre soit, pour la France, la date qui, à l'avenir, symbolisera le mieux la politique chiraquienne. Politique qui attente gravement, jour après jour, aux valeurs de la République. Politique qui a vu son représentant légal s'incliner devant le cercueil du dictateur syrien, Hafez Al-Assad, mais refuser, par contre, cette dernière marque de respect à celui qui contribua fortement à la chute du totalitarisme communiste, Ronald Reagan.
Politique, encore, qui vit le locataire de l'Elysée se démener pour empêcher la fin du régime du despote irakien, Saddam Hussein, puis dédaigner le Premier ministre par intérim - mais démocratiquement consensuel -, qui le remplace.
Politique qui justifie tout à fait, aux yeux des démocrates, que la France soit, de nos jours, au mieux, ignorée par les Israéliens, méprisée par les Américains et haïe par les Ivoiriens.
Peu d'élus de droite ou de gauche ont désavoué, à ce jour, cette politique commune à la droite et à la gauche. Georges W. Bush ayant été élu sur des valeurs qui sont également nôtres, il est donc évident que le salut de la République viendra, encore une fois, de l'autre côté de l'atlantique.
Ainsi, dans une mini-interview publiée par Libération, il affirme que c'est «le moment pour Bush de dire : négocions». Car, selon ce 'professionnel' de la politique arabe de la France, il va sans dire que «l'essentiel est ce qui va se passer du côté israélien», puisque «les sondages montrent que, depuis des années, les Israéliens sont assez disponibles pour [? disposés à ?]la création d'un Etat palestinien...». A la lecture de cet aveu tardif, on ne peut être, a posteriori, qu'indigné par sa cécité et ses prises de position lorsqu'il était aux affaires nationales.
Indignation qui, à la suite de la lecture de son 'analyse', gronde encore à son égard, vu que les affirmations qui jalonnent son exposé ne s'appuient que sur sa propre réflexion, entretenue par ses positions anti-israéliennes et plusieurs entorses à la réalité historique.
Ainsi, nous assène-t-il, «Sharon a combattu toute sa vie tout processus de paix». L'accord de paix avec l'Egypte, auquel le Premier ministre israélien prit pleinement part, en est le plus flagrant démenti.
- Ou encore : «dans son esprit, il évacue Gaza "pour solde de tout compte, afin qu'il n'y ait plus jamais de revendication d'un Etat palestinien en Cisjordanie, auquel il est farouchement opposé». Quant à l'esprit de Védrine, il est, sans nul doute, victime de la construction idéologique à laquelle il participe pleinement.
- Ou encore : «En 2000, il y avait eu les négociations de Camp David, de Charm el-Cheikh, de Taba, dont on a attribué abusivement l'échec à Arafat seul, précisément afin d'avoir un prétexte en or massif pour ne pas négocier».
Ou l'art d'absoudre le Raïs défunt de toute volonté d'éradication d'Israël par, au minimum, l'arme démographique, et de justifier, de la sorte, la poursuite de la «Guerre d'Oslo» initiée, néanmoins, par l'ex-porteur de keffieh.
Le reste, qui est à l'avenant, le dispensera de toute exigence morale d'un arrêt total du terrorisme palestinien à l'encontre d'Israël et de ses citoyens.
C'est, comme on le voit, par de telles 'analyses' d'hommes politiques - publiées sans limites dans les médias nationaux - qu'il devient possible de comprendre que la politique française pro-arabe[i] s'est métamorphosée en une politique [i]POUR un monde arabo-musulman, qui ne partage nullement nos valeurs.
En effet ! Aucune contestation d'intellectuels ou d'élus ne s'est élevée lorsqu'on a aperçu le chef de l'Etat - pourtant garant des valeurs de la République Française - se rendre au chevet de Yasser Arafat, puis, le 11 novembre, s'incliner devant sa dépouille, avant que les honneurs militaires - dignes d'un chef d'Etat respectable - soient rendus à celui qui, entre autres, incitait, en arabe, les jeunes fanatisés à se transformer en bombes-inhumaines, dans le but d'assassiner un maximum de civils israéliens, qui refusait de reconnaître tout lien entre le judaïsme et Jérusalem, ou encore, qui corrompait par l'argent détourné, les mœurs et les cœurs de ceux qui rêvent à la solution de deux états vivant côte à côte.
Il y a eu le 11 septembre américain, puis le 11 mars espagnol. Il est à craindre que le 11 novembre soit, pour la France, la date qui, à l'avenir, symbolisera le mieux la politique chiraquienne. Politique qui attente gravement, jour après jour, aux valeurs de la République. Politique qui a vu son représentant légal s'incliner devant le cercueil du dictateur syrien, Hafez Al-Assad, mais refuser, par contre, cette dernière marque de respect à celui qui contribua fortement à la chute du totalitarisme communiste, Ronald Reagan.
Politique, encore, qui vit le locataire de l'Elysée se démener pour empêcher la fin du régime du despote irakien, Saddam Hussein, puis dédaigner le Premier ministre par intérim - mais démocratiquement consensuel -, qui le remplace.
Politique qui justifie tout à fait, aux yeux des démocrates, que la France soit, de nos jours, au mieux, ignorée par les Israéliens, méprisée par les Américains et haïe par les Ivoiriens.
Peu d'élus de droite ou de gauche ont désavoué, à ce jour, cette politique commune à la droite et à la gauche. Georges W. Bush ayant été élu sur des valeurs qui sont également nôtres, il est donc évident que le salut de la République viendra, encore une fois, de l'autre côté de l'atlantique.
lundi 8 novembre 2004
Un faux débat
C’est l’interrogation biographique -quant au passé de Yasser Arafat- qui prévaut, pour l’heure, dans les médias. Le Raïs a t-il été un Nationaliste ou un Terroriste ? Et pour tenter d’y répondre, d’aucuns de nous proposer, en exemple, le passé légendaire de Jean Moulin ou encore celui des Juifs palestiniens sous occupation anglaise. Deux modèles ayant, paraît il, employer la ‘’terreur arafatienne’’ afin d’obtenir la libération de leur patrie respective !?!?
Cette juxtaposition est elle appropriée ? Ces références ont elles, un tant soi peu, menacer directement des civils -qu’ils soient hommes, femmes ou enfants- de préférence à des cibles militaires ? Des civils vaquant uniquement à leur occupations habituelles et, de plus, dénués de toutes armes leur permettant une défense à l’encontre d’une quelconque tentative d’atteinte à leur intégrité physique ? Il est évident que non ! Et nul fait d’arme, vérifié et vérifiable, ne peut corroborer cette fâcheuse corrélation médiatique.
En revanche, quant à rechercher à tout prix une image personnifiant -au plus près- le parcours ‘’nationaliste’’ du porteur de Keffieh, il nous faut plutôt nous remémorer le ‘’nationalisme’’ de ces soldats allemands qui, pour plaider leur ‘’cause’’, prirent -entre autres faits d’armes- les habitants d’Oradour-sur-Glane en otages, les emprisonnèrent dans l’église du village et les firent mourir… à petit feu. Les massacres des civils chrétiens du Liban dans les années 70, et les assassinats d’Israéliens qui ont jonché sa ‘’carrière’’ jusqu’à nos jours sont plus conforment à l’œuvre de cette idéologie nazie qu’à une lutte de libération de territoires occupés, que les exemples de bravoures susmentionnés incarnent parfaitement.
Mais pour être complète, cette controverse se doit de s'adosser aussi sur les réponses à une deuxième interrogation. L’invité du moment de la Chiraquie a t-il été, oui ou non, un résistant à ‘’l’oppresseur’’ israélien ? Un résistant tel que l’imaginaire collectif nous les dépeint ? Un résistant digne que le pays, enfin libéré, s’emploiera à glorifier ?
Seul l'examen de quelques uns de ses propres faits d’armes peut nous instruire sur le sujet.
En l’année 1959, il crée au Koweït un mouvement nationaliste ‘’palestinien’’ nommé Fatah, signifiant victoire. Courant 1964, il le fédère à l’Organisation de Libération de la Palestine ( du Jourdain à la mer comme indiqué dans la charte constitutive ). Le 31 décembre de la même année il provoque la première opération militaire contre Israël et le 1er janvier 1965 la revendique au nom de son mouvement.
Est il alors, par cette guérilla, ce résistant que beaucoup se plaisent à désigner ? Cherchait il, alors, à libérer les territoires occupés et /ou annexés par les ‘’frères’’ Jordaniens et Egyptiens, ou à défaire le foyer juif autorisé et légalisé par la communauté internationale ? La réponse est plus qu’évidente.
Autre fait d’arme incontestable. En l’an 2000, à Camp David, il ‘’résista’’ à l’offre du Premier ministre israélien Ehud Barak -qui consistait en la création d’une ‘’Palestine’’ ( entièrement déjudaïsée [sic]) sur la quasi totalité des territoires (occupés suite à la guerre de légitime défense de 1967 ) et ayant pour capitale Al-Qods- puis lança la « Guerre d’Oslo » afin d’obtenir par la force le « droit au retour » de centaines de milliers d’étrangers au sein d’Israël afin, par l’arme démographique, détruire -là encore- le droit à l’autodétermination du peuple juif.
Comme on le constate, par cette succincte analyse, il est impossible de qualifier un tant soi peu Mohammad Abdel Raouf Arafat al-Qoudwa al-Husseini de nationaliste et encore moins de résistant. Seule l’image décrite par ces médias, qui se doivent pourtant de nous informer selon la déontologie du métier mais qui s’y refusent obstinément, nous impose cette inversion de valeurs.
Il est évident, par l’exposé non exhaustif de ses faits de violences, que Yasser Arafat est à l’opposé de ce que représentent, pour la mémoire collective, Jean Moulin -qui n’a jamais recherché quant à lui la disparition définitive de l’Allemagne en tant que pays- et les Juifs Palestiniens d’alors qui ne désiraient- là encore- que le départ des forces anglaises du pays de leurs ancêtres et non la fin du régime démocratique anglais.
Georges W. Bush, qui a été réélu triomphalement ( n’en déplaise à tous les ‘’Kerrystes’’), a recommandé l’âme d’Abou Amar au Bon D…
Il ne nous reste plus qu’à souhaiter, le moment venu, qu’Allah ne la laissera pas s’échapper afin qu’elle puisse reposer en paix au côté de celle de son oncle, le Mufti de Jérusalem allié d’Adolphe Hitler dans la « solution finale ».
Cette juxtaposition est elle appropriée ? Ces références ont elles, un tant soi peu, menacer directement des civils -qu’ils soient hommes, femmes ou enfants- de préférence à des cibles militaires ? Des civils vaquant uniquement à leur occupations habituelles et, de plus, dénués de toutes armes leur permettant une défense à l’encontre d’une quelconque tentative d’atteinte à leur intégrité physique ? Il est évident que non ! Et nul fait d’arme, vérifié et vérifiable, ne peut corroborer cette fâcheuse corrélation médiatique.
En revanche, quant à rechercher à tout prix une image personnifiant -au plus près- le parcours ‘’nationaliste’’ du porteur de Keffieh, il nous faut plutôt nous remémorer le ‘’nationalisme’’ de ces soldats allemands qui, pour plaider leur ‘’cause’’, prirent -entre autres faits d’armes- les habitants d’Oradour-sur-Glane en otages, les emprisonnèrent dans l’église du village et les firent mourir… à petit feu. Les massacres des civils chrétiens du Liban dans les années 70, et les assassinats d’Israéliens qui ont jonché sa ‘’carrière’’ jusqu’à nos jours sont plus conforment à l’œuvre de cette idéologie nazie qu’à une lutte de libération de territoires occupés, que les exemples de bravoures susmentionnés incarnent parfaitement.
Mais pour être complète, cette controverse se doit de s'adosser aussi sur les réponses à une deuxième interrogation. L’invité du moment de la Chiraquie a t-il été, oui ou non, un résistant à ‘’l’oppresseur’’ israélien ? Un résistant tel que l’imaginaire collectif nous les dépeint ? Un résistant digne que le pays, enfin libéré, s’emploiera à glorifier ?
Seul l'examen de quelques uns de ses propres faits d’armes peut nous instruire sur le sujet.
En l’année 1959, il crée au Koweït un mouvement nationaliste ‘’palestinien’’ nommé Fatah, signifiant victoire. Courant 1964, il le fédère à l’Organisation de Libération de la Palestine ( du Jourdain à la mer comme indiqué dans la charte constitutive ). Le 31 décembre de la même année il provoque la première opération militaire contre Israël et le 1er janvier 1965 la revendique au nom de son mouvement.
Est il alors, par cette guérilla, ce résistant que beaucoup se plaisent à désigner ? Cherchait il, alors, à libérer les territoires occupés et /ou annexés par les ‘’frères’’ Jordaniens et Egyptiens, ou à défaire le foyer juif autorisé et légalisé par la communauté internationale ? La réponse est plus qu’évidente.
Autre fait d’arme incontestable. En l’an 2000, à Camp David, il ‘’résista’’ à l’offre du Premier ministre israélien Ehud Barak -qui consistait en la création d’une ‘’Palestine’’ ( entièrement déjudaïsée [sic]) sur la quasi totalité des territoires (occupés suite à la guerre de légitime défense de 1967 ) et ayant pour capitale Al-Qods- puis lança la « Guerre d’Oslo » afin d’obtenir par la force le « droit au retour » de centaines de milliers d’étrangers au sein d’Israël afin, par l’arme démographique, détruire -là encore- le droit à l’autodétermination du peuple juif.
Comme on le constate, par cette succincte analyse, il est impossible de qualifier un tant soi peu Mohammad Abdel Raouf Arafat al-Qoudwa al-Husseini de nationaliste et encore moins de résistant. Seule l’image décrite par ces médias, qui se doivent pourtant de nous informer selon la déontologie du métier mais qui s’y refusent obstinément, nous impose cette inversion de valeurs.
Il est évident, par l’exposé non exhaustif de ses faits de violences, que Yasser Arafat est à l’opposé de ce que représentent, pour la mémoire collective, Jean Moulin -qui n’a jamais recherché quant à lui la disparition définitive de l’Allemagne en tant que pays- et les Juifs Palestiniens d’alors qui ne désiraient- là encore- que le départ des forces anglaises du pays de leurs ancêtres et non la fin du régime démocratique anglais.
Georges W. Bush, qui a été réélu triomphalement ( n’en déplaise à tous les ‘’Kerrystes’’), a recommandé l’âme d’Abou Amar au Bon D…
Il ne nous reste plus qu’à souhaiter, le moment venu, qu’Allah ne la laissera pas s’échapper afin qu’elle puisse reposer en paix au côté de celle de son oncle, le Mufti de Jérusalem allié d’Adolphe Hitler dans la « solution finale ».
jeudi 4 novembre 2004
Antisionisme n’est pas critique
Dans la rubrique Rebonds du quotidien Libération, Pascal Boniface essaye de nous expliquer, dans une chronique intitulée «De la critique à l’antisémitisme », combien Jean-Christophe Rufin s’est fourvoyé en reprenant à son compte l’idée -répandue surtout par des ‘’responsables communautaires et des intellectuels juifs’’ (sic)- « que la critique du gouvernement israélien n'était qu'un alibi pour exprimer (…) un antisémitisme que l'on ne veut pas afficher franchement » et en concluant son rapport sur la réalité d’un antisémitisme par procuration, équivalent d’un antisionisme radical.
Et pour ce faire, le Directeur de l’Iris, de présenter son analyse de façon à confirmer que l’objectif recherché « vise avant tout ceux qui combattent l'antisémitisme, qui reconnaissent le droit pour Israël d'exister dans des frontières sûres et reconnues, qui condamnent les attentats-suicides mais qui critiquent la conduite de son gouvernement ».
On admettra aisément qu’il est difficile, à beaucoup d’entre nous, de reconnaître l’auteur dans cette auto-description.
- Non pas parce que nul ne l’aura aperçu le 07 avril 2002 manifestant, à nos côtés, dans les rues de France contre l’antisémitisme et pour un soutien à l’existence de l’état d’Israël.
- Non pas parce qu’il place, comme tout critique insensé, Israël dans un axe du mal en place et lieu de la Syrie.· Non pas parce que peu, ou pas, de gens se souviennent de ses condamnations des crimes contre l’humanité que sont les attentats suicides.
- Non pas parce qu’il appela les socialistes français à préférer les électeurs musulmans aux électeurs juifs.
- Non pas parce qu’il ne prit jamais la plume pour critiquer l’Autorité palestinienne sans pour autant s’en servir contre Israël.
On a du mal à le reconnaître dans ce portrait, pour la simple raison que la lecture de sa chronique nous confirme, encore, que l’antisionisme est à la base de sa réflexion personnelle. Car sinon, comment comprendre toutes ses tentatives médiocres d’explications, dans différents médias, de son ‘’droit à critiquer Israël’’, qui en devient presque obsessionnel ?
Ainsi, nous commente t-il, il y a « au sein de la communauté juive de nombreux juifs antisionistes », qui « Au nom de la Torah, (…) nient à l'Etat d'Israël le droit de représenter tous les juifs », « que la politique d'Israël met les juifs de la diaspora en danger » voire « que les juifs doivent être intégrés individuellement dans les Etats où ils vivent et ne se reconnaissent pas dans un Etat qui serait fondé sur des critères de race ou de religion ».
Peut on raisonnablement affirmer, que le rapport Rufin vise expressément ces ‘’antisionistes’’ ? Ces derniers, mettent t-ils la démocratie française en péril ? Bien sûr que non.
Viennent ensuite, dans l’exercice de sa justification, « les sionistes antisémites » représentés par « Une partie de l'extrême droite française [qui] préfère voir les juifs en Israël plutôt qu'en France [et qui ] approuve la politique de répression contre des Palestiniens du fait d'un racisme anti-arabe ». Bref ! des ‘’sionistes’’ racistes soutenant ( à le croire ) la politique d’Ariel Sharon, cependant tant décriée par Pascal Boniface et servant, quelle aubaine, sa démonstration actuelle.
Le Pen et ses sbires ‘’sionistes’’ !?!? Il faut le lire pour pouvoir le croire. Et c’est écrit dans Libé.
Mais ce n’est pas tout. Il y a aussi, toujours selon l’auteur, des ‘’sionistes’’ chrétiens américains ( coucou, voilà l’hyper puissance ) antisémites pour croire que « (…) le retour des juifs en Terre sainte servirait de prélude à leur adhésion au Christ et, pour ceux qui ne le font pas, à leur destruction physique ».
Où l’art de réduire la croyance de fidèles en future ‘’solution finale’’ pour le peuple juif et de faire concorder le mystique et le politique à des fins exclusivement partisanes du moment.
Le reste est à l’avenant, et corrobore l’idée que l’on se fait de son analyse caricaturale qui se veut être, toutefois, une réfutation sérieuse au rapport de Jean-Christophe Rufin si gênant pour certains censeurs de la légitime défense israélienne et du soutien inconditionnel de la diaspora juive à l’Etat d’Israël.
A l’heure de la victoire sans conteste de Georges W. Bush, qui révèle sans aucun doute une continuation de la politique US actuelle contre la barbarie et pour le développement des droits de l’homme et de la femme à travers la planète -singulièrement dans tout le Proche et Moyen-orient-, il y a des batailles franco-françaises qui authentifient la situation déplorable actuelle de l’intelligence française et, au-delà, le danger qui guette les valeurs démocratiques dont la France fut, il n’y a pas si longtemps encore, un des garants de leurs défenses.
Par son pamphlet grotesque, qui se voulait leçon, Pascal Boniface nous a prouvé toute sa participation à ce désastre.
mardi 2 novembre 2004
Information ou "Idéologie radicale" ?
Encore une fois a eu lieu un assassinat de civils Israéliens au sein même de leur pays. Et encore une fois, les médias nationaux français nous ont ‘’régalé’’ par leur ‘’œuvre’’ commune, s’inscrivant dans une vision du conflit israélo-arabe qui se veut, systématiquement, accusatrice d’Israël.
Il en est ainsi de l’article du quotidien Le Figaro signé Patrick Saint Paul, dont le titre « Attentat suicide palestinien dans un marché de Tel-Aviv», place pourtant le lecteur dans une attente, somme toute logique, d’une narration circonscrite aux faits annoncés.
A sa lecture, nous apprenons -bien sûr- le nombre de tués et de blessées ( qui se réduit à une simple comptabilité macabre ), le lieu de l’attentat, l’heure de sa réalisation, le nom de l’organisation commanditaire, puis l’âge et la ville originaire du nazislamikaze.
Mais là n’est pas son ‘’chef-d’œuvre’’ du jour. Ni, non plus, dans les guillemets qui séparent, du reste du texte, le nom « barrière de sécurité » et qui laissent à penser à ce pauvre lecteur déconnecté volontairement de la réalité, que le « mur de Sharon » ( tel l’appellation d’un ex-journaliste de RFI ) est édifié à d’autres fins, sûrement inavouables, mais non pas à la sécurité des Israéliens et de leurs biens.
Le ‘’génie’’ de l’auteur s'exprime ailleurs. Il se développe dans une comparaison qui se veut raison, mais qui n’est que l’expression de l’idéologie dominante à travers la planète. Ce qui gène moralement ce pigiste n’est autre que l’utilisation cynique d’enfants par ceux là même qu’il qualifie volontiers de « militants », « d’activistes » ou encore de « résistants » à ‘’l’occupation’’ des « territoires palestiniens » et qui ne s’avèrent être que des meurtriers sans foi ni loi.
Comme pour excuser à l’avance cette utilisation de mineurs ‘’Palestiniens’’ par leurs aînés -emploi menant indubitablement à leur mort et à contrario à la perte de nos valeurs occidentales- il nous assène subrepticement que « (…) L'armée israélienne, qui a elle-même tué plusieurs centaines d'enfants depuis le début de la seconde Intifada, dénonce régulièrement le recrutement d'enfants par les activistes palestiniens ».
Allégation, on en conviendra aisément, qui renvoie dos à dos les belligérants et exonère l’Autorité palestinienne de ses responsabilités. Il est incontestable, que lors des représailles israéliennes à l’encontre de ceux que le bon sens dénomment terroristes, des civils innocents -comprenant malheureusement des enfants de tous âges- sont blessés, voire tués. Mais faute de preuves probantes confirmant la volonté politique israélienne de s’attaquer intentionnellement à des civils, l’insinuation du journaliste tient plus de la propagande anti-israélienne que du respect de la déontologie de la profession.
Intoxication idéologique qu’il s’empresse cependant de rapprocher de la déclaration de Yasser Arafat relayée par son principal conseiller, Nabil Abou Roudeinah : « Le président Arafat appelle tous les groupes palestiniens à s'engager pour éviter de tuer des civils israéliens. Yasser Arafat appelle Ariel Sharon à prendre une initiative similaire pour que ses troupes évitent de s'en prendre à des civils palestiniens ».
S’il est une seule évidence, preuve si besoin était d’une différence de politique entre les deux belligérants, l’Israélien -qu’il soit adulte ou enfant, femme ou homme, jeune ou âgé, militaire ou civil, - est une cible choisie et recherchée dans le but ultime de la destruction totale de leur état. En revanche, la mort d’un civil ‘’Palestinien’’ quel qu’il soit -adulte ou enfant, femme ou homme, jeune ou âgé- est toujours, sauf preuve du contraire, une erreur militaire ou un dégât collatéral, aussi affreux que puissent être ces termes.
Différence fondamentale, néanmoins non retranscrite dans l’article de ce reporter. De par ces affirmations et citations savamment choisies par l’auteur ( et non sanctionnées par sa rédaction ), le lecteur du quotidien ( comme ceux de ses confrères ) est éduqué à exécrer les Israéliens et à désavouer systématiquement la politique de légitime défense de leur gouvernement.
D’où notre interrogation quant à la destination finale de ce papier ???
Seule notre volonté d’y discerner l’éventuelle possibilité que ce journaliste soit ‘’victime’’ de sa propre construction idéologique nous empêche de trouver dans ce papier le parfait exemple de l’ « antisionisme radical » dénoncé par le rapport de Jean Christophe Rufin.
L’idéologie radicale aurait ainsi son premier ‘’dégât collatéral’’.
Il en est ainsi de l’article du quotidien Le Figaro signé Patrick Saint Paul, dont le titre « Attentat suicide palestinien dans un marché de Tel-Aviv», place pourtant le lecteur dans une attente, somme toute logique, d’une narration circonscrite aux faits annoncés.
A sa lecture, nous apprenons -bien sûr- le nombre de tués et de blessées ( qui se réduit à une simple comptabilité macabre ), le lieu de l’attentat, l’heure de sa réalisation, le nom de l’organisation commanditaire, puis l’âge et la ville originaire du nazislamikaze.
Mais là n’est pas son ‘’chef-d’œuvre’’ du jour. Ni, non plus, dans les guillemets qui séparent, du reste du texte, le nom « barrière de sécurité » et qui laissent à penser à ce pauvre lecteur déconnecté volontairement de la réalité, que le « mur de Sharon » ( tel l’appellation d’un ex-journaliste de RFI ) est édifié à d’autres fins, sûrement inavouables, mais non pas à la sécurité des Israéliens et de leurs biens.
Le ‘’génie’’ de l’auteur s'exprime ailleurs. Il se développe dans une comparaison qui se veut raison, mais qui n’est que l’expression de l’idéologie dominante à travers la planète. Ce qui gène moralement ce pigiste n’est autre que l’utilisation cynique d’enfants par ceux là même qu’il qualifie volontiers de « militants », « d’activistes » ou encore de « résistants » à ‘’l’occupation’’ des « territoires palestiniens » et qui ne s’avèrent être que des meurtriers sans foi ni loi.
Comme pour excuser à l’avance cette utilisation de mineurs ‘’Palestiniens’’ par leurs aînés -emploi menant indubitablement à leur mort et à contrario à la perte de nos valeurs occidentales- il nous assène subrepticement que « (…) L'armée israélienne, qui a elle-même tué plusieurs centaines d'enfants depuis le début de la seconde Intifada, dénonce régulièrement le recrutement d'enfants par les activistes palestiniens ».
Allégation, on en conviendra aisément, qui renvoie dos à dos les belligérants et exonère l’Autorité palestinienne de ses responsabilités. Il est incontestable, que lors des représailles israéliennes à l’encontre de ceux que le bon sens dénomment terroristes, des civils innocents -comprenant malheureusement des enfants de tous âges- sont blessés, voire tués. Mais faute de preuves probantes confirmant la volonté politique israélienne de s’attaquer intentionnellement à des civils, l’insinuation du journaliste tient plus de la propagande anti-israélienne que du respect de la déontologie de la profession.
Intoxication idéologique qu’il s’empresse cependant de rapprocher de la déclaration de Yasser Arafat relayée par son principal conseiller, Nabil Abou Roudeinah : « Le président Arafat appelle tous les groupes palestiniens à s'engager pour éviter de tuer des civils israéliens. Yasser Arafat appelle Ariel Sharon à prendre une initiative similaire pour que ses troupes évitent de s'en prendre à des civils palestiniens ».
S’il est une seule évidence, preuve si besoin était d’une différence de politique entre les deux belligérants, l’Israélien -qu’il soit adulte ou enfant, femme ou homme, jeune ou âgé, militaire ou civil, - est une cible choisie et recherchée dans le but ultime de la destruction totale de leur état. En revanche, la mort d’un civil ‘’Palestinien’’ quel qu’il soit -adulte ou enfant, femme ou homme, jeune ou âgé- est toujours, sauf preuve du contraire, une erreur militaire ou un dégât collatéral, aussi affreux que puissent être ces termes.
Différence fondamentale, néanmoins non retranscrite dans l’article de ce reporter. De par ces affirmations et citations savamment choisies par l’auteur ( et non sanctionnées par sa rédaction ), le lecteur du quotidien ( comme ceux de ses confrères ) est éduqué à exécrer les Israéliens et à désavouer systématiquement la politique de légitime défense de leur gouvernement.
D’où notre interrogation quant à la destination finale de ce papier ???
Seule notre volonté d’y discerner l’éventuelle possibilité que ce journaliste soit ‘’victime’’ de sa propre construction idéologique nous empêche de trouver dans ce papier le parfait exemple de l’ « antisionisme radical » dénoncé par le rapport de Jean Christophe Rufin.
L’idéologie radicale aurait ainsi son premier ‘’dégât collatéral’’.