Au cours d'une conférence de presse à l’Elysée sur l’Europe, Jacques Chirac aura eu le mérite, tout au moins, d’éclaircir la position française lors d’une question sur le « plan Sharon ».
Ainsi, nous indique t-il tout d’abord, « (…) la solution pacifique du problème israélo-palestinien est un préalable au retour à un certain calme, dans le monde et surtout au Moyen-Orient ».Les interlocuteurs, ainsi avisés, reconnaîtront de fait une ‘’certaine responsabilité’’ israélienne, voire une responsabilité certaine, dans la situation chaotique planétaire.En effet ! Le fait d’Israël de contester LE ‘’droit international’’ (onusien), interprété puis commenté -entre autres- par le Président de la République française et qui conduirait à terme à amoindrir ses chances de survie, serait -à lire entre les lignes- l’essence même des crimes commis par les affidés d’Al-Quaïda & co.
Il y a des interprétations, comme des conférences de presse, qui tuent. Mais là n’est pas le plus important.
L’essentiel, pour l’hôte du palais élyséen est que « Seul un accord négocié peut permettre aux Israéliens et aux Palestiniens de vivre côte à côte dans la paix et dans la sécurité. Toute autre procédure est vouée à l’échec ». Subséquemment, est déclaré nul et non avenu le « plan Sharon » de retrait unilatéral de Gaza. Car, si le Premier ministre israélien ne trouve pas d’interlocuteurs pour la négociation, Paris se fait fort de lui indiquer une adresse à Ramallah.Même, si pour cela, les droits israéliens -comme leurs existences- seront négociés sous le feu tant, il va de soi, n’est pas obtenu 100% des exigences ‘’palestiniennes’’, qu’elles proviennent de l’AP, du Fatah, du Hamas, du Djihad, du FPLP et autres brigades ‘’d’activistes’’ voire de ‘’résistants’’. Et chacun connaît leurs revendications.
Mais qu’importe ceci à la politique arabe de la France ?
Et qu’importent, par ailleurs, les exigences israéliennes ? Le primordial n’est il pas de « préserver ce qu’il appartient aux parties de négocier et de décider ensemble, notamment tout ce qui concerne le statut futur, c’est à dire les frontières et la question des réfugiés ».
Ainsi est tronqué le droit international. Et petit à petit, tout à chacun comprend l’origine de l’échec du sommet de Paris entre Chirac, Arafat et Barak en l’an 2000 et la raison du déclenchement de la « Guerre d’Oslo ».
L’exigence ‘’palestinienne’’ du droit au retour de ‘’réfugiés’’ au sein même d’Israël, alors que la ‘’Palestine’’ à naître sera Judenrein, avait trouvé alors avocat en la personne de Jacques Chirac. Il faut ainsi comprendre que le gouvernement israélien sera conduit sous la pression, lors de toutes prochaines négociations, à accepter un nombre de ‘’réfugiés’’ incompressible de retour sur son sol. Condition, on le sait, totalement chimérique pour le peuple israélien dans sa très très grande majorité.
D’où l’on comprend que la France est (et doit le rester) OUT. Tel Yasser Arafat, Jacques Chirac doit être déclaré hors jeu pour toutes aides éventuelles à un règlement de paix définitif, tant qu’il ne lira pas le code onusien du bon bout.
D’où l’on saisit, aussi, que le Premier ministre israélien n’a rien à attendre d’une éventuelle visite officielle en France. Sauf à vouloir prouver, par son refus public du « plan Chirac », que son image est telle que les ‘’Français’’ se l’imaginent : mauvaise.
jeudi 29 avril 2004
mercredi 28 avril 2004
Les maux français
Là où la mauvaise foi règne, la déraison s’amplifie et les conflits perdurent. On pourrait donc espérer de la part d’intellectuels Français, qu’ils démêlent -aux simples esprits que nous sommes- les méandres du conflit israélo-arabe avec une probité exemplaire et non pas qu’ils accroissent l’hostilité des anti-israéliens et anti-sionistes patentés.
C’est, cependant, ce que font -une fois de plus dans le quotidien Le Monde- Etienne Balibar et Madeleine Rebérioux dans un point de vue intitulé tout simplement «laisserons-nous détruire la Palestine ? ».
Il est donc facile, par ce titre, de désigner LE coupable, « dont la politique au Moyen-Orient se résume en une fuite en avant militaire et impériale », « dont l'aboutissement est la création d'un Grand Israël », qui « défie ouvertement le droit international et l'opinion des peuples voisins » et qui « n'hésite pas à semer la haine, la ruine et l'humiliation » sur « une société paupérisée, expropriée, atomisée, et pourtant vivante, sur laquelle il frappe à coups redoublés et qu'il veut pousser aux actions les plus désespérées ».
Ce qui n’empêche nullement ce ‘’mis en examen permanent’’ d’avoir -toujours selon ces clercs de l’anti-israélisme- un grand nombre de ‘’complices’’, autres bien sûr que George W. Bush et son administration de néoncons.
Complices, telle « l'opposition démocrate américaine, dont le candidat, en pleine surenchère électorale, a exprimé son soutien sur ce point à l'administration Bush »; les « Etats arabes, plus empêtrés que jamais entre leurs opinions publiques, qu'ils redoutent, leurs antagonismes nationaux et idéologiques, les intérêts diplomatiques et financiers qu'ils veulent ménager et leur dépendance de la protection américaine »; « Les Nations unies (…) dont la majorité ne se résout toujours pas à faire sauter le verrou du veto américain au Conseil de sécurité et à faire respecter ses propres résolutions »; « Les nations européennes (qui) n'en finissent pas de payer la note de leur mauvaise conscience, de leurs refoulements et de leur lâcheté. Après avoir contribué, à des degrés divers, à l'extermination des juifs pendant la seconde guerre mondiale et ‘’oublié’’ la colonisation, elles s'apprêtent maintenant à sacrifier le peuple palestinien ».
Ces ‘’complices’’ qui, en conséquence, interdisent la réaffirmation onusienne du « (…) droit à l'autodétermination de la Palestine », la condamnation « d'une façon enfin efficace des assassinats ciblés, (de) la construction du mur, (de) l'annexion de fait de la Cisjordanie », ainsi que l’exigence d’un « retrait israélien complet des territoires occupés et la mise en œuvre d'un plan de protection des populations (…) ».
Résolutions internationales, qui par leurs blâmes à Israël (pour sa légitime défense ‘’innommable’’) et leurs contraintes (à se plier aux desiderata du « monde arabo-musulman ») éviteront « la catastrophe (qui) est donc toute proche » selon ces mandarins de l’anti-sionisme, qui se présentent toutefois comme philosophe et historienne.
Qualités qui impressionnent au bas d’un pamphlet mais non ceux au fait des réalités du terrain.
Réalités qui assurent pourtant qu’il n’est qu’une seule solution logique : le combat de l’Autorité palestinienne contre le terrorisme des siens, et son acceptation de l’Etat d’Israël comme foyer juif. Ainsi, le peuple israélien mandatera -une deuxième fois- un gouvernement pour des négociations ayant comme objectif final la création d’un état ‘’palestinien’’ indépendant et viable.
Au delà de ces simples évidences, il faut s’interroger.
Pour quelles raisons, d’éminents ‘’intellectuels’’, ayant libres tribunes dans les médias nationaux, sont en fait incapables d’énoncer ce que tout à chacun, humble et honnête mortel, comprend de ce conflit ? Il est difficile d’avoir une analyse cartésienne de leurs comportements, sauf à comprendre que leurs objectifs sont les mêmes que ceux du monde arabo-musulman. Un Etat d’Israël bi-national, puis -en conséquences- des Juifs errants jusqu’aux nouveaux fours crématoires qui ne manqueront pas de se dresser, ici ou là, tôt ou tard, sur leurs chemins.
Il est dramatique également, qu’un journal -dit de ‘’référence’’- imprime dans ses colonnes des points de vues volontairement aussi peu empreints d'intégrité intellectuelle, et intoxiquant la réflexion générale.
A camoufler ou à justifier en permanence l’exigence du « droit au retour » de ‘’réfugiés palestiniens’’ au sein d’Israël, ces ‘’humanistes’’, secondés par tous ces médias, contribuent simplement à la poursuite du conflit, voire à la putréfaction des relations internationales entre Jérusalem et Paris.
Faut il conjecturer alors, qu’une visite officielle du Premier ministre israélien améliorera cet état de chose ? Cela dépendra, en grande partie, de la volonté chiraquienne, mais à considérer l’insignifiante représentativité ministérielle -à l’ambassade d’Israël en France- lors du 56éme anniversaire de l’indépendance, cela semble très mal engagé.
Et cependant, il faudra bien qu’à l’instar du Ministre d’état Nicolas Sarkozy accusant le gouvernement Jospin d’avoir, alors, laissé planer l’ambiguïté quant à une « France antisémite », ce même pays perçoive un jour l’accusation d’anti-israélisme primaire qu’on lui porte journellement avec raison.
Et nous ne sommes pas à l’avant-veille de ce jour.
C’est, cependant, ce que font -une fois de plus dans le quotidien Le Monde- Etienne Balibar et Madeleine Rebérioux dans un point de vue intitulé tout simplement «laisserons-nous détruire la Palestine ? ».
Il est donc facile, par ce titre, de désigner LE coupable, « dont la politique au Moyen-Orient se résume en une fuite en avant militaire et impériale », « dont l'aboutissement est la création d'un Grand Israël », qui « défie ouvertement le droit international et l'opinion des peuples voisins » et qui « n'hésite pas à semer la haine, la ruine et l'humiliation » sur « une société paupérisée, expropriée, atomisée, et pourtant vivante, sur laquelle il frappe à coups redoublés et qu'il veut pousser aux actions les plus désespérées ».
Ce qui n’empêche nullement ce ‘’mis en examen permanent’’ d’avoir -toujours selon ces clercs de l’anti-israélisme- un grand nombre de ‘’complices’’, autres bien sûr que George W. Bush et son administration de néoncons.
Complices, telle « l'opposition démocrate américaine, dont le candidat, en pleine surenchère électorale, a exprimé son soutien sur ce point à l'administration Bush »; les « Etats arabes, plus empêtrés que jamais entre leurs opinions publiques, qu'ils redoutent, leurs antagonismes nationaux et idéologiques, les intérêts diplomatiques et financiers qu'ils veulent ménager et leur dépendance de la protection américaine »; « Les Nations unies (…) dont la majorité ne se résout toujours pas à faire sauter le verrou du veto américain au Conseil de sécurité et à faire respecter ses propres résolutions »; « Les nations européennes (qui) n'en finissent pas de payer la note de leur mauvaise conscience, de leurs refoulements et de leur lâcheté. Après avoir contribué, à des degrés divers, à l'extermination des juifs pendant la seconde guerre mondiale et ‘’oublié’’ la colonisation, elles s'apprêtent maintenant à sacrifier le peuple palestinien ».
Ces ‘’complices’’ qui, en conséquence, interdisent la réaffirmation onusienne du « (…) droit à l'autodétermination de la Palestine », la condamnation « d'une façon enfin efficace des assassinats ciblés, (de) la construction du mur, (de) l'annexion de fait de la Cisjordanie », ainsi que l’exigence d’un « retrait israélien complet des territoires occupés et la mise en œuvre d'un plan de protection des populations (…) ».
Résolutions internationales, qui par leurs blâmes à Israël (pour sa légitime défense ‘’innommable’’) et leurs contraintes (à se plier aux desiderata du « monde arabo-musulman ») éviteront « la catastrophe (qui) est donc toute proche » selon ces mandarins de l’anti-sionisme, qui se présentent toutefois comme philosophe et historienne.
Qualités qui impressionnent au bas d’un pamphlet mais non ceux au fait des réalités du terrain.
Réalités qui assurent pourtant qu’il n’est qu’une seule solution logique : le combat de l’Autorité palestinienne contre le terrorisme des siens, et son acceptation de l’Etat d’Israël comme foyer juif. Ainsi, le peuple israélien mandatera -une deuxième fois- un gouvernement pour des négociations ayant comme objectif final la création d’un état ‘’palestinien’’ indépendant et viable.
Au delà de ces simples évidences, il faut s’interroger.
Pour quelles raisons, d’éminents ‘’intellectuels’’, ayant libres tribunes dans les médias nationaux, sont en fait incapables d’énoncer ce que tout à chacun, humble et honnête mortel, comprend de ce conflit ? Il est difficile d’avoir une analyse cartésienne de leurs comportements, sauf à comprendre que leurs objectifs sont les mêmes que ceux du monde arabo-musulman. Un Etat d’Israël bi-national, puis -en conséquences- des Juifs errants jusqu’aux nouveaux fours crématoires qui ne manqueront pas de se dresser, ici ou là, tôt ou tard, sur leurs chemins.
Il est dramatique également, qu’un journal -dit de ‘’référence’’- imprime dans ses colonnes des points de vues volontairement aussi peu empreints d'intégrité intellectuelle, et intoxiquant la réflexion générale.
A camoufler ou à justifier en permanence l’exigence du « droit au retour » de ‘’réfugiés palestiniens’’ au sein d’Israël, ces ‘’humanistes’’, secondés par tous ces médias, contribuent simplement à la poursuite du conflit, voire à la putréfaction des relations internationales entre Jérusalem et Paris.
Faut il conjecturer alors, qu’une visite officielle du Premier ministre israélien améliorera cet état de chose ? Cela dépendra, en grande partie, de la volonté chiraquienne, mais à considérer l’insignifiante représentativité ministérielle -à l’ambassade d’Israël en France- lors du 56éme anniversaire de l’indépendance, cela semble très mal engagé.
Et cependant, il faudra bien qu’à l’instar du Ministre d’état Nicolas Sarkozy accusant le gouvernement Jospin d’avoir, alors, laissé planer l’ambiguïté quant à une « France antisémite », ce même pays perçoive un jour l’accusation d’anti-israélisme primaire qu’on lui porte journellement avec raison.
Et nous ne sommes pas à l’avant-veille de ce jour.
dimanche 25 avril 2004
Lettre ouverte à Ariel Sharon
Mr. Le Premier ministre,
J’apprends avec désagrément que vous avez accepté l’invitation à vous rendre, dans les deux prochains mois, en visite officielle en France, alors que ce pays n’a en rien mérité cet honneur.
Je conçois aisément, en effet, votre besoin d’établir des relations internationales, mais il me semble que cette visite contentera plus une exigence française, d’un rôle diplomatique dans le règlement du conflit israélo-arabe et particulièrement dans votre plan de retrait unilatéral, que les propres intérêts du pays que vous dirigez.
L’ample liste, facilement dressée, d’hostilités françaises de ces dernières années à votre égard mais, surtout, au bien être du peuple israélien est là pour nous rappeler que ce pays favorise le commerce international au détriment, si nécessaire, des valeurs universelles, voire au préjudice d’Israël et de ses amis.
En effet ! Comment taire que de toutes ses visites officielles en pays étrangers, seule celle concernant Israël en 1996 a vu Jacques Chirac se comporter, publiquement et clairement, de façon indigne ?Et que dire de sa ‘’participation’’ à l’intransigeance d’un Yasser Arafat, lors d’un sommet à Paris, peu avant le déclenchement de la guerre souhaitée et organisée par ce dernier ?
Que penser, encore, de la condamnation française -d’un Hubert Vedrine alors ministre des Affaires étrangères sous la présidence chiraquienne- à la Commission des Droits de l’Homme d’un prétendu « massacre » de Djénine ?
Comment interpréter la convocation à l’Elysée du Premier ministre Lionel Jospin alors de retour d’Israël et authentifiant le terrorisme du Hezbollah ?
De quel nom, en conséquence, désigner cette tentative française -au Conseil de sécurité de l’Onu- de neutralisation du droit à la légitime défense d’Israël par une interdiction onusienne d’éliminations de chefs terroristes, commanditaires de centaines d’assassinats de civils Israéliens ?
De quelle façon saisir les réceptions officielles françaises, avec tous les honneurs, du reclus de Ramallah sans jamais exiger de celui ci l’abandon définitif de l’éradication du foyer juif par un retour massif de ‘’Palestiniens’’ en son cœur ?
Comment, enfin, entendre d’Algérie, et lors d’une conférence de presse, toutes ces méconnaissances élyséennes du Droit international qui lèsent le besoin essentiel israélien de frontières ‘’sûres’’ mais aussi ‘’reconnues’’ ?
Ce petit rappel, partiel toutefois, des actes français élyséens très franchement anti-israéliens, ne doit pas pour autant vous faire oublier, Mr. Le Premier ministre, l’état mental actuel de ce pays.
Vous n’êtes pas sans savoir que la République Française tolère en son sein des partis politiques extrêmes -d’une certaine importance électorale-, partisans d’une ‘’mutation’’ d’Israël en un état bi-national.
Qu’un parti de gauche -dit démocratique- évince des élections européennes de 2004 un eurodéputé sortant (François Zimeray) pour avoir recherché durant tout son mandat une paix juste et durable pour le Proche-Orient, et laisse simultanément circuler en son sein une pétition anti-israélienne.
Que des médias publics nationaux portent haut les faits et gestes démontrant la nocivité d’Israël mais taisent les responsabilités de ce ‘’monde arabo-musulman’’ en guerre contre l’existence même de votre pays.
Que les rues de ce pays abritent souvent des manifestations où le drapeau israélien est brûlé sans, pour autant, qu’une intervention policière y mette fin.
Et, enfin, que les écoles juives françaises, de ces faits, sont grillagées et surveillées par des vigiles et/ou des caméras de surveillances.
Telle est actuellement la triste situation en ce pays, dit des ‘’Droits de l’Homme’’ et des ‘’lumières’’. Vous comprendrez donc naturellement ma stupeur quant à une visite officielle en ce pays, et ma requête d’un refus public de votre part à cautionner cette politique néfaste aux seuls intérêts du peuple dont vous avez la charge.
Exigez avant toute chose, Mr. Ariel Sharon, que la France fasse amende honorable en ce qui concerne les torts causés à votre (notre) pays.Et si besoin réel était d’une rencontre, qu’elle se réalise à Jérusalem et nulle part ailleurs que dans le bureau du Premier ministre israélien que vous êtes.
Ainsi seulement, Mr. Le Premier Ministre, vous rétablirez le respect dû au peuple israélien -et, au delà, au peuple juif de par le monde- mais aussi aux valeurs universelles qui fondent nos sociétés démocratiques.
Cordiales et respectueuses salutations.
J’apprends avec désagrément que vous avez accepté l’invitation à vous rendre, dans les deux prochains mois, en visite officielle en France, alors que ce pays n’a en rien mérité cet honneur.
Je conçois aisément, en effet, votre besoin d’établir des relations internationales, mais il me semble que cette visite contentera plus une exigence française, d’un rôle diplomatique dans le règlement du conflit israélo-arabe et particulièrement dans votre plan de retrait unilatéral, que les propres intérêts du pays que vous dirigez.
L’ample liste, facilement dressée, d’hostilités françaises de ces dernières années à votre égard mais, surtout, au bien être du peuple israélien est là pour nous rappeler que ce pays favorise le commerce international au détriment, si nécessaire, des valeurs universelles, voire au préjudice d’Israël et de ses amis.
En effet ! Comment taire que de toutes ses visites officielles en pays étrangers, seule celle concernant Israël en 1996 a vu Jacques Chirac se comporter, publiquement et clairement, de façon indigne ?Et que dire de sa ‘’participation’’ à l’intransigeance d’un Yasser Arafat, lors d’un sommet à Paris, peu avant le déclenchement de la guerre souhaitée et organisée par ce dernier ?
Que penser, encore, de la condamnation française -d’un Hubert Vedrine alors ministre des Affaires étrangères sous la présidence chiraquienne- à la Commission des Droits de l’Homme d’un prétendu « massacre » de Djénine ?
Comment interpréter la convocation à l’Elysée du Premier ministre Lionel Jospin alors de retour d’Israël et authentifiant le terrorisme du Hezbollah ?
De quel nom, en conséquence, désigner cette tentative française -au Conseil de sécurité de l’Onu- de neutralisation du droit à la légitime défense d’Israël par une interdiction onusienne d’éliminations de chefs terroristes, commanditaires de centaines d’assassinats de civils Israéliens ?
De quelle façon saisir les réceptions officielles françaises, avec tous les honneurs, du reclus de Ramallah sans jamais exiger de celui ci l’abandon définitif de l’éradication du foyer juif par un retour massif de ‘’Palestiniens’’ en son cœur ?
Comment, enfin, entendre d’Algérie, et lors d’une conférence de presse, toutes ces méconnaissances élyséennes du Droit international qui lèsent le besoin essentiel israélien de frontières ‘’sûres’’ mais aussi ‘’reconnues’’ ?
Ce petit rappel, partiel toutefois, des actes français élyséens très franchement anti-israéliens, ne doit pas pour autant vous faire oublier, Mr. Le Premier ministre, l’état mental actuel de ce pays.
Vous n’êtes pas sans savoir que la République Française tolère en son sein des partis politiques extrêmes -d’une certaine importance électorale-, partisans d’une ‘’mutation’’ d’Israël en un état bi-national.
Qu’un parti de gauche -dit démocratique- évince des élections européennes de 2004 un eurodéputé sortant (François Zimeray) pour avoir recherché durant tout son mandat une paix juste et durable pour le Proche-Orient, et laisse simultanément circuler en son sein une pétition anti-israélienne.
Que des médias publics nationaux portent haut les faits et gestes démontrant la nocivité d’Israël mais taisent les responsabilités de ce ‘’monde arabo-musulman’’ en guerre contre l’existence même de votre pays.
Que les rues de ce pays abritent souvent des manifestations où le drapeau israélien est brûlé sans, pour autant, qu’une intervention policière y mette fin.
Et, enfin, que les écoles juives françaises, de ces faits, sont grillagées et surveillées par des vigiles et/ou des caméras de surveillances.
Telle est actuellement la triste situation en ce pays, dit des ‘’Droits de l’Homme’’ et des ‘’lumières’’. Vous comprendrez donc naturellement ma stupeur quant à une visite officielle en ce pays, et ma requête d’un refus public de votre part à cautionner cette politique néfaste aux seuls intérêts du peuple dont vous avez la charge.
Exigez avant toute chose, Mr. Ariel Sharon, que la France fasse amende honorable en ce qui concerne les torts causés à votre (notre) pays.Et si besoin réel était d’une rencontre, qu’elle se réalise à Jérusalem et nulle part ailleurs que dans le bureau du Premier ministre israélien que vous êtes.
Ainsi seulement, Mr. Le Premier Ministre, vous rétablirez le respect dû au peuple israélien -et, au delà, au peuple juif de par le monde- mais aussi aux valeurs universelles qui fondent nos sociétés démocratiques.
Cordiales et respectueuses salutations.
mardi 20 avril 2004
Les inepties de Pascal Riche
Un quotidien digne de ce nom se doit, sinon d’avoir une ligne éditoriale respectable, tout au moins de posséder la rigueur nécessaire à l’information factuelle pour l’intérêt du débat mais surtout pour le respect de ses propres lecteurs.
Dans un dossier en date du 19 avril, de la rubrique « Événements » et consacré au conflit israélo-arabe, Pascal Riche -correspondant de Libération à Washington - dans un article intitulé " Bush change son fusil d'épaule" noircit (c’est le terme approprié) une page pour justifier son salaire.
Ainsi, nous ‘’informant’’ sur le soutien de la Maison Blanche au plan de retrait unilatéral d’Ariel Sharon, il nous ‘’commente‘’ la décision de George W. Bush qui a « affirmé que les Palestiniens devaient renoncer au ‘’droit au retour’’ des réfugiés en Israël, pourtant reconnu par l'ONU, et bousculé le tabou des tabous, en disant que les frontières, héritées de 1948, qui délimitaient l'État d'Israël jusqu'en 1967, ne sont pas intangibles » (sic).
On en conviendra aisément, les connaissances de ce ‘’journaliste’’ nous laissent sans voix. Autant d’inepties en si peu de place, de surcroît non corrigées par sa hiérarchie, démontre, si besoin était, la ligne anti-israélienne de ce ‘’journal’’. Trop d’erreurs tuent, de fait, le droit humain à l’erreur.
En effet ! Affirmer que le Droit onusien reconnaît le ‘’droit au retour’’ des réfugiés en Israël c’est mentir, et surtout servir la soupe à ceux qui désespèrent de la résistance israélienne à ne pas disparaître, car la seule résolution (194 ) s’y préoccupant émane de l’Assemblée générale et n’a aucun effet juridique obligatoire sur le gouvernement israélien. Considérer que cette Assemblée, à majorité systématiquement anti-israélienne, ordonne le Droit c’est incontestablement consacrer l’illégalité de l’existence même de l’État d’Israël.
Pour ce qui est des autres âneries alléguées dans ce paragraphe, elles sont étourdissantes de prétentions intellectuelles. Comment concevoir en effet que les « frontières héritées de 1948 », décidées -on ne le dira jamais assez- par le plan de partage et la résolution 181 qui, elle, à force de loi, puissent être celles « qui délimitaient l’État d’Israël jusqu’en 1967 » ?
Que sont devenus les desseins du monde arabo-musulman d’éradication de cet état naissant, puis l’armistice signée en 1949 délimitant, de fait, la ‘’ligne verte’’ ? Le lecteur, peu au fait du conflit, n’en saura rien.Pascal Riche le sait il lui même ?
Comment expliquer, encore, la phraséologie de ce ‘’pigiste’’, nous parodiant George W. Bush bousculant « le tabou des tabous » de l’intangibilité des « frontières héritées de 1948 » ?
N’est ce pas là, la preuve inconsciente de son souhait (et donc celui de son journal ) de voir remises en négociations les frontières israéliennes attribuées, alors, par la résolution 181 de 1947 reconnaissant un foyer juif ?
Le reste du texte est à l'avenant.
Ses ‘’condamnations’’, en filigrane, de la politique US et du plan de retrait unilatéral d’Ariel Sharon, n’ont en fait que l’objectif de mener le lecteur à se désespérer de toutes bonnes volontés de la part des responsables américains et israéliens, et à l'inciter à une condamnation sans appel. Surtout lorsqu’ils apprennent l’intérêt de George W. Bush à agir en ce sens.
« Pour de nombreux commentateurs américains, la raison principale qui a poussé Bush à entériner le plan Sharon est électorale. Depuis son entrée à la Maison Blanche, il cherche à reconquérir une partie du vote des Juifs américains. (…) Les stratèges républicains espèrent gagner quelques dizaines de milliers d'électeurs juifs, qui pourraient faire la différence dans des États disputés (…) ».
Bien que l’on notera subtilement qu’il s’agisse de l’avis « de nombreux commentateurs américains » (re sic), on constatera de même la puissance du ‘’lobby juif’’ et la réduction, à peu de chose, de l’intelligence et des valeurs de la politique étrangère américaine.
On s’étonne par ailleurs, et à juste titre, du ralliement ''gratuit'' -à ce plan israélo-américain- du Premier ministre Tony Blair.
Pascal Riche étant correspondant de Libé à Washington, il n’a pu enquêter sérieusement sur les motivations anglaises. Gageons que ce ‘’journal’’ nous fournira les raisons ( malhonnêtes ?) d’ici peu.
Dans un dossier en date du 19 avril, de la rubrique « Événements » et consacré au conflit israélo-arabe, Pascal Riche -correspondant de Libération à Washington - dans un article intitulé " Bush change son fusil d'épaule" noircit (c’est le terme approprié) une page pour justifier son salaire.
Ainsi, nous ‘’informant’’ sur le soutien de la Maison Blanche au plan de retrait unilatéral d’Ariel Sharon, il nous ‘’commente‘’ la décision de George W. Bush qui a « affirmé que les Palestiniens devaient renoncer au ‘’droit au retour’’ des réfugiés en Israël, pourtant reconnu par l'ONU, et bousculé le tabou des tabous, en disant que les frontières, héritées de 1948, qui délimitaient l'État d'Israël jusqu'en 1967, ne sont pas intangibles » (sic).
On en conviendra aisément, les connaissances de ce ‘’journaliste’’ nous laissent sans voix. Autant d’inepties en si peu de place, de surcroît non corrigées par sa hiérarchie, démontre, si besoin était, la ligne anti-israélienne de ce ‘’journal’’. Trop d’erreurs tuent, de fait, le droit humain à l’erreur.
En effet ! Affirmer que le Droit onusien reconnaît le ‘’droit au retour’’ des réfugiés en Israël c’est mentir, et surtout servir la soupe à ceux qui désespèrent de la résistance israélienne à ne pas disparaître, car la seule résolution (194 ) s’y préoccupant émane de l’Assemblée générale et n’a aucun effet juridique obligatoire sur le gouvernement israélien. Considérer que cette Assemblée, à majorité systématiquement anti-israélienne, ordonne le Droit c’est incontestablement consacrer l’illégalité de l’existence même de l’État d’Israël.
Pour ce qui est des autres âneries alléguées dans ce paragraphe, elles sont étourdissantes de prétentions intellectuelles. Comment concevoir en effet que les « frontières héritées de 1948 », décidées -on ne le dira jamais assez- par le plan de partage et la résolution 181 qui, elle, à force de loi, puissent être celles « qui délimitaient l’État d’Israël jusqu’en 1967 » ?
Que sont devenus les desseins du monde arabo-musulman d’éradication de cet état naissant, puis l’armistice signée en 1949 délimitant, de fait, la ‘’ligne verte’’ ? Le lecteur, peu au fait du conflit, n’en saura rien.Pascal Riche le sait il lui même ?
Comment expliquer, encore, la phraséologie de ce ‘’pigiste’’, nous parodiant George W. Bush bousculant « le tabou des tabous » de l’intangibilité des « frontières héritées de 1948 » ?
N’est ce pas là, la preuve inconsciente de son souhait (et donc celui de son journal ) de voir remises en négociations les frontières israéliennes attribuées, alors, par la résolution 181 de 1947 reconnaissant un foyer juif ?
Le reste du texte est à l'avenant.
Ses ‘’condamnations’’, en filigrane, de la politique US et du plan de retrait unilatéral d’Ariel Sharon, n’ont en fait que l’objectif de mener le lecteur à se désespérer de toutes bonnes volontés de la part des responsables américains et israéliens, et à l'inciter à une condamnation sans appel. Surtout lorsqu’ils apprennent l’intérêt de George W. Bush à agir en ce sens.
« Pour de nombreux commentateurs américains, la raison principale qui a poussé Bush à entériner le plan Sharon est électorale. Depuis son entrée à la Maison Blanche, il cherche à reconquérir une partie du vote des Juifs américains. (…) Les stratèges républicains espèrent gagner quelques dizaines de milliers d'électeurs juifs, qui pourraient faire la différence dans des États disputés (…) ».
Bien que l’on notera subtilement qu’il s’agisse de l’avis « de nombreux commentateurs américains » (re sic), on constatera de même la puissance du ‘’lobby juif’’ et la réduction, à peu de chose, de l’intelligence et des valeurs de la politique étrangère américaine.
On s’étonne par ailleurs, et à juste titre, du ralliement ''gratuit'' -à ce plan israélo-américain- du Premier ministre Tony Blair.
Pascal Riche étant correspondant de Libé à Washington, il n’a pu enquêter sérieusement sur les motivations anglaises. Gageons que ce ‘’journal’’ nous fournira les raisons ( malhonnêtes ?) d’ici peu.
lundi 19 avril 2004
Les dangers de la ''politique arabe''
Pour Jacques Chirac, le Droit international n’est souvent que le paravent de sa ligne politique. C’est ainsi que, dans le conflit israélo-arabe, la ligne de démarcation de l’armistice de 1949 se mute en ‘’FRONTIERE de 1967’’ ce qui lui permet, lors d’une conférence de presse à Alger le 15 avril dernier, d’affirmer que le retrait unilatéral d’Ariel Sharon « ne doit pas préjuger ce qu'il appartiendra aux parties de négocier et notamment en ce qui concerne les frontières » car « sur les frontières, je considère qu'il y a un droit international et que ce droit international doit être respecté ».
Et pour éviter toute méprise quant à sa ‘’pensée’’ politique, il affirme que « si l'on joue en fonction des circonstances et des hommes sur la stabilité internationale et les règles du droit international, c'est un précédent fâcheux, voire dangereux ».
On peut donc alléguer, sans se tromper, que son interprétation du Droit international sert son opposition au plan du Premier ministre israélien pour cause de ‘’politique arabe’’ de la France.
Par cette posture, et à lire entre les lignes, il est aisé de comprendre que le locataire de l’Elysée n’a jamais, dans le passé, cautionner de plans mettant en danger cette même ‘’politique arabe’’. Et que si d’aventure la proposition de Paix d’Ehud Barak -lors de Camp David en l’an 2000- ‘’préjugeait’’, alors unilatéralement, du devenir des frontières entre Israël et la ‘’Palestine’’ à naître, voire sa viabilité, la condamnation chiraquienne aurait suivi. Ce qui ne fut pas le cas et CONFIRME à posteriori que la « Guerre d’Oslo » déclenchée par Yasser Arafat ne peut se prévaloir de ces motifs.
Ces raisons démystifiées, on peut alléguer également, que nul analyste sérieux et digne de ce nom ne soutient que le partage du « Mont du temple » et de Jérusalem fut la pierre d’achoppement d’un traité de Paix juste et durable pour la région.
Alors quoi ? Quels causes ont poussé à la rupture des négociations entre Clinton, Barak et Arafat, puis au déclenchement de la « Guerre d’Oslo » ?
Le seul motif valable restant, et qui devient de plus en plus incontestable au fil des jours, n’est autre que l’exigence du « monde arabo-musulman » du ‘’droit de retour’’ de la descendance des réfugiés ‘’palestiniens’’ au sein même d’Israël.
Ce que tout fin diplomate concevra comme l’ERADICATION d’un Etat d’Israël légitimé non seulement par son histoire, la bible mais aussi par la résolution 181 du Droit international onusien revendiqué, singulièrement, par le Président de la République Française.
Est-il loisible, alors, d’imaginer que ce dernier ignore l’objectif final avoué de l’Autorité palestinienne ? Ou faut il accuser la France, ainsi que d’autres Démocraties -européennes particulièrement-, de complicité dans ce combat contraire à tous les principes des Droits de l’Homme mais, oh combien, bénéfique au commerce avec le monde arabe ?
Comment interpréter le silence de Jacques Chirac, comprendre son soutien permanent au Président ‘’palestinien’’ élu-démocratiquement-à-vie, ou expliquer ses condamnations constantes de la légitime défense israélienne ?
Comment expliquer encore sa caution à Y. Beilin, A. Burg et A. Mitzna, premiers Israéliens à légaliser officiellement, par écrit dans leur ‘’Initiative de Genève’’, l’exigence palestinienne du droit au retour ?
A la lueur de ces questions, sa ‘’prophétisation’’ d’une parenthèse d’Israël dans l’histoire contemporaine éclaircit bien des points…
On est donc consterné, à posteriori, par cette politique -qui préjuge du droit, mais surtout de la volonté des Israéliens à disposer d’un état régi par leurs lois, culture ou religion- mais éclairé quant au hors jeu diplomatique français, et même européen ou russe, dans le dénouement de ce conflit.
La France, l’Europe et la Russie ne doivent pas changer de couleur politique mais revoir leurs priorités, sauf à rejeter leurs fondements démocratiques.
Israël sera, dans cette attente, leur seul juge. De sa décision dépendra leur participation au règlement de ce conflit et l’honneur qu’ils en recevront.
Et pour éviter toute méprise quant à sa ‘’pensée’’ politique, il affirme que « si l'on joue en fonction des circonstances et des hommes sur la stabilité internationale et les règles du droit international, c'est un précédent fâcheux, voire dangereux ».
On peut donc alléguer, sans se tromper, que son interprétation du Droit international sert son opposition au plan du Premier ministre israélien pour cause de ‘’politique arabe’’ de la France.
Par cette posture, et à lire entre les lignes, il est aisé de comprendre que le locataire de l’Elysée n’a jamais, dans le passé, cautionner de plans mettant en danger cette même ‘’politique arabe’’. Et que si d’aventure la proposition de Paix d’Ehud Barak -lors de Camp David en l’an 2000- ‘’préjugeait’’, alors unilatéralement, du devenir des frontières entre Israël et la ‘’Palestine’’ à naître, voire sa viabilité, la condamnation chiraquienne aurait suivi. Ce qui ne fut pas le cas et CONFIRME à posteriori que la « Guerre d’Oslo » déclenchée par Yasser Arafat ne peut se prévaloir de ces motifs.
Ces raisons démystifiées, on peut alléguer également, que nul analyste sérieux et digne de ce nom ne soutient que le partage du « Mont du temple » et de Jérusalem fut la pierre d’achoppement d’un traité de Paix juste et durable pour la région.
Alors quoi ? Quels causes ont poussé à la rupture des négociations entre Clinton, Barak et Arafat, puis au déclenchement de la « Guerre d’Oslo » ?
Le seul motif valable restant, et qui devient de plus en plus incontestable au fil des jours, n’est autre que l’exigence du « monde arabo-musulman » du ‘’droit de retour’’ de la descendance des réfugiés ‘’palestiniens’’ au sein même d’Israël.
Ce que tout fin diplomate concevra comme l’ERADICATION d’un Etat d’Israël légitimé non seulement par son histoire, la bible mais aussi par la résolution 181 du Droit international onusien revendiqué, singulièrement, par le Président de la République Française.
Est-il loisible, alors, d’imaginer que ce dernier ignore l’objectif final avoué de l’Autorité palestinienne ? Ou faut il accuser la France, ainsi que d’autres Démocraties -européennes particulièrement-, de complicité dans ce combat contraire à tous les principes des Droits de l’Homme mais, oh combien, bénéfique au commerce avec le monde arabe ?
Comment interpréter le silence de Jacques Chirac, comprendre son soutien permanent au Président ‘’palestinien’’ élu-démocratiquement-à-vie, ou expliquer ses condamnations constantes de la légitime défense israélienne ?
Comment expliquer encore sa caution à Y. Beilin, A. Burg et A. Mitzna, premiers Israéliens à légaliser officiellement, par écrit dans leur ‘’Initiative de Genève’’, l’exigence palestinienne du droit au retour ?
A la lueur de ces questions, sa ‘’prophétisation’’ d’une parenthèse d’Israël dans l’histoire contemporaine éclaircit bien des points…
On est donc consterné, à posteriori, par cette politique -qui préjuge du droit, mais surtout de la volonté des Israéliens à disposer d’un état régi par leurs lois, culture ou religion- mais éclairé quant au hors jeu diplomatique français, et même européen ou russe, dans le dénouement de ce conflit.
La France, l’Europe et la Russie ne doivent pas changer de couleur politique mais revoir leurs priorités, sauf à rejeter leurs fondements démocratiques.
Israël sera, dans cette attente, leur seul juge. De sa décision dépendra leur participation au règlement de ce conflit et l’honneur qu’ils en recevront.
jeudi 15 avril 2004
Réalités françaises
A l’heure où George W. Bush et Ariel Sharon tentent de modifier le cours des évènements au Proche-Orient, ou que le Premier ministre australien, John Howard, appelle ses concitoyens se trouvant en Irak à ne pas quitter le pays et à y poursuivre leur travail, malgré la récente vague de violence et de kidnappings, la lecture des communiqués du Porte-parole du ministère français des Affaires étrangère (sur cette région du monde) laisse pantois -sinon plus- les démocrates de tout bord.
Tant par les réponses d’Hervé Ladsous -ou de ses adjoints-, que par les questions des journalistes présents et anonymes.
Le point de presse du 13 avril dernier, est éloquent pour la démonstration. Après le verbiage diplomatique attendu -a savoir la « condamnation sans appel de la prise en otage de civils étrangers en Irak », l’assurance de « sa sympathie et de sa solidarité (à) tous ceux qui sont arbitrairement détenus et leurs familles ainsi que leurs gouvernements » et la recommandation formelle « aux Français qui s'y trouvent de quitter l'Irak et aux personnes qui envisagent de s'y rendre de différer leur voyage »- les questions et leurs réponses nous instruisent précisément de l’américanophobie et israélophobie ambiante.
Petite sélection afin de ‘’savourer’’ pleinement les expressions et formules choisies par les intervenants.
Question : « (…)vous n'avez rien dit sur les victimes de la ville de Falloujah et les civils irakiens qui sont massacrés par l'armée américaine et la coalition (…) ».
Question : « (…) je crois que la situation des Irakiens mérite vraiment d'être plus claire ? Je crois qu'il y a 700 morts, des enfants, des femmes, il y a des blessés. C'est quelque chose d'incroyable, c'est un massacre (…) ».
Terme non contesté par le Porte-parole du Quai d’Orsay. Qui ne dit mot, consent il ?
Question : « Est-ce que les incidents de ces derniers jours en Irak ne sont pas le signe d'un échec de l'intervention internationale ? ».
Question : « Comment appelez-vous, en langage diplomatique, les combattants de la ville de Falloujah ? Sont-ce des terroristes, des résistants, des patriotes ? Les Américains les appellent terroristes. Comment qualifiez-vous ces gens ? ».
Et vous ???
Comment peut on dénommer ceux qui aspirent au retour du régime de Saddam, avec ses charniers, ses guerres et ses gazages de Kurdes ; ceux qui -par l’islamisme- rêvent de maîtriser l’Irak et ses richesses à des fins de Djihad sainte, ou encore ceux qui assassinent des civils puis les brûlent, les mutilent, les ‘’promènent’’ accrochés à l’arrière de leurs véhicules avant de pendre ce qui en reste aux piliers d’un pont ?
France 2, par le ''témoignage'' de son envoyé spécial Bertrand Coq a tranché : des RESISTANTS luttant contre l’occupation américaine, qui n’ont pourtant pas réussi -au grand ‘’désarroi’’ de cette chaîne- à transformer l’Irak en Vietnam.
Quant à Hervé Ladsous, il préfère « se garder des étiquettes » et se pencher sur la question suivante.
Question : « Selon les informations, Ariel Sharon va demander au président américain un texte écrit disant que les Etats-Unis sont contre le retour de tous les réfugiés palestiniens en Israël. Est-ce que la France pense que cela revient à n'importe quel Etat ou président étranger de décider si les réfugiés palestiniens rentrent ou pas dans leur pays ? ».
Sciemment, ou même inconsciemment, l’éradication de l’Etat d’Israël est d’ors et déjà programmée pour certains. Quant à la réponse du Porte-parole, ce point « (…) doit s'inscrire dans une perspective négociée qui est la Feuille de Route » (sic).
Ceux qui se souviennent du refus de Yasser Arafat d’abandonner cette exigence, lors des négociations de Camp David en l’an 2000, apprécieront -à sa juste mesure- le ‘’soutien’’ français à la poursuite de la « Guerre d’Oslo ».
Tout comme ils apprécieront, dorénavant, les prochains points de presse du Quai d’Orsay.
Tant par les réponses d’Hervé Ladsous -ou de ses adjoints-, que par les questions des journalistes présents et anonymes.
Le point de presse du 13 avril dernier, est éloquent pour la démonstration. Après le verbiage diplomatique attendu -a savoir la « condamnation sans appel de la prise en otage de civils étrangers en Irak », l’assurance de « sa sympathie et de sa solidarité (à) tous ceux qui sont arbitrairement détenus et leurs familles ainsi que leurs gouvernements » et la recommandation formelle « aux Français qui s'y trouvent de quitter l'Irak et aux personnes qui envisagent de s'y rendre de différer leur voyage »- les questions et leurs réponses nous instruisent précisément de l’américanophobie et israélophobie ambiante.
Petite sélection afin de ‘’savourer’’ pleinement les expressions et formules choisies par les intervenants.
Question : « (…)vous n'avez rien dit sur les victimes de la ville de Falloujah et les civils irakiens qui sont massacrés par l'armée américaine et la coalition (…) ».
Question : « (…) je crois que la situation des Irakiens mérite vraiment d'être plus claire ? Je crois qu'il y a 700 morts, des enfants, des femmes, il y a des blessés. C'est quelque chose d'incroyable, c'est un massacre (…) ».
Terme non contesté par le Porte-parole du Quai d’Orsay. Qui ne dit mot, consent il ?
Question : « Est-ce que les incidents de ces derniers jours en Irak ne sont pas le signe d'un échec de l'intervention internationale ? ».
Question : « Comment appelez-vous, en langage diplomatique, les combattants de la ville de Falloujah ? Sont-ce des terroristes, des résistants, des patriotes ? Les Américains les appellent terroristes. Comment qualifiez-vous ces gens ? ».
Et vous ???
Comment peut on dénommer ceux qui aspirent au retour du régime de Saddam, avec ses charniers, ses guerres et ses gazages de Kurdes ; ceux qui -par l’islamisme- rêvent de maîtriser l’Irak et ses richesses à des fins de Djihad sainte, ou encore ceux qui assassinent des civils puis les brûlent, les mutilent, les ‘’promènent’’ accrochés à l’arrière de leurs véhicules avant de pendre ce qui en reste aux piliers d’un pont ?
France 2, par le ''témoignage'' de son envoyé spécial Bertrand Coq a tranché : des RESISTANTS luttant contre l’occupation américaine, qui n’ont pourtant pas réussi -au grand ‘’désarroi’’ de cette chaîne- à transformer l’Irak en Vietnam.
Quant à Hervé Ladsous, il préfère « se garder des étiquettes » et se pencher sur la question suivante.
Question : « Selon les informations, Ariel Sharon va demander au président américain un texte écrit disant que les Etats-Unis sont contre le retour de tous les réfugiés palestiniens en Israël. Est-ce que la France pense que cela revient à n'importe quel Etat ou président étranger de décider si les réfugiés palestiniens rentrent ou pas dans leur pays ? ».
Sciemment, ou même inconsciemment, l’éradication de l’Etat d’Israël est d’ors et déjà programmée pour certains. Quant à la réponse du Porte-parole, ce point « (…) doit s'inscrire dans une perspective négociée qui est la Feuille de Route » (sic).
Ceux qui se souviennent du refus de Yasser Arafat d’abandonner cette exigence, lors des négociations de Camp David en l’an 2000, apprécieront -à sa juste mesure- le ‘’soutien’’ français à la poursuite de la « Guerre d’Oslo ».
Tout comme ils apprécieront, dorénavant, les prochains points de presse du Quai d’Orsay.
mercredi 14 avril 2004
Apostrophe socialiste à François Hollande
Suite à l’article intitulé «Une décision pour l'honneur » concernant la candidature de François Zimeray pour les élections européennes à venir, Charles Elbaz -Adjoint Socialiste du Maire de Jacou, Conseiller général de l’Hérault et militant du PS depuis 1965- nous adresse la lettre qu’il a expédié au Premier Secrétaire du PS le 04 avril dernier. La décision de la rédaction à sa publication n’est autre que le débat généré par l’avenir politique de l’Eurodéputé sortant au sein même de ce parti. Notre rédaction se fera donc un devoir de suivre de très près cette polémique interne.
***************
Cher camarade,
Le militant que je suis qui aura en mars 2005, quarante ans de Parti, se reconnaît le droit d’intervenir une fois de plus dans le cadre de mon double engagement dont je n’ai jamais dérogé : le Parti Socialiste, et mon soutien inconditionnel à l ‘Etat d’Israël , en faveur de la candidature de François Zimeray. Celui-ci vient de t’adresser sa candidature aux prochaines élections européennes. Député sortant , il est le seul parlementaire français de sa région. C’est donc tout naturellement qu’il est candidat à la tête dans la circonscription Nord-Ouest.
François Zimeray mène depuis le début de son mandat un combat pour favoriser la paix au Proche-Orient et pour une approche moins partisane, plus juste et plus équilibrée du conflit par l’Union Européenne à l’égard d’Israël. Durant son mandat il aura mené plusieurs dossiers de front.
Au palmarès de ses actions, on notera son combat acharné en faveur de la transparence dans les fonds alloués à l’Autorité Palestinienne. Il parviendra même avec quelques élus à réunir le quorum nécessaire de signatures afin de provoquer une enquête officielle toujours en cours, sur la question. L’enseignement de la haine dans les manuels scolaires palestiniens, la protection des Juifs iraniens accusés à tort par le régime des mollahs, le retrait d’un manuel scolaire français destiné aux classes de CAP incitant à la haine entre les communautés, François Zimeray ne néglige aucune cause. Récemment il a pris l’initiative d’une visite sans précédent de 160 députés nationaux d’Europe qui, pour la première fois, ont évalué sur le terrain, la complexité du conflit israélo-palestinien, loin des idées reçues.
Le caractère, et l’engagement atypique de ce parlementaire lui a certainement attiré jalousies et inimités au point que la Commission européenne voit d’un mauvais œil celui par qui le scandale arrive et que le commissaire européen Chris Paten, éternel défenseur de la « cause palestinienne » ne cache pas son agacement à l’endroit de François Zimeray.
Je voudrais donc, mon cher Premier Secrétaire que tu te souviennes de ton discours lors des 12 heures d’Israël, dont les propos m’ont été rapportés par mes amis du Cercle Léon Blum, ton désaveu et celui du Parti des propos et écrits judéophobes de Pascal Boniface, pour que la candidature de François Zimeray ne soit pas victime :
> De ses positions courageuses dans le conflit israélo-arabe
> De problèmes interne à la fédération de Seine Maritime pour satisfaire les exigences de la politique politicienne.
La victoire aux régionales et aux cantonales pour laquelle je me suis encore fortement engagé ne doit pas me faire oublier la défaite de mai juin 2002 en poursuivant les mêmes erreurs.
Malgré ma fidélité au Parti de Jaurès, de Léon Blum, de Daniel Mayer, de Jean Poperen, de Joseph Franceschi et de mon ami Georges Freche qui ont été ou sont de fidèles amis d’Israël et ont combattu les fascismes de l’affaire Dreyfus, à Vichy, j’attends ta réponse pour déterminer mon avenir dans ce parti au bout de 39 ans de bons et loyaux « services » sans ambition de carrière.
« Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire, c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe et de ne pas faire échos aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques » (Jean Jaurès).
Charles Elbaz
Copies à :Laurent Azoulay – Président du Cercle Léon Blum. Georges Freche - Membre du bureau du PS François Reibsamen – Directeur de campagne du PS
dimanche 11 avril 2004
Les Démocraties face à la Realpolitik
Par une chronique parue dans Le Figaro du 09 avril et intitulée « Realpolitik et droits de l’homme », Michel Rocard -membre du Bureau National du Parti Socialiste, Ancien Premier Ministre Français et actuel Eurodéputé- ‘’excuse’’ les raisons de la politique internationale française, voire européenne, et accessoirement nous communique sa ‘’recette’’ future pour pallier -un minimum- aux carences de ces démocraties, sacrifiant leurs propres valeurs et principes pour des intérêts mercantiles et politiques.
Ce qui a servi de tremplin à son article, est la récente visite diplomatique de Jacques Chirac à Vladimir Poutine en Russie qui, selon lui, « lui a valu d'immenses volées de bois vert, et des critiques à haut degré d'indignation » de par la politique tchétchène de ce dernier. Critiques et indignations qui n’avaient pas lieu d’être, évidemment, quand cette gauche ‘’morale’’ encourageait ce même Jacques Chirac à accueillir le Président Russe avec tapis rouge à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle afin de faire front commun contre les USA. Ce ‘’censeur’’ de gauche a les indignations sélectives ; la vague rose étant, depuis, passée par les régions. Mais là n’est pas l’essentiel.
Pour Michel Rocard, « La faute majeure de Chirac, dans cet épisode, est moins dans ce qu'il a fait que dans le manque d'explication ». Car la Realpolitik (c’est de cela qu’il s’agit) « c'est toujours et partout celle que l'on fait. Et on la fait dans toute la mesure où il n'est pas possible de faire mieux ni autrement. Dès lors, faut-il en avoir honte ? ». De par ce constat dressé, ordonnant la conclusion, cet homme politique s’engage à combattre « l'espèce d'opprobre qui affecte la Realpolitik, (…) [ce] mot [qui] est employé comme s'il était synonyme d'indignité ».
Bataille qui lui permet en conséquence d’assurer d’une part « que toute politique poursuit des intérêts avant d'appliquer des principes, et qu'en politique on s'accommode parfois de moyens que la morale réprouve » et d’autre part de légitimer également « Le souci de préserver des activités commerciales créatrices d'emplois nombreux chez l'autre comme chez nous (…) ».
D’où l’incongruité à ‘’sévir’’ contre, par exemple, « La Chine (qui) fait une politique inacceptable au Tibet » ou encore la Russie en Tchétchènie qui « reste un très grand pays, essentiel à l'équilibre du monde par son poids démographique, l'immensité de ses ressources, son influence multiséculaire sur beaucoup de ses voisins, la puissance toujours gigantesque de son armement nucléaire, (…) et sa présence maritime dans l'océan Pacifique ».
Incapacité à sanctionner ces géants du fait, en outre, de « (…) leur capacité de rétorsion à l'endroit de quelque nation qui les mette en cause (…) ».
Ce qui, l’on en conviendra aisément, «(…) fait perdre toute dignité aux dites sanctions et aux principes qui les régissent (…) » quand «les atteintes aux droits de l'homme ne sont sanctionnées que lorsqu'elles sont commises par des pays petits » ne respectant pas « (…) la sécurité physique, l'absence de délit d'opinion, la liberté de la presse, l'indépendance de la justice et le contrôle de la police par la justice ». Conditions « préalables à l'exercice régulier d'élections pluralistes loyales, faute de quoi ces dernières ne sont que comédie » de démocratie, jouée, on s’en doute, par des dictatures.
Or, nous ‘’réalpolitise’’ Michel Rocard, « on ne peut, et il est de mauvaise politique, de rompre les relations avec la moitié du monde ». CQFD.
C’est donc à ce point de l’analyse que se pose le débat qui préoccupera tous les Démocrates la prochaine décennie. La Démocratie française, à l’instar de tous les autres Démocraties, doit elle se permettre de sacrifier les valeurs morales et les principes de justices qui ont bâti notre société au nom d’une réalpolitik ? De surcroît, lorsqu’elle lui impose l’abandon des intérêts de pays qui respectent TOUS les critères rocardiens définis ci-dessus ? Tels les USA ou encore Israël.
-Doit elle refuser alors, comme l’éminence grise du PS Michel Rocard, son paraphe à l’Eurodéputé François Zimeray -alors en quête du quorum de signatures d’élus pour l’ouverture d’une enquête parlementaire et/ou judiciaire concernant les malversations palestiniennes commises sur les fonds alloués par l’UE- avant d’accorder son soutien sans réserve aux pétitions, telle celle des « Socialistes pour une Paix juste et durable au Proche-Orient » appelant, de fait, à un état bi-national en ‘’Palestine’’ à majorité musulmane ?
-Accepter toujours, au nom de cette réalpolitik, tel un Hubert Vedrine alors Ministre des Affaires étrangères la stigmatisation, à la CDH, d’Israël pour un massacre imaginaire à Djenine, ou encore tel un Dominique de Villepin -successeur à ce même poste- voter fermement la résolution du Conseil de Sécurité blâmant l’élimination d’un Ahmed Yacine, commanditaire d’assassins de centaines de civils et de tortionnaires de milliers d’autres blessés, PARCE QUE juifs ?
-Autoriser encore que France Télévision soit la voix public de cette ‘’idéologie’’ et serve de caisse de résonance aux seuls anti-israéliens, anti-sionistes, antisémites et américanophobes de toute la planète en mystifiant l’information proche-orientale et en préférant les speakers et pigistes de ces chaînes selon leurs appréciations des « résistances » palestinienne et irakienne ou aux nombres dévoilés ‘’d’infanticides’’ et autres ‘’meurtres’’ de civils commis par ces ‘’colons’’ et ‘’envahisseurs’’ honnis de par cette realpolitik ?
-Ou encore nier l’hostilité manifeste envers la communauté juive, avant de la camoufler, puis d’ignorer le nom et l’origine des antisémites ?
Bref ! Les Démocraties doivent elle plier devant cette realpolitik pour assurer le confort matériel de leurs sociétés ? Aux Démocrates de chaque nation, le soin de répondre à cette question engageant, qu’on le veuille ou non, l’avenir commun de la planète.
Pour ce qui est des Américains et Israéliens, la réponse est connue. Beaucoup de Démocrates, Européens notamment, sont d’ores et déjà acquis à leurs combats.
Nos sociétés des Droits de l’Homme sont entre leurs mains.
Ce qui a servi de tremplin à son article, est la récente visite diplomatique de Jacques Chirac à Vladimir Poutine en Russie qui, selon lui, « lui a valu d'immenses volées de bois vert, et des critiques à haut degré d'indignation » de par la politique tchétchène de ce dernier. Critiques et indignations qui n’avaient pas lieu d’être, évidemment, quand cette gauche ‘’morale’’ encourageait ce même Jacques Chirac à accueillir le Président Russe avec tapis rouge à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle afin de faire front commun contre les USA. Ce ‘’censeur’’ de gauche a les indignations sélectives ; la vague rose étant, depuis, passée par les régions. Mais là n’est pas l’essentiel.
Pour Michel Rocard, « La faute majeure de Chirac, dans cet épisode, est moins dans ce qu'il a fait que dans le manque d'explication ». Car la Realpolitik (c’est de cela qu’il s’agit) « c'est toujours et partout celle que l'on fait. Et on la fait dans toute la mesure où il n'est pas possible de faire mieux ni autrement. Dès lors, faut-il en avoir honte ? ». De par ce constat dressé, ordonnant la conclusion, cet homme politique s’engage à combattre « l'espèce d'opprobre qui affecte la Realpolitik, (…) [ce] mot [qui] est employé comme s'il était synonyme d'indignité ».
Bataille qui lui permet en conséquence d’assurer d’une part « que toute politique poursuit des intérêts avant d'appliquer des principes, et qu'en politique on s'accommode parfois de moyens que la morale réprouve » et d’autre part de légitimer également « Le souci de préserver des activités commerciales créatrices d'emplois nombreux chez l'autre comme chez nous (…) ».
D’où l’incongruité à ‘’sévir’’ contre, par exemple, « La Chine (qui) fait une politique inacceptable au Tibet » ou encore la Russie en Tchétchènie qui « reste un très grand pays, essentiel à l'équilibre du monde par son poids démographique, l'immensité de ses ressources, son influence multiséculaire sur beaucoup de ses voisins, la puissance toujours gigantesque de son armement nucléaire, (…) et sa présence maritime dans l'océan Pacifique ».
Incapacité à sanctionner ces géants du fait, en outre, de « (…) leur capacité de rétorsion à l'endroit de quelque nation qui les mette en cause (…) ».
Ce qui, l’on en conviendra aisément, «(…) fait perdre toute dignité aux dites sanctions et aux principes qui les régissent (…) » quand «les atteintes aux droits de l'homme ne sont sanctionnées que lorsqu'elles sont commises par des pays petits » ne respectant pas « (…) la sécurité physique, l'absence de délit d'opinion, la liberté de la presse, l'indépendance de la justice et le contrôle de la police par la justice ». Conditions « préalables à l'exercice régulier d'élections pluralistes loyales, faute de quoi ces dernières ne sont que comédie » de démocratie, jouée, on s’en doute, par des dictatures.
Or, nous ‘’réalpolitise’’ Michel Rocard, « on ne peut, et il est de mauvaise politique, de rompre les relations avec la moitié du monde ». CQFD.
C’est donc à ce point de l’analyse que se pose le débat qui préoccupera tous les Démocrates la prochaine décennie. La Démocratie française, à l’instar de tous les autres Démocraties, doit elle se permettre de sacrifier les valeurs morales et les principes de justices qui ont bâti notre société au nom d’une réalpolitik ? De surcroît, lorsqu’elle lui impose l’abandon des intérêts de pays qui respectent TOUS les critères rocardiens définis ci-dessus ? Tels les USA ou encore Israël.
-Doit elle refuser alors, comme l’éminence grise du PS Michel Rocard, son paraphe à l’Eurodéputé François Zimeray -alors en quête du quorum de signatures d’élus pour l’ouverture d’une enquête parlementaire et/ou judiciaire concernant les malversations palestiniennes commises sur les fonds alloués par l’UE- avant d’accorder son soutien sans réserve aux pétitions, telle celle des « Socialistes pour une Paix juste et durable au Proche-Orient » appelant, de fait, à un état bi-national en ‘’Palestine’’ à majorité musulmane ?
-Accepter toujours, au nom de cette réalpolitik, tel un Hubert Vedrine alors Ministre des Affaires étrangères la stigmatisation, à la CDH, d’Israël pour un massacre imaginaire à Djenine, ou encore tel un Dominique de Villepin -successeur à ce même poste- voter fermement la résolution du Conseil de Sécurité blâmant l’élimination d’un Ahmed Yacine, commanditaire d’assassins de centaines de civils et de tortionnaires de milliers d’autres blessés, PARCE QUE juifs ?
-Autoriser encore que France Télévision soit la voix public de cette ‘’idéologie’’ et serve de caisse de résonance aux seuls anti-israéliens, anti-sionistes, antisémites et américanophobes de toute la planète en mystifiant l’information proche-orientale et en préférant les speakers et pigistes de ces chaînes selon leurs appréciations des « résistances » palestinienne et irakienne ou aux nombres dévoilés ‘’d’infanticides’’ et autres ‘’meurtres’’ de civils commis par ces ‘’colons’’ et ‘’envahisseurs’’ honnis de par cette realpolitik ?
-Ou encore nier l’hostilité manifeste envers la communauté juive, avant de la camoufler, puis d’ignorer le nom et l’origine des antisémites ?
Bref ! Les Démocraties doivent elle plier devant cette realpolitik pour assurer le confort matériel de leurs sociétés ? Aux Démocrates de chaque nation, le soin de répondre à cette question engageant, qu’on le veuille ou non, l’avenir commun de la planète.
Pour ce qui est des Américains et Israéliens, la réponse est connue. Beaucoup de Démocrates, Européens notamment, sont d’ores et déjà acquis à leurs combats.
Nos sociétés des Droits de l’Homme sont entre leurs mains.
dimanche 4 avril 2004
Une décision pour l’Honneur
François Zimeray, Député Européen sortant, a -par un courriel rendu public- fait acte de candidature auprès du Premier Secrétaire du Parti Socialiste Français, François Hollande, pour les élections européennes de Juin 2004.
De par cette publicité faite autour de cette demande, le Bureau National socialiste ne pourra donc plus trancher, en catimini, du sort de cet élu, dont beaucoup de ‘’collègues’’ du Parti souhaitent son écartement définitif de la vie politique.
Membre de la Commission des Affaires Etrangères et de la Défense du Parlement Européen, cet eurodéputé a conduit, tout au long de son mandat, une bataille pour que l’Europe adopte une approche plus juste et plus équilibrée du conflit israélo-arabe.
Après avoir obtenu, à l’unanimité, en l’an 2000 une résolution visant à protéger les Juifs d’Iran arbitrairement emprisonnés par le régime des ayatollahs, il incrimine l’enseignement antisémite des livres scolaires fournis par l’Autorité Palestinienne ainsi que le financement de cette pédagogie par l’UE.
Ce qui le mène à exiger, et obtenir difficilement, plusieurs enquêtes administratives et judiciaires sur l’utilisation des fonds européens alloués à l’Autorité Palestinienne, soupçonnée d’en détourner quelque peu pour le financement du terrorisme, sans chercher pour autant à supprimer toutes aides aux ‘’Palestiniens’’.
En 2003 il invite le ‘’Palestinien’’ Sari Nusseibeh et l'Israélien Amy Ayalon à présenter leur initiative de paix « La voix du peuple » aux Eurodéputés, et organise le déplacement d’une délégation de 160 Parlementaires au Proche-Orient afin d’y rencontrer les dirigeants politiques de la région, y compris Ariel Sharon.
Outre tous ces ‘’abus’’ d’indépendances qui irritent très fortement le ‘’politiquement correct’’ de la Commission Européenne, il est co-fondateur et Vice-Président du Cercle Léon Blum qui a pour fonction de surveiller, voire dénoncer les excès des membres de son Parti, comme -par exemple- la pétition des « Socialistes pour une paix juste et durable au Proche-Orient » reconnaissant, entre autre, le ‘’pacifisme’’ de l’AP.
Nul n’est donc étonné par cette requête d’exclusion du PS faite en Janvier 2003 à son encontre, ni par l’appel de Pascal Boniface à ne pas contenter sa demande actuelle de candidature. Appel s’inscrivant dans une ‘’idéologie’’ invariablement anti-américaine et/ou anti-israélienne.
Ce directeur, d’un institut financé par les contribuables Français, avait recommandé en 2001 aux dirigeants socialistes -dans une notice interne- de se rapprocher politiquement du grand nombre d’électeurs que représente la communauté musulmane, conseillé à la communauté juive -dans une tribune publiée par le quotidien Le Monde- de se désolidariser de l’Etat d’Israël sauf à être fautif du renouveau de l’antisémitisme français, ou encore -et sans que cette liste sois exhaustive- installé Israël dans « l’axe du mal » dénoncé, alors, par George Bush.
On conçoit donc aisément à quel point les valeurs défendues par François Zimeray nuisent gravement à cette diplomatie surfant sur cette vague du ‘’politiquement correct’’ et qui veut, avant tout, ‘’commercer’’ en Paix sans l’entrave que représente cet eurodéputé.
Dans quelques jours, le Parti Socialiste prendra sa décision. Gageons que les électeurs proches du candidat, d’Israël et de la recherche d’une Paix digne de ce nom y seront très attentifs, et pèseront de tout leur poids lors des prochaines élections, notamment la présidentielle de 2007.
En 2002, il manqua à Lionel Jospin un peu plus de 2% pour se qualifier pour la finale.Que Laurent Fabius, membre du Bureau National, principal élu de la région Nord Ouest et candidat (presque) auto-déclaré à cette élection, ne fasse pas la même faute que son prédécesseur.
A savoir, écouter le fin ‘’stratège’’ que se veut être Pascal Boniface et/ou ses collègues refusant l’existence d’un état JUIF.
vendredi 2 avril 2004
L’Homme et le Fauve
« Le Parlement européen a adopté à une large majorité une disposition visant à suspendre l'accord d'association UE/Israël en cas de poursuite par le gouvernement israélien de sa politique d'exécutions extra-judiciaires », nous indique l'eurodéputé François Zimeray, candidat à la candidature socialiste pour les prochaines élections européennes.
Israël -état indépendant, démocratique et de droit- est donc sommé d’honorer les ‘’Droits’’ des nazislamikazes et de leurs commanditaires. Ce qui lui sous entend une interdiction absolue à prévenir toutes tentatives -en des temps et lieux autorisés- de crimes contre l’humanité. Sauf à capturer ces terroristes et mettre ainsi en danger la vie des soldats mais également celle du peuple palestinien, bouclier humain mais aussi véritable garantie de mobilité de ces barbares.
Interdiction qui laisse sceptique quant à une participation future à un quelconque règlement de ce conflit. En effet ! Pour un continent désireux de paix dans cette région, l’impartialité est une exigence. Il est donc surprenant que ce Parlement n’ait jamais décrété de résolutions menaçant l’Autorité palestinienne de rompre tout aide économique si les ‘’exécutions extrajudiciaires ‘’ contre des civils -qu’ils soient enfants, femmes ou vieillards- ne cessent pas. A priori, ces victimes ne comptent pas pour ces députés. Le hors jeu actuel de l’Europe, par Israël, est donc compréhensible.
Mais le plus surprenant est ailleurs. Par cette disposition, les européens ne s’interdisent ils pas toutes préventions quant aux menaces et actes impitoyables et cruels à venir dont sont capables ‘’leurs’’ propres terroristes ?
Il serait aberrant en effet que cette exigence, faite à un pays tiers, ne concerne en rien les gouvernants des pays de l’union. Se lier d’avance les mains, au nom des Droits de l’Homme dans un combat que peu d’élus ont le courage d’identifier, c’est susciter des risques superflus pour tout européen.
L’européen de base est donc en droit de s’interroger sur l’efficacité de leurs élus, mais aussi sur celles des policiers charger de leurs sécurités, immobilisés de fait par ce refus d’agir en des circonstances choisies et ainsi diminuer les périls et le rôle peu enviable de bouclier. Ce qui présuppose de nombreux procès à l’encontre de ce Parlement européen par les prochaines victimes dont l’assassin n’aura pu être neutralisé par leur décision peu réaliste.
On est donc stupéfait de l’ardeur de ces démocraties à la défense des Droits de l’Homme, quel qu’il soit, avant toutes considérations du bien du plus grand nombre garantissant, de fait, les valeurs qui séparent l’être humain du fauve prêt à tuer au nom d’une idéologie ou d’une religion. Animal, sous couvert d’interprétations de l’islam ou autre, qui prétend faire triompher sa cause par des meurtres, quand ce n’est pas par des lynchages et/ou mutilations de corps, même quand ils sont calcinés.
L’Europe se fourvoie par son ignorance volontaire des DEVOIRS de l’Homme et de son premier commandement, le respect à la vie de l’être humain. Se cacher la face, et culpabiliser en permanence Israël, n’encouragera pas pour autant le fauve à se terrer.
Surtout quand il a la rage.
Israël -état indépendant, démocratique et de droit- est donc sommé d’honorer les ‘’Droits’’ des nazislamikazes et de leurs commanditaires. Ce qui lui sous entend une interdiction absolue à prévenir toutes tentatives -en des temps et lieux autorisés- de crimes contre l’humanité. Sauf à capturer ces terroristes et mettre ainsi en danger la vie des soldats mais également celle du peuple palestinien, bouclier humain mais aussi véritable garantie de mobilité de ces barbares.
Interdiction qui laisse sceptique quant à une participation future à un quelconque règlement de ce conflit. En effet ! Pour un continent désireux de paix dans cette région, l’impartialité est une exigence. Il est donc surprenant que ce Parlement n’ait jamais décrété de résolutions menaçant l’Autorité palestinienne de rompre tout aide économique si les ‘’exécutions extrajudiciaires ‘’ contre des civils -qu’ils soient enfants, femmes ou vieillards- ne cessent pas. A priori, ces victimes ne comptent pas pour ces députés. Le hors jeu actuel de l’Europe, par Israël, est donc compréhensible.
Mais le plus surprenant est ailleurs. Par cette disposition, les européens ne s’interdisent ils pas toutes préventions quant aux menaces et actes impitoyables et cruels à venir dont sont capables ‘’leurs’’ propres terroristes ?
Il serait aberrant en effet que cette exigence, faite à un pays tiers, ne concerne en rien les gouvernants des pays de l’union. Se lier d’avance les mains, au nom des Droits de l’Homme dans un combat que peu d’élus ont le courage d’identifier, c’est susciter des risques superflus pour tout européen.
L’européen de base est donc en droit de s’interroger sur l’efficacité de leurs élus, mais aussi sur celles des policiers charger de leurs sécurités, immobilisés de fait par ce refus d’agir en des circonstances choisies et ainsi diminuer les périls et le rôle peu enviable de bouclier. Ce qui présuppose de nombreux procès à l’encontre de ce Parlement européen par les prochaines victimes dont l’assassin n’aura pu être neutralisé par leur décision peu réaliste.
On est donc stupéfait de l’ardeur de ces démocraties à la défense des Droits de l’Homme, quel qu’il soit, avant toutes considérations du bien du plus grand nombre garantissant, de fait, les valeurs qui séparent l’être humain du fauve prêt à tuer au nom d’une idéologie ou d’une religion. Animal, sous couvert d’interprétations de l’islam ou autre, qui prétend faire triompher sa cause par des meurtres, quand ce n’est pas par des lynchages et/ou mutilations de corps, même quand ils sont calcinés.
L’Europe se fourvoie par son ignorance volontaire des DEVOIRS de l’Homme et de son premier commandement, le respect à la vie de l’être humain. Se cacher la face, et culpabiliser en permanence Israël, n’encouragera pas pour autant le fauve à se terrer.
Surtout quand il a la rage.