Le quotidien The New
York Times a diffusé, lors de la cérémonie des Oscars, un spot politique censé
répondre à la guerre de Donald J. Trump contre les médias. Cette communication,
également éditée sur papier, proclame des libellés supposés démontrer ce qu’est
la bataille de la vérité pour les médias.
Tout un programme pour
une seule idée : faire croire en leur sincérité, leur rectitude, leur
précision, ainsi que leur honnêteté intellectuelle !
« La vérité est
dure. La vérité est cachée. La vérité doit être poursuivie. La vérité est
difficile à entendre. La vérité est rarement simple. La vérité n'est pas
évidente. La vérité est nécessaire. La vérité ne peut pas être dissimulée. La
vérité n'a pas d'agenda. La vérité ne peut pas être industrialisée. La vérité
ne prend pas partie. La vérité n'est ni rouge, ni bleue. La vérité est dure à
accepter. La vérité ne prend pas de précautions. La vérité est puissante. La
vérité est attaquée. La vérité est une cause noble à défendre. La vérité
requiert une prise de position. La vérité est plus importante que jamais ».
Ces logorrhées, telles
que placées, rendent les journalistes citoyens exemplaires, des Don Quichotte
de LA vérité !
Sauf que là encore, la
vérité est ailleurs et que ces sentences mises dans un ordre différent rapprochent
les lecteurs de la réalité du terrain qu’ils connaissent !
« La vérité est
nécessaire, disent-ils ! En effet, La vérité ne peut pas être
dissimulée ! La vérité est dure parce qu’intangible face à la
réalité. La vérité ne prend pas de précautions. Malgré cela La
vérité doit être poursuivie. La vérité ne peut pas être industrialisée.
La vérité est rarement simple parce que La vérité n'est pas évidente.
La vérité est difficile à entendre parce que La vérité est puissante.
C’est pour cette raison que La vérité est attaquée par cette corporation
au service du politiquement correct et que La vérité est cachée au plus
grand nombre par ses serviteurs. La vérité n'a pas d'agenda. La
vérité n'est ni rouge, ni bleue. La vérité ne prend pas partie.
Exact !