Les élections législatives
israéliennes sont à peine passées que l’Union européenne et les Usa
pressent Israël à « reprendre les négociations » avec l’Autorité
palestinienne (AP). Bien que chacun peut s’apercevoir que le Premier
Ministre israélien n’a jamais rompu celles-ci, voire à appeler à
plusieurs occasions le Président de l’AP Mahmoud Abbas à reprendre les
pourparlers, on voit mal quelle (s) condition (s) ‘’palestinienne (s)’’ acceptera
de satisfaire Benjamin Netanyahou pour faire redémarrer le processus de
paix ?
Mais pour le besoin de l’analyse,
admettons que celui-ci reprenne et que les parties en viennent à débattre des principaux
sujets qui les opposent.
Le premier d’entre eux sera de
tracer les frontières. Quelle que soit la composition du futur gouvernement,
les blocs d’implantations seront partie intégrante de l’état d’Israël.
Restera à régler le sort des quelque dizaines de milliers d’Israéliens
demeurant hors de ces blocs. L’UE et les USA feront-ils alors pression
pour que la Judée et la Samarie, terres historiquement juives,
deviennent judenrein ? Le bon sens dira non, la réalité répondra oui. Les
Israéliens désireux de la fin du conflit ne rechercheront pas ici à faire
capoter les négociations par un refus de rapatrier leurs concitoyens.
Le deuxième litige porte sur Jérusalem
et principalement sur la ville sainte. Quelle que soit les partis susceptibles
de composer le futur gouvernement israélien, tous refusent d’emblée le partage
de la ville. « Une et indivisible » tel est le leitmotiv des
programmes de chacun, suivant en cela l’exigence de la très grande majorité
d’un peuple qui sait que cette ville n’a eu aucune importance pour le monde
musulman avant sa reconquête, en 1967, lors de la guerre des six jours. L’UE
et les USA feront-ils pression pour un partage ? Le bon sens répond
non la réalité répond oui tout en sachant que la partie ‘’palestinienne’’ s’y
refusera de la même manière que lors des propositions d’Ehud Barak en
l’an 2000 et celles d’Ehud Olmert en 2008. A la rigueur admettront-ils
l’administration israélienne du Mur Occidental mais pas celle du Mont
du Temple et de ses vestiges devenus, par la magie de la propagande, le
troisième lieu saint de l’Islam. Une ‘’sainteté’’ totalement ignorée par
le Coran.
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A ce stade, les négociations ont
de fortes chances de se figer. Mais pas autant que lors de la discussion du
troisième (mais pas le dernier) point litigieux.
Saëb Erekat, lors d’une
interview à The Telegraph, a estimé le nombre de « réfugiés
palestiniens » à sept millions. Des individus n’ayant aucun lien avec
l’état du peuple juif sauf d’être les descendants de ceux qui quittèrent le
pays en 1948, le temps que les Juifs soient jetés à la mer par les armées
sœurs. Des êtres élevés dans la haine et
l’esprit de revanche et exigeant la ‘’justice’’ du « droit au
retour » au sein, non pas du nouvel état créé pour cela, mais de l’état
hébreu. Un retour qui sera, évidemment, pas même envisagé par celui-ci. L’UE
et les Usa feront-ils pression sur l’état juif quitte à mettre en péril,
par la démographie, sa survie ? Le bon sens répond non, la triste réalité
répond oui.
Chacun constatera que le bilan de
cette ‘’paix’’ négociée reviendra à forcer Israël à accepter qu’une
terre supplémentaire soit nettoyée de la présence de Juifs, que le premier lieu
saint du Judaïsme soit entre les mains d’étrangers et que son existence, comme
état et refuge du peuple juif, soit menacée.
Tout quidam doté d’intelligence
s’apercevra donc que cette ‘’Paix’’ est synonyme d’éradication programmée de la
seule nation du peuple juif. Celui-ci acceptera t-il de signer une telle
paix qui s’apparente à une capitulation ? Seul le fou répondra oui !
Celui-ci ne s’interrogera donc
pas sur les raisons qui poussent l’UE et les USA d’Obama à exiger
la reprise de ces négociations de dupes sans auparavant s’assurer que les
‘’Palestiniens’’ admettent explicitement la pérennité et les droits du peuple
israélien sur sa terre ? Une attitude qui démontre, pour le moins, l’inimitié de
ceux qui se targuent d’êtres les ‘’amis’’ d’Israël.
Des ‘’raisons’’ qu’ils justifieront
mais s’inscrivant totalement en contre des intérêts fondamentaux de la nation
du peuple juif.
On peut donc prendre date, malgré
les volontés de relancer les négociations annoncées par Yaïr Lapid et
son parti Yesh Atid ou par Tsipi Livni et son parti Hatnouah
et quand bien même tous deux seuls titulaires de la charge des négociations dans le futur
gouvernement, que la véritable paix ne s’installera pas sous le troisième et
nouveau mandat de Benjamin Netanyahou, qui sera, inévitablement, désigné
comme fautif de cet état de fait.
De cela nul ne sera étonné !
Ni même de la poursuite de la délégitimation de l’Etat d’Israël à
travers les instances internationales sans que les ‘’amis’’, préoccupés de
leurs seuls intérêts mercantiles et politiques, interviennent pour y mettre définitivement
fin.
L’isolement diplomatique de cet état est déjà là ! Aux Israéliens d’en
prendre note et d’agir en conséquences !
C'est vrai ces négociations ne serviront à rien, on le sait. Elles couteront du temps et de l'argent pour rien. Celles de Rabin, de Peres, de Netanyahou, de Barak, de Sharon, d'Olmert et encore de Netanyahou n'ont mené à rien. Tout le possible a déjà été proposé et tout a déjà été refusé.
RépondreSupprimerCela, nous le savons, mais l'Union européenne et les Etats-Unis, qui ne connaissent rien du conflit, aiment bien perdre du temps. Ils font ça très bien chez eux d'ailleurs, en particulier en Europe.
Mais le problème est : que faisons-nous à présent, en combien de temps, comment? En vérité toutes les options sur la table n'ont pas de solution. Y a-t-il une solution tout court pourrait-on dire? Je pense que la solution est bien plus large et bien plus longue. Ne serait-ce que pour l'expliquer, il faudrait des heures.
Le problème est là : il y a ceux qui proposent ce qui a déjà été fait et qui a déjà échoué (les USA,l'UE et la gauche israélienne), et il y a ceux qui proposent des choses nouvelles mais qui ne fonctionneront pas non plus car les autres camps (arabes) ne l'accepteront pas (le centre et la droite israélienne) et ceux qui ne proposent rien. Il faudrait ajouter peut-être ceux qui ne proposent rien mais font ... dans ce cas seul l'avenir nous le dira.
Cordialement
http://francis-info.blogspot.com
Il n'y a qu'une solution: reprendre les territoires, et expulser tous les «palestiniens» vers la Jordanie ou l'Egypte.
RépondreSupprimerNaibed,
SupprimerCe qui ne fera pas avancer la paix d'un pouce. La seule solution pour le long terme est l'abandon de l'islam politique par le monde musulman et l'adoption d'un islam des lumières.
Ce qui, il est vrai, n'est pas pour demain.
C'est exact, Victor, ça ne fera pas avancer la paix, mais ça fera déjà fortement augmenter la sécurité intérieure d'Israël. Ce qui n'est déjà pas si mal!!!
SupprimerPS: en ce qui concerne l'islam, je ne crois absolument pas en la possibilité d'un islam «des lumières». Les textes sacrés ont été dénaturés et falsifiés à la base par les scribes aux ordres des califes au IX° et X° siècles, pour en faire une idéologie politique totalitaire, une idéologie militaro-religieuse au service des ambitions de ces califes. Le Coran (qui n'est d'ailleurs *pas* le coran, mais de simples feuillets destinés à la prédication) a été trafiqué et dénaturé en tous sens. Pire, pour donner naissance à l'islam califal, ces scribes n'ont pas hésité à inventer toute une fausse tradition (hadiths, vie du prophète) qui n'ont rien à voir avec la réalité de l'islam des origines, qui n'est rien d'autre que le nazaréisme, une secte ou religion oubliée, entre judaïsme et paulinisme (christianisme et judaïsme paulinien).
SupprimerAMHA, les peuples musulmans n'ont qu'une option pour s'en sortir "par le haut" : dénoncer cette supercherie millénaire, exiger qu'on ouvre les lieux saints et les documents à l'analyse historico-critique, aux fouilles archéologiques, etc. Les musulmans se rendront compte alors que Mahomet (qui ne s'appelait même pas comme ça (Muhammad est une erreur d'interprétation des scribes d'une abréviation juive bien connue) n'était pas musulman mais juif nazaréen, qu'il n'a jamais vécu en Arabie (1), mais probablement en Syrie, du côté de Lataquié, que ses compagnons et ses disciples faisaient partie de tribus syriennes qui se considéraient comme juifs et priaient vers Jérusalem et respectaient la loi mosaïque(2) etc. etc. Ils se rendront compte que la soi-disant civilisation islamique n'est qu'un rouleau compresseur qui a effacé leurs vraies origines pré-islamiques, leurs vraies cultures et leur vraies civilisations, souvent brillantes, et discréditées par l'islam. Un islam qui se les est appropriées pour s'en glorifier, mais qui les a étouffées comme le lierre finit par étouffer l'arbre auquel il est accroché!
(1) Mahomet et ses fidèles n'ont probablement jamais mis les pieds en Arabie Saoudite! Toute l'histoire a été transportée là-bas (en la dénaturant et en la trafiquant complètement) pour justement, effacer toute trace du nazaréisme qui lui a donné naissance.
(2) ça va leur faire un choc d'apprendre que leurs ancêtres étaient juifs, mébon... :p
On dit qu'on veut négocier, puis on dit que ça ne sert à rien, que tout a été fait... en oubliant que négocier veut dire trouver une solution possible pour les deux parties.
RépondreSupprimerJ'espère que des progrès seront faits mais j'avoue que je le sens très mal.
La donne politique israélienne changera peut être l'avenir, mais j'en doute.
Jean Marc
Jean-Marc,
SupprimerObtenez du monde musulman la reconnaissance explicite d'Israël comme état du peuple juif et celle de ses droits et le peuple israélien nommera à sa tête des dirigeants ayant mandat de signer la paix.
Vous reconnaîtrez que cette reconnaissance n'est pas pour demain ni après-demain.
Jean Marc: négocier veut dire trouver une solution possible pour les deux parties.
RépondreSupprimerAlors, dans le cas présent, il faut qu'une des parties accepte de se faire hara-kiri. Car c'est un point non négociable pour l'autre, et c'est écrit noir sur blanc dans la charte tant du Fatah/OLP que dans celle du Hamas. Pire, ça se trouve dans leur livre saint, le Coran: les musulmans sont là pour éliminer toute la corruption (=tout ce qui n'est pas musulman) de la terre, afin que *LA* religion soit à Allah seul.
Conflit Israélo-arabe: les vraies raisons du conflit.
Si personne ne veut trouver un compromis, les deux pays continuerons à se taper dessus. Après tout, ça ne gêne pas tant de monde que ça ! Tout le monde s'en fiche en fait, non ?
RépondreSupprimerS'assoir autour d'une table et être prêt à vraiment négocier n'est pas un déshonneur.
Jean Marc
Jean-Marc,
SupprimerLes derniers sondages donnent 67% d'Israéliens en faveur d'un état "palestinien". Pouvez vous affirmer que le monde musulman, car il s'agit d'une guerre israélo-arabe, est dans le même état d'esprit ?
Evidemment que non!
Vous ne pouvez donc dire que "personne" ne veut trouver un compromis. Les Israéliens à ce sujet vous démentent.
Les palestiniens reconnaissent Israel. Ils veulent les frontières de 67 et donc Israel est décrit. Votre argument n'est donc pas recevable Victor. Ne tournons pas en rond pour rien.
RépondreSupprimerJean Marc
Jean-Marc,
SupprimerComme supposé, vous êtes incapable de me montrer que les "palestiniens" sont pour une solution de deux états pour DEUX peuples.
Ceci dit, ce que vous dites est faux ! Ni les "palestiniens", ni le reste du monde musulman n'ont reconnu Israël comme étant le pays du peuple juif.
L'Etat d'Israël qu'ils reconnaissent est celui qu'ils veulent transformer énième pays musulman.
C'est à cela que servent les soi disant "réfugiés".
Votre volonté de négociation ne sauvera pas la région, c'est sûr.
RépondreSupprimerLaissons faire le temps mais rappelez vous que c'est à Israel de faire l'Etat du peuple juif. Tous les autres n'ont aucun rôle à avoir la dedans. Votre demande de reconnaissance n'a aucun sens.
Je souhaite aux isareliens d'arriver à un accord et/ou à une paix acceptable.
Jean Marc
Jean-Marc,
SupprimerIsraël est l'état du peuple juif et il n'a aucune autorisation a recherché pour l'être. Ce n'est donc pas un problème de reconnaissance.
Là n'est pas le problème. Il est dans le fait que le monde musulman ne l'admet pas. Et l'on signe la paix avec l'ennemi tel qu'il est et non tel qu'on le souhaite. Et tant que la Judaïté d'Israël ne sera pas admise il ne pourra avoir de paix dans la région.
Je n'aurais jamais cru qu'il soit difficile de comprendre cela !
Ceci dit, merci pour vos voeux de paix.
Des changements sont peut être à prévoir. Les USA semblent vouloir aboutir à un résultat. La visite de M. Obama sera intéressante je pense.
RépondreSupprimerIl faut surement aider ces deux pays qui campent sur des solutions non compréhensibles par le reste du monde et par l'autre partie. Le chemin sera long mais il faut commencer à le parcourir.
Le reste du monde a fait part de sa volonté de voir la paix israelo-palestinienne à l'ONU il n'y a pas si longtemps. Forçons nous à être optimistes et à travailler au même objectif.
Si seulement on pouvait déjà mettre noir sur blanc les grandes lignes d'un accord et de désaccords...
Tous mes voeux vont vers une solution équitable et juste pour cette nouvelle année. 2013 doit être l'ANNEE d'un accord.
Bonne chance.
Jean Marc