Le Président de l’Autorité
palestinienne a accordé le deux novembre dernier une interview à la
deuxième chaîne israélienne. Au micro du journaliste Udi Segal, Mahmoud
Abbas a assuré qu'il n'avait pas l'intention de revivre dans la maison de
son enfance à Tsfat. « Je veux voir Tsfat. C'est mon droit de
voir, mais pas de vivre là-bas » a-t-il déclaré en anglais. « Je
suis un réfugié, je vis à Ramallah, je crois que la Cisjordanie et Gaza sont la
Palestine et que les autres parties sont Israël ». « La Palestine
pour moi, maintenant, ce sont les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme
capitale », a-t-il insisté.
Chacun conclura de ces quelques
mots que l’exigence d’un ‘’droit’’ de retour de quelques millions de « réfugiés palestiniens
» au sein de l’Etat d’Israël est abandonnée et que celui-ci sera le pays
du peuple juif.
Aussitôt la gauche israélienne,
avec le Président Shimon Pérès, à sa tête salua « Les mots
courageux d'Abou Mazen (qui) prouvent qu'Israël a un vrai partenaire pour la
paix ». « Ce sont des mots importants. Nous devons, tous, les
traiter avec le plus grand respect ». « Les positions de M.
Abbas sont parfaitement en ligne avec celles d'Israël et de la grande majorité
de la population, qui soutient la solution de deux Etats pour deux peuples »
a-t-il ajouté.
Le Premier ministre Benjamin
Netanyahou, sceptique, assura en conseil hebdomadaire des ministres que
« Ces propos montrent à quel point des pourparlers directs et sans
conditions préalables sont nécessaires ». « Seuls de tels
pourparlers montreront si Abou Mazen est vraiment sérieux », a-t-il
ajouté en se déclarant « prêt immédiatement à un tel dialogue ».
Le Hamas, en revanche, a
condamné les propos de Mahmoud Abbas qui ont provoqué des manifestations
de protestation dans la bande de Gaza. Plusieurs milliers de
Palestiniens ont manifesté et scandé « Dehors, dehors, Abou Mazen »
en brûlant des portraits du président de l'Autorité palestinienne.
Le Premier ministre Ismaël
Haniyeh, a affirmé que M. Abbas n'avait « pas le droit de
renoncer aux droits des réfugiés ». « Il ne parle pas en leur
nom ».
Devant ce tollé les ‘’belles
paroles’’ du Président de l’AP furent contredites par lui-même lors
d’une nouvelle interview accordée le trois novembre à une télévision
égyptienne. Celui-ci a précisé qu'il
n'avait pas abandonné la revendication du « droit de retour », que sa
déclaration précédente devait être considérée comme son point de vue sur sa
situation personnelle, et que « le droit du retour est sacré et que personne
ne peut l'enlever » aux ‘’palestiniens’’.
En un mot du vent pour pas
grand-chose.
Il est vrai que Mahmoud Abbas
est un habitué du genre. Déjà, lors de la précédente campagne législative
israélienne de 2008-2009 l’Autorité palestinienne s’était autorisé l’achat
d’encarts publicitaires dans des journaux israéliens pour assurer, là encore, qu’Israël
avait un ‘’partenaire pour la paix’’. Une paix évidemment saoudienne qui
exigeait de la part de l’Etat juif un retrait total de tous les territoires
conquis suite à la guerre de légitime défense des six jours, y compris Jérusalem,
mais aussi un accord sur une « solution juste au problème des réfugiés
palestiniens, conformément à la résolution 194 ». Une ‘’solution’’
visant explicitement un « droit de retour » au sein de l’état
hébreu.
Encart publicitaire
paru dans quelques journaux israéliens
En échange, les cinquante-sept
pays musulmans s’engageraient à considérer le conflit israélo-arabe comme
terminé et à établir des relations normales avec un Israël étréci, de
fait, aux frontières d’Auschwitz, sommé de reconnaître le problème des « réfugiés
palestiniens » et de le solutionner en son sein. Ce qui s’apparente à
une paix des cimetières.
C’est à ces simples raisonnements
que chacun jaugera les gesticulations de Mahmoud Abbas. Des contorsions verbales
servant l’espoir de pouvoir influer sur le choix des électeurs israéliens en
leur faisant miroiter la Paix dès lors que Benjamin Netanyahou et la
droite ne seront plus en place. Une invite sournoise qui n’empêcha pas ceux-ci
de présider le Conseil israélien en 2009 et qui, probablement ne les gênera pas
pour être une nouvelle fois réélus.
La seule question intelligible qui
se pose est de savoir si le Président de l’AP sera encore en place lors
de la prochaine campagne électorale et s’il nous remettra encore une fois ce
même plat indigeste à une paix juste et durable pour la région ?
La stratégie de ce négationiste retors, ne bouge pas d'un iota depuis des années.
RépondreSupprimerSeuls, ceux qui s'informent dans les médias européens, gobent ces idioties débiles, archi réchauffées.
La "takyia" fait partie de l'islam, elle enseigne le double langage & la perfidie.
Pour rappel, ce tordu avait la possibilité, au cours des 3 années de négociations menées avec Olmert & Livni, de conclure un accord qu'il connait en détails, autant qu'Israël.
Alors, pourquoi donner autant d'importance à des délires pleurnichards émis par un perfide digne du Nobel du Mensonge ?
Ce diminué mental pense qu'il obtiendra plus d'avantages d'un gouvernement de gauche, qu'avec un gouvernement fort, dirigé par Netanyahu & Avigdor, les élections approchent.
Il tente de semer le doute dans les esprits en brouillant les cartes pour que les gentils israéliens, votent pour un futur gouvernement travailliste modéré, plus facile à entourlouper.
Récemment, un "envoyé spécial" américain, dépêché par Obama, est arrivé en Israël avec les mêmes objectifs : Affaiblir Nethanyahu.
La classe politique israélienne, surtout de gauche, est ce qui se fait de pire en diplomatie, Pérès en tête.
Désolé d'y revenir, mais c'est bien le même Pérès qui poussait Itzhak Rabin à donner chaque jour un peu plus aux povpalestiniens, au cours des pourparlers de paix de Camp David.
Ben Eliezer, négociateur israélien, a écrit dans son excellent livre, que les povpalestiniens étaient étonnés des largesses que leur accordait chaque jour, la partie israélienne.
Erakat disait : On ne demande rien & on reçoit tellement de cadeaux d'Israël, que nous avons du mal à comprendre pareil comportement.
Résultat : L'appétit vient en mangeant & la liste des exigences des povpalestiniens ne cesse de s'allonger, tandis que leur arrogance n'a jamais atteint pareil niveau & pareil soutien international, le tout payé en milliards d'euros qui s'évaporent avant d'arriver à destination.
Il est bon de rappeler ici, qu'hier à Gaza, la construction de piscines, terrains de sports & autres boutiques de luxe, avaient débuté ?
Comment accepter que certaines ordures comparent la situation de ces enfants gâtés vivant à Gaza, inondés d'argent, pleurnichards éternels, privilégiés, terroristes, assassins d'enfants, réfugiés de père en fils depuis des décennies, à des internés, vivant dans la plus grande prison à ciel ouvert du monde, bien pire que Auchwitz ?
Jusqu'où ira l'ignominie ?
Je suis un vrai réfugié ayant fui le Maroc depuis 50 ans, ai-je réclamé des privilèges, de l'argent, des exigences... à la France ?
Mieux, lors d'un voyage à Rabat, j'ai vu que le nom de mon père figurait toujours sur son magasin qu'il a abandonné avec tout le reste.
Israël doit reprendre ses esprits & cesser de faire cas aux élucubrations d'un débile profond, dont le mandat s'est terminé depuis plusieurs années, et qui ne représente que lui-même, c'est à dire, un vieux grincheux qui ne sert à rien.
Damran
PS: Victor, pourriez-vous m'indiquer comment créer un profil sur votre blog ? Merci.
Damran,
RépondreSupprimerIl fut un temps où Blogger donnait la possibilité aux lecteurs de devenir membre du blog.
Cette possibilité à été supprimée.
Merci Victor pour votre réponse.
SupprimerJe continuerai à écrire en utilisant mon pseudo/anonyme.
Cordialement.
Au fait, je viens de lire que le grand Babass venait de démentir ses propos.
Elémentaire, mon cher Watson...
Victor,
RépondreSupprimerInteressant commentaire d'un internaute Kabyle(la majorité des commentaires sont surprenants de bon sens et d'empathie pour Israel...) sur le site Kabyle.net suite à la dénonciation du colonialisme arabe à leur égard.(c'est interesant même si je n'aime pas trop Zemour..)
"Il y a des moments où il faut faire un choix. Même quand on n’a pas le choix. C’est Houari Boukharrouba qui m’appris le plus grande leçon de ma vie. J’avais 15 ou 16 ans. Il avait déclaré « Nous sommes avec la Palestine, qu’elle ait raison ou qu’elle ait tort ». J’ai appris que c’est comme ça que ça marche. Alors, moi aussi, j’aime Zemmour. Qu’il soit un faux-cul français, un juif, un manipulateur, un polémiste, un hypocrite ou un homme tout à fait honnête, je m’en contrefiche royalement. Je l’aime comme il est et je le soutiens, qu’il ait tort ou qu’il ait raison. C’est comme ça. Point. J’aime aussi Israel et je soutien ce pays qu’il soit démocratique, théocratique, juif, boudhiste ou zoroastrien, je m’en contrefiche. Je n’ai aucun choix. C’est comme ça. Point. Tout autre tentiative de reflexion « intellectualisante » se fera au profit des arabo-musulmans.
En fait, j’aime tous ceux que les arabo-musulmans haissent. Je soutiens tous les pays que les arabo-musulmans combattent, Je défends toutes les idées que les arabo-musulmans dénigrent. Et ça marche. Dans la totalité des cas, j’ai raison. Le kabyle ne peut être dans la situation actuelle qu’un anti-arabo-islamiste. Quand ils nous lâcheront les basket, on se contentera d’être seulement kabyles et indifférents aux khorroto-izzanistes."
Eric Zemmour, mon ami, mon frére. Go ! Eric, go !
Bravo Monsieur Damran,
RépondreSupprimerVotre analyse interessante et bien argumentée m'a bien convaincu,
Bien à vous,