La candidate de l’UMP, pour la députation représentant les Français de la huitième circonscription électorale, avait annoncé publiquement fin août son désaccord quant à la démarche ‘’palestinienne’’ prévue auprès de l’Organisation des Nations Unies (contre Israël) concernant une reconnaissance de la « Palestine ». « Je ne connais pas la position officielle de la France (…) Mais à titre personnel, j’appelle les Palestiniens à reconsidérer leur décision ». « Seule la coordination avec Israël peut permettre de reprendre le chemin des négociations bilatérales » avait-elle ajouté.
Immédiatement, suite à la diffusion de cette prise de position, le Quai d’Orsay a réagi en donnant l’impression que Valérie Hoffenberg est victime d’un licenciement abusif, voire de la politique arabe de la France : « Mme Valérie Hoffenberg n’exerce plus les fonctions de représentante spéciale de la France pour la dimension économique, culturelle, commerciale, éducative et environnementale du processus de paix au Proche-Orient », avait déclaré à l’AFP Bernard Valero, le porte-parole de ce ministère ». « Elle n’a pas qualité pour s’exprimer sur ce sujet. Elle a d’ailleurs précisé qu’elle le faisait à titre personnel ».
Suite à cette façon peu galante qui avait paru inique à nombre d’électeurs de la huitième circonscription, elle communiqua dans une lettre publique qu’elle ne regrettait rien et continuera à combattre pour ses idées : « Il semble que mes prises de position ont suffisamment déplu à certaines personnes du ministère des Affaires étrangères et européennes pour permettre au porte-parole d’annoncer aussi brutalement aux journalistes la fin de ma mission ». Déclaration entérinant catégoriquement sa mise à pied sans concertation et qui permet peu de douter qu’il en soit autrement malgré qu’elle avait, nous dit-elle, « déjà évoqué avec le Président de la République le fait de mettre fin à cette mission afin de poursuivre ma campagne législative dans de bonnes conditions et qu’il n’y ait pas de conflit d’intérêt ».
Cependant, il en va bien autrement !
Dans le point de presse du Quai D’Orsay du sept septembre, le porte-parole a répondu à sept questions diverses. La dernière d’entre elles concerne « les raisons de la fin de la mission de Mme Valérie Hoffenberg, représentante spéciale pour la dimension économique, culturelle, commerciale, éducative et environnementale du processus de paix au Proche-Orient ? ».
La réponse nous apprend que « La fonction de représentante spéciale (…) supposait de la part de Mme Hoffenberg (…) un strict devoir de neutralité (…) Mme Hoffenberg a donc dû renoncer à sa mission officielle du fait de son engagement dans la campagne en vue des élections législatives. Ces éléments avaient été portés à la connaissance de Mme Hoffenberg au mois de juillet, date à laquelle elle a cessé ses fonctions au Quai d’Orsay ».
Décision que nul électeur n’a eu à sa connaissance avant les communiqués du Quai d’Orsay à ce sujet qui, à les relire de près, ne font rien d’autre que de la révéler.
Valérie Hoffenberg a tenté de jouer à la plus fine avec les électeurs. Déjà encartée par un parti peu amène de plaire aux Français d’Israël, il semble bien aujourd’hui que ses chances d’être élue se soient réduites à plus grand-chose.
Madame Hoffenberg ne sait probablement pas que depuis 1848, en France, il n'y a plus de candidat officiel.
RépondreSupprimerElle pensait sans doute avec cette petite "cachoterie" passée pour la candidate de la "France".
Et puis d'officielle elle a voulue devenir victime, "la candidate dont ne veut pas Alain Juppé". Dommage cette posture tombe également à l'eau.
Une dernière solution pour Madame Hoffenberg les promesses qu'elle est la seule à pouvoir faire, et pour cela copier les promesses de campagne d'Alphonse Allais pour les municipales de 1893 à Paris. Poursuivre l'avenue Trudaine pour qu'elle aille jusqu'à la mer et ce par les deux bouts. Ainsi pourrait-elle promettre la poursuite de Dizengoff jusqu'à la butte Montmartre et ce évidemment par les deux bouts.
Une promesse à laquelle les français vivants en Israël seront sensibles.