lundi 7 juin 2010

Le dessein malodorant d’Eli Barnavi et de JCall

Cette semaine, mais d’autres aussi dès que le besoin s’en fait sentir, Marianne a laissé carte blanche à Eli Barnavi, historien, ex-ambassadeur d’Israël et collaborateur du journal. La carte du jour s’intitule, tout simplement : « Netanyahou, le nul ! ». Connaissant toute ‘’l’objectivité’’ qui marque cet hebdomadaire ainsi que l’auteur de ce texte, il est logique -en conséquence- d’y trouver des contresens, lorsque ce n’est pas tout simplement des inepties.

Le texte ayant comme sujet « La flottille de la liberté » Eli Barnavi y affirme d’emblée que cette dernière qui « s’apprête à apporter quelque secours aux Gazaouis enfermés dans leur bande de misère par un siège conjoint israélo-égyptien » est « évidemment, une opération de propagande montée par des organisations pro-palestiniennes qui n’imaginent pas un seul instant qu’Israël les laissera débarquer ».

Cette petite chose essentielle écrite mais vite expédiée, Eli Barnavi passe au fond qui le préoccupe principalement. Démontrer que Benjamin Netanyahou « est simplement le dirigeant le plus faible, irrésolu et incapable de l’histoire d’Israël » et envisager quasiment une destitution légale voire internationale.

Pour ce faire il échafaude les trois scénarios possibles ayant pu se dérouler, sans pour autant indiquer à ses lecteurs toutes les conséquences résultantes de ces différentes solutions. Attitude de sa part bien compréhensible, car les envisager réduirait à pas grand-chose, voire à rien, sa ‘’démonstration’’ écrite.

Le premier des scénarios nous dit-il, est « politiquement habile et humainement acceptable : Israël laisse passer la flottille. Le porte-parole des Affaires étrangères explique à la presse internationale que l’armée, placée devant un choix pénible – laisser bafouer leur ordre à Gaza ou risquer de faire couler le sang –, a choisi des deux maux le moindre ».

Le seul hic de ce ‘’plan’’ est de savoir comment se conduira alors l’état d’Israël, lorsqu’un deuxième convoi, puis un troisième, puis encore un autre, se présenteront ! Faudra t-il, alors, les laisser, là encore, passer avec le risque d’inciter toutes les ‘’organisations humanitaires’’ à convoyer les armes réclamées par la bande criminelle du Hamas, ou faudra t-il envisager un autre scénario pour éviter que les Israéliens ne se retrouvent face à un danger accru ?

A cette question, l’ancien ambassadeur d’Israël ne répond pas. Peut-être pour la simple raison qu’il vit en Belgique.

Le deuxième scénario envisagé par notre ‘’intellectuel’’ « est politiquement neutre et humainement acceptable : Israël bloque la flottille avec des navires de guerre. Le porte-parole des Affaires étrangères explique que l’armée n’entend pas laisser bafouer leur ordre à Gaza, ni risquer de faire couler le sang. Le convoi finit par faire demi-tour ».

Là encore, nul questionnement quant à la possibilité qu’ont les cargos de forcer le blocus maritime et qu’Israël ne se retrouve dans le cas du scénario précédent avec toutes les conséquences néfastes pour le pays s’y rattachant. Ceci, sans omettre toutefois que le refus des bateaux d’obtempérer aux ordres israéliens peut conduire à des scénarios catastrophes, pires que ceux imaginés. Comme, par exemple, un télescopage volontaire, menaçant la vie des véritables humanitaires pris en otage par les membres de l’organisation islamiste turc I.H.H. Ou encore le refus obtus de faire demi-tour afin d’obliger ''l’éntité sioniste'', sous la pression internationale, à se dédire et laisser passer le convoi.

Le troisième scénario « est politiquement stupide, humainement épouvantable : Israël envoie ses commandos marins arraisonner la flottille de vive force. Il y a des morts et des blessés. Le porte-parole des Affaires étrangères dit n’importe quoi ».

C’est effectivement la solution choisie par le gouvernement israélien. A ceci près, que sur six bateaux composant le convoi maritime, cinq arraisonnements se sont très bien passés. Ce qui indique, pour le moins, qu’avec une intention militaire claire, nette et affichée de maitriser tout navire désireux de violer le blocus de la bande de Gaza, et non pas une intention idéologique et politiquement correcte comme ce fut le cas pour le Mavi Marmara, l’abordage militaire de tout bateau est sans danger. Quand bien même, certains individus attendraient les soldats pour en découdre.

Ce qui confirme que seul ce scénario est politiquement payant, car dissuadant toute ‘’organisation humanitaire’ de croire réalisable d’aller à l’encontre de la sécurité d’Israël en contribuant à ce que le port de Gaza devienne un port iranien.

Ces trois scénarios échafaudés par Eli Barnavi ont pour seul objectif de démontrer l’inaptitude du gouvernement de Benjamin Netanyahou à faire le ‘’bon choix’’. Un pouvoir jugé illégitime par l’auteur dans une précédente interview. Un gouvernement, nous assure t-il, « Flanqué sur sa gauche d’un ministre de la Défense modéré mais égocentrique et privé de troupes et, sur sa droite, d’une kyrielle de ministres extrémistes et intellectuellement défectueux ». (Sic). Une affirmation haineuse qui pose immédiatement la question de connaître quels sont les partis restant pour diriger le pays ? Kadima ayant soutenu l’opération maritime, seuls restent donc l’extrême gauche Meretz et les trois partis arabo-israéliens antisionistes !

Un objectif qui confirme qu’Eli Barnavi est en campagne au nom de JCall. Une association composée ‘’d’intellectuels juifs’’ européens se situant, selon son propre manifeste, « au-dessus des clivages partisans » mais, sans aucun doute, résolument à gauche, voire à son extrême. Une sympathie politique ne pouvant évidemment pas supporter le choix démocratiquement exprimé des électeurs israéliens et prenant pour prétexte de ne pas avoir « le temps d’attendre une hypothétique relève. »

Une sympathie politique qui le conduira encore longtemps à faire du vent dans des journaux de complaisance. Une complaisance qui déplaît à la très très grande majorité du peuple juif et à sa composante israélienne.

*************

D'autres articles sur Jcall par le module de recherche Google sur la page d'accueil de ce blog.

6 commentaires:

  1. Je suis persuadée que BHL (Bernard Henri Lévy) envisage d'entrer au gouvernement français qui a dû lui faire miroiter un poste. Pour cette raison, il n'a pas hésité à retourner sa veste, n'hésitant pas à entraîner avec lui Finkeltraut qui s'est laissé piéger. Les signataires de Jcall ne sont pas des propalestiniens mais bien des antisionistes, c'est-à-dire des antijuifs. "Aider Gaza" pour ces gens-là n'est qu'un prétexte à leur haine féroce contre Israël. BHL doit savoir, que nous Juifs de la diaspora avons la nausée envers lui. Personnellement, si je le rencontre un jour, je ne l'entarterai pas mais lui cracherai à la figure. Pour terminer, je voudrais répéter que les Juifs qui ne vivent pas en Israël, qui ne font pas la guerre et ne sont pas menacés par les missiles tirés de gaza, n'ont pas le droit de se mêler de la politique israélienne. BHL devrait être interdit sur le territoire israélien, tout comme Charles Enderlin.

    RépondreSupprimer
  2. Sur des gens comme Eli Barnavi ,Itzak rabin a ecrit que ce sont des NEFOLET SHEL NEMOUSHOT .
    Il se permet tout apres avoir ete destitue de toute fonction en Israel .

    RépondreSupprimer
  3. Gilles-Michel DEHARBE8 juin 2010 à 00:38

    * À UN AMI ISRAËLIEN !!!

    Régis Debray et Elie Barnavi glosent sur Israël.

    Pour le premier, son analyse le conduit à déclarer qu'il est grotesque et contre-productif de couper les ponts avec les forces du Hezbollah et il n'est pas le seul par ailleurs. Selon lui, nous entretenons leur expansion. Les Américains bien sûr, mais aussi les Européens qui se cachent derrière eux. La religion prend la relève d'une faillite des mouvements laïcs, à laquelle nous avons contribué.

    Quand à son évocation d'Israël, qualifié de "démocratie ethnique", elle est on ne peut plus équivoque...

    Et notre ex-guérillero d'ajouter que l'Europe paie largement l'Autorité palestinienne et ses 150000 fonctionnaires. Q'elle finance aussi les infrastructures des Territoires, routes, écoles, hôpitaux et qu'Israël les démolit régulièrement. L'Europe paie et se tait ! Elle aurait pu conditionner son aide à l'Autorité, qui soulage l'occupant, au respect des accords et du calendrier en "Cisjordanie", où la colonisation continue de plus belle. L'Europe s'offre une bonne conscience avec de l'humanitaire. Pourtant, sortir de sa passivité serait servir les intérêts à long terme d'Israël.
    Mais l'Europe ne peut pas se distinguer de l'Amérique pour des raisons historiques : elle craint de se faire taxer d'antisémitisme.

    Qu'attendre du "prophète" Elie lorsqu'il répond au "médium" Régis : [ "nous avons désespérément besoin de voix comme la tienne..." ] ?

    C'est sans issue !

    RépondreSupprimer
  4. Plus une guéguerre médiatique qu'une vraie guerre, et heureusement.
    Mais il est vrai que les soldats israëliens ont fait l'erreur d'intervenir dans les eaux internationales et non dans les eaux territoriales.
    Leur paranoïa alimentée chaque jour par les tirs de roquettes ou les attentats les ont fait agir beaucoup trop précipitamment, faisant en sorte de soulever toute la presse internationale contre Israël.
    Mais les chiens aboient et la caravane passe. On en entend de moins en moins parler et, à part les menaces et les injures proférées de gauche et de droite, ces flotilles de la liberté ont perdu toute crédibilité.
    Et le hamas a refusé le chargement du 1er convoi, le jugeant pas assez neufs et ne correspondant pas à ce qu'il leur fallait. Alors bon...
    Une stupidité de part et d'autre qui a quand même fait des morts et des blessés. Une ONG humanitaire rentre-t-elle seulement en conflit!!

    RépondreSupprimer
  5. Elie Barnavi traitant Ehud Barack de narcissique, c'est hilarant !
    Quand on connait le personnage imbu de sa personne qu'est Barnavi, il y a de quoi s'étouffer de rire.

    Quant à Netanyahou, il a du réaliser les fantasmes de Barnavi en se hissant à nouveau au rang de 1er Ministre d'Israel. Forcément, l'ex-ambassadeur se posant en grand penseur du siècle, n'apprécie pas.

    Barnavi est un homme frustré. Il aurait aimé être français, faire partie de l'intelligentsia française sans passer par les cases Roumanie et Israélienne.
    Les seuls moments où comme ces grands intellos juifs tels que BHL ou Finky, il vit, il respire, c'est à la faveur de propos anti-israéliens.

    L'égocentrisme qu'il attribue à des hommes politiques israéliens est le reflet de sa propre déviance. Une jalousie difficile à contenir.

    Lui et ses amis de JCall sont persuadés qu'ils peuvent embarquer les juifs de France vers une réprobation contre l'Etat Juif et ils s'aperçoivent qu'ils se plantent lamentablement.

    Les cris d'orfraie d'un BHL, alors qu'il était à Tel Aviv, durant l'opération anti-flottille, m'a confortée dans mon opinion vis à vis de ce triste sire. Il condamne sans connaître un traitre mot de la façon dont s'est passée l'assaut du commando.
    Il le fait dans l'heure qui suit en se prenant pour Saint-Just...sauf que lui a eu la décence de mourir jeune.
    Je ne supporte plus les postures de l'homme aux chemises blanches immaculées. Ces pauses d'adolescents attardés, la fougue de celui qui s'écoute parler.

    Les juifs de France et les israéliens sont libres et ils ont choisi sans pressions...évitez donc d'en requérir contre Israel, vous nous trouverez toujours en travers de votre chemin.

    RépondreSupprimer
  6. Chypre : Cimetières profanés et églises pillées par l’envahisseur turc

    Depuis l’invasion de 1974, profanations de cimetières, vandalisme et pillage d’églises dans la partie nord de Chypre occupée par les soldats turcs.

    http://www.lepost.fr/article/2010/03/18/1994195_video-chypre-cimetieres-profanes-et-eglises-pillees-par-l-envahisseur-turc.html

    RépondreSupprimer

Merci de bien vouloir choisir un pseudo. Aucun message anonyme ne sera ni considéré ni diffusé

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.