Annoncer l’accord administratif pour la construction de 1600 logements à Jérusalem-est alors que le sujet divise publiquement et pendant la visite amicale du Vice-président américain en Israël et de très mauvais goût. Affirmer que ceci est un coup monté de la part du gouvernement israélien contre l’administration américaine est tout aussi de mauvais goût. Surtout lorsque l’on affirme haut et fort qu’il n’y a pas de meilleurs allié pour les Etats Unis que l’état d’Israël !
C’est pourtant ce qu’a fait le tandem Obama-Clinton le week-end dernier, alors que les excuses à Jo Biden de la part de Benjamin Netanyahou ont été jugées « appréciables » par celui-ci. Le discours chaleureux qu’il a tenu à l’université de Tel-Aviv avant son départ pour la Jordanie en est une excellente preuve.
Qu’est-ce qui a donc pu pousser Barak Obama a attaqué frontalement, sur tous les médias par les échelons politiques les plus élevés, l’administration israélienne au point de s’interroger si ces deux nations étaient véritablement du même côté ? Le silence actuel du Vice-président sur le sujet contraste singulièrement et augmente les suspicions que l’on peut nourrir face à cette crise provoquée artificiellement.
Il est évident que le Président US est en mal de succès politique, et au plus bas dans l’estime de ses concitoyens car allant d’échec en échec. Que cela soit sur le plan intérieur ou extérieur. Obtenir en conséquence un résultat, quel qu’il soit, au dépens même d’un véritable allié ne peut nuire à sa popularité. Soumettre le Premier ministre israélien, homme à abattre pour les ‘’Palestiniens’’, aux injonctions américaines démontrera la force de persuasion de celui-ci. Même si cela ne fera au final guère avancer une paix juste et durable pour la région.
C’est ainsi qu’est imposé à Israël une obligation de gestes pour que l’Autorité palestinienne consente à s’asseoir à la table des négociations. De la suppression des constructions futures à Ramat-Shlomo, à la libération de prisonniers ‘’palestiniens’’, le gouvernement actuel soutenu par une très grande majorité de la population est tenu d’obtempérer. On se doute bien qu’en cas de refus quelques sanctions qui ne portent pas leur nom seront appliquées.
La question est donc de savoir si le Président Us doit se refaire une santé politique aux dépens des propres intérêts israéliens ? Céder à ses quelques exigences c’est évidemment accepter d’avance que d’autres suivent.
Les Israéliens ne peuvent donc tolérer qu’une administration amie, devenue douteuse, ‘’pactise’’ à leur place pour leur propre avenir. Benjamin Netanyahou doit se rendre la semaine prochaine au congrès de l’AIPAC et indiquer quelles sont les lignes rouges qu’Israël ne franchira pas. Il doit s’adresser au peuple américain qui voit à 63 % Israël comme pays ami et l’AP à 15% seulement. Il doit demander aux Républicains de ramener à la raison les Démocrates contraints de suivre leur président dans cette tourmente. Il doit convaincre les élus que l’alliance US-Israël est vitale pour les deux pays.
A l’heure où Obama peine avec la Corée du Nord ou encore avec l’Iran, deux pays particulièrement dangereux pour l’avenir de la planète, Israël se doit d’imposer sa vision de la paix. Quand bien même déplairait-elle à Barak Obama !
En cas contraire, ce dernier augmentera ses chances d’un second mandat et le Premier ministre israélien celles de voir son propre gouvernement se disloquer, les électeurs convoqués aux urnes et un successeur plus conciliant aux sommations us s’installer à sa place.
Toutes choses ne garantissant rien de radieux pour l’état d’Israël. A deux maux, Benjamin Netanyahou est tenu de choisir le moindre.
C’est pourtant ce qu’a fait le tandem Obama-Clinton le week-end dernier, alors que les excuses à Jo Biden de la part de Benjamin Netanyahou ont été jugées « appréciables » par celui-ci. Le discours chaleureux qu’il a tenu à l’université de Tel-Aviv avant son départ pour la Jordanie en est une excellente preuve.
Qu’est-ce qui a donc pu pousser Barak Obama a attaqué frontalement, sur tous les médias par les échelons politiques les plus élevés, l’administration israélienne au point de s’interroger si ces deux nations étaient véritablement du même côté ? Le silence actuel du Vice-président sur le sujet contraste singulièrement et augmente les suspicions que l’on peut nourrir face à cette crise provoquée artificiellement.
Il est évident que le Président US est en mal de succès politique, et au plus bas dans l’estime de ses concitoyens car allant d’échec en échec. Que cela soit sur le plan intérieur ou extérieur. Obtenir en conséquence un résultat, quel qu’il soit, au dépens même d’un véritable allié ne peut nuire à sa popularité. Soumettre le Premier ministre israélien, homme à abattre pour les ‘’Palestiniens’’, aux injonctions américaines démontrera la force de persuasion de celui-ci. Même si cela ne fera au final guère avancer une paix juste et durable pour la région.
C’est ainsi qu’est imposé à Israël une obligation de gestes pour que l’Autorité palestinienne consente à s’asseoir à la table des négociations. De la suppression des constructions futures à Ramat-Shlomo, à la libération de prisonniers ‘’palestiniens’’, le gouvernement actuel soutenu par une très grande majorité de la population est tenu d’obtempérer. On se doute bien qu’en cas de refus quelques sanctions qui ne portent pas leur nom seront appliquées.
La question est donc de savoir si le Président Us doit se refaire une santé politique aux dépens des propres intérêts israéliens ? Céder à ses quelques exigences c’est évidemment accepter d’avance que d’autres suivent.
Les Israéliens ne peuvent donc tolérer qu’une administration amie, devenue douteuse, ‘’pactise’’ à leur place pour leur propre avenir. Benjamin Netanyahou doit se rendre la semaine prochaine au congrès de l’AIPAC et indiquer quelles sont les lignes rouges qu’Israël ne franchira pas. Il doit s’adresser au peuple américain qui voit à 63 % Israël comme pays ami et l’AP à 15% seulement. Il doit demander aux Républicains de ramener à la raison les Démocrates contraints de suivre leur président dans cette tourmente. Il doit convaincre les élus que l’alliance US-Israël est vitale pour les deux pays.
A l’heure où Obama peine avec la Corée du Nord ou encore avec l’Iran, deux pays particulièrement dangereux pour l’avenir de la planète, Israël se doit d’imposer sa vision de la paix. Quand bien même déplairait-elle à Barak Obama !
En cas contraire, ce dernier augmentera ses chances d’un second mandat et le Premier ministre israélien celles de voir son propre gouvernement se disloquer, les électeurs convoqués aux urnes et un successeur plus conciliant aux sommations us s’installer à sa place.
Toutes choses ne garantissant rien de radieux pour l’état d’Israël. A deux maux, Benjamin Netanyahou est tenu de choisir le moindre.
Il faut surtout remercier JStreet qui fait bien son travail avec le danseur Rham Emmanuel.
RépondreSupprimerIl y a beaucoup de juifs qui, une fois installés aux Etats Unis, donnent des générations d'assimilés, faciles à retourner.
Hillary a ses vapeurs ! Je n'ai jamais pu l'encaisser : méchante, calculatrice, avide de pouvoir et qui se situait durant son cursus universitaire à l'extrême gauche.
Ce que veut Obama et sa clique : la peau de Netanyaou, ni plus, ni moins. Il a besoin de son petit trophée pour faire passer sa nullité.
On va encore se farcir les chantres de la paix via radio shalom ce soir. "Et le 1er Ministre Natanyaou a fait exprès...et les palestiniens ont raison de réagir ainsi..."
C'est sûr : Abouaf et Assaraf vont se la donner.
A Nina,
RépondreSupprimerQuoi ? Ils existent encre ces deux là ?
Bon courage!
j'aimerais vous faire remarquer que M. Netanyaou ne s'est pas "excusé"
RépondreSupprimeril a par contre regretté ce couac ce qui sur le plan diplomatique n'est pas vraiment la même chose
Il s'excuserait de quoi Bibi ?
RépondreSupprimerD'être juif et de vouloir garder Jerusalem unifiée ?
@Victor : ils existent et continuent de saper le moral de tout le monde avec leur morale à deux schekels.
Ce qui m'étonne, c'est qu'avec autant de problèmes d'élocution, le vieux s'obstine à vouloir garder le micro. Autant dire que tout le monde en a ras le bol mais n'ont d'autres choix que d'écouter au moins les infos.
Nos amis musulmans ont toutes les grâces de la direction et s'expriment allègrement sur les "ratés" de Netanyaou. Ce serait comique si derrière tout cela ne se cachait pas une volonté de nuire aux sionistes de France.
Au moment où les enjeux sont graves, voilà une radio qui dégomment les aspirations des juifs de France à réagir quand le besoin est urgent.
L'égocentrisme de certains fera la faillite de demain.