Le quotidien Yediot Aharonot à publié dans son tirage du week-end un sondage fort instructif et venant à point après le différend américano-israélien concernant la construction de 1600 logements à Jérusalem.
Si les élections avaient lieu en ce moment même, le parti Kadima avec Tzipi Livni à sa direction arriverait en tête avec 32 élus (soit 4 de plus que la session actuelle). Le parti Travailliste d’Ehud Barak obtiendrait 8 sièges (5 de moins). Le parti d’extrême gauche Meretz parviendrait à 6 mandats (+ 3).
Si ces trois partis décideraient de monter une coalition tout en restant cohérents avec leurs critiques du gouvernement actuel, il leur faudrait à tout prix s’associer avec les 11 députés arabes (=), mais aussi rechercher l’appui, au moins, du parti religieux Yehadout Hatora 6 sièges (+1). Ce qui composera une majorité de 63 sièges. Il ne restera plus, alors, qu’à trouver le mode de fonctionnement d’une telle association et les projets communs possibles entre, d’une part, les partis arabes et la droite de Kadima -Shaoul Mofaz en tête- ou entre les religieux et l’extrême gauche.
Pour ce qui est du Likoud, il obtiendrait selon ce même sondage 29 élus (+2), Israël Beiteinou recueillerait 13 mandats (-2), le parti religieux Shas récolterait 10 sièges (-1), Union nationale 3 députés (-1) et Habayit Hayehoudi 2 (-1). Si l’on y ajoute le parti précédemment cité Yehadout Hatora, déjà dans l’actuelle majorité, et qui disposerait de 6 sièges, l’actuel gouvernement serait, en conséquence, reconduit sans aucun problème avec 63 députés sur 120. Ce qui constituerait un gouvernement homogène et apte à gouverner.
Ceci constaté, on imagine sans peine toute la douleur d’Ehud Barak et de son parti de se retrouver dans l’opposition, mais celle aussi d'une bonne dizaine de députés de Kadima refusant de passer une nouvelle fois à côté de la possibilité de gouverner. Il y a fort à parier que si des élections avaient lieu en ce moment, Benjamin Netanyahou serait reconduit au poste de Premier ministre avec une majorité beaucoup plus large que la présente, tout en ayant un même programme politique.
Ce qui serait une première réponse négative de la part du peuple israélien à la tentative d’Obama de renverser leur choix précédent.
Pour ce qui est de la position du Président américain au regard de ses propres concitoyens, la situation est différente. Le 13 mars dernier, jour où Hillary Clinton à conduit sa charge anti- Netanyahou, la cote de popularité de son mentor s’élevait à 49% de satisfaits et 44% de mécontents. Le 16 mars, elle fut négative pour la première fois de son mandat : 48% contre 46% pour. S’il l’on ne peut être sûr que le différend israélo-américain à jouer principalement sur cette chute, Barak Obama n’a pas moins raisonné qu’il était utile de rappeler via la chaîne Fox aux électeurs américains, appréciant l’état des Juifs à 63%, qu’entre ce dernier et son pays il n’y avait pas de « crise » mais une simple « divergence », et que les liens ente les deux pays étaient « profonds, solides et durables ». Appréciations qui ne semblent pas être réciproques entre le peuple israélien et Barak Hussein Obama.
Tout ceci, Benjamin Netanyahou le sait pertinemment. Gageons que sa réponse aux demandes us sera réduite au minimum mais inclura tout de même des gestes concrets prouvant le réel désir de l’état d’Israël d’arriver à une paix juste et durable. Ce qui, au final, se révélera n’être pas encore suffisant pour l’Autorité palestinienne qui ne peut négocier avec le gouvernement actuel sans être contrainte d’accéder aux exigences de sécurité et de reconnaissance de l’état juif. D’où son refus continu de reprendre les négociations, mais aussi ses tentatives répétées de contraindre la communauté internationale à une intervention dans le conflit afin d’imposer la création d’un état de ‘’Palestine’’ sans passer par aucune exigence israélienne.
Il semblerait donc que le Président Barak Obama ne sera pas l’hôte de la maison blanche lorsque la fin du conflit sera signée.
Si les élections avaient lieu en ce moment même, le parti Kadima avec Tzipi Livni à sa direction arriverait en tête avec 32 élus (soit 4 de plus que la session actuelle). Le parti Travailliste d’Ehud Barak obtiendrait 8 sièges (5 de moins). Le parti d’extrême gauche Meretz parviendrait à 6 mandats (+ 3).
Si ces trois partis décideraient de monter une coalition tout en restant cohérents avec leurs critiques du gouvernement actuel, il leur faudrait à tout prix s’associer avec les 11 députés arabes (=), mais aussi rechercher l’appui, au moins, du parti religieux Yehadout Hatora 6 sièges (+1). Ce qui composera une majorité de 63 sièges. Il ne restera plus, alors, qu’à trouver le mode de fonctionnement d’une telle association et les projets communs possibles entre, d’une part, les partis arabes et la droite de Kadima -Shaoul Mofaz en tête- ou entre les religieux et l’extrême gauche.
Pour ce qui est du Likoud, il obtiendrait selon ce même sondage 29 élus (+2), Israël Beiteinou recueillerait 13 mandats (-2), le parti religieux Shas récolterait 10 sièges (-1), Union nationale 3 députés (-1) et Habayit Hayehoudi 2 (-1). Si l’on y ajoute le parti précédemment cité Yehadout Hatora, déjà dans l’actuelle majorité, et qui disposerait de 6 sièges, l’actuel gouvernement serait, en conséquence, reconduit sans aucun problème avec 63 députés sur 120. Ce qui constituerait un gouvernement homogène et apte à gouverner.
Ceci constaté, on imagine sans peine toute la douleur d’Ehud Barak et de son parti de se retrouver dans l’opposition, mais celle aussi d'une bonne dizaine de députés de Kadima refusant de passer une nouvelle fois à côté de la possibilité de gouverner. Il y a fort à parier que si des élections avaient lieu en ce moment, Benjamin Netanyahou serait reconduit au poste de Premier ministre avec une majorité beaucoup plus large que la présente, tout en ayant un même programme politique.
Ce qui serait une première réponse négative de la part du peuple israélien à la tentative d’Obama de renverser leur choix précédent.
Pour ce qui est de la position du Président américain au regard de ses propres concitoyens, la situation est différente. Le 13 mars dernier, jour où Hillary Clinton à conduit sa charge anti- Netanyahou, la cote de popularité de son mentor s’élevait à 49% de satisfaits et 44% de mécontents. Le 16 mars, elle fut négative pour la première fois de son mandat : 48% contre 46% pour. S’il l’on ne peut être sûr que le différend israélo-américain à jouer principalement sur cette chute, Barak Obama n’a pas moins raisonné qu’il était utile de rappeler via la chaîne Fox aux électeurs américains, appréciant l’état des Juifs à 63%, qu’entre ce dernier et son pays il n’y avait pas de « crise » mais une simple « divergence », et que les liens ente les deux pays étaient « profonds, solides et durables ». Appréciations qui ne semblent pas être réciproques entre le peuple israélien et Barak Hussein Obama.
Tout ceci, Benjamin Netanyahou le sait pertinemment. Gageons que sa réponse aux demandes us sera réduite au minimum mais inclura tout de même des gestes concrets prouvant le réel désir de l’état d’Israël d’arriver à une paix juste et durable. Ce qui, au final, se révélera n’être pas encore suffisant pour l’Autorité palestinienne qui ne peut négocier avec le gouvernement actuel sans être contrainte d’accéder aux exigences de sécurité et de reconnaissance de l’état juif. D’où son refus continu de reprendre les négociations, mais aussi ses tentatives répétées de contraindre la communauté internationale à une intervention dans le conflit afin d’imposer la création d’un état de ‘’Palestine’’ sans passer par aucune exigence israélienne.
Il semblerait donc que le Président Barak Obama ne sera pas l’hôte de la maison blanche lorsque la fin du conflit sera signée.
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