C’est largement à se demander si la raison, la logique et le bon sens ont déserté le monde occidental tant l’incompréhension des dires et des faits des hommes politiques sur le conflit proche-oriental nous saisit. Le Ministre des Affaires étrangères françaises, Bernard Kouchner, a accordé une interview à l’inénarrable et ‘’grand spécialiste’’ Renaud Girard -collaborateur du Figaro- qui interpelle tout intellect convenablement constitué dès les questions posées.
« La France a été précurseur sur la Syrie. Pourquoi ne le seriez-vous pas en parlant avec le Hamas, qui, après tout, a gagné les seules élections libres jamais organisées en Palestine ? »
Il suffit donc, pour le journaliste, de participer à des élections démocratiques pour devenir fréquentable. Sans se recentrer sur d’autres ‘’élus démocratiques ‘’ et sur les catastrophes planétaires qu’ils ont déclenché par la suite, on est interloqué par la mise à l’écart systématique de toutes réflexions sur les crimes contre l’humanité, reconnus par tous, commis par cette organisation dans l’objectif de détruire un état souverain.
Bien qu’appelant du pied à la « constitution d’un gouvernement représentatif de tous les Palestiniens », Bernard Kouchner ne s’est pas laisser aller au delà des limites que la bienséance impose encore sur le sujet : « Dès lors que le Hamas formera un gouvernement avec le Fatah et respectera les principes du processus de paix, nous n'au¬rons plus de problème pour parler avec lui ». Tout comme Israël.
Mais faut-il être forcément ministre pour s’apercevoir que le Hamas n’est pas au seuil d’une reconnaissance explicite de l’état juif, des traités déjà signés et de la fin des violences à son égard ?
Evidemment que non !
Une autre question, tout comme sa réponse, laissent pantois l’honnête quidam en quête d’informations sur la politique étrangère de la France, défenderesse (paraît-il) des valeurs universelles.
« Fin décembre, la ministre des Affaires étrangères israélienne Tzipi Livni a été reçue à l'Élysée. Le président Sarkozy lui a recommandé la modération sur l'affaire de Gaza. Y a-t-il une fatalité à ce qu'Israël n'écoute jamais les conseils de la France ? ».
Un état, garant de la sécurité de ses citoyens peut il être « modéré » lorsqu’il reçoit sur son territoire près de quatre vingt missiles par jour et une déclaration de guerre en bonne et due forme de la part du Hamas, organisation ‘’élue démocratiquement ’’ ? Là encore non !
Par ailleurs, lorsque l’on sait les précautions prisent par l’armée israélienne lors de l’opération « plomb durci » on se demande légitimement où peut encore se nicher la ‘’modération’’ souhaitée par le président français !
Si pour le Ministre, « La suite a montré que l'offensive militaire israélienne à Gaza a été contre-productive et n'a rien réglé » l’observateur moyen comprendra lui, alors, que la ‘’fatalité’’ soulevée par l’intervieweur se poursuive entre Israël et la France un certain temps encore.
D’autant plus lorsqu’on lit la suite.
Q : « En poursuivant son processus de colonisation en Cisjordanie occupée, Israël ne rend-il pas impossible la constitution future d'un État palestinien viable ? ».
R : « Sans aucun doute. (…) Il n'y aura pas de paix possible tant que les colonies essaimeront ».
Quelle logique permet d’affirmer qu’une ‘’colonisation’’ israélienne empêche la constitution d’un futur état ‘’palestinien’’ ? Combien de pays ont trouvé leur indépendance bien après des siècles d’impérialisme français, anglais, espagnol, portugais et autre hollandais ?
C’est oublier aussi qu’Israël, au nom de la paix avec l’Egypte, détruisit Yamit dans le Sinaï, mais aussi toutes les implantations de la bande de Gaza dans l’espoir de voir ce territoire devenir prospère entre les mains des ‘’Palestiniens’’.
C’est oublier encore qu’Israël se retirera seulement des territoires lorsque la Paix, exigée par tout processus, sera assurée définitivement par ses voisins immédiats. Et omettre cette condition première ne permet pas, selon tout bon sens, de devenir ministre dans une démocratie. Ce qui est pourtant le cas en France, mais aussi en Europe. Ce qui laisse deviner l’état lamentable mental de cette région du monde.
Mais le pompon de l’interview reste à venir :
Q : « L'histoire de la dernière décennie à Gaza se résume à des bombes financées par les Américains détruisant des installations publiques palestiniennes financées par les Européens. N'est-il pas temps d'arrêter ce cycle ? »
R : « C'est la guerre qu'il faut arrêter. (…) Mais l'urgence aujourd'hui, c'est la levée du blocus de Gaza et des barrages militaires israéliens en Cisjordanie ».
Là encore, toute réflexion a disparu. Outre que l’intellect non encore lobotomisé peut se demander qui finance les missiles provoquant les dégâts dans les villes israéliennes aux abords de la bande de Gaza -seule cause des représailles israéliennes- l’interrogation quant à l’urgence de la levée du blocus et des check-points reste posée. Sauf, évidemment, à refuser de prendre en compte la sécurité essentielle des israéliens pourtant affirmée haut et fort par le gouvernement français.
Mais qui le croit encore ? N’a-t-il pas assuré de contribuer à l’arrêt de la contrebande d’armes vers Gaza ? Paroles assurément excessives en vue des pauvres moyens français.
Comme on le voit, la pensée politique française oublie volontairement, lorsqu’il s’agit du conflit proche-oriental, toute logique, raison et bon sens. Les pays n’ayant que des intérêts et pas d’amis on n’est guère étonné de voir les alliés naturels de la France humiliés, voire combattus par cette dernière.
Son gain immédiat est le calme de ses banlieues, mais aussi le pétrole et les pétrodollars des pays musulmans. Que pèse donc le peuple israélien face à ces soucis qui s’amoncellent sur les bureaux des décideurs français, mais aussi européens ?
« La France a été précurseur sur la Syrie. Pourquoi ne le seriez-vous pas en parlant avec le Hamas, qui, après tout, a gagné les seules élections libres jamais organisées en Palestine ? »
Il suffit donc, pour le journaliste, de participer à des élections démocratiques pour devenir fréquentable. Sans se recentrer sur d’autres ‘’élus démocratiques ‘’ et sur les catastrophes planétaires qu’ils ont déclenché par la suite, on est interloqué par la mise à l’écart systématique de toutes réflexions sur les crimes contre l’humanité, reconnus par tous, commis par cette organisation dans l’objectif de détruire un état souverain.
Bien qu’appelant du pied à la « constitution d’un gouvernement représentatif de tous les Palestiniens », Bernard Kouchner ne s’est pas laisser aller au delà des limites que la bienséance impose encore sur le sujet : « Dès lors que le Hamas formera un gouvernement avec le Fatah et respectera les principes du processus de paix, nous n'au¬rons plus de problème pour parler avec lui ». Tout comme Israël.
Mais faut-il être forcément ministre pour s’apercevoir que le Hamas n’est pas au seuil d’une reconnaissance explicite de l’état juif, des traités déjà signés et de la fin des violences à son égard ?
Evidemment que non !
Une autre question, tout comme sa réponse, laissent pantois l’honnête quidam en quête d’informations sur la politique étrangère de la France, défenderesse (paraît-il) des valeurs universelles.
« Fin décembre, la ministre des Affaires étrangères israélienne Tzipi Livni a été reçue à l'Élysée. Le président Sarkozy lui a recommandé la modération sur l'affaire de Gaza. Y a-t-il une fatalité à ce qu'Israël n'écoute jamais les conseils de la France ? ».
Un état, garant de la sécurité de ses citoyens peut il être « modéré » lorsqu’il reçoit sur son territoire près de quatre vingt missiles par jour et une déclaration de guerre en bonne et due forme de la part du Hamas, organisation ‘’élue démocratiquement ’’ ? Là encore non !
Par ailleurs, lorsque l’on sait les précautions prisent par l’armée israélienne lors de l’opération « plomb durci » on se demande légitimement où peut encore se nicher la ‘’modération’’ souhaitée par le président français !
Si pour le Ministre, « La suite a montré que l'offensive militaire israélienne à Gaza a été contre-productive et n'a rien réglé » l’observateur moyen comprendra lui, alors, que la ‘’fatalité’’ soulevée par l’intervieweur se poursuive entre Israël et la France un certain temps encore.
D’autant plus lorsqu’on lit la suite.
Q : « En poursuivant son processus de colonisation en Cisjordanie occupée, Israël ne rend-il pas impossible la constitution future d'un État palestinien viable ? ».
R : « Sans aucun doute. (…) Il n'y aura pas de paix possible tant que les colonies essaimeront ».
Quelle logique permet d’affirmer qu’une ‘’colonisation’’ israélienne empêche la constitution d’un futur état ‘’palestinien’’ ? Combien de pays ont trouvé leur indépendance bien après des siècles d’impérialisme français, anglais, espagnol, portugais et autre hollandais ?
C’est oublier aussi qu’Israël, au nom de la paix avec l’Egypte, détruisit Yamit dans le Sinaï, mais aussi toutes les implantations de la bande de Gaza dans l’espoir de voir ce territoire devenir prospère entre les mains des ‘’Palestiniens’’.
C’est oublier encore qu’Israël se retirera seulement des territoires lorsque la Paix, exigée par tout processus, sera assurée définitivement par ses voisins immédiats. Et omettre cette condition première ne permet pas, selon tout bon sens, de devenir ministre dans une démocratie. Ce qui est pourtant le cas en France, mais aussi en Europe. Ce qui laisse deviner l’état lamentable mental de cette région du monde.
Mais le pompon de l’interview reste à venir :
Q : « L'histoire de la dernière décennie à Gaza se résume à des bombes financées par les Américains détruisant des installations publiques palestiniennes financées par les Européens. N'est-il pas temps d'arrêter ce cycle ? »
R : « C'est la guerre qu'il faut arrêter. (…) Mais l'urgence aujourd'hui, c'est la levée du blocus de Gaza et des barrages militaires israéliens en Cisjordanie ».
Là encore, toute réflexion a disparu. Outre que l’intellect non encore lobotomisé peut se demander qui finance les missiles provoquant les dégâts dans les villes israéliennes aux abords de la bande de Gaza -seule cause des représailles israéliennes- l’interrogation quant à l’urgence de la levée du blocus et des check-points reste posée. Sauf, évidemment, à refuser de prendre en compte la sécurité essentielle des israéliens pourtant affirmée haut et fort par le gouvernement français.
Mais qui le croit encore ? N’a-t-il pas assuré de contribuer à l’arrêt de la contrebande d’armes vers Gaza ? Paroles assurément excessives en vue des pauvres moyens français.
Comme on le voit, la pensée politique française oublie volontairement, lorsqu’il s’agit du conflit proche-oriental, toute logique, raison et bon sens. Les pays n’ayant que des intérêts et pas d’amis on n’est guère étonné de voir les alliés naturels de la France humiliés, voire combattus par cette dernière.
Son gain immédiat est le calme de ses banlieues, mais aussi le pétrole et les pétrodollars des pays musulmans. Que pèse donc le peuple israélien face à ces soucis qui s’amoncellent sur les bureaux des décideurs français, mais aussi européens ?
israel est confronté comme la france a une population arabo musulmane dans son sein , a la difference d israel la politique pro arabe de la france et de l europe , joue les interets économiques et la paix sociale dans les banlieus des villes francaises ou déja des émeutes , ont montrées au pouvoir politique , le poids de leur présence et l effet de nuissance qu elle peuve déchainner a la moindre "humiliation" ! et la , les élites jouent sur des oeufs , noyant la population sous les effets positifs de l immigrations arabos musulmanes ....... ET CELA FONCTIONNE car le "martelage" de la repentance coloniale ,la collaboration avec l allemagne nazie , la déportation etc, etc ...ON MARQUE au fer rouge la psyché des élites et médias francais ! d ou le partie pris et la libération de la mauvaise consciencede .l antisémitisme ou judéophobie transformé en anti sionisme qui est plus politiquement correct ! et vue l augmentation des "allogénes" francais (6 a 8 millions) cela ira en créchendo au détriment de la communauté juive ! il n y a pas photo ! que pesons nous , nous juifs (7OO OOO au grand maxi en france) contre la masse africano arabo musulmane ! le futur pour nous s annonce des plus noirs ...
RépondreSupprimer