samedi 9 décembre 2006

Le mensonge royal de Marie-Ségolène

On s’est tous beaucoup gaussé de l’attitude et des excuses de la candidate socialiste à la magistrature suprême après la comparaison de l’Etat d’Israël avec le nazisme par le parlementaire libanais, représentant national du Hezbollah. Etre accompagné d’un mauvais traducteur ou être sourd, cela préfigure mal un éventuel quinquennat élyséen

Mais bref ! Donnons lui le bénéfice du doute, et imaginons qu’elle et l’ambassadeur français au Liban se seraient réellement levés afin de quitter la salle pour, ainsi, démontrer ostensiblement leur désaccord aux propos tenus. Peut on, alors, tout simplement concevoir le « parti d’Allah » recevoir cette ‘’gifle’’ publique et médiatique de la part d’officiels français, sans pour autant envisager qu’il réagisse à sa manière ? Très difficile, voire impossible.

Et si s’en prendre personnellement à Marie-Ségolène Royal était ardu politiquement pour l’organisation, il en est très différent avec le représentant officiel de la France car étant à demeure et donc à « disposition ». Quant aux soldats français de la Finul, nul doute que croiser leurs chemins dans le sud du pays est d’une simplicité enfantine pour les « résistants du hezbolla ».

On voit donc que la sortie envisagée de la salle par la candidate n’est pas réaliste car mettant en danger la vie de nombreux innocents. Ce qui amène tout quidam, un tantinet curieux, à s’interroger sur la véracité de ses dires et à penser qu’elle a bien entendu, comme les journalistes présents, cette calomnie concernant la seule démocratie du Proche et Moyen-Orient, puis choisi de faire l’autruche espérant, ainsi, étouffer l’esclandre. Mais c’était oublier les intérêts franco-français des uns et des autres.

La ‘’morale’’ administrée par cette histoire est qu’une femme politique, comme d’ailleurs un homme, a toujours le mensonge comme compagnon de route. Seuls les naïfs se sont fait abuser par le sourire et la robe de Marie-Ségolène Royal et ont cru qu’une rencontre avec un élu des Tarés d’Allah allait de soi et n’aurait nulle conséquence politique.

L’autre enseignement soutiré de cette analyse est que, par ses faits et gestes, elle nous a confirmé son désir de continuité de la politique étrangère actuelle. C’est à dire la politique chiraquienne de collaboration avec ceux qui combattent le mode de vie occidental.

Est-ce cela que la France des valeurs universelles et des Droits de l’Homme a besoin en mai 2007 ? Les véritables démocrates vous diront que non et qu’une « rupture » est plus que nécessaire.

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