Le 28 mars prochain, se tiendront en Israël des élections législatives qui seront, à n’en pas douter, déterminantes pour tout ce qui concerne ce qui a trait au conflit israélo-arabe et aux moyens d’atteindre la paix. Plusieurs listes se présentent aux suffrages des électeurs et toutes, ont un plan pour y arriver. Mais faut il être si clairvoyant pour connaître, à l’avance, à quelle sauce vont être ‘’assaisonnés’’ les Israéliens ? Il suffit, pour faire certaines prédictions rationalistes, de réaliser qu’Israël, état de droit et de raison, s‘appuie sur ses actes passés pour définir, plus ou moins, les actes futurs qui s’inscriront, à leur tour, dans une continuité. Et cela, quel que sera le gouvernement choisi.
Si l’on remonte, par exemple en 1948, les Juifs palestiniens acceptèrent le partage de la rive ouest du Jourdain en deux états. L’un Israélien, et l’autre pour les arabes palestiniens. Seule la volonté destructrice de la communauté musulmane empêcha la réalisation pleine et entière de la résolution 181 et permit, du coup, à Israël d’asseoir sa nouvelle existence, de consolider quelque peu ses frontières et de voir diminuer le nombre de ses concitoyens arabes devant vivre en son sein.
En 1967, suite à la guerre des six jours et sa victoire rapide, Israël se vit répondre par la ligue arabe trois fois non à sa proposition de rendre les territoires conquis contre une paix définitive. Trois non qui induisirent un quatrième qu’on oublie souvent de rappeler. Celui imposé par les « frères » aux arabes palestiniens quant à la création de leur propre pays, décidé cependant par l’ONU. Israël, quant à lui, ne s’y serait pas opposé car voyant dans cette création une reconnaissance implicite de la résolution onusienne du partage de 1947 et, par ricochet, de son existence.
Le 13 septembre 1993, sur le gazon de la Maison Blanche, la poignée de main entre Itshak Rabin (z’’l) et Yasser Arafat indiqua au monde entier, là encore, l’accord d’Israël à la création d’un état de Palestine. L’assassinat du signataire des accords d’Oslo et les attentats-suicides du Hamas eurent pour conséquences de repousser de quelques années les négociations d’une résolution définitive du conflit.
En l’an 2.000, Ehud Barak négocia, à Camp David au nom du gouvernement israélien, le retrait quasi total des territoires conquis en 1967, le partage de Jérusalem entre les deux parties et un retour symbolique de ‘’réfugiés’’ en son sein. Le voleur Yasser Arafat, comme dénommé par le Premier Ministre d’alors, amené à la porte de la maison juive (comme le dit l’adage) démontra au monde entier son refus de l’existence d’Israël en enclenchant, sous un prétexte fallacieux, la guerre d’Oslo. Affrontement utilisant le moyen de crimes de guerre et contre l’humanité et faisant quelque peu illusion en Europe quant au ‘’désespoir des victimes de l’occupation’’.
En l’an 2005 Ariel Sharon, alors Premier ministre en exercice, décida, faute d’un partenaire fiable et sincère, un retrait unilatéral de la bande de Gaza, causant le départ de près de 8.000 israéliens de ces terres, arides à leurs arrivées et fertiles à leurs départs. Israéliens, pour une bonne partie, toujours à l’heure actuelle en situation précaire de logement et d‘emploi. Un retrait qui n’a vu, à ce jour, aucune réalisation concrète allant dans le sens d’un développement de la nation palestinienne et d’un début de relations pacifiques avec leur voisin israélien.
Après ce petit rappel succinct, peut on imaginer d’autre solution politique qu’une évacuation quasi-totale de la Judée et Samarie, quel que soit le parti au pouvoir ? Evacuation au mieux négociée et au pire unilatérale, imposant ainsi la continuation de l’édification de la clôture de sécurité, évoluant au fil du temps en frontière est israélienne, et une séparation totale entre ces deux peuples. Divorce rêvé par la grande majorité des Israéliens, las de cet état de guerre perpétuel voulu par le monde musulman.
Il est donc très difficile d’imaginer un parti responsable et en quête de pouvoir proposer un autre programme que celui attendu par le peuple qu’il entend gouverner. Projet ne promettant nullement une paix définitive, mais mettant à mal aux yeux du monde l’excuse musulmane affirmant la spoliation juive de la terre palestinienne.
D’autant plus si sera affirmé, enfin, ouvertement le refus de reconnaître l’Etat d’Israël dans les frontières reconnues. Israël saura, dans ce cas, faire valoir son droit à la défense. Certainement secondée par toutes les puissances que comptent la planète. Européennes comprises.
Si l’on remonte, par exemple en 1948, les Juifs palestiniens acceptèrent le partage de la rive ouest du Jourdain en deux états. L’un Israélien, et l’autre pour les arabes palestiniens. Seule la volonté destructrice de la communauté musulmane empêcha la réalisation pleine et entière de la résolution 181 et permit, du coup, à Israël d’asseoir sa nouvelle existence, de consolider quelque peu ses frontières et de voir diminuer le nombre de ses concitoyens arabes devant vivre en son sein.
En 1967, suite à la guerre des six jours et sa victoire rapide, Israël se vit répondre par la ligue arabe trois fois non à sa proposition de rendre les territoires conquis contre une paix définitive. Trois non qui induisirent un quatrième qu’on oublie souvent de rappeler. Celui imposé par les « frères » aux arabes palestiniens quant à la création de leur propre pays, décidé cependant par l’ONU. Israël, quant à lui, ne s’y serait pas opposé car voyant dans cette création une reconnaissance implicite de la résolution onusienne du partage de 1947 et, par ricochet, de son existence.
Le 13 septembre 1993, sur le gazon de la Maison Blanche, la poignée de main entre Itshak Rabin (z’’l) et Yasser Arafat indiqua au monde entier, là encore, l’accord d’Israël à la création d’un état de Palestine. L’assassinat du signataire des accords d’Oslo et les attentats-suicides du Hamas eurent pour conséquences de repousser de quelques années les négociations d’une résolution définitive du conflit.
En l’an 2.000, Ehud Barak négocia, à Camp David au nom du gouvernement israélien, le retrait quasi total des territoires conquis en 1967, le partage de Jérusalem entre les deux parties et un retour symbolique de ‘’réfugiés’’ en son sein. Le voleur Yasser Arafat, comme dénommé par le Premier Ministre d’alors, amené à la porte de la maison juive (comme le dit l’adage) démontra au monde entier son refus de l’existence d’Israël en enclenchant, sous un prétexte fallacieux, la guerre d’Oslo. Affrontement utilisant le moyen de crimes de guerre et contre l’humanité et faisant quelque peu illusion en Europe quant au ‘’désespoir des victimes de l’occupation’’.
En l’an 2005 Ariel Sharon, alors Premier ministre en exercice, décida, faute d’un partenaire fiable et sincère, un retrait unilatéral de la bande de Gaza, causant le départ de près de 8.000 israéliens de ces terres, arides à leurs arrivées et fertiles à leurs départs. Israéliens, pour une bonne partie, toujours à l’heure actuelle en situation précaire de logement et d‘emploi. Un retrait qui n’a vu, à ce jour, aucune réalisation concrète allant dans le sens d’un développement de la nation palestinienne et d’un début de relations pacifiques avec leur voisin israélien.
Après ce petit rappel succinct, peut on imaginer d’autre solution politique qu’une évacuation quasi-totale de la Judée et Samarie, quel que soit le parti au pouvoir ? Evacuation au mieux négociée et au pire unilatérale, imposant ainsi la continuation de l’édification de la clôture de sécurité, évoluant au fil du temps en frontière est israélienne, et une séparation totale entre ces deux peuples. Divorce rêvé par la grande majorité des Israéliens, las de cet état de guerre perpétuel voulu par le monde musulman.
Il est donc très difficile d’imaginer un parti responsable et en quête de pouvoir proposer un autre programme que celui attendu par le peuple qu’il entend gouverner. Projet ne promettant nullement une paix définitive, mais mettant à mal aux yeux du monde l’excuse musulmane affirmant la spoliation juive de la terre palestinienne.
D’autant plus si sera affirmé, enfin, ouvertement le refus de reconnaître l’Etat d’Israël dans les frontières reconnues. Israël saura, dans ce cas, faire valoir son droit à la défense. Certainement secondée par toutes les puissances que comptent la planète. Européennes comprises.
c'est tres bien tout ca, tres tres bien...
RépondreSupprimermais il y a quelques trucs qui me tracassent, si vous permettez.
vous dites vous meme qu'il y a de la part des palestiniens un "refus de reconnaître l’Etat d’Israël dans les frontières reconnues".
Disons le meme carrement, les palestiniens refuseront la paix tant qu'il y aura encore un juif habitant sur la terre d'Israel.
Alors, dans ce cas la, quel est l'interet de perdre des territoires de la terre d'Israel, en sachant bien que cela n'amenera pas la paix, et, encore pire, qu'il faudra peut etre un jour les regagner au prix de nombreuses vies israeliennes?
L'interet, vous dite, serait que "Israël saura, dans ce cas, faire valoir son droit à la défense". Aux yeux de qui? Du monde entier? Mais enfin...ce monde la ne donnera jamais raison a des actes de guerre israeliens, tant que nous verrons des images des pauvres petits enfants refugies palestiniens sans chaussures, ou de la mama qui doit faire 3km de plus a pied pour allez chercher l'eau dans son puit a cause de ce satanné mur, que ces mechants israeliens sans coeur ont construit juste pour embeter cette mama lá.
Je m'egare, mais tout ca pour dire que nous n'aurons jamais le "droit" a cette defense lá, aux yeux du "monde entier".
Car a la base on s'est installes ici pepere en virant ces pauvres petits "palestiniens" de leur maison, et quoi que l'on fasse, c'est ca qui restera.
Alors á quoi bon sacrifier notre terre promise pour ces gens qui vont la transformer en decharge publique en un rien de temps???