mercredi 15 décembre 2004

Névrose salvatrice

Selon le bon ''Docteur'' Gérard Araud -Ambassadeur de la ''Chiraquie'' en Israël-, les Israéliens sont « névrosés ».

Maladie que l'on sait caractérisée par des troubles nerveux et psychiques et diagnostiquée suite aux ''étranges'' attitudes francophobes de faiseurs d'opinions Israéliens, qu'ils soient comédiens, journalistes ou intellectuels. Comportements, et affection, cependant partagés par la très grande majorité de ce peuple, voire par ses soutiens inconditionnels.

Est donc ainsi avéré le constat de la maladie.

Quant à ses causes, Gérard Araud -« l'ami d'Israël » comme l'a dénommé récemment Nicolas Sarkozy- n'en souffle mot ! Faut il y voir une appréhension à empirer cette névrose et donc ses symptômes ? Probablement ! Car, si le patient Israël s'étale un jour de ses ''souffrances'' sur le canapé de cet apprenti docteur, apparaîtraient alors clairement les responsabilités de la France dans l'évolution de cette maladie, déclenchée -nous n'en doutons pas- en 1967 par l'interview d'un certain Général-Président au sujet de ce « peuple d'élite, sûr de lui-même et dominateur » que -paraît il- nous formons.

Trouble névrotique entretenu au fil du temps, au plus haut niveau de l'Etat français, par des dizaines d'actes anti-israéliens, les uns plus inamicaux que les autres. Pour le peuple de la mémoire que nous constituons, il nous sera en conséquence très difficile de guérir sans oublier auparavant -par exemple- qu'Israël fut, à partir d'un pays voisin hostile, observé au travers de jumelles par le Président Valery Giscard d'Estaing, sans pour autant lui donner envie d'y venir voir de plus près.

Ou encore, que les Français non juifs assassinés par erreur (sic) par des terroristes ''palestiniens'' devant une synagogue parisienne étaient eux, selon Raymond Barre alors Premier ministre, « Innocents » de tous crimes.

Néanmoins, il nous faut cependant relever, que cette ''névrose'' francophobe s'est réellement aggravée à l'arrivée de Jacques Chirac à la Présidence française.

Entre autres, par son éclat de voix ( noté dans les annales israéliennes des relations internationales ) lors d'une visite officielle à Jérusalem à l'encontre d'un officier assurant sa sécurité, et destiné à servir, déjà, les desseins de sa politique arabe.

Par sa condamnation, lancée sur le perron de l'Elysée, de la réponse militaire israélienne suite au déclenchement de la « Guerre d'Oslo » : « On ne répond pas par des chars à des lanceurs de pierres » (re sic).

Par sa remise au pas de son Premier ministre Lionel Jospin, constatant alors que le Hezbollah est un groupe terroriste.

Par la sanction onusienne d'Israël, et par la voix de son Ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine, pour un massacre imaginaire à Jenine.

Par son refus d'une excommunication unanime et européenne du discours antisémite du Premier ministre de Malaisie.

Par sa négation d'un antisémitisme latent, véritable objectif de « l'antisionisme radical » de certains groupes politiques ou associatifs français.

Par son silence, approuvant -de fait- l'affirmation d'un ambassadeur en poste à Londres : « Israël est un petit pays de m… ».

Etc.etc.etc.

Liste d'actes présidentiels très peu exhaustive, mais confirmant malgré tout l'environnement politique, médiatique et intellectuel anti-israélien qui prévaut dans ce pays, qui se veut pourtant être la patrie des Droits de l'homme.

Cadre garantissant ainsi aux pays arabes, que ''l'assassinat bestial'' de l'enfant ''palestinien'' Mohamed Al-Dura est israélien ; que « les Juifs ont plaisir à humilier » ; que les soldats israéliens sont des « Judéo-nazis » et les villes ''palestiniennes'' des « ghettos » ; que la barrière de sécurité n'est qu'un « mur de l'apartheid » ou « de Berlin » ou de « la honte » ; que les Arabes Israéliens sont des « citoyens de seconde zone » ; que le peuple d'Israël s'est choisi comme Premier ministre une « Sharogne , un boucher, un criminel » ; etc. etc. etc.

Bref ! Qu'une seule solution devient jour après jour évidente. Un état bi-national que l'on pourrait dénommer, pourquoi pas, « Isratine ».

Il est donc devenu clair aux Israéliens, que pour préserver toutes leurs facultés mentales, il leur fallait céder à une névrose salvatrice francophobe.

Névrose qui se soignera dès lors que les Français se choisiront comme Chef de l'Etat un homme, ou une femme, se prévalant d'un droit d'inventaire sur la « politique arabe » de leur pays et d'une remise en place prioritaire des valeurs de la République, tant bafouées par l'esprit mercantile qui y règne en maître.

Dans le cas contraire, il est à craindre que le bon ''Docteur'' Araud ne diagnostique, d'ici peu, une aggravation de la maladie.

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