Mahmud Abbas a été élu Président de l’Autorité palestinienne, avec comme mandat -affirme t-il- de « bâtir un Etat de droit et de sécurité ». Ce qui suggère qu’au terme de cette édification, Israël vivra -de ce fait- en paix, et que nul assassinat, crime contre l’humanité ou guerre de religion ne viendront plus assombrir son devenir en sa terre ancestrale !!!
Faut il croire à cette suggestion, et conjecturer que le droit international sera, alors, à la base de tous les actes politiques du ‘’peuple palestinien’’, mais aussi du monde arabo-musulman, solidaire dans le combat d’éradication de l’Etat juif ? On peut raisonnablement en douter dans l’immédiat.
Néanmoins, dans cette hypothèse, seule la résolution 242 du Conseil de sécurité garantira une « paix juste et durable » pour chaque état de la région en précisant leur droit à vivre « à l’abri de menaces ou d’actes de forces » à l’intérieur de frontières « SÛRES et RECONNUES ». Deux termes extrêmement précis, qui définissent toute la problématique de ce conflit et démentent fortement la propagande ‘’palestinienne’’, et de ses alliés, attestant de la volonté israélienne de conquête territoriale. Ainsi, il est aisé de remarquer que le Conseil de Sécurité avait exigé en 1967 ( 38 années déjà ! ) que les limites territoriales définitives d’Israël soient « SÛRES ».
Ce que, de toute évidence, la ligne d’armistice de 1949 ( ligne verte ou pour certains propagandistes « frontières de 1967 » ) n’était pas à l’époque, comme -par ailleurs- de nos jours, suite aux nombreuses attaques terroristes perpétrées en territoire israélien.
Cela implique, en conséquence, une modification de son tracé. Et comme nul n’a vu à ce jour un état vainqueur d’une guerre imposée faire fi du sacrifice de ses citoyens et réduire son propre territoire, il est donc rationnel d’imaginer que certaines parcelles de Judée et Samarie seront conservées dans l’objectif sécuritaire défini par la résolution 242. Ce qui, de fait, valide la version anglaise de cette résolution parlant de la restitution « DE territoires » et réfute la version française qui, par la rétrocession « DE TOUS les territoires », contredit l’esprit même de la revendication onusienne.
La deuxième exigence de cette résolution est celle de « frontières RECONNUES ». Ce qui sous entend, en conséquence, la pleine légitimité des différentes particularités de l’état d’Israël, ainsi ceinturé. A savoir : sa langue, ses lois, sa culture, ses choix politiques ou surtout sa spécificité juive, préservant ainsi un espace protégé pour tout juif en danger en cette planète.
Peut on sérieusement prophétiser que le nouveau Raïs pourra renoncer à la requête ‘’palestinienne’’ du « droit au retour » de centaines de milliers d’étrangers au sein même d’Israël et admettre, de la sorte, la légalité de la résolution 181 -initialement rejetée puis combattue par la totalité du monde arabo-musulman- ordonnant en 1947 ( par le partage ) le renouveau d’un ETAT JUIF en la Palestine historique ? Inimaginable à l’heure actuelle.
Et pourtant que ‘’d’experts’’ nous instruisant, sans fausse honte, de la « modération » de Mahmud Abbas et de « l’espoir de paix » que son élection à fait naître, alors qu’absolument rien ne laisse supposer une quelconque modification des prétentions arabo-musulmanes sur ces deux sujets primordiaux. Et tant que la SECURITE et la SPECIFICITE d’Israël ne seront pas pleinement admises, il est évident qu’aucune paix ne pourra s’installer définitivement.
Tout le reste n’est que verbiage et propagande.
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