Dans une chronique intitulée « La Paix passe par l’ONU » et parue dans Le Figaro, Paul Quilès -ancien Ministre socialiste de la défense française-, nous indique la seule ( ???) voie pour une « paix durable pour l’ensemble de la région qui s’étend de la Méditerranée à l'Iran »« (…) la relance crédible des négociations visant au règlement du conflit israélo-palestinien », car tant que ce conflit « constituera un foyer permanent de violences et de ressentiments, il sera illusoire de vouloir garantir la stabilité interne ou externe de ces pays » (sic).
A extrapoler ces assertions, on pourrait presque affirmer que le renouveau de l’Etat d’Israël est LA cause exclusive de ces violences et ressentiments. Mais ne faisons pas insinuer à ce politique ce qu’il n’a pas dit clairement et aidons le à trouver LES solutions à éteindre le foyer qui fait tant de mal à ce monde arabo-musulman depuis 1948.
Ainsi, il ne faut point être médium pour s’apercevoir que seule la satisfaction des exigences de ce monde éteindra correctement ce foyer purulent. Ainsi pour une paix TOTALE, il faudra que les ‘’Palestiniens’’ récupèrent l’ensemble des territoires conquis en 1967 par une guerre de légitime défense, la ‘’décolonisation’’ de la ‘’Palestine’’ en devenir jusqu’à la rendre ''Judenrein'', la restitution de Jérusalem et du seul lieu saint du Judaïsme, ainsi que le « droit de retour » de la descendance des ‘’réfugiés’’ arabes de Palestine.
Seuls des obtus, ou /et anti-israéliens, peuvent encore imaginer qu’Israël se sabordera afin de contenter le commerce français entre autre. Comment comprendre cette chronique autrement qu’un appel à Israël à céder puis à disparaître ? Surtout quand ce socialiste demande à l’UE de convoquer l’ONU, grand pourfendeur de ce pays, afin de saisir « (…) le Conseil de sécurité (…) du contenu de l'accord de Genève et en l'invitant à établir, à brefs délais, un mandat international provisoire dans des frontières correspondant à celles attribuées au futur Etat palestinien par l'accord de Genève ».
Ainsi sera mis sous tutelle (ghetto ?) le pays des Juifs. Quilès : socialiste vous avez dit ?
L’impuissance flagrante de la politique proposée par de tels élus est le contrecoup de leurs critiques rageuses et intéressées contre Israël mais aussi contre les Etats Unis. Ainsi, dans ce même texte, est reproché à l’administration Bush son inaction politique sur ce conflit, que l’on se doit d’interpréter comme le reproche d’une carence de sévérité US à l’encontre d’Israël afin de lui imposer… les exigences arabo-musulmanes ??? pour une « paix durable pour l’ensemble de la région ».
Faut il rappeler à ce socialiste les efforts méritoires de Bill Clinton, alors Président US lors de négociation israélo-palestiniennes de Camp David II, et la guerre obtenue après ses efforts pour expliquer l’impossibilité d’un « droit au retour » au reclus milliardaire de Ramallah ? Inutile car l’idéologie de ce parti en dérive obstrue l’écoute normale des adhérents.
C’est ainsi que l’Initiative de Genève donne bonne conscience à ceux qui cherchent une solution autre que l’instauration d’une paix juste et durable par la défense des droits de chaque peuple à vivre dans un pays viable et indépendant selon ses us et coutumes. Paul Quilès comme tant d’autres se refusent à nommer les choses par leurs noms et à dénoncer le vœu musulman d’éradication de l’Etat d’Israël par des moyens détournés faute de solutions militaires.
Pour un ex-ministre de la défense, Paul Quilès laisse entendre soit qu’il n’y comprend décidément rien ou alors que le DROIT à la souveraineté ne doit pas s’appliquer aux Juifs Israéliens.
Laissons lui le choix de se placer dans la catégorie qui lui sied. D’autres de son parti et de son pays l’y attendent déjà
mercredi 26 mai 2004
samedi 22 mai 2004
Les idéologues au travail
Mais qu’est ce qui les fait courir aussi vite ?Est-ce, en langage policé, seulement une ‘’antipathie’’ contre les Israéliens ou en vocabulaire cru de ‘’l’antisémitisme’’ ?
Car comment comprendre autrement qu’une résolution du Conseil de sécurité du ‘’machin’’ soit si rapidement votée alors que des millions d’être humains de par la planète sont abandonnés à leurs tristes sorts ?
Une résolution ( 1544 ), proposée par l’Algérie et le Yémen ( pays ‘’modèles’’ en droits de l’homme), et exigeant d’Israël « de faire face à ses besoins en matière de sécurité dans les limites du droit international », « Se déclarant gravement préoccupé par la dégradation (…), dans le(s) territoire(s) occupé(s) par Israël depuis 1967 », « Condamnant la mort de civils palestiniens tués dans la zone de Rafiah », et « Gravement préoccupé par la destruction d’habitations à laquelle s’est récemment livré Israël, puissance occupante, dans le camp de réfugiés de Rafah ». Pas moins que ça.
On ne peut qu’être dubitatif à la lecture de ces ‘’commandements’’. Si la mort accidentelle de sept civils ‘’Palestiniens’’, servant de boucliers à des ‘’combattants’’ (selon les termes de cette diplomatie en déroute), est navrante et regrettée sincèrement par les autorités israéliennes, on ne peut qu’être affligé de la complicité de cette organisation aux desseins maléfiques et connus du monde arabo-musulman.
Que penser en effet de la déclaration de l’observateur de la ‘’Palestine’’, Nasser Al-Kidwa, affirmant à la presse -suite au vote- que la contrebande d'armes acheminée depuis l'Egypte par des tunnels creusés débouchant dans Rafiah n’est qu’ « une invention » israélienne.
Faut il, alors, supposer que ‘’l’antipathie’’ envers Israël, des membres de ce Conseil, est si forte que la manœuvre ‘’palestinienne’’ se doit d’être ignorée ? Peut on conjecturer, comme l’indique cette résolution, que l’Etat d’Israël agit en dehors du cadre de la loi internationale et oublier que NULLE résolution onusienne n’a jamais condamner clairement l’Autorité Palestinienne pour son manque de respect dû à sa propre signature ou tout simplement pour ses meurtres d’enfants, de femmes et de vieillards ?
En effet ! Où se camoufle la résolution condamnant fermement l’assassinat récent à bout portant d’une femme JUIVE enceinte et de ses quatre filles JUIVES âgées de onze à deux ans ? Quel pays démocratiques (ou autres), respectueux des valeurs universelles, a seulement pensé à rédiger un texte de condamnation ? AUCUN.
Ce Conseil (à ne pas suivre) en rappelle systématiquement aux « obligations qu’impose la Feuille de route à l’Autorité palestinienne et au Gouvernement israélien ». Exigences qu’Al-Kidwa ( l’observateur ‘’Palestinien’’ de la décomposition de l’Onu ) assure être une priorité de l’AP afin de « revenir à la table de négociations ». Qui est dupe ? Il est très difficile de croire à des membres du Conseil naïfs, mais plus facile de discernement quand est expliqué le judaïsme d’Israël.
Il devient urgent de s’interroger sur cette course systématiquement et méthodiquement anti-israélienne qui bafoue, pour se faire, toute logique, injurie le Droit, prône la défaite des démocraties et de leurs valeurs et ridiculise ce qui devait être, il y a longtemps, l’Organisation d’un monde pacifié.
Organisation inapte à proposer, de sa propre initiative, une force internationale d'interception des contrebandiers d’armes à la frontière égyptienne. Faut il que l’auteur de ce texte soit plus malin qu’eux pour y avoir penser !?!?! Ou Israélien et Juif !?!?!
Israël et le peuple juif ne laisseront pas l’antisémitisme gagner les esprits et les institutions afin d’installer la planète dans le chaos. Et dans le cas contraire, ce n’est pas Israël, n’en déplaise à d’aucuns, qui en paiera les pots cassés comme, naguère, les Juifs.
Que cela se sache.
Car comment comprendre autrement qu’une résolution du Conseil de sécurité du ‘’machin’’ soit si rapidement votée alors que des millions d’être humains de par la planète sont abandonnés à leurs tristes sorts ?
Une résolution ( 1544 ), proposée par l’Algérie et le Yémen ( pays ‘’modèles’’ en droits de l’homme), et exigeant d’Israël « de faire face à ses besoins en matière de sécurité dans les limites du droit international », « Se déclarant gravement préoccupé par la dégradation (…), dans le(s) territoire(s) occupé(s) par Israël depuis 1967 », « Condamnant la mort de civils palestiniens tués dans la zone de Rafiah », et « Gravement préoccupé par la destruction d’habitations à laquelle s’est récemment livré Israël, puissance occupante, dans le camp de réfugiés de Rafah ». Pas moins que ça.
On ne peut qu’être dubitatif à la lecture de ces ‘’commandements’’. Si la mort accidentelle de sept civils ‘’Palestiniens’’, servant de boucliers à des ‘’combattants’’ (selon les termes de cette diplomatie en déroute), est navrante et regrettée sincèrement par les autorités israéliennes, on ne peut qu’être affligé de la complicité de cette organisation aux desseins maléfiques et connus du monde arabo-musulman.
Que penser en effet de la déclaration de l’observateur de la ‘’Palestine’’, Nasser Al-Kidwa, affirmant à la presse -suite au vote- que la contrebande d'armes acheminée depuis l'Egypte par des tunnels creusés débouchant dans Rafiah n’est qu’ « une invention » israélienne.
Faut il, alors, supposer que ‘’l’antipathie’’ envers Israël, des membres de ce Conseil, est si forte que la manœuvre ‘’palestinienne’’ se doit d’être ignorée ? Peut on conjecturer, comme l’indique cette résolution, que l’Etat d’Israël agit en dehors du cadre de la loi internationale et oublier que NULLE résolution onusienne n’a jamais condamner clairement l’Autorité Palestinienne pour son manque de respect dû à sa propre signature ou tout simplement pour ses meurtres d’enfants, de femmes et de vieillards ?
En effet ! Où se camoufle la résolution condamnant fermement l’assassinat récent à bout portant d’une femme JUIVE enceinte et de ses quatre filles JUIVES âgées de onze à deux ans ? Quel pays démocratiques (ou autres), respectueux des valeurs universelles, a seulement pensé à rédiger un texte de condamnation ? AUCUN.
Ce Conseil (à ne pas suivre) en rappelle systématiquement aux « obligations qu’impose la Feuille de route à l’Autorité palestinienne et au Gouvernement israélien ». Exigences qu’Al-Kidwa ( l’observateur ‘’Palestinien’’ de la décomposition de l’Onu ) assure être une priorité de l’AP afin de « revenir à la table de négociations ». Qui est dupe ? Il est très difficile de croire à des membres du Conseil naïfs, mais plus facile de discernement quand est expliqué le judaïsme d’Israël.
Il devient urgent de s’interroger sur cette course systématiquement et méthodiquement anti-israélienne qui bafoue, pour se faire, toute logique, injurie le Droit, prône la défaite des démocraties et de leurs valeurs et ridiculise ce qui devait être, il y a longtemps, l’Organisation d’un monde pacifié.
Organisation inapte à proposer, de sa propre initiative, une force internationale d'interception des contrebandiers d’armes à la frontière égyptienne. Faut il que l’auteur de ce texte soit plus malin qu’eux pour y avoir penser !?!?! Ou Israélien et Juif !?!?!
Israël et le peuple juif ne laisseront pas l’antisémitisme gagner les esprits et les institutions afin d’installer la planète dans le chaos. Et dans le cas contraire, ce n’est pas Israël, n’en déplaise à d’aucuns, qui en paiera les pots cassés comme, naguère, les Juifs.
Que cela se sache.
jeudi 20 mai 2004
Les idéologues de Libé
L’hostilité envers les Juifs (soutiens inconditionnels d’Israël) -qui s’accroît en France jusqu’à atteindre des proportions dangereuses- est elle due, entre autres, à tous ces idéologues qui se prennent pour des Journalistes, censés -de prime abord- nous informer selon la déontologie du métier ? C’est encore une fois le bilan posé, suite à une lecture attentive d’un dossier de Libération paru dans la rubrique Evénements.
Le sujet du jour n’est autre que « La plus grosse offensive à Gaza depuis 1967 », et plus précisément « A Rafah, sous le feu des snipers et des Apache ». L’imaginaire, ainsi déjà façonné, ne peut qu’attirer le lecteur non averti à concevoir immédiatement la violence israélienne à l’encontre de tireurs en guenilles faisant pleurer dans les chaumières françaises.
D’autant plus que dans un pense-bête, « A savoir », Libé nous situe le lieu de l’action, ainsi que l’objectif israélien : « ‘’Ce qu'Israël est en train de faire à Rafah est une guerre d'extermination et une catastrophe humanitaire’’ (déclare) Nabil Abou Roudeina, principal conseiller de Yasser Arafat. Et comme pour finaliser et affiner l’abrutissement du lecteur, le nombre de ‘’Palestiniens’’ morts dans la seule ville de Rafah est rappelé : 380.
Il est inutile de préciser, que les titres, les apports informationnels, les omissions et autres tournures de phrases résultent d’un choix rédactionnel et non d’un hasard malheureux. On peut donc assurer, par de telles sélections, que l’inquiétude ressentie par la communauté juive de France ira crescendo, si n’est mit un frein à ce genre de dossier. D’autant plus, que seront éloignées -volontairement du lecteur- les exigences utopiques du monde arabe pour une fin du conflit.
Ainsi, à travers la lecture du dossier -et principalement par l’article de Pascal RICHE intitulé « Bush tente un numéro d'équilibriste »- nous est expliqué que « la fureur des pays arabes » a été soulevé (entre autres) par les promesses de Georges W. Bush assurant que « (…) toutes les colonies juives implantées dans les territoires palestiniens ne disparaîtraient pas après un accord final de paix. Et avait conseillé aux Palestiniens, au nom du « réalisme », de renoncer au «droit au retour» des réfugiés en Israël ».
Si donc, selon Pascal RICHE, « s'accroît la haine anti-américaine dans les pays arabes en général », nul doute ne demeure quant à notre manque de sympathie envers ce journaleux, son journal et ses confrères, qui défigurent trop fréquemment les réalités concrètes devant mener à une ‘’paix juste et durable’’ tel un slogan en cours dans les milieux antisionistes. Si « Toutes » et « quelques unes » ayant, pour sa plume, une même et seule signification, le lecteur -par cette tournure de phrase- laissera son imagination vagabonder dans une ‘’Palestine’’ morcelée d’implantations. Ce qui n’a jamais été, on s’en doute, l’intention du Maître de la Maison Blanche ni de la grande majorité d’Israéliens.
Quant au « droit au retour » répété, rabâché, réitéré comme une évidence pour une fin de conflit -alors que nulle loi internationale n’y fait obligation-, il dérobe à l’intelligence de tout à chacun l’ardent souhait arabo-musulman de la disparition de « l’entité sioniste ». Mais de cela, nul commentaire dans ce quotidien.
C’est ainsi que peut conclure Patrick Sabatier, dans un éditorial intitulé « Deux guerres », en assurant qu’il « n'est pourtant pas besoin d'être voyant pour prédire que les destructions et les morts de Rafah auront pour prix des destructions parallèles en Israël, et la promesse d'une guerre sans fin ». Ainsi des effets deviennent des causes, puis des justifications journalistique.
Jusqu’à l’éradication complète d’Israël ?
Les articles étant à l’avenant de cette conclusion, il est malheureusement vrai que tant que des quotidiens nationaux se feront les ‘’complices’’ intellectuels d’une guerre abjecte élevée en parodie de Justice -oublieuse que l’Israélien a le devoir de se protéger de tous desseins mortels à son égard, son peuple et le pays de ses ancêtres-, le conflit israélo-arabe perdurera tout comme l'aversion envers les soutiens d’Israël, notamment Français.
La paix dans cette contrée n’adviendra que lorsqu’un large mouvement international, mais surtout européen, imposera la réalité israélienne et juive dans cette région au monde arabo-musulman. De ce fait, les actes anti-juifs en France, et d’ailleurs, cesseront d’eux mêmes.
A l’aune de ces nécessités, il est évident que Libération n’y concourra pas.
Le sujet du jour n’est autre que « La plus grosse offensive à Gaza depuis 1967 », et plus précisément « A Rafah, sous le feu des snipers et des Apache ». L’imaginaire, ainsi déjà façonné, ne peut qu’attirer le lecteur non averti à concevoir immédiatement la violence israélienne à l’encontre de tireurs en guenilles faisant pleurer dans les chaumières françaises.
D’autant plus que dans un pense-bête, « A savoir », Libé nous situe le lieu de l’action, ainsi que l’objectif israélien : « ‘’Ce qu'Israël est en train de faire à Rafah est une guerre d'extermination et une catastrophe humanitaire’’ (déclare) Nabil Abou Roudeina, principal conseiller de Yasser Arafat. Et comme pour finaliser et affiner l’abrutissement du lecteur, le nombre de ‘’Palestiniens’’ morts dans la seule ville de Rafah est rappelé : 380.
Il est inutile de préciser, que les titres, les apports informationnels, les omissions et autres tournures de phrases résultent d’un choix rédactionnel et non d’un hasard malheureux. On peut donc assurer, par de telles sélections, que l’inquiétude ressentie par la communauté juive de France ira crescendo, si n’est mit un frein à ce genre de dossier. D’autant plus, que seront éloignées -volontairement du lecteur- les exigences utopiques du monde arabe pour une fin du conflit.
Ainsi, à travers la lecture du dossier -et principalement par l’article de Pascal RICHE intitulé « Bush tente un numéro d'équilibriste »- nous est expliqué que « la fureur des pays arabes » a été soulevé (entre autres) par les promesses de Georges W. Bush assurant que « (…) toutes les colonies juives implantées dans les territoires palestiniens ne disparaîtraient pas après un accord final de paix. Et avait conseillé aux Palestiniens, au nom du « réalisme », de renoncer au «droit au retour» des réfugiés en Israël ».
Si donc, selon Pascal RICHE, « s'accroît la haine anti-américaine dans les pays arabes en général », nul doute ne demeure quant à notre manque de sympathie envers ce journaleux, son journal et ses confrères, qui défigurent trop fréquemment les réalités concrètes devant mener à une ‘’paix juste et durable’’ tel un slogan en cours dans les milieux antisionistes. Si « Toutes » et « quelques unes » ayant, pour sa plume, une même et seule signification, le lecteur -par cette tournure de phrase- laissera son imagination vagabonder dans une ‘’Palestine’’ morcelée d’implantations. Ce qui n’a jamais été, on s’en doute, l’intention du Maître de la Maison Blanche ni de la grande majorité d’Israéliens.
Quant au « droit au retour » répété, rabâché, réitéré comme une évidence pour une fin de conflit -alors que nulle loi internationale n’y fait obligation-, il dérobe à l’intelligence de tout à chacun l’ardent souhait arabo-musulman de la disparition de « l’entité sioniste ». Mais de cela, nul commentaire dans ce quotidien.
C’est ainsi que peut conclure Patrick Sabatier, dans un éditorial intitulé « Deux guerres », en assurant qu’il « n'est pourtant pas besoin d'être voyant pour prédire que les destructions et les morts de Rafah auront pour prix des destructions parallèles en Israël, et la promesse d'une guerre sans fin ». Ainsi des effets deviennent des causes, puis des justifications journalistique.
Jusqu’à l’éradication complète d’Israël ?
Les articles étant à l’avenant de cette conclusion, il est malheureusement vrai que tant que des quotidiens nationaux se feront les ‘’complices’’ intellectuels d’une guerre abjecte élevée en parodie de Justice -oublieuse que l’Israélien a le devoir de se protéger de tous desseins mortels à son égard, son peuple et le pays de ses ancêtres-, le conflit israélo-arabe perdurera tout comme l'aversion envers les soutiens d’Israël, notamment Français.
La paix dans cette contrée n’adviendra que lorsqu’un large mouvement international, mais surtout européen, imposera la réalité israélienne et juive dans cette région au monde arabo-musulman. De ce fait, les actes anti-juifs en France, et d’ailleurs, cesseront d’eux mêmes.
A l’aune de ces nécessités, il est évident que Libération n’y concourra pas.
lundi 17 mai 2004
Triste constat
« Il aurait été honteux de ne pas être là ». C’est ainsi que s’est exprimé Christiane Taubira, membre du PRG, lors de la marche « contre l’antisémitisme ». Ils étaient, par ce jour radieux, entre 9000 (selon la police) et 25.000 (selon les organisateurs) à répondre à l’appel de SOS racisme et de nombreuses autres associations laïques, religieuses et politiques.
Manifestation devant servir de baromètre aux seules fins d’indiquer l’ampleur de la mobilisation française dans ce combat et qui se transforma, en fin de soirée, en douche froide pour la communauté juive et confirma la dégradation de ses relations extra-communautaires.
Ainsi, sans pénétrer plus profondément le désaccord, de ces dernières heures, entre Juifs qui ont marché et ceux qui s’y sont refusés, chacun pourra déduire le chiffre qu’il estime être celui de ces derniers, afin d’affiner au plus près le chiffre correspondant aux seuls Français dits de ‘’souche’’ mobilisés contre ce mal qui ronge -paraît il ( ?)- la France, tout en gardant en mémoire que la communauté a réuni, à elle seule, le 07 avril 2002, 52.000 manifestants ( selon la police) et 120.000 (selon le Crif).
Tout un chacun pourra, de même, remarquer que lorsque le « soutien d’Israël » et son drapeau sont soustraits des mots d’ordre, le manifestant apercevra au premier rang du rassemblement, face aux micros et caméras, des politiques qu’il n’aura pas eu l’occasion de rencontrer sinon. Douste-Bazy (UMP), Noël Mamère (Vert), Bertrand Delanoë, François Hollande, Georges Sarre, Strauss-Kahn, Laurent Fabius ou encore Jack Lang (PS) ont confirmé, par leurs présences, le ‘’problème’’ qu’ils ont avec la démocratie israélienne.
D’aucuns pourront encore saisir que même en fin de cortège, l’appel du MRAP, de la LDH, de la LCR, du PCF et des Verts -autour du mot d’ordre « contre l’antisémitisme et contre tous les racismes »- n’a rassemblé qu’environ 300 personnes. Faut il imaginer, alors, que le combat « contre l’antisémitisme » a démobilisé leurs troupes habituelles ? D’autant plus, qu’un nombre identique de manifestants ont ‘’marché’’ à Marseille pour protester contre la tenue d'un gala au profit de l'Association pour le bien-être du soldat israélien (ABSI) avec des mots d’ordre tels que « Justice pour les Palestiniens » ou encore « Non à l’apartheid » (sic).
Il est donc loisible de saisir que les mêmes causes produiront encore des effets néfastes à une paix civile. D’autant plus facilement, qu’au même moment à Paris, le Secrétaire général des Verts Gilles Lemaire affirme son opposition à l’importation de conflits extérieurs. (re sic).
Triste bilan donc, qui constate -si besoin était- que le mal est plus grave que diagnostiqué, et que tant qu’un changement radical de la politique française plus conforme à une réelle démocratie n’est pas opéré, la population du pays ne prendra nullement conscience de la gravité du problème.
Le seul réconfort viendra uniquement de François Bayrou (et de l’UDF) déjà présent à nos côtés le 07 Avril 2002 et n’ayant pas eu d’appréhensions envers la multitude de drapeaux israéliens qui fleurissaient ce jour là.
Nul doute ne demeure donc, quant à un soutien électoral en sa faveur le moment venu.
Si, bien sûr, nous n’avons pas choisi d’émigrer ailleurs d’ici là.
Manifestation devant servir de baromètre aux seules fins d’indiquer l’ampleur de la mobilisation française dans ce combat et qui se transforma, en fin de soirée, en douche froide pour la communauté juive et confirma la dégradation de ses relations extra-communautaires.
Ainsi, sans pénétrer plus profondément le désaccord, de ces dernières heures, entre Juifs qui ont marché et ceux qui s’y sont refusés, chacun pourra déduire le chiffre qu’il estime être celui de ces derniers, afin d’affiner au plus près le chiffre correspondant aux seuls Français dits de ‘’souche’’ mobilisés contre ce mal qui ronge -paraît il ( ?)- la France, tout en gardant en mémoire que la communauté a réuni, à elle seule, le 07 avril 2002, 52.000 manifestants ( selon la police) et 120.000 (selon le Crif).
Tout un chacun pourra, de même, remarquer que lorsque le « soutien d’Israël » et son drapeau sont soustraits des mots d’ordre, le manifestant apercevra au premier rang du rassemblement, face aux micros et caméras, des politiques qu’il n’aura pas eu l’occasion de rencontrer sinon. Douste-Bazy (UMP), Noël Mamère (Vert), Bertrand Delanoë, François Hollande, Georges Sarre, Strauss-Kahn, Laurent Fabius ou encore Jack Lang (PS) ont confirmé, par leurs présences, le ‘’problème’’ qu’ils ont avec la démocratie israélienne.
D’aucuns pourront encore saisir que même en fin de cortège, l’appel du MRAP, de la LDH, de la LCR, du PCF et des Verts -autour du mot d’ordre « contre l’antisémitisme et contre tous les racismes »- n’a rassemblé qu’environ 300 personnes. Faut il imaginer, alors, que le combat « contre l’antisémitisme » a démobilisé leurs troupes habituelles ? D’autant plus, qu’un nombre identique de manifestants ont ‘’marché’’ à Marseille pour protester contre la tenue d'un gala au profit de l'Association pour le bien-être du soldat israélien (ABSI) avec des mots d’ordre tels que « Justice pour les Palestiniens » ou encore « Non à l’apartheid » (sic).
Il est donc loisible de saisir que les mêmes causes produiront encore des effets néfastes à une paix civile. D’autant plus facilement, qu’au même moment à Paris, le Secrétaire général des Verts Gilles Lemaire affirme son opposition à l’importation de conflits extérieurs. (re sic).
Triste bilan donc, qui constate -si besoin était- que le mal est plus grave que diagnostiqué, et que tant qu’un changement radical de la politique française plus conforme à une réelle démocratie n’est pas opéré, la population du pays ne prendra nullement conscience de la gravité du problème.
Le seul réconfort viendra uniquement de François Bayrou (et de l’UDF) déjà présent à nos côtés le 07 Avril 2002 et n’ayant pas eu d’appréhensions envers la multitude de drapeaux israéliens qui fleurissaient ce jour là.
Nul doute ne demeure donc, quant à un soutien électoral en sa faveur le moment venu.
Si, bien sûr, nous n’avons pas choisi d’émigrer ailleurs d’ici là.
mardi 11 mai 2004
Je n’irai pas manifester Dimanche
La situation est telle en France, qu’un Bureau National extraordinaire de l’association antiraciste SOS Racisme s’est réuni, en urgence, le 10 mai afin « d’apporter des réponses visant à endiguer la vague d’actes antisémites que la France a connu ces derniers jours » et a décidé l’organisation d’une grande marche le 16 mai qui se conclura par un grand meeting républicain Place de la Bastille à Paris.
Manifestation souhaitant établir avec force que « L’antisémitisme n’est pas l’affaire des Juifs, c’est un fléau que chaque antiraciste sincère doit combattre. L’histoire a montré que la progression de l’antisémitisme a toujours été associée à de terribles régressions politiques, morales et sociales ». C’est donc pour toutes ces raisons, que la communauté juive française, à travers ses institutions, n’a eu de cesse de le dire, de le rappeler, de le rabâcher depuis plus de trois années, jusqu’à contraindre les plus hautes autorités de l’état à admettre ce mal.
Ainsi, si l’on peut reprocher à cette association son absence lors de la manifestation du 07 avril 2002, à l’appel du CRIF, contre ce même fléau, on ne peut que se féliciter de cette nouvelle approche de cette plaie française, mais aussi européenne.
Cependant, je n’irai pas manifester ce dimanche à leurs côtés. Non pas que je sois contre cet engagement, ou rancunier de par leur attitude, mais simplement du fait que le mot d’ordre ne sert pas -en priorité- à dénoncer les causes mais seulement les effets. Car si la mobilisation de la population est bien évidemment importante pour le gain de ce combat, l’arrêt de la diabolisation d’Israël et de sa délégitimation sont des nécessités vitales. Cette carence permettra de la sorte une récupération idéologique de cette manifestation par tous ces partis politiques, associations et/ou médias n’ayant pas une conscience très nette.
Comment pourrai je, en effet, admettre me retrouver au côté d’un élu ou sympathisant du parti de Jacques Chirac qui, certes, lutte aujourd’hui contre l’antisémitisme mais accroît l’israélophobie par sa politique systématiquement pro-arabe et ses condamnations et résolutions onusiennes ?
Que dirai je à cet autre élu ou militant du PS sur le bannissement de l’Eurodéputé sortant François Zimeray, ou sur cette pétition à usage interne des Socialistes pour une paix juste et durable en… ‘’Palestine’’ ?
Ne deviendrai je pas vert de colère à la proximité d’un ‘’écologiste’’ qui condamne bravement le Sionisme, mouvement de libération du peuple juif ?
Qu’aurai je de commun avec ces ‘’activistes’’ du MRAP ou de la LDH ?
Que pourrai je raconter à tous ces journalistes, ayant contribué à la levée des tabous sur l’antisémitisme, faisant choux gras de cette manifestation leur permettant, ainsi, de blanchir leur ligne éditoriale anti-israélienne ?
Et je ne vous parle pas de tous ces manifestants propagandistes pro-‘’palestiniens’’ qui, pour être contre toute forme de racisme, ne font pas -néanmoins- le rapprochement entre leur ‘’nazification’’ d’Israël et les actes antisémites à l’encontre des Juifs de diaspora.
Je ne servirai donc pas de caution morale à tous ceux que je dénonce. Dimanche, ce sera sans moi.
Pourtant victime potentielle de ces actes ignobles.
lundi 10 mai 2004
Les raisons de l’antisémitisme.
« Premièrement, il y a un règne de terreur dans cette région. Deuxièmement, une politique de la terre brûlée. Troisièmement, il y a des crimes de guerre répétés et des crimes contre l'humanité. Et quatrièmement, tout cela se déroule devant nos yeux. ».
Par ces terribles accusations, on serait tenté de croire -par habitude et lassitude- à une énième dénonciation d’exactions israéliennes envers un ‘’peuple palestinien martyr’’ spolié de sa terre. Car, à consulter journellement les différents médias nationaux -parlés, écrits ou visuels-, seul le conflit israélo-arabe nous rappelle de telles diatribes. Seules les condamnations politiques nationales (et internationales), exprimées aussi vertement, nous conduisent systématiquement vers le Premier ministre Ariel Sharon et les Forces israéliennes de défense .
Cependant, cet effroyable réquisitoire -formulé par le haut-commissaire aux droits de l’homme par intérim, Bertrand Ramcharan, devant le Conseil de sécurité onusien le 7 mai- concerne le conflit inter-ethnique du Soudan et dont -d'après Human Rights Watch- « la culpabilité du gouvernement soudanais dans les crimes contre l'humanité commis au Darfour ne fait aucun doute ».
Infamies se déroulant, selon ce haut-commissaire, « devant nos yeux » et pourtant si peu, voire pas du tout, relayées par nos médias ‘’préférés’’, ni par ailleurs condamnées par les autorités morales ou politiques qui comptent sur la planète. En effet ! On est abasourdi par ce silence qui recouvre ces réelles exactions qui durent depuis février 2003, créant -de fait- les conditions d’une nouvelle et prochaine catastrophe humanitaire pour des dizaines de milliers de personnes de ce pays.
Mutisme qui interdit à un pléthore d’images, de narrations, de commentaires et témoignages de ces crimes abominables de sensibiliser les populations de ces nations dites civilisées, par leurs médias interposés vraisemblablement indifférents aux souffrances de cette population.
Discrétion médiatique qui sabre, en conséquences, toute pression à des résolutions du Conseil de sécurité (voire de l’Assemblée générale onusienne) condamnant sans appel tous ces actes barbares, et/ou saisissant la Cour International de Justice, et/ou prévoyant des sanctions diplomatiques -et/ou économiques- ou une intervention militaire internationale. Pour l’instant, les crimes contre l’humanité commis au Soudan -et dénoncés par l’Onu- sont inscrits au chapitre « Questions diverses ». Ce qui consent encore ‘’un peu’’ de répit aux criminels de guerre et autorise le Soudan à faire partie intégrante de la Commission des Droits de l’Homme. (sic).
Il est vrai, que la durée d’antenne d’un journal, l’épaisseur d’un quotidien et d’un hebdomadaire, ou encore le temps de ‘’réflexions’’ des représentants des 15 pays au Conseil de sécurité sont nécessairement limités. A ne couvrir que les ‘’exactions’’ israéliennes, le temps et la place manquent donc pour désigner les autres bourreaux de la planète.
A dénoncer journellement la ‘’colonisation’’, les ‘’humiliations’’ aux barrages, les ‘’privations’’ à la libre circulation, le ‘’mur d’apartheid’’ et les terres ‘’volées, confisquées, spoliées’’ pour son édification, les ‘’déportations’’, le cycle de la violence dû aux représailles, la neutralisation des commanditaires de meurtres de Juifs parce que Juifs, l’élimination de bombes humaines encore sur pieds, la mise à l’écart politique du reclus milliardaire de Ramallah, les retraits unilatéraux, etc. Tout cela occupe.
Comme sont préoccupés les membres de l’Onu à concevoir le ‘’bien’’ de la population ‘’palestinienne’’ par la création permanente de résolutions, soit exigeant de la CPI un avis urgent sur la construction d’un mur israélien forcément illégal, soit affirmant ‘’l’occupation’’ israélienne et la souveraineté ‘’palestinienne’’ sur les terres disputées, ou encore imposant l’arrêt des ‘’assassinats’’ de vieux hommes invalides. (Liste non exhaustive et consultable librement sur le site Internet de l’Onu).
Toutes ces dénonciations et résolutions qui amènent petit à petit le quidam européen à affirmer que l’Etat d’Israël EST le principal danger pour la paix mondiale. Et que si, bon sang, il se décidait à mettre une parenthèse à son existence la vie serait, somme toute, plus paisible en ce bas monde.
Alors, le quidam -‘’justicier’’ par nature- ‘’combat ces iniquités’’ et brûle par ci une synagogue, malmène par là ‘’quelque peu’’ un Juif, profane un cimetière, endommage une école de confession israélite, professe menaces et injures à ses rencontres d’un jour ou à ses voisins soutiens inconditionnels d’Israël, etc.
C’est ainsi que se réinstalle l’antisémitisme dans des pays que l’on croyait soignés de ce virus. Toutes les cérémonies officielles au plus haut niveau ne pourront contenir indéfiniment ce mal injecté par des commentaires, interprétations ou analyses de médias -notamment publics- et/ou d’hommes politiques dramatisant, à souhait et en permanence, le conflit par une idéologie sectaire et anti-israélienne très prononcée.
A accroître au fil des jours l’israélophobie, notamment en France, par un bourrage de crâne constitué de propagandes mensongères ou d’exigences onusiennes à usage exclusivement israélien, le quidam ne fait que répondre à cette sollicitation. Seule une volonté de reprise en mains fermes de ces médias par un combat de la classe politique dans son ensemble pour le rétablissement de la démocratie israélienne dans son honneur fixera un terme définitif à cette dérive dangereuse.
Jacques Chirac et Jean Pierre Raffarin ont, de par leurs fonctions, la responsabilité du vivre ensemble français. Si le Premier ministre Français fait tout son possible, au vu de ses moyens, pour contenir la désespérance de la communauté juive mais aussi celle des Démocrates, il est certain que le Président Français (secondé en cela aussi par l’opposition de gauche), de par sa politique pro-arabe et systématiquement israélophobe, envenime la paix civile entre les différentes communautés.
S’il fut un temps, ou il pouvait -aux côtés d’autres- nier sans rougir l’antisémitisme renaissant, aujourd’hui il est urgent qu’il prenne conscience que la politique internationale française est un véritable appel aux antisémites et un futur désastre national. A se dissocier constamment des valeurs universelles au nom d’intérêts commerciaux et/ou électoraux, cela installe -de fait- la France dans un grave péril.
En conséquence, il ne faudra pas en vouloir aux Juifs Français de quitter, alors, le navire France en perdition pour l’îlot de sécurité israélien, voire américain.
Par ces terribles accusations, on serait tenté de croire -par habitude et lassitude- à une énième dénonciation d’exactions israéliennes envers un ‘’peuple palestinien martyr’’ spolié de sa terre. Car, à consulter journellement les différents médias nationaux -parlés, écrits ou visuels-, seul le conflit israélo-arabe nous rappelle de telles diatribes. Seules les condamnations politiques nationales (et internationales), exprimées aussi vertement, nous conduisent systématiquement vers le Premier ministre Ariel Sharon et les Forces israéliennes de défense .
Cependant, cet effroyable réquisitoire -formulé par le haut-commissaire aux droits de l’homme par intérim, Bertrand Ramcharan, devant le Conseil de sécurité onusien le 7 mai- concerne le conflit inter-ethnique du Soudan et dont -d'après Human Rights Watch- « la culpabilité du gouvernement soudanais dans les crimes contre l'humanité commis au Darfour ne fait aucun doute ».
Infamies se déroulant, selon ce haut-commissaire, « devant nos yeux » et pourtant si peu, voire pas du tout, relayées par nos médias ‘’préférés’’, ni par ailleurs condamnées par les autorités morales ou politiques qui comptent sur la planète. En effet ! On est abasourdi par ce silence qui recouvre ces réelles exactions qui durent depuis février 2003, créant -de fait- les conditions d’une nouvelle et prochaine catastrophe humanitaire pour des dizaines de milliers de personnes de ce pays.
Mutisme qui interdit à un pléthore d’images, de narrations, de commentaires et témoignages de ces crimes abominables de sensibiliser les populations de ces nations dites civilisées, par leurs médias interposés vraisemblablement indifférents aux souffrances de cette population.
Discrétion médiatique qui sabre, en conséquences, toute pression à des résolutions du Conseil de sécurité (voire de l’Assemblée générale onusienne) condamnant sans appel tous ces actes barbares, et/ou saisissant la Cour International de Justice, et/ou prévoyant des sanctions diplomatiques -et/ou économiques- ou une intervention militaire internationale. Pour l’instant, les crimes contre l’humanité commis au Soudan -et dénoncés par l’Onu- sont inscrits au chapitre « Questions diverses ». Ce qui consent encore ‘’un peu’’ de répit aux criminels de guerre et autorise le Soudan à faire partie intégrante de la Commission des Droits de l’Homme. (sic).
Il est vrai, que la durée d’antenne d’un journal, l’épaisseur d’un quotidien et d’un hebdomadaire, ou encore le temps de ‘’réflexions’’ des représentants des 15 pays au Conseil de sécurité sont nécessairement limités. A ne couvrir que les ‘’exactions’’ israéliennes, le temps et la place manquent donc pour désigner les autres bourreaux de la planète.
A dénoncer journellement la ‘’colonisation’’, les ‘’humiliations’’ aux barrages, les ‘’privations’’ à la libre circulation, le ‘’mur d’apartheid’’ et les terres ‘’volées, confisquées, spoliées’’ pour son édification, les ‘’déportations’’, le cycle de la violence dû aux représailles, la neutralisation des commanditaires de meurtres de Juifs parce que Juifs, l’élimination de bombes humaines encore sur pieds, la mise à l’écart politique du reclus milliardaire de Ramallah, les retraits unilatéraux, etc. Tout cela occupe.
Comme sont préoccupés les membres de l’Onu à concevoir le ‘’bien’’ de la population ‘’palestinienne’’ par la création permanente de résolutions, soit exigeant de la CPI un avis urgent sur la construction d’un mur israélien forcément illégal, soit affirmant ‘’l’occupation’’ israélienne et la souveraineté ‘’palestinienne’’ sur les terres disputées, ou encore imposant l’arrêt des ‘’assassinats’’ de vieux hommes invalides. (Liste non exhaustive et consultable librement sur le site Internet de l’Onu).
Toutes ces dénonciations et résolutions qui amènent petit à petit le quidam européen à affirmer que l’Etat d’Israël EST le principal danger pour la paix mondiale. Et que si, bon sang, il se décidait à mettre une parenthèse à son existence la vie serait, somme toute, plus paisible en ce bas monde.
Alors, le quidam -‘’justicier’’ par nature- ‘’combat ces iniquités’’ et brûle par ci une synagogue, malmène par là ‘’quelque peu’’ un Juif, profane un cimetière, endommage une école de confession israélite, professe menaces et injures à ses rencontres d’un jour ou à ses voisins soutiens inconditionnels d’Israël, etc.
C’est ainsi que se réinstalle l’antisémitisme dans des pays que l’on croyait soignés de ce virus. Toutes les cérémonies officielles au plus haut niveau ne pourront contenir indéfiniment ce mal injecté par des commentaires, interprétations ou analyses de médias -notamment publics- et/ou d’hommes politiques dramatisant, à souhait et en permanence, le conflit par une idéologie sectaire et anti-israélienne très prononcée.
A accroître au fil des jours l’israélophobie, notamment en France, par un bourrage de crâne constitué de propagandes mensongères ou d’exigences onusiennes à usage exclusivement israélien, le quidam ne fait que répondre à cette sollicitation. Seule une volonté de reprise en mains fermes de ces médias par un combat de la classe politique dans son ensemble pour le rétablissement de la démocratie israélienne dans son honneur fixera un terme définitif à cette dérive dangereuse.
Jacques Chirac et Jean Pierre Raffarin ont, de par leurs fonctions, la responsabilité du vivre ensemble français. Si le Premier ministre Français fait tout son possible, au vu de ses moyens, pour contenir la désespérance de la communauté juive mais aussi celle des Démocrates, il est certain que le Président Français (secondé en cela aussi par l’opposition de gauche), de par sa politique pro-arabe et systématiquement israélophobe, envenime la paix civile entre les différentes communautés.
S’il fut un temps, ou il pouvait -aux côtés d’autres- nier sans rougir l’antisémitisme renaissant, aujourd’hui il est urgent qu’il prenne conscience que la politique internationale française est un véritable appel aux antisémites et un futur désastre national. A se dissocier constamment des valeurs universelles au nom d’intérêts commerciaux et/ou électoraux, cela installe -de fait- la France dans un grave péril.
En conséquence, il ne faudra pas en vouloir aux Juifs Français de quitter, alors, le navire France en perdition pour l’îlot de sécurité israélien, voire américain.
vendredi 7 mai 2004
Quartet et ONU même ‘’machin’’.
On se souvient du tollé international causé par le « plan de retrait unilatéral » du Premier ministre Ariel Sharon et par les garanties offertes à ce dernier, par le Président George W. Bush, concernant la nouvelle ‘’réalité du terrain’’ -à prendre en considération lors de futures négociations sur les frontières- ainsi que l'infirmation de l’exigence d’un « droit au retour » de ‘’Palestiniens’’ au sein même d’Israël après avoir obtenu un état de ‘’Palestine’’ purifié, auparavant, de tous Juifs.
Tollé qui avait conduit, par exemple, un Jacques Chirac à préconiser un « futur échec » de ce plan, avant de voir l’Europe, au travers du Quartet, s’en dissocier et indiquer que « Cela devrait être une occasion unique dans la quête de la paix au Moyen-Orient ». Ce qui écorne sérieusement la mauvaise image d’Ariel Sharon, et confirme celle du Président Français.
Quartet, par ailleurs si préoccupé par la caution américaine, qu’il réaffirma -le 04 mai du haut de la tribune onusienne par la voix de son secrétaire général Kofi Annan- que « Tout règlement final sur des questions telles que les frontières et les réfugiés doit faire l’objet d’un accord conjoint entre Israéliens et Palestiniens fondé sur les résolutions 242, 338, 1397 et 1515 du Conseil de sécurité, sur le mandat du processus de paix de Madrid, les accords antérieurs et l’initiative du Prince héritier saoudien Abdallâh, approuvée par le Sommet de la Ligue arabe de Beyrouth ». Pas moins que tout cela. Ce qui, par ailleurs, doit inquiéter les Israéliens sur la validité des garanties des USA, membre à part entière de cette ‘’association’’ de peu de poids.
Si peu de poids, que même les ‘’Palestiniens’’ se sont offerts le luxe, à travers le ‘’machin’’ à leur service, de les discréditer par une nouvelle résolution de l’Assemblée générale -obtenue par une écrasante majorité de 140 voix- assurant « que le statut du territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, restait un statut d'occupation militaire, (…) [et] que, conformément aux règles et principes du droit international et aux résolutions pertinentes des Nations Unies y compris le Conseil de sécurité, le peuple palestinien a le droit de disposer de lui-même et d'exercer sa souveraineté sur son territoire… ». (sic).
Ainsi, l’ONU a défait ce que le Quartet eut pensé obtenir des USA. A savoir, un renoncement des garanties remplacé par une négociation entre les parties sur leurs futures frontières. Dorénavant, et selon cette toute dernière résolution (non contraignante rappelons le), les frontières seront celles de l’armistice de 1949 qui ont pourtant motivé, alors, la résolution 242 de novembre 1967 réclamant des frontières « sûres et reconnues ». Comment s’y retrouver dans le méandre de toutes ces ‘’lois’’ ???
Mais l’important, n’est il pas que l’Europe et la Russie se retrouvent dans leurs propres contradictions sur le dos d’Israël et du peuple juif ? A voter cette résolution de plein chœur avec le monde arabo-musulman, ils se sont évidemment coupés de toute participation à un règlement à venir du conflit israélo-arabe.
Car, par les frontières établies onusiennement, leurs concours dans un marchandage sur le nombre de « réfugiés palestiniens », qu’Israël devra recevoir aux seules fins de sa propre éradication, devient superflu. En effet ! Il ne leur reste, dans cet objectif, que l’embarras du choix des termes de la prochaine résolution attestant le DROIT du grand NOMBRE de ‘’Palestiniens’’ autorisés à regagner les foyers abandonnés par leurs ascendances, le temps de noyer les Juifs dans la méditerranée.
Ils suivraient en cela, le choix du Comité international des jeux olympiques plaçant Israël en Europe (quid de la Turquie, de la Syrie et du Liban ?) et ne disposant pas de capitale. Jérusalem faisant, on le comprend selon la toute dernière résolution onusienne, partie intégrante des territoires de la ‘’Palestine’’ en devenir.
En conclusion, il est des ‘’Hors la loi’’ qui sont de plus en plus fréquentables. En cela, la nationalité israélienne sera dans l’avenir, pour l’homme refusant d’abdiquer devant le fanatisme et la haine de l’occident du « monde arabo-musulman », une citoyenneté très recherchée.
Tollé qui avait conduit, par exemple, un Jacques Chirac à préconiser un « futur échec » de ce plan, avant de voir l’Europe, au travers du Quartet, s’en dissocier et indiquer que « Cela devrait être une occasion unique dans la quête de la paix au Moyen-Orient ». Ce qui écorne sérieusement la mauvaise image d’Ariel Sharon, et confirme celle du Président Français.
Quartet, par ailleurs si préoccupé par la caution américaine, qu’il réaffirma -le 04 mai du haut de la tribune onusienne par la voix de son secrétaire général Kofi Annan- que « Tout règlement final sur des questions telles que les frontières et les réfugiés doit faire l’objet d’un accord conjoint entre Israéliens et Palestiniens fondé sur les résolutions 242, 338, 1397 et 1515 du Conseil de sécurité, sur le mandat du processus de paix de Madrid, les accords antérieurs et l’initiative du Prince héritier saoudien Abdallâh, approuvée par le Sommet de la Ligue arabe de Beyrouth ». Pas moins que tout cela. Ce qui, par ailleurs, doit inquiéter les Israéliens sur la validité des garanties des USA, membre à part entière de cette ‘’association’’ de peu de poids.
Si peu de poids, que même les ‘’Palestiniens’’ se sont offerts le luxe, à travers le ‘’machin’’ à leur service, de les discréditer par une nouvelle résolution de l’Assemblée générale -obtenue par une écrasante majorité de 140 voix- assurant « que le statut du territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, restait un statut d'occupation militaire, (…) [et] que, conformément aux règles et principes du droit international et aux résolutions pertinentes des Nations Unies y compris le Conseil de sécurité, le peuple palestinien a le droit de disposer de lui-même et d'exercer sa souveraineté sur son territoire… ». (sic).
Ainsi, l’ONU a défait ce que le Quartet eut pensé obtenir des USA. A savoir, un renoncement des garanties remplacé par une négociation entre les parties sur leurs futures frontières. Dorénavant, et selon cette toute dernière résolution (non contraignante rappelons le), les frontières seront celles de l’armistice de 1949 qui ont pourtant motivé, alors, la résolution 242 de novembre 1967 réclamant des frontières « sûres et reconnues ». Comment s’y retrouver dans le méandre de toutes ces ‘’lois’’ ???
Mais l’important, n’est il pas que l’Europe et la Russie se retrouvent dans leurs propres contradictions sur le dos d’Israël et du peuple juif ? A voter cette résolution de plein chœur avec le monde arabo-musulman, ils se sont évidemment coupés de toute participation à un règlement à venir du conflit israélo-arabe.
Car, par les frontières établies onusiennement, leurs concours dans un marchandage sur le nombre de « réfugiés palestiniens », qu’Israël devra recevoir aux seules fins de sa propre éradication, devient superflu. En effet ! Il ne leur reste, dans cet objectif, que l’embarras du choix des termes de la prochaine résolution attestant le DROIT du grand NOMBRE de ‘’Palestiniens’’ autorisés à regagner les foyers abandonnés par leurs ascendances, le temps de noyer les Juifs dans la méditerranée.
Ils suivraient en cela, le choix du Comité international des jeux olympiques plaçant Israël en Europe (quid de la Turquie, de la Syrie et du Liban ?) et ne disposant pas de capitale. Jérusalem faisant, on le comprend selon la toute dernière résolution onusienne, partie intégrante des territoires de la ‘’Palestine’’ en devenir.
En conclusion, il est des ‘’Hors la loi’’ qui sont de plus en plus fréquentables. En cela, la nationalité israélienne sera dans l’avenir, pour l’homme refusant d’abdiquer devant le fanatisme et la haine de l’occident du « monde arabo-musulman », une citoyenneté très recherchée.
lundi 3 mai 2004
L’avenir européen de l’ Antisémitisme
Le sujet est sur toutes les lèvres. L’ANTISEMITISME est de retour en Europe. Autrement dit, dico en main, l’HOSTILITE envers les Juifs renaît de ses cendres. Que cela soit par des insultes, des menaces, des agressions physiques ou des attaques aux symboles appartenant à leur communauté ou, encore, à leurs cimetières. Ne reste plus que la catégorie meurtre qui soit encore vierge de tout acte. Faut il, en conséquence, se poser la question pour combien de temps encore ?
Une autre interrogation s’impose également. Quel a été le facteur déclencheur de ce mouvement, contraire à toute éducation enseignée dans cette partie du globe depuis des décennies ? Tout à chacun s’accorde pour désigner la « Guerre d’Oslo » comme fautive. Les données statistiques, si besoin était, le prouvent amplement.Faut il croire, alors, que les Antisémites connaissent parfaitement la ‘’réalité’’ du terrain, ou supposer plutôt que leurs ‘’connaissances’’ reposent en grande partie, voire en totalité, sur les analyses médiatiques et politiques ?Il est à craindre que cela soit le cas, et que journalistes et élus soient les RESPONSABLES du façonnage de l’image négative du Juif en diaspora pour cause de soutien inconditionnel à Israël.
En effet ! Dans le « monde arabo-musulman », l’antisémitisme d’état (reconnu et dénoncé par le monde démocratique) est entretenu par la propagation de livres néfastes tels « les Protocoles des Sages de Sion » ou « Mein Kampf », la diffusion de feuilletons confirmant le complot international juif ou le meurtre rituel d’enfants à des fins de fabrication de galettes de pâques, ou encore par la presse d’état accusant les Juifs -Israéliens ou non- pour les malheurs endurés par ce monde là….
Pourquoi, alors, la relation de cause à effet serait elle différente en Europe ? Les médias et élus entretiennent ainsi -de par leurs positions respectives et systématiquement anti-israéliennes- une inimitié envers les Juifs, alimentant de fait au fil du temps l’antisémitisme ambiant.
Il serait trop long de rappeler tous les glissements, raccourcis, mensonges et autres omissions des médias européens et notamment français. Mais que penser, pour l’exemple, de la couverture du Nouvel obs. accusant Ariel Sharon « d’Incendiaire » ? de la dépêche de l’AFP qui informe du meurtre d’une « mère colon » plutôt que d’une civile ? ou encore de l’article du Monde titrant sur le « mur de la honte (qui) s’attaque aux terres chrétiennes à Jérusalem » ? Les textes étant à l’avenant.
Ces trois exemples, non exhaustifs et de médias différents, publiés en moins d’une semaine permettent d’appréhender le ton employé par la presse française, depuis 43 mois, à l’égard d’Israël. Trois exemples volontairement abusifs quant à une analyse sérieuse et digne de foi. Peut on exiger après cela, de la part de ‘’simples d’esprits’’ de banlieues et frères en religion du peuple ‘’palestinien’’, d’avoir une pensée positive à l’égard du voisin juif, incontestablement ‘’complice’’ de ce pays ? Très difficile.
Que dire de même des hommes politiques ? Faut il rappeler l’impérieuse nécessité européenne d’une politique pro-arabe pour préserver les emplois et le niveau de richesse du continent ? Inutile. L’exclusion de François Zimeray des listes européennes du PS, quêteur permanent de Justice et de Paix pour la région proche-orientale, est -de fait- l’une des plus belle preuve de cette thèse. Mais loin d’être la seule.
A lire la déclaration, du jour, du nouveau ministre espagnol des Affaires étrangères -et ancien envoyé spécial de l'Union européenne au Proche-Orient- Miguel Angel Moratinos, concernant le résultat du referendum du Likoud, on perçoit mieux l’anathème perpétuel du milieu politique européen qui frappe Israël.
« 50.000 personnes bloquent toute dynamique de paix », « Neuf millions de personnes - 6 millions d'Israéliens et 3 millions de Palestiniens - dépendent du vote de 50.000 personnes qui sont les colons et qui ne veulent quitter ni Gaza ni la Cisjordanie », « Nous ne pouvons pas continuer à être les otages d'un si petit nombre de personnes », « La communauté internationale devra prendre ses responsabilités » car « on ne peut pas appuyer la politique de colonisation des territoires occupés par Israël. Cela, il faut le dire clairement », « La communauté internationale et la société israélienne devront un jour se réveiller: nous ne pouvons pas continuer à être les otages d'un secteur minoritaire de la société israélienne ».
On appréciera la détermination du bonhomme, d’autant plus que l’Espagne ne s’est nullement démarquée l’avant veille du scrutin -comme la Grande Bretagne- de la condamnation européenne du « plan de retrait unilatéral » d’Ariel Sharon prévoyant, alors, une ‘’décolonisation’’ totale de Gaza. On goûtera peu cette déclaration inamicale espagnole envers la démocratie israélienne, d’autant plus que l’exigence du démantèlement de l’infrastructure du terrorisme ‘’palestinien’’ a été omise.
Bref ! Israël est le bouc émissaire européen, garant sérieux d’un commerce florissant avec le « monde arabo-musulman ». Quant aux citoyens Juifs de cette région, c’est à l’aune de leurs soutiens à ce pays qu’il seront ‘’jugés’’. Il est donc autorisé de penser que l’antisémitisme trouve actuellement un terrain propice à sa croissance et que tant qu’il se contiendra dans une mesure ‘’acceptable’’, ou pourra être imputé à l’extrême droite, il ne troublera pas les autorités publiques.
Aux communautés juives européennes, donc, d’exprimer publiquement leurs exaspérations de ce ‘’traitement’’ de faveur. Tant que les dirigeants institutionnels ne se dresseront pas face à la véritable source de leurs problèmes, l’avenir de l’Antisémite européen -musulman ou pas- sera radieux.
Une autre interrogation s’impose également. Quel a été le facteur déclencheur de ce mouvement, contraire à toute éducation enseignée dans cette partie du globe depuis des décennies ? Tout à chacun s’accorde pour désigner la « Guerre d’Oslo » comme fautive. Les données statistiques, si besoin était, le prouvent amplement.Faut il croire, alors, que les Antisémites connaissent parfaitement la ‘’réalité’’ du terrain, ou supposer plutôt que leurs ‘’connaissances’’ reposent en grande partie, voire en totalité, sur les analyses médiatiques et politiques ?Il est à craindre que cela soit le cas, et que journalistes et élus soient les RESPONSABLES du façonnage de l’image négative du Juif en diaspora pour cause de soutien inconditionnel à Israël.
En effet ! Dans le « monde arabo-musulman », l’antisémitisme d’état (reconnu et dénoncé par le monde démocratique) est entretenu par la propagation de livres néfastes tels « les Protocoles des Sages de Sion » ou « Mein Kampf », la diffusion de feuilletons confirmant le complot international juif ou le meurtre rituel d’enfants à des fins de fabrication de galettes de pâques, ou encore par la presse d’état accusant les Juifs -Israéliens ou non- pour les malheurs endurés par ce monde là….
Pourquoi, alors, la relation de cause à effet serait elle différente en Europe ? Les médias et élus entretiennent ainsi -de par leurs positions respectives et systématiquement anti-israéliennes- une inimitié envers les Juifs, alimentant de fait au fil du temps l’antisémitisme ambiant.
Il serait trop long de rappeler tous les glissements, raccourcis, mensonges et autres omissions des médias européens et notamment français. Mais que penser, pour l’exemple, de la couverture du Nouvel obs. accusant Ariel Sharon « d’Incendiaire » ? de la dépêche de l’AFP qui informe du meurtre d’une « mère colon » plutôt que d’une civile ? ou encore de l’article du Monde titrant sur le « mur de la honte (qui) s’attaque aux terres chrétiennes à Jérusalem » ? Les textes étant à l’avenant.
Ces trois exemples, non exhaustifs et de médias différents, publiés en moins d’une semaine permettent d’appréhender le ton employé par la presse française, depuis 43 mois, à l’égard d’Israël. Trois exemples volontairement abusifs quant à une analyse sérieuse et digne de foi. Peut on exiger après cela, de la part de ‘’simples d’esprits’’ de banlieues et frères en religion du peuple ‘’palestinien’’, d’avoir une pensée positive à l’égard du voisin juif, incontestablement ‘’complice’’ de ce pays ? Très difficile.
Que dire de même des hommes politiques ? Faut il rappeler l’impérieuse nécessité européenne d’une politique pro-arabe pour préserver les emplois et le niveau de richesse du continent ? Inutile. L’exclusion de François Zimeray des listes européennes du PS, quêteur permanent de Justice et de Paix pour la région proche-orientale, est -de fait- l’une des plus belle preuve de cette thèse. Mais loin d’être la seule.
A lire la déclaration, du jour, du nouveau ministre espagnol des Affaires étrangères -et ancien envoyé spécial de l'Union européenne au Proche-Orient- Miguel Angel Moratinos, concernant le résultat du referendum du Likoud, on perçoit mieux l’anathème perpétuel du milieu politique européen qui frappe Israël.
« 50.000 personnes bloquent toute dynamique de paix », « Neuf millions de personnes - 6 millions d'Israéliens et 3 millions de Palestiniens - dépendent du vote de 50.000 personnes qui sont les colons et qui ne veulent quitter ni Gaza ni la Cisjordanie », « Nous ne pouvons pas continuer à être les otages d'un si petit nombre de personnes », « La communauté internationale devra prendre ses responsabilités » car « on ne peut pas appuyer la politique de colonisation des territoires occupés par Israël. Cela, il faut le dire clairement », « La communauté internationale et la société israélienne devront un jour se réveiller: nous ne pouvons pas continuer à être les otages d'un secteur minoritaire de la société israélienne ».
On appréciera la détermination du bonhomme, d’autant plus que l’Espagne ne s’est nullement démarquée l’avant veille du scrutin -comme la Grande Bretagne- de la condamnation européenne du « plan de retrait unilatéral » d’Ariel Sharon prévoyant, alors, une ‘’décolonisation’’ totale de Gaza. On goûtera peu cette déclaration inamicale espagnole envers la démocratie israélienne, d’autant plus que l’exigence du démantèlement de l’infrastructure du terrorisme ‘’palestinien’’ a été omise.
Bref ! Israël est le bouc émissaire européen, garant sérieux d’un commerce florissant avec le « monde arabo-musulman ». Quant aux citoyens Juifs de cette région, c’est à l’aune de leurs soutiens à ce pays qu’il seront ‘’jugés’’. Il est donc autorisé de penser que l’antisémitisme trouve actuellement un terrain propice à sa croissance et que tant qu’il se contiendra dans une mesure ‘’acceptable’’, ou pourra être imputé à l’extrême droite, il ne troublera pas les autorités publiques.
Aux communautés juives européennes, donc, d’exprimer publiquement leurs exaspérations de ce ‘’traitement’’ de faveur. Tant que les dirigeants institutionnels ne se dresseront pas face à la véritable source de leurs problèmes, l’avenir de l’Antisémite européen -musulman ou pas- sera radieux.