Pendant que le MRAP poursuit, par ses deux rapports estivaux, les juifs « extrémistes pro-Israéliens et arabophobes ayant plus que des accointances avec l’extrême droite », le petit Reporter Sans Frontière dévoile sans complexe les « Prédateurs de la Liberté de la Presse »(1).
Ces prédateurs, responsables et commanditaires de violations de la liberté de presse placés à la tête des états, emprisonnent, enlèvent, torturent et/ou assassinent les journalistes. RSF a donc décidé d’en dresser la liste et leurs portraits.
On pourrait de prime abord se réjouir de cette dénonciation et s’attendre a une étude probe intellectuellement nous confortant dans nos suspicions, par exemple à l’égard de l’Arabie Saoudite -régenté par le prince Abdallâh ibn al-Seoud- où « la censure et l’autocensure demeurent la règle et où la Saudi Press Agency -qui dépend directement du ministère de l’intérieur- fixe les lignes rouges pour tous les médias ».
A l’égard de la Syrie de l’héritier du trône, Bachar el-Assad, où « la presse étrangère et Internet sont censurés, les télévisions privées interdites, et le directeur du bureau du journal Al-Hayat à Damas emprisonné en Décembre 2002 ».
Ou encore à l’égard du Zimbabwe, du Président Robert Mugabe, « qui prend les journalistes indépendants et les correspondants de la presse étrangère pour cibles, les interpellent ou les expulsent pour accusations de néocolonialisme ».
Dans ce rapport du Reporter Sans Frontière, 42 noms de pays sont mis à l’index et condamnés pour faute de démocratie. Pourtant le nom d’un pays me chagrine d’être en si mauvaise compagnie. Devinez … et oui , vous avez gagné. La réponse est encore une fois ISRAËL. Une ONG française qui fait un rapport dénonçant tous les vices de ce monde ne peut l’oublier, sous peine d’être exclue des salons intellectuels parisiens.
Ainsi Ariel Sharon, Premier ministre présidant le cabinet de sécurité du pays, est accusé « -pour avoir lancé à partir de mars 2002 plusieurs opérations militaires dans les villes palestiniennes- de la mort de trois reporters tués alors qu’ils couvraient l’actualité, des blessures par balles de huit autres, des tirs essuyés par 70 collègues et de l’occupation et /ou de la destruction d’au moins 15 bureaux de médias étrangers ou palestiniens par l’armée. Tout cela sans qu’aucune sanction ou presque ait été prise à l’encontre des soldats ».
Je me doutais bien que je passais mes vacances dans un drôle de pays. Une nation qui permet à des individus bottés, vêtus de vert et armés une libre circulation, qui construit un ‘’mur de l’apartheid’’, contrôle et fouille tous les visiteurs de tout endroit public, défait les valises de qui bon lui semble à l’aéroport Ben Gourion, etc., ne peut consentir à ce que des journalistes, étrangers de surcroît, viennent fourrer leur nez dans le ‘’colonialisme’’ israélien. D’où, je pense ( !?!?), cette intimidation et encouragement à déguerpir. Au moins, dans cette enquête, le Reporter (sic) Français à pu mettre un visage et un nom sur le responsable. Celui d’Ariel Sharon.
Pour ce qui est de l’Autorité Palestinienne, qui se trouve également sur cette liste, cela a été beaucoup plus difficile. Le même Reporter sans frontière à convenu de la culpabilité de « la dizaine de services de sécurité palestiniens qui entravent régulièrement le travail des journalistes palestiniens et étrangers, les menacent physiquement et confisquent les reportages jugés néfastes pour l’image du peuple palestinien ».
Mais comme chacun le sait , ou doit savoir, les journalistes tués ou blessés sur le champ de bataille l’ont été simplement, uniquement, exclusivement, strictement et intentionnellement par les Israéliens.
Comme chacun le sait, ou doit le savoir également, cette dizaine de services de sécurités palestiniens n’est pas chapeautée par le Président-du-peuple-palestinien-légitimement-élu (jusqu’à quand ?) Yasser Arafat, ni par quiconque. D’où l’énorme difficulté d’y adjoindre, à ce rapport, un nom et une photo. Une tache d’encre sur la tête d’un militaire fera l’affaire.
C’est un peu comme la France qui doit quérir encore les preuves que le Hamas est une organisation terroriste, avant d’imaginer son inscription sur la liste noire européenne.
L’honnêteté intellectuelle les perdra.
Le MRAP, La FIDH, RSF… à qui le tour de présenter un rapport
Liens :
(1) : http://www.rsf.org/article.php3?id_article=876
Ces prédateurs, responsables et commanditaires de violations de la liberté de presse placés à la tête des états, emprisonnent, enlèvent, torturent et/ou assassinent les journalistes. RSF a donc décidé d’en dresser la liste et leurs portraits.
On pourrait de prime abord se réjouir de cette dénonciation et s’attendre a une étude probe intellectuellement nous confortant dans nos suspicions, par exemple à l’égard de l’Arabie Saoudite -régenté par le prince Abdallâh ibn al-Seoud- où « la censure et l’autocensure demeurent la règle et où la Saudi Press Agency -qui dépend directement du ministère de l’intérieur- fixe les lignes rouges pour tous les médias ».
A l’égard de la Syrie de l’héritier du trône, Bachar el-Assad, où « la presse étrangère et Internet sont censurés, les télévisions privées interdites, et le directeur du bureau du journal Al-Hayat à Damas emprisonné en Décembre 2002 ».
Ou encore à l’égard du Zimbabwe, du Président Robert Mugabe, « qui prend les journalistes indépendants et les correspondants de la presse étrangère pour cibles, les interpellent ou les expulsent pour accusations de néocolonialisme ».
Dans ce rapport du Reporter Sans Frontière, 42 noms de pays sont mis à l’index et condamnés pour faute de démocratie. Pourtant le nom d’un pays me chagrine d’être en si mauvaise compagnie. Devinez … et oui , vous avez gagné. La réponse est encore une fois ISRAËL. Une ONG française qui fait un rapport dénonçant tous les vices de ce monde ne peut l’oublier, sous peine d’être exclue des salons intellectuels parisiens.
Ainsi Ariel Sharon, Premier ministre présidant le cabinet de sécurité du pays, est accusé « -pour avoir lancé à partir de mars 2002 plusieurs opérations militaires dans les villes palestiniennes- de la mort de trois reporters tués alors qu’ils couvraient l’actualité, des blessures par balles de huit autres, des tirs essuyés par 70 collègues et de l’occupation et /ou de la destruction d’au moins 15 bureaux de médias étrangers ou palestiniens par l’armée. Tout cela sans qu’aucune sanction ou presque ait été prise à l’encontre des soldats ».
Je me doutais bien que je passais mes vacances dans un drôle de pays. Une nation qui permet à des individus bottés, vêtus de vert et armés une libre circulation, qui construit un ‘’mur de l’apartheid’’, contrôle et fouille tous les visiteurs de tout endroit public, défait les valises de qui bon lui semble à l’aéroport Ben Gourion, etc., ne peut consentir à ce que des journalistes, étrangers de surcroît, viennent fourrer leur nez dans le ‘’colonialisme’’ israélien. D’où, je pense ( !?!?), cette intimidation et encouragement à déguerpir. Au moins, dans cette enquête, le Reporter (sic) Français à pu mettre un visage et un nom sur le responsable. Celui d’Ariel Sharon.
Pour ce qui est de l’Autorité Palestinienne, qui se trouve également sur cette liste, cela a été beaucoup plus difficile. Le même Reporter sans frontière à convenu de la culpabilité de « la dizaine de services de sécurité palestiniens qui entravent régulièrement le travail des journalistes palestiniens et étrangers, les menacent physiquement et confisquent les reportages jugés néfastes pour l’image du peuple palestinien ».
Mais comme chacun le sait , ou doit savoir, les journalistes tués ou blessés sur le champ de bataille l’ont été simplement, uniquement, exclusivement, strictement et intentionnellement par les Israéliens.
Comme chacun le sait, ou doit le savoir également, cette dizaine de services de sécurités palestiniens n’est pas chapeautée par le Président-du-peuple-palestinien-légitimement-élu (jusqu’à quand ?) Yasser Arafat, ni par quiconque. D’où l’énorme difficulté d’y adjoindre, à ce rapport, un nom et une photo. Une tache d’encre sur la tête d’un militaire fera l’affaire.
C’est un peu comme la France qui doit quérir encore les preuves que le Hamas est une organisation terroriste, avant d’imaginer son inscription sur la liste noire européenne.
L’honnêteté intellectuelle les perdra.
Le MRAP, La FIDH, RSF… à qui le tour de présenter un rapport
Liens :
(1) : http://www.rsf.org/article.php3?id_article=876
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