mercredi 11 décembre 2013

Jean Pierre Elkabbach, moteur du politiquement correct anti-israélien

Jean-Pierre Elkabbach a interviewé, au micro d’Europe N°1, Michel Sapin, Ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social. L’entretien a bien sûr porté sur le chômage qui ne finit plus de monter quoi que les responsables politiques français en disent. L’étonnant est donc de voir ce journaliste, en toute fin d’émission, donner son avis sur l’absence des Président et Premier ministre israélien à la cérémonie d’adieu à Nelson Mandela.   

Un avis qui n’a d’autre objectif que de salir l’Etat d’Israël et qui, par la bande, justifie la haine envers celui-ci et tous ses soutiens, juifs principalement.

« On observe tous les chefs d’état présents à Johannesburg ce matin. Moi je voudrais dire que Shimon Pérès et Bibi Netanyahou ne sont pas à Johannesburg. Israël n'a pas toujours combattu l'Apartheid, ils ont peut-être honte d'y aller. Mais ils ont trouvé un argument qui est comique à la limite du ridicule, je me permets de le dire, le voyage est trop cher. Voilà ! (…) C’est une affirmation parce qu’il y avait longtemps que j’avais envie de le dire et que je l’entends pas ».

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Il faut se souvenir que la propagande antisémite des années 70 et 80 garantissait, alors, les ‘’liens étroits’’ entre les deux régimes, réduisant ainsi l’israélien à n’être qu’une pâle copie de l’africain du sud. J.P. Elkabbach en a gardé les stigmates anti-israéliens !

A croire ce qu’il s’empresse de rappeler, chacun supposera que si l’Etat d’Israël avait alors combattu l’apartheid, la fin de ce régime serait advenu plus tôt. On ne prête qu’aux riches dit le dicton. Le journaliste a évidemment oublié tous ces pays puissants, la France en tête, ayant beaucoup tardé à l’allumage. Ceux-ci n’ont apparemment pas eu honte d’y aller, et la France n’ayant pas peur du ridicule s’est même octroyé les moyens financiers d’affréter deux appareils. L’un pour Hollande le deuxième pour Sarkozy.  

Sur tout cela, J.P. Elkabbach se fera très discret !

On ne pourra donc qu’être abasourdi par son désir de pointer le seul Etat d’Israël et son regret de ne pas entendre d’autres condamnations à son encontre !

Si de nos jours le nom d’Itshak Rabin (z’’l) lui est évoqué, nul ne doutera, car pétri de politiquement correct, qu’il rappellera publiquement sa vision de paix et son prix Nobel. Il passera sous silence, si l’on lui prête une mémoire, le fait que cet homme prestigieux fut Premier ministre de 1974 à 1977 et n’avait alors nullement rompu les liens avec le régime d’apartheid. Shimon Pérès, autre prix Nobel, fut, en ce temps, son ministre des Affaires étrangères. 

Deux héros de la ‘’bien-pensance’’ anti-israélienne, car en faveur d’un état ‘’palestinien’’, complices de l’apartheid ? Osera t-il soutenir cette stupidité ?

Deux hommes que l’ont retrouve d'ailleurs à la tête de l’état à plusieurs reprises jusqu’en 1991, date officielle de la fin de l’apartheid.

La véritable condamnation radiophonique d’Elkabbach concerne, en fait, seulement Benjamin Netanyahou qui a renoncé à y aller car « le voyage est trop cher ». Excuse, semble t-il, devant aider à camoufler la ‘’honte’’ qu’il ressentirait. Serait-il possible que la mémoire du journaliste ait flanché jusqu’au point d’effacer que son premier mandat a débuté en 1996 ? Nelson Mandela était alors Président de l’Afrique du Sud.

Quel honte peut-il donc ressentir ?

Si excuse il doit y avoir, elle devrait plutôt n’être qu’une réponse à la Ministre des Affaires étrangères sud-africaine Maite Nkoana-Mashabane qui a affirmé, il y a peu, vouloir « ralentir et limiter » les contacts avec l’Etat hébreu en ajoutant qu’« Actuellement, aucun ministre sud-africain ne se rend dans ce pays ». 

Un prêté pour un rendu en quelque sorte !

Au final, il ne fait aucun doute que le politiquement correct est tenace en France en ce qui concerne la ‘’culpabilité’’ de l’état juif. J.P.Elkabbach vient d’en donner un parfait exemple. L’antisémitisme a encore de beaux jours devant lui !

7 commentaires:

  1. Et pas que M. Elkabach...mais Marie Drucker, Darmon et consors : il est vrai que tous ces gens préfèrent ne pas critiquer les pays vraiment voyous par crainte d'être des cibles de représailles et donc de ne pouvoir se rendre dans ces pays pour parader leurs "modestes personnes". Ils savent qu'ils peuvent dénigrer Israël et avoir les visas pour se rendre à Tel Aviv : heu ! à Jérusalem non ! ah on a peur de recevoir de gross cailloux lancés souvent par les palestinistes sur les passants ciblés comme Juifs!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Thérèse-Tamara

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  2. Israël n'y est pas allé. On le note, et c'est tout. Trop cher ! Bon ! Bizarre mais bon.

    Pourquoi tout le reste de votre papier ?

    Céline

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  3. "Il faut se souvenir que la propagande antisémite des années 70 et 80 garantissait, alors, les ‘’liens étroits’’ entre les deux régimes"

    Etonnant que ce site d'extrême droite pro israélien dise la même chose que la "propagande des années 70 et 80" : http://jssnews.com/2013/06/30/histoire-des-relations-entre-lafrique-du-sud-et-israel/

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    1. Anonyme,

      Si vous citez, merci de tout citer.

      "Il faut se souvenir que la propagande antisémite des années 70 et 80 garantissait, alors, les ‘’liens étroits’’ entre les deux régimes, réduisant ainsi l’israélien à n’être qu’une pâle copie de l’africain du sud"

      En réponse, j'aurais pu prendre d'autres citations de l'article que vous me communiquez. Celle-ci fera l'affaire:

      "Face aux accusations « Israël Apartheid » lancées par les pro-palestiniens, l’ambassadeur sud-africain en Israël, le major général Fumanekile Gqiba a voulu prendre position: « avant que je vienne ici, je considérait les Juifs comme les Blancs. Purement blancs. Mais quand je suis arrivé ici, j’ai découvert que, non, ces gars-là ne sont pas purement blancs… Vous avez Juifs Indien, vous avez Juifs africains, et vous avez même des Juifs chinois, non? J’ai commencé à le dire à nos camarades. Non, Israël n’est pas un pays blanc… Il est difficile de dire qu’Israël est raciste. »"

      Ce qui est vrai aujourd'hui était vrai dans le passé. Vérité contredisant cette propagande antisémite des années 70 et 80.

      Prochain post avec un pseudo.

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    2. Môssieur ELKABBACH parle de honte.Sait-il au moins qu'il fait partie de ces juifs de Cour médiatique qui nous font honte? Les medias aiment particulièrement inviter des juifs ,qui généralement ne représentent personne ,pour dénigrer Israël et éviter ainsi d'être taxé d'antisémitime.
      Avec Elkabbach ils ont un serviteur zélé! Je n'ai pas souvenir que ce personnage ai dénoncé en son temps les Forum de Durban où l'antisémitisme s'est exprimé avec tant de violence! A ce propos pas de souvenir non plus ,mais je peux me tromper, d'une quelconque condamnation officielle de Mandela.

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  4. Dimanche 15/12, itélé, le grand rendez vous, invité Laurent Fabius :

    Le Parmentier, Le Monde : qui sera le prochain Mandela selon vous ?
    Fabuis : je ne sais pas.
    Mickael Darmon : on parle beaucoup de Bargouti...

    http://www.itele.fr/magazines/grand-rendez-vous-politique-darmon/laurent-fabius-mandela-etait-unique-65716

    Elkabbach, Darmon et d'autres...tant d'autres....

    A partir de 2mn

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    1. Jean,

      Autre triste constat fait par Fabius lorsqu'il énonce qu'aucun dirigeant européen n'était invité à prendre la parole lors de la cérémonie pour Mandela.

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