Elie Barnavi est un ancien
ambassadeur d’Israël en France et toujours professeur d’histoire.
Mais surtout membre de La Paix maintenant, ce que d’aucuns traduisent
par La Paix à tous prix. Dans un article diffusé par I24news il s’interroge
sur l’action de Barak Obama : « Mais
que diable font les Etats-Unis au Proche-Orient ? ». Au vu de ses compétences professionnelles passées et présentes, le lecteur
s’attend, pour le moins, à une explication intellectuelle du niveau de
celles-ci.
Bien que déçu, la chute n’étonne
pas.
«Les prises de position et
agissements de l’administration Obama laissent une impression pénible
d’improvisation brouillonne et impuissante » dit-il.
Sur la Syrie, « Obama
s’est volontairement lié les mains et a ridiculisé au passage ses alliés, au
premier rang desquels la France ».
Sur l’Egypte, « la
politique américaine a atteint des sommets d’incompétence. Réussir à passer
pour favorable aux Frères musulmans aux yeux de leurs adversaires et complice
des militaires aux yeux des Frères musulmans, voilà qui s’apparente à un
véritable exploit ».
Sur l’Iran, « Encore
faudrait-il que cette politique ne fût pas conçue à partir d’une position de
faiblesse et d’indécision chroniques ».
Inscrivez-vous pour recevoir par courriel les nouvelles publications du blog.
C’est suite à cet inventaire succinct,
sans mansuétude mais très réaliste, et la question posée dans le titre que le
lecteur s’attend à lire sous la plume d’Elie Barnavi quelque conseil à Obama.
Celui-ci ne sera pas désappointé !
Comme l’a clamé Laurent Fabius, et d’autres ‘’intellectuels’’ avant lui,
le conflit israélo-palestinien est le père de toutes les batailles
« Obama comprend-il que
son seul moyen de redorer son blason serait de conduire à bon port les
négociations israélo-palestiniennes ? Il lui reste six petits mois pour le
prouver ».
Au vu des sympathies idéologiques
de l’auteur, chacun imaginera donc aisément que le « bon port »
se trouve quelque part sous la contrainte, ‘’amicale’’ et très intéressée,
imposée à l’Etat d’Israël le ‘’fauteur de guerre’’.
- Ainsi, Jérusalem devra
être divisée. Plus exactement, la veille ville devra passer sous le seul règne ‘’palestinien’’.
Ainsi, les Juifs devront se rendre à Al-Qods pour y prier.
- La nouvelle « Palestine »
dans les ‘’frontières de 1967’’ devra devenir judenrein.
- L’Etat d’Israël, état du
peuple juif ne sera pas reconnu comme tel.
- Celui-ci devra se contenter des
garanties internationales et des casques bleus pour se charger de sa sécurité.
- Le droit au retour des « réfugiés
palestiniens », soit environ sept millions selon le recensement de Saëb
Erekat, devra être solutionné par Israël.
Le quidam ayant beaucoup de mal à
imaginer la résolution du conflit par une pression partagée, c’est donc en
passant par la satisfaction à toutes ces petites exigences indiscutables
‘’palestiniennes’’ qu’Eli Barnavi propose à Obama de redorer ses
tristes armoiries. Des revendications qui n’ont pas été modifiées depuis le
refus de Yasser Arafat du plan de paix d’Ehud Barak en l’an 2000
ou face à Ehud Olmert en 2008.
Il reste donc six mois au prix Nobel
de la paix de 2009 pour conduire Israël « à bon port ».
C'est-à-dire au seuil de son éradication tant attendue par la communauté
musulmane.
Que le lecteur se rassure. Elie
Barnavi n’est pas musulman ni ‘’Palestinien’’. Pas encore !
Ceux qui emploient LE terme "PERE de toutes les batailles" démontrent leurs
RépondreSupprimeridioties puisque si ma mémoire est bonne c'est le GRAAAND DIRIGEANT
SADDAM HUSSEIN d'IRAK qui avait popularisé la prose et la phrase..
LA MERE DES BATAILLES !!!...lui aussi avait tout tout tout prévu mais pas anticipé.