Le quidam qui avait encore un
doute quant au manque de neutralité journalistique de Charles Enderlin sur
le conflit proche-oriental et sur la responsabilité de l’Etat d’Israël
dans la poursuite de celui-ci ne pourra plus en avoir après la lecture de l’interview
qu’il a donnée au site en ligne Lapresse.ca. Un entretien qui résume
très bien la vision enderlinesque : « Impasse
en Terre sainte ».
Avec de tel envoyé permanent à Jérusalem,
l’antisionisme en Europe a encore de beaux jours devant lui !
On passera ici, entre autres
accusations, sur l’éternelle responsabilité d’Israël quant aux échecs du
plan de paix de 2000 ou sur la minorité israélienne qui arrive « à
bloquer le processus politique et diplomatique » alors que la très grande
majorité du peuple israélien est en faveur de la solution de deux états pour
deux peuples et que la réciprocité n’est toujours pas de mise.
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Mais l’on ne fera pas l’impasse,
en revanche, sur ‘’l’histoire’’ racontée par celui qui est considéré par ses
pairs comme LE professionnel du conflit ! Un ‘’pro’’ que chaque
média qui ‘’s’honore’’ consulte.
Question du journaliste :
« Sur le million de Juifs qui ont été expulsés de pays musulmans après
1947, ou les ont fuis ».
Réponse : « Je ne pense
pas qu'on puisse faire une équivalence avec les réfugiés palestiniens de 1947
qui vivent dans des camps et n'ont pas été intégrés dans leur pays d'accueil.
Les Juifs pouvaient aller en Israël, mais les Palestiniens ne sont ni
égyptiens, ni syriens, ni libanais, ni jordaniens, même s'ils sont tous
musulmans. La Palestine avait une culture, une langue et une histoire
propres en 1947.»
On ne creusera pas ici sur le
quitus qu’il semble donner aux pays d’accueil quant à la situation précaire des
« réfugiés » encore en vigueur de nos jours. Des « réfugiés »
qui après plusieurs générations ne sont toujours pas considérés comme natifs de
ces pays par le journaliste ! Tout comme la propagande musulmane !
Coïncidence ?
On ignorera pareillement l’oubli
que les « réfugiés palestiniens de 1947 » pouvaient ce
rendre dans les territoires qui leur ont été attribué par la résolution 181 de
1947, plutôt que dans les pays frères, afin de créer un nouvel état arabe.
Qui les en a empêché ?
L’intérêt de l’analyse ne se
trouve pas là, mais dans le fait qu’à ce stade ce pro de la propagande ‘’palestinienne’’
n’ait toujours pas écrit de bouquin sur « la culture, la langue et
l’histoire propre » des ‘’Palestiniens’’ avant 1947 ! Cette
carence tient-elle au fait qu’il n’y aurait pas assez de matière pour ce
faire ? Vraisemblablement ! A bien chercher, il n’existe pas un seul
livre racontant le passé de ces Arabes de la Palestine mandataire restés sur la
rive ouest du Jourdain après la naissance de la (Trans) Jordanie.
On aurait apprécié pourtant un
livre qui nous raconte tout d’abord les frontières de leur pays nommé « Palestine » !
Selon toute encyclopédie, non encore trafiquée par les antisionistes, la Palestine
n’a jamais été un pays mais une région s’étalant, avant 1946 et la création
unilatérale de la Jordanie par la Grande-Bretagne, de la mer méditerranée
(Est) jusqu’aux frontières de l’Irak (Ouest) et de celles de la Syrie
(Nord) à celles de l’Arabie Saoudite (Sud).
On imagine aisément que pour les
besoins de sa cause, Charles Enderlin réduit cette « Palestine »
à la portion congrue située à l’ouest du Jourdain comme l’affirme si
bien la propagande de l’Ouma. Exit donc le peuple jordanien avec ses culture,
langue et histoire communes à celles des ‘’Palestiniens’’ et les quelques
quatre-vingt pourcent du territoire qui lui fut attribué !
Toutes choses si gênantes pour la
‘’vérité’’ du journaliste !
On aurait par ailleurs tant aimé lire
‘’l’histoire propre’’ de ce ‘’peuple palestinien’’ avant 1947, voire même juste
avant la conquête, en légitime défense, de la Judée, Samarie et
de la bande de Gaza en 1967 par Israël ! Un ‘’peuple’’ qui avait
oublié sa ‘’nationalité’’ dès lors que l’Egypte et la Jordanie
occupaient les territoires de 1948 à 1967. Se sentaient-ils, alors, Egyptiens
et Jordaniens ? Car nul ne se souvient d’un seul acte de libération
ni même intention déclarée de leur part ! La seule ‘’Palestine’’ que l’Olp
cherchait alors à libérer, en son nom dès 1964, était entre les mains des Sionistes !
Cette ‘’Palestine’’ s’appelle
toujours Israël !
On aurait tant aimé s’instruire aussi
sur les différences de culture entre les ‘’Palestiniens’’ et les occupants
égyptiens et jordaniens ! Tout comme les différences de langages égyptien
et jordanien avec le ‘’palestinien’’ !
Des questions, des demandes… mais
pas de réponses ! Même Wikipédia ne les a pas !
Au final, à croire l’histoire revisitée
par Charles Enderlin, dans la Palestine sous mandat britannique
se trouvaient, avant 1946, trois peuples. Un peuple juif devenu israélien, et
deux peuples arabes.
Bien malin il sera s’il peut
confirmer par des preuves cette stupidité devenue cependant vérité
internationale et à laquelle il contribue amplement ! Un livre de sa
main à ce sujet est exigé ! L’écrira t-il ? Chacun en doutera fortement
!
J'ai un jour pris le même avion que ce monsieur.
RépondreSupprimerJe pense, après l'avoir vu de prés, qu'il aura fini de nuire très bientôt.
Que doit-on comprendre?
SupprimerQue vous êtes ravi qu'un homme qui n'a pas votre opinion soit malade?
Aux anonymes,
SupprimerUn pseudo est ici exigé.