Le moins que l’on puisse dire est
que depuis sa première élection au poste de Président des USA, Barak
Obama a réduit considérablement l’influence américaine de par le monde. Particulièrement
au Proche et Moyen-Orient. Le dernier acte de celui-ci illustre parfaitement le
discrédit qui a atteint le pays qu’il dirige à sa travers sa personne. Chef des armées et pouvant user librement
des prérogatives que lui donne son mandat, il a préféré donner du temps à sa
‘’réflexion’’ et cherché une ‘’légitimité’’ avant d’aller frapper le régime de
Bachar El-Assad.
Le congrès américain est donc
sensé servir ses souhaits ! Sauf que, les élus us peuvent ne pas s’y
résoudre et Obama essuyer un refus. Que fera t-il alors ?
- La première possibilité serait
qu’il envoie tout de même quelques missiles sur des cibles syriennes. Autrement
dit, sur des bâtiments vides de tous soldats –car ne souhaitant pas changer
l’équilibre des forces en présences- et, évidemment, vides de tous produits chimiques
car ne désirant pas rajouter une catastrophe à une autre.
Ce qui laisserait cette arme de
destruction massive à la totale disposition du dictateur pour un prochain
round.
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Que fera en conséquence Barak
Obama si réellement plusieurs centaines de civils seront, de nouveau,
gazés par le régime en place ?
Obtiendra-t-il cette fois-ci une
résolution du Conseil de sécurité en faveur d’une action punitive ?
Rien n’est moins sûr ! S’empressera t-il d’envoyer les marines contre
l’avis de l’opinion américaine qui y est, à la très grande majorité, opposée ?
Aura-t-il, cette fois-ci, une large coalition de pays amis, telle la Grande-Bretagne,
pour se faire ? Quels dirigeants occidentaux auront le courage d’envoyer
leurs armées sur le sol syrien ? Gageons que ceux-ci, alors, regarderont
ailleurs !
Plus qu’une certitude, un
constat : les USA sont isolés !
- La deuxième possibilité serait
que le Président US suive le refus du congrès et renonce à punir le
gouvernement syrien. Un gouvernement qui, de fait, serait libre d’agir à
l’avenir car devenu ‘’intouchable’’. Le gazage, par petites doses pour ne pas
choquer le parrain russe, deviendrait, ainsi, monnaie courante, et le massacre
de la population avec les armes conventionnelles pourra, quant à lui,
s’amplifier.
Ce qui confirmerait l’impuissance
des USA et du monde occidental !
Deux possibilités donc, mais une
seule conclusion. L’échec patent des USA à se faire craindre par un
petit état et, parallèlement, la réussite de l’Iran dans sa quête de
puissance régionale. Chacun peut donc imaginer que la recherche de la maîtrise
du nucléaire va se poursuivre jusqu’à la ligne rouge installée par le Premier
ministre israélien lors de l’Assemblée générale onusienne de 2012.
Dès lors le ‘’jeu’’ se réduira à
un duel israélo-iranien, Israël ne faisant plus confiance à ce président
ni à l’occident pour assurer la sécurité de la région.
A mon avis si le Congrès des USA ne voudra pas d'une intervention,je ne crois pas qu'Obama décide malgré le vote négatif de bombarder la Syrie.
RépondreSupprimerSi les USA n'agissent pas je vois mal un autre
pays les remplacer d'autant plus s'il devait être le seul.
Sans une coalition digne de ce nom je ne vois pas comment on pourrait intervenir en Syrie.
En admettant qu'une coalition soit formée sous
quelle forme et avec quel degré d'intensité cette intervention aura lieu .Si ce juste pour
"envoyer un avertissemnt" à Bachar el Assad ,celui se verra encouragé à continuer le
massacre d'une partie de sa population.
Si par contre l'intervention mettait en danger
le régime d'Assad quelle serait sa réaction et
celle de ses alliés ,Russie ,Chine et Iran principalement, sans compter celle de certains pays musulmans et d'autres (Inde ,Brésil,...)
Dernière question : Si Assad tombait quel serait l'avenir de la Syrie et de toute la région si des islamistes prenaient le pouvoir dans ce pays. Enceore ne faudrait-il pas oublier
le problème iranien !
Obama is a Dead Man.
RépondreSupprimerJust wait for...US Collapsing...