mardi 9 juillet 2013

Dr Abbas et Mr Mazen

Mahmoud Abbas, à moins que ce ne soit Abbou Mazen l’homme de guerre qui s’est exprimé, a affirmé dans une interview récente avec le journal panarabe Al-Hayat que « quand nous présentons la demande d'un état palestinien dans les frontières de 1967, ce n'est pas une condition. Cette question apparaît dans tous les documents de l'ONU ». S’il est vrai que de nombreuses résolutions de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, votées par une majorité systématiquement anti-israélienne, en parlent, aucune d’elles n’est contraignante.

Au contraire de celle votée le 22 novembre 1967 à la majorité absolue par les quinze membres du Conseil de sécurité, qui a force de loi et qui ne reconnaît pas la ligne d’armistice de 1949 comme les « frontières de 1967 » car exigeant le retrait « de territoires » de la part de l’Etat d’Israël et non, comme l’affirme la traduction française, « des territoires », afin que les frontières à tracer deviennent « sûres » pour celui-ci.

Si Mister Mazen réclame avec insistance ces frontières, alors que les négociateurs israéliens ont avalisé depuis longtemps l’idée d’échanges de territoires sans que rien ne les y obligent, c’est pour l’unique raison de voir reconnu par les Israéliens, et par la bande, son titre de propriété sur Jérusalem, sa vieille ville et son « troisième lieu saint de l’Islam ». Un lieu jamais pèleriné ni même cité dans le livre saint de cette religion.

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Les négociations, a-t-il souligné dans la même interview, seront un point de départ, et « alors que nous ne pouvons pas tout obtenir, nous allons nous battre pour réaliser nos aspirations nationales, en particulier sur la question d'Al-Qods, qui est une question que nous n'abandonnerons pas, parce que si ce n'est pas la capitale de la Palestine, il n'y aura pas de solution ».

Peut-on imaginer, dans le meilleur des mondes, que le peuple israélien avide de paix se sépare de la ville qu’il a sacralisée pendant deux millénaires ? Une ville qui fut et est encore le cœur de sa foi et sa raison de son retour à Sion et non ailleurs !

Mister Mazen pense-t-il, par ailleurs, que le peuple juif permettra que Jérusalem se débaptise en Al-Qods, alors qu’il combattit la tentative romaine de nommer cette ville sacrée du Judaïsme Ælia Capitolina ?

Nul ne l’imagine ! Il n’y aura donc pas de solution. D’autant plus lorsque l’on rajoute l’exigence du « droit au retour » de millions de « réfugiés palestiniens » au sein même de l’Etat d’Israël. Une revendication qui se base sur la résolution 194 de l’Assemblée générale qui, là encore, n’est rien d’autre qu’une recommandation et qui a comme seul objectif d’éradiquer toute idée d’état souverain pour le peuple juif.

A n’en pas douter, Dr Abbas est possédé par Mister Mazen, expert dans la falsification des textes votés. Le problème majeur de ce conflit étant qu’ils sont nombreux à être atteints du même mal.

Sans préjuger des négociations à venir, si elles viennent un jour, Jérusalem restera la capitale une et indivisible de l’Etat d’Israël, l’état-nation du peuple juif.

8 commentaires:

  1. Bonjour Victor,

    Depuis 2000 ans, le peuple juif pense à Jérusalem ("l'année prochaine à Jérusalem" etc), mais le Jérusalem dont il est question est un lieu symbolique. Cela veut simplement dire que la nation juive sera recrée, pas nécessairement à l'emplacement des vieilles pierres du temple de Salomon.
    Je ne dis bien sur pas qu'il faut restituer tout ou partie de Jerusalem. Mais toutes ces vies humaines sont trop cher payées pour quelques vieux caillous.

    Georges

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    1. Georges,

      "vieux cailloux" pour le Judaïsme et non pas pour l'Islam ? D'autant plus que ceux-ci ne sont pas même mentionnés dans le Coran ! D'autant plus que c'est un "peuple" qui n'existait pas encore il y a 5 décennies qui les réclament !

      Si ces vieux cailloux n'étaient plus, croyez vous que le peuple juif et ses valeurs existerait encore ?

      Il n'y a aucune raison de rechercher la "paix" si elle mène le peuple juif à se renier.

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  2. Victor,

    Oui, je suis persuadé aue la nation juive pourrait exister même si les "cailloux" n'existaient pas. Apres tout, ils auraient pu être totalement détruits au cours de l'histoire, comme cela a été le cas pour le premier temple. Mais cela n'aurait pas empeché le peuple juif d'exister, ni de vouloir "retourner a Jérusalem".

    Je ne conteste pas l'argument que Jérusalem ne représente rien pour l'Islam. A vrai dire, je ne connais pas suffisamment l'Islam pour en etre sur. Je ne conteste pas non plus que le "peuple palestinien" soit une invention récente.
    Ce que je dis, c'est qu'il vaut mieux ne pas s'engager dans un concours de bêtise et de fanatisme a propos de Jérusalem, Hebron et les autres lieux saints, dont la valeur est plus symbolique que "physique". En plus, nous aurions toutes les chances de perdre ce concours!


    Georges

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    1. Georges,

      Ce qui est "bon" pour vous ne l'est pas pour la très grande majorité du peuple juif qui refuse de se renier comme vous le souhaitez ou le faites si vous êtes juif. Ce qui est pour vous du "fanatisme et bêtise" est pour celui-ci sa raison d'être.

      A mon avis vous ne pouvez comprendre.

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  3. Pour avoir une paix totale avec le fatah le hamas le hezbollah al quaida les talibans les mollah iraniens les salafistes saoudiens les musulmans de toute la planète, eh bien il faudra donner jérusalem la galillée et tout et tout (voyez comme ils sont devenus encore plus gourmands depuis qu'ils ont eu jericho gaza etc...
    ça fait beaucoup de cailloux mais ça ne suffira jamais car ils n'acceptent tout simpement pas l'état juif ils croient que le monde appartient à l'islam les autres sont des kouffars...


    Le mieux Georges c'est de se convertir à l'Islam et de changer de nom aussi, vous aurez alors peut-être la paix ?
    les autres iront habiter chez Georges...
    Non Non et Non les Cailloux sont à nous et rien qu'à nous (le pays est si petit egypte=1 million de km carrés et Israel 22000 km carrés et on va se battre pour défendre nos cailloux et c'est ces cailloux qui vont nous abriter, nous renforcer nous sécuriser faire grandir et prospérer nos enfants dans notre seul et tout petit état juif. Georges pour vous c'est des cailloux, mais pour nous c'est chez nous et c'est notre patrie la prunelle de nos yeux.

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  4. @ George,

    Si pour vous le Judaisme est si virtuel,convertissez vous a líslam
    Vous recitez la "shaada" devant 3 temoins et votre relativisme sera definitivement recompense
    Vous ferez partie dúne prochaine majorite "ëuropeenne" et lávenir sera devant vous
    Jéspere seulement pour le bien etre de la gent feminine que vous etes non marie ou veuf et que vous n ávez pas de fille ................................

    trumpeldor
    brusselistan,capitale du futur califat

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  5. Bonjour,

    J'admet que le terme de "vieux cailloux" était un peu provocateur.
    Je crois qu'il faut distinguer la situation actuelle de l'evolution dans le futur. Dans la situation actuelle, personne ne veut réellement la paix (ou du moins c'est l'impression que j'ai depuis ma résidence douillette en Europe). Dans ces conditions, je suis d'accord avec David, il ne faut rien lacher. Mais un jour plus ou moins lointain, peut-etre plusieurs dizaines d'annees, il faut esperer que le conflit s'arretera. Il faudra négocier, echanger des territoires, et la question qui se posera sera quelle concession: le Golan?, Jerusalem est?. Personellement, je pense que le plus important est de proteger les vies, et dans ce cas, il me semble que par exemple garder le Golan est une meilleure option pour la survie d'Israel.
    @Trumpeldor
    Une conversion serait pour moi legerement suicidaire, cumulant toutes les tares "fils de singe et de porc", athée etc. Plus sérieusement,
    une des grande victoire des palestiniens a ete de transformer la lutte pour des territoires en une guerre de religion entre le judaisme et l'islam. Bien que ce soit helas un peu tard, il ne faut pas en rajouter dans cette direction. Pour ce qui est de la virtualité du judaisme, c'est comme cela que le judaisme diasporique, dont apparemment vous faites partie, a survécu.
    Rappelez vous les Sabbatéens et les Dönme !


    Georges

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    1. Georges,

      Vous avez déjà abandonné le cœur, la base du Judaïsme. A savoir Jérusalem.

      Que vous importe donc l'avenir de ce peuple ? Avez-vous peur que nos voisins s'en prennent aussi à votre "résidence douillette en Europe" ?

      Bah ! il vous suffira alors de l'abandonner. Je n'en serais pas triste pour vous !

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