La rubrique ‘’idées’’ du
quotidien Le Monde, mais pas seulement, regorge de tribunes qui instruisent
sur l’état actuel du subconscient de la société française. Une collectivité,
par son silence, en parfaite phase avec ce journal mais aussi avec ses hommes politiques
qui, comme Laurent Fabius par exemple dans un entretien à France 2,
reconnaissent une « responsabilité
partagée » entre les
terroristes ‘’palestiniens’’ et l’état de droit israélien.
S’il est inutile de s’étaler sur
le texte intitulé, comme une lapalissade, « A
Gaza, la trêve ne remplacera jamais la paix », sa conclusion est en revanche pleine d’enseignements.
« Et le premier ministre
israélien ne ménage guère de perspectives au dialogue en campant sur trois
refus : celui du partage de Jérusalem, celui du retour aux frontières
de 1967 aménagé par des échanges de territoires, et celui d'une solution
acceptable pour la question des réfugiés de 1948.
Faut-il donc n'avoir pour
horizon que la trêve, et non la paix ? ».
De prime abord chacun s’étonnera
de voir dans ces quelques mots l’Etat d’Israël mis en demeure de céder
aux conditions de l’Ouma plutôt que de voir les parties belligérantes
invitées et incitées à négocier. En second, l’absence de la citation des
intérêts israéliens n’abêtira que les plus naïfs des lecteurs. Mais là n’est
pas l’essentiel du propos.
Si chacun se souviendra que lors
des négociations avec des Premiers ministres israéliens des plus ouverts aux
exigences ‘’palestiniennes’’ le retour aux « frontières de 1967 »
et un partage de Jérusalem furent proposés aux Présidents de l’Autorité
palestinienne Yasser Arafat et Mahmoud Abbas, on pourra convenir que c’est
la question du « droit au retour des réfugiés de 1948 »
qui bloque toutes possibilités de Paix.
Un « droit de retour »
concernant des nationaux de pays musulmans d’origine ‘’palestinienne’’ et non
pas des « réfugiés » car quasiment disparus depuis 1948, inexistant
dans le droit international, mais continuellement réclamé malgré la
revendication de cession de territoires pour la création d’un deuxième état de « Palestine »
après celui de la Jordanie.
Pour l’auteur anonyme de la
tribune une « solution acceptable » devra être trouvée pour
qu’enfin la Paix remplace les trêves successives.
Un ‘’retour‘’ de cinq mille « réfugiés »
pour raison humanitaire fut la proposition d’Ehud Olmert, alors Premier
ministre, lors des discussions d’Annapolis en 2008. Elle ne fut pas « acceptable »
et donc pas acceptée par le Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud
Abbas.
Quel nombre serait donc « acceptable » ?
Faut-il que celui-ci soit une quantité qui, par le jeu de la démographie, mette
en danger l’existence du seul état juif de la planète ? C’est ce qui se
révèle être, au fil du temps, le souhait implicite d’une bonne partie de la France
mais aussi de l’Occident. Un vœu suscitant quelques embarras à être
réclamé ouvertement, la Shoa étant encore trop présente dans les esprits,
car menant inéluctablement vers un suicide collectif du peuple israélien.
Si nul ne doute plus de l’intention
du monde musulman d’éradiquer, d’une façon ou d’une autre, l’Etat d’Israël,
il devient de plus en plus difficile de croire que la Paix souhaitée par tous
les ‘’humanistes’’ occidentaux soit autre chose qu’une paix des cimetières.
Joel
RépondreSupprimerL’expression „trois refus“ d’Israël semble faire référence aux trois NON de Khartoum et donc mettre sur un pied d’égalité un pays démocratique et des régimes tyranniques. Cette expression suggère même qu’Israël leur serait inférieur : les trois NON, c’était hier ; les „trois refus“, c’est aujourd’hui. Donc tandis que les ennemis d’Israël se seraient assagis, feraient montre à présent de « réalisme », Israël, lui, régresserait à des positions « maximalistes », se mettant ainsi moralement – la morale, les Européens connaissent – dans son tort.
j'entends le propos mais je vous demande quel chemin vers la Paix vous proposez, vous acceptez les frontières de 1967 plus ou moins comme reférence ? le partage de Jérusalem et l'échange des colonies contre l'abandon du droit au retour ? est-ce bien cela ?
RépondreSupprimerEric,
SupprimerLe "droit de retour" est bien sûr inenvisageable et Jérusalem indivisible. Pour ce qui est des frontières la ligne d'armistice de 1949 pourra être une référence.
Les implantations situées près de cette ligne seront territoires israélien et celles situées plus en profondeur seront soit "palestiniennes" et les habitants double-nationaux soit détruites.
Il n'y a pas que Le Monde. Beaucoup de journalistes chargés des "informations", sur France culture, paraissent être à la botte des jihadistes et du Hamas. On y entend, depuis le début du dernier conflit, des analyses d'une partialité écoeurante. Particulièrement ce vendredi matin.
RépondreSupprimerCe cessez-le-feu est consternant. La seule chose qui pourrait le jusfifier, c'est qu'on commence à s'occuper sérieusement, en amont, des objectifs visés par le pays des mollahs. Si la dictature iranienne s'effondrait, beaucoup de choses changeraient immédiatement dans l'Orient compliqué. Mais les opinions sont préparées surtout à ne rien comprendre aux vrais enjeux. Sur l'Internet, le nombre est énorme, des crétins qui vomissent la "dictature"(sic.) américano-sioniste et disent leur tendresse pour le régime sans doute beaucoup plus désirable d'Ahmadinejad. Tout cela est très inquiétant.
Christian Labrune
Les israeliens affirment leurs vérité, pas plus vérifiables que celles des autres. On doit s'en contenter ? Je ne crois pas.
RépondreSupprimerIl ne suffit pas d'affirmer des choses et demander qu'on prouve le contraire pour avoir raison. Les négociations n'iront pas loin, et c'est peut être le but d'israel.
Quelle sera la prochaine étape ?
Jean Luc
Jean-luc,
SupprimerJe vous plains si vous êtes dans l'incapacité de trancher entre les parties. C'est preuve pour le moins que vous êtes profonbdément lobotomisé par la propagande.
Le lobotomisé peut trancher facilement. Les palestiniens demandent les frontières reconnues de 67 et ont déjà reconnu les frontières actuelles d'israel. La situation parait simple....
RépondreSupprimerIl restera le droit au retour qu'il faudra négocier dans l'intérêt des deux parties.
On peut compliquer bien sûr en demandant la lune, et même plus....
Jean Luc
Jean-Luc,
SupprimerVous venez de démontrer une fois de plus combien vous êtes lobotomisés.
Quand donc les "Palestiniens" ont reconnu Israël comme nation du peuple juif et non pas comme un futur état musulman peuplé des descendants des réfugiés ?
Compliquez la situation mais ailleurs que sur mon blog. J'ai autre chose à faire que perdre mon temps à avec un individu oublieux que le Juif a aussi des droits.