mercredi 21 novembre 2012

Un ‘’plan de paix’’ implicite de plus en plus clair


La rubrique ‘’idées’’ du quotidien Le Monde, mais pas seulement, regorge de tribunes qui instruisent sur l’état actuel du subconscient de la société française. Une collectivité, par son silence, en parfaite phase avec ce journal mais aussi avec ses hommes politiques qui, comme Laurent Fabius par exemple dans un entretien à France 2, reconnaissent une « responsabilité partagée » entre les terroristes ‘’palestiniens’’ et l’état de droit israélien.

S’il est inutile de s’étaler sur le texte intitulé, comme une lapalissade, « A Gaza, la trêve ne remplacera jamais la paix », sa conclusion est en revanche pleine d’enseignements.

« Et le premier ministre israélien ne ménage guère de perspectives au dialogue en campant sur trois refus : celui du partage de Jérusalem, celui du retour aux frontières de 1967 aménagé par des échanges de territoires, et celui d'une solution acceptable pour la question des réfugiés de 1948.

Faut-il donc n'avoir pour horizon que la trêve, et non la paix ? ».

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De prime abord chacun s’étonnera de voir dans ces quelques mots l’Etat d’Israël mis en demeure de céder aux conditions de l’Ouma plutôt que de voir les parties belligérantes invitées et incitées à négocier. En second, l’absence de la citation des intérêts israéliens n’abêtira que les plus naïfs des lecteurs. Mais là n’est pas l’essentiel du propos.

Si chacun se souviendra que lors des négociations avec des Premiers ministres israéliens des plus ouverts aux exigences ‘’palestiniennes’’ le retour aux « frontières de 1967 » et un partage de Jérusalem furent proposés aux Présidents de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat et Mahmoud Abbas, on pourra convenir que c’est la question du « droit au retour des réfugiés de 1948 » qui bloque toutes possibilités de Paix.

Un « droit de retour » concernant des nationaux de pays musulmans d’origine ‘’palestinienne’’ et non pas des « réfugiés » car quasiment disparus depuis 1948, inexistant dans le droit international, mais continuellement réclamé malgré la revendication de cession de territoires pour la création d’un deuxième état de « Palestine » après celui de la Jordanie.

Pour l’auteur anonyme de la tribune une « solution acceptable » devra être trouvée pour qu’enfin la Paix remplace les trêves successives.

Un ‘’retour‘’ de cinq mille « réfugiés » pour raison humanitaire fut la proposition d’Ehud Olmert, alors Premier ministre, lors des discussions d’Annapolis en 2008. Elle ne fut pas « acceptable » et donc pas acceptée par le Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

Quel nombre serait donc « acceptable » ? Faut-il que celui-ci soit une quantité qui, par le jeu de la démographie, mette en danger l’existence du seul état juif de la planète ? C’est ce qui se révèle être, au fil du temps, le souhait implicite d’une bonne partie de la France mais aussi de l’Occident. Un vœu suscitant quelques embarras à être réclamé ouvertement, la Shoa étant encore trop présente dans les esprits, car menant inéluctablement vers un suicide collectif du peuple israélien.

Si nul ne doute plus de l’intention du monde musulman d’éradiquer, d’une façon ou d’une autre, l’Etat d’Israël, il devient de plus en plus difficile de croire que la Paix souhaitée par tous les ‘’humanistes’’ occidentaux soit autre chose qu’une paix des cimetières.

8 commentaires:

  1. Joel

    L’expression „trois refus“ d’Israël semble faire référence aux trois NON de Khartoum et donc mettre sur un pied d’égalité un pays démocratique et des régimes tyranniques. Cette expression suggère même qu’Israël leur serait inférieur : les trois NON, c’était hier ; les „trois refus“, c’est aujourd’hui. Donc tandis que les ennemis d’Israël se seraient assagis, feraient montre à présent de « réalisme », Israël, lui, régresserait à des positions « maximalistes », se mettant ainsi moralement – la morale, les Européens connaissent – dans son tort.

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  2. j'entends le propos mais je vous demande quel chemin vers la Paix vous proposez, vous acceptez les frontières de 1967 plus ou moins comme reférence ? le partage de Jérusalem et l'échange des colonies contre l'abandon du droit au retour ? est-ce bien cela ?

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    1. Eric,

      Le "droit de retour" est bien sûr inenvisageable et Jérusalem indivisible. Pour ce qui est des frontières la ligne d'armistice de 1949 pourra être une référence.

      Les implantations situées près de cette ligne seront territoires israélien et celles situées plus en profondeur seront soit "palestiniennes" et les habitants double-nationaux soit détruites.

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  3. Il n'y a pas que Le Monde. Beaucoup de journalistes chargés des "informations", sur France culture, paraissent être à la botte des jihadistes et du Hamas. On y entend, depuis le début du dernier conflit, des analyses d'une partialité écoeurante. Particulièrement ce vendredi matin.
    Ce cessez-le-feu est consternant. La seule chose qui pourrait le jusfifier, c'est qu'on commence à s'occuper sérieusement, en amont, des objectifs visés par le pays des mollahs. Si la dictature iranienne s'effondrait, beaucoup de choses changeraient immédiatement dans l'Orient compliqué. Mais les opinions sont préparées surtout à ne rien comprendre aux vrais enjeux. Sur l'Internet, le nombre est énorme, des crétins qui vomissent la "dictature"(sic.) américano-sioniste et disent leur tendresse pour le régime sans doute beaucoup plus désirable d'Ahmadinejad. Tout cela est très inquiétant.
    Christian Labrune

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  4. Les israeliens affirment leurs vérité, pas plus vérifiables que celles des autres. On doit s'en contenter ? Je ne crois pas.
    Il ne suffit pas d'affirmer des choses et demander qu'on prouve le contraire pour avoir raison. Les négociations n'iront pas loin, et c'est peut être le but d'israel.
    Quelle sera la prochaine étape ?
    Jean Luc

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    1. Jean-luc,

      Je vous plains si vous êtes dans l'incapacité de trancher entre les parties. C'est preuve pour le moins que vous êtes profonbdément lobotomisé par la propagande.

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  5. Le lobotomisé peut trancher facilement. Les palestiniens demandent les frontières reconnues de 67 et ont déjà reconnu les frontières actuelles d'israel. La situation parait simple....
    Il restera le droit au retour qu'il faudra négocier dans l'intérêt des deux parties.
    On peut compliquer bien sûr en demandant la lune, et même plus....
    Jean Luc

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    1. Jean-Luc,

      Vous venez de démontrer une fois de plus combien vous êtes lobotomisés.

      Quand donc les "Palestiniens" ont reconnu Israël comme nation du peuple juif et non pas comme un futur état musulman peuplé des descendants des réfugiés ?

      Compliquez la situation mais ailleurs que sur mon blog. J'ai autre chose à faire que perdre mon temps à avec un individu oublieux que le Juif a aussi des droits.

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