Une vingtaine d'Érythréens
désireux de s’installer en terre sainte sont bloqués depuis plus d’une semaine à
la frontière israélo-égyptienne côté Sinaï, car L'État hébreu leur
refuse l'accès à son territoire. Ils seraient, paraît-il, selon Heba Morayef,
directrice du bureau de Human Rights Watch au Caire, comme tant
d’autres, des migrants fuyant « des violences ou la guerre et sont des
réfugiés qui cherchent à demander l’asile politique ». « Israël
commet une violation du droit des réfugiés. On ne leur laisse pas la
possibilité de déposer une demande d’asile ou de rencontrer le HCR »
rajoute t-elle ! « Israël doit assumer ses responsabilités
[...] et ne peut pas simplement fermer la porte » surenchérit l’envoyé
en Israël du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR)
William Tall.
Rien de moins ! Mais qu’en
est-il exactement ?
Certes, Israël ne leur
ouvre pas la porte de peur de voir les soixante milles clandestins déjà
présents sur le territoire se multiplier sans fin et mettre à mal l’homogénéité
du pays. Interdiction, cependant, qui n’a pas empêché l’armée israélienne de
veiller à la sécurité de ces immigrants et à les ravitailler en nourriture et
en boissons, aux médias de s’intéresser à cet événement, aux organisations des ‘’droits
de l’homme’’ de traiter le Ministre de l’intérieur Elie Yishaï de « raciste »
tout en offrant quelques victuailles devant les caméras et leurs avocats d’en
appeler à la Cour suprême de l’état juif.
Depuis, Israël aurait
accepté l’entrée de deux femmes et d’un adolescent.
Faut-il le rappeler, toute cette
activité à lieu en faveur d’immigrants se trouvant sur le territoire égyptien !
Cet événement dure depuis un peu plus d’une semaine. Que s’est-il passé du côté
égyptien ? Rien ! Ce pays ne commet-il donc pas de « violations »
des droits de l’homme en laissant ces êtres humains risquer à tout moment de
sévères insolations ? N’a-t-il aucune « responsabilité »
envers ceux qui se trouvent sur son territoire quand bien même ils n’auraient
pas la nationalité du pays ?
L’armée égyptienne n’a pas offert
un seul verre d’eau ni même un quignon de pain. Elle ne s’est pas même intéressée
à leurs santés. Aucun média n’a couvert ce fait. Aucune ONG n’a fait le
déplacement et aucun avocat n’a saisi la Cour suprême égyptienne afin d’exiger
qu’ils obtiennent le statut de réfugié dans leur pays, aucune instance
internationale n'ayant établi, à ce jour, que les Soudanais ou les Erythréens,
principaux immigrants, sont persécutés ou en danger en Egypte.
Seul le silence égyptien fut le
compagnon de ces malheureux !
D’aucuns assurent très fort que l’Etat
d’Israël est un état d’apartheid. Cette différence d’approche du problème
entre ce pays et l’Egypte démontre, pour le moins, que les droits de l’homme
en Israël ne sont pas des vains mots.
Ce qui n’empêchera pas les
antisémites de continuer à pérorer sur ‘’l’insensibilité ’’ israélienne, ni Israël à continuer
à avancer sur sa route fier de son apport à l’humanité selon ses moyens.
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Une précision. Je ne crois pas qu'il y a une représentation de HRW au Caire. Elle est présentée sur le site de HRW: "Heba Morayef, researcher in the Middle East and North Africa division, investigates human rights abuses in Egypt and Libya."
RépondreSupprimerPar exemple, Amnesty International confirme sur son site: THERE IS NO AMNESTY INTERNATIONAL PRESENCE IN THIS COUNTRY.
HRW est plus ambigu.
et bien sur personne ne parles des agissements des bédouins du sinai qui rackettent , tortures , violent les femmes et parfois emprisonnent demandant rançons aux familles sur places en afrique , et faisant meme parait il du trafic d organes sur les morts et certains vivants !l ' horreur total !! aucune différences entre femmes , enfants , adultes , tout ce tristes monde a la droit a la terreur et aux violences de ces bandes armées bédouines égyptiennes faisant régner la terreur parmis les réfugies noirs ! tout le monde sans fou ! et bien sur un seul coupable israel ! comme d ' hab quoi ! a ' l ' ouest rien de nouveau ....
RépondreSupprimerLe probleme est que ces personnes se trouvent sur territoire israélien et non en Egypte. La clôture de sécurité a été construite légèrement en retrait de la ligne de frontière et, de ce fait, une petite bande de terrain au-delà de la clôture fait aussi partie d'Isrël. Cést sur cette bande de terre qu'ils se sont installés, d'où le dilemme.....
RépondreSupprimerL'armée egyptienne a fait ce qu'elle a pu en apportant comme on dit le pain et le sommeil. Les immigrants n'ont pas fait leur demande d'asile aux autorités Egyptiennes pour obtenir le statut de réfugié dans leur pays. Ils ont le droit de le faire où ils veulent. Ne dit-on pas: "On ne peut voir le maçon qu'au pied du mur"? Alors, pour cette acharnement de l'État hébreu a bloquer l'accès de son territoire a ces pauvres êtres humains ....
RépondreSupprimerCharles Stone,
SupprimerPour quelles raisons ces immigrants ont-ils préféré rejoindre l'état sioniste que vous haïssez plutôt que rester en Egypte, un pays où ils sont volés, violés, torturés, pris en otages lorsqu'ils ne sont pas assassinés ? Probablement pour le bonheur d'y vivre que l'on y trouve car Israël est une sacré réussite des droits de l'homme.
Pour ce qui est des droits des immigrants de faire leur demande où ils le veulent, les Israéliens ont quant à eux le droit de refuser de les laisser entrer.
Un droit que vous avez oublié de leur accorder dans votre réflexion. Vu votre haine à leur encontre cela ne m'étonne pas.