Pascal Boniface vient de publier un livre intitulé « Les intellectuels faussaires ». Des « experts en mensonges », tels Bernard-Henri Lévy, Caroline Fourest, Alexandre Adler, François Heisbourg ou encore Philippe Val, courtisés par tant de médias et dont le rappel de quelques-unes de leurs énormités, dites ou écrites, les cataloguent, selon le directeur de l’Iris, comme « faussaires ».
Une liste qui laisse cependant sur la faim puisque n’y trouvant pas l’auteur lui-même. Car au nombre d’énormités tenues par celui-ci sur LE sujet proche-oriental, qui compte considérablement pour lui car central paraît-il, nul doute qu’il n’est pas loin de tenir la palme.
- On se souvient de sa « Lettre à un ami Israélien » qui établissait déjà le tort de soutenir l’action du Premier Ministre israélien élu démocratiquement par près de 60 % des électeurs en février 2001, et qui alertait la communauté juive française des suites prévisibles en France, dont elle porterait la responsabilité par son soutien inconditionnel à Ariel Sharon.
Eli Barnavi, alors ambassadeur d’Israël en poste à Paris et homme de gauche lui aussi, lui signifia diplomatiquement - à travers le même journal à savoir Le Monde - toute sa consternation de sa lecture du conflit et de son procès quant au « délit de Pro-Sharonisme ».
- Inutile de rappeler ici que pour cet ‘’expert’’, Tel-Aviv est la capitale de l’état juif. Une nation établie qui se voit ainsi dépossédée par autorité de sa possibilité de choisir sa capitale.
-Signalons, pour l’ironie, l’interview à un journal suisse de ce grand stratège qui donna son accord à Bush sur les pays composant l’axe du mal. A une exception près : il y manquait un pays du proche orient: Israël.
- Rappelons encore que dans un billet paru dans La Croix en octobre 2010, bien longtemps après la parution de son livre intitulé « Est-il permis de critiquer Israël » paru, lui, en 2003, il assure que :
« Brandir l'accusation d'antisémitisme contre ceux qui critiquent le gouvernement israélien est une méthode ancienne et répandue (…) Mais, disent certains, l'antisémitisme se réfugie désormais derrière la critique d'Israël. Il y a une assimilation faite entre antisémitisme, antisionisme et critique de la politique du gouvernement israélien. Ce sont pourtant des notions tout à fait différentes. La confusion qui est opérée à leur égard n'est pas innocente, elle vise à protéger le gouvernement israélien ».
A croire que son livre et ses diverses et abondantes explications depuis n’ont guère convaincu les honnêtes gens puisqu’obligé de se répéter !
On pourrait allonger la liste des énormités dites et/ou écrites par celui qui se prétend ‘’expert’’ et ose juger d’autres qui n’ont, c’est vrai, rien à lui envier. Mais un seul petit rappel de sa vision futur du conflit publié dans Le Figaro le 25 décembre 2004 et à travers un billet intitulé « La bonne initiative de Tony Blair » démontrera ses ‘’capacités’’ médiocres à lire correctement la réalité du terrain :
« La constitution d'un gouvernement d'union nationale israélien pour mettre en place le plan défini par Ariel Sharon de retrait de Gaza est un facteur positif. Il doit être soutenu, car il représente l'espoir d'une amélioration de la situation. Un retrait, fût-il unilatéral, fût-il partiel, est préférable au statu quo. Le gouvernement israélien doit continuer sur cette voie. Il ne doit plus faire dépendre la reprise des négociations de l'arrêt total des violences, sauf à donner un droit de veto sur la paix aux groupes palestiniens qui y sont opposés. Il faut surtout que le retrait de Gaza soit un premier pas, suivi rapidement par d'autres, pour appliquer entièrement la «feuille de route» et non pas un moyen d'éviter sa mise en œuvre en créant pour «solde de tout compte» un État palestinien croupion. Le retrait de Gaza doit être suivi de celui de la Cisjordanie. Des rectifications frontalières peuvent avoir lieu à la condition qu'elles soient compensées et acceptées réciproquement ».
Une ‘’analyse’’ qui fut suivi par l’élection ‘’démocratique’’ du Hamas, du coup d’état de celui-ci sur la bande de Gaza, de milliers de missiles tirés sur le territoire israélien prenant ainsi en otage sa population, et de l’opération « Plomb durci » qui occasionna le rapport Goldstone qui ridiculisa un peu plus l’Onu. Le tout démontrant que le retrait de la bande de Gaza ne fut pas « l'espoir d'une amélioration de la situation » comme il l’affirma alors.
Ariel Sharon et les Israéliens, avec lui, ont compris depuis qu’aucun geste israélien n’arrêtera le conflit. Qui peut réellement affirmer aujourd’hui que Pascal Boniface est dans le même état d’esprit ? Qui peut assurer qu’il a enfin compris que ce n’est pas la «colonisation» qui pose problème mais uniquement l’existence d’un état juif ?
Personne ! Et lui encore moins !
Dans une interview à Valeurs actuelles concernant la parution de son dernier livre et à la question « Qu’appelez-vous exactement « le bain amniotique de la pensée dominante » ?, il répond que « C’est le fait de croire (…) qu’Israël est la seule démocratie du Proche-Orient et que l'opposition à sa politique ne s’explique que par ce facteur, qu’il est l’avant-garde de la lutte contre le terrorisme islamiste, et que donc, au lieu de le critiquer pour sa politique à l’égard des Palestiniens, il faudrait plutôt le soutenir ».
A ce niveau d’entêtement, peut-on croire encore que sa ‘’critique’’ continue et systématique d’Israël n’est rien d’autre que critique ? Bien sûr que non !
Peut-on, alors, accepter que son nom ne soit pas dans la liste des « intellectuels faussaires » ? Seuls les naïfs répondront oui.
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P/S : De nombreux et anciens articles ont étayés cette analyse. Vous pouvez les retrouver en tapant le nom de cet intello-faussaire dans le module de recherche de Google se trouvant sur mon blog.
est-il "lui aussi" ?????????????
RépondreSupprimercela voudrait-il dire que vous considérez BHL et les autres comme des fausaires????????????
Cintas,
RépondreSupprimerTapez le nom de BHL sur le module de recherche de Google se trouvant sur la page d’accueil de mon blog et vous saurez ce que je pense de cet individu.
Intéressant d'étudier les cibles de Pascal Boniface. Tous ne sont pas juifs même s'ils sont la majorité, tous ne sont pas inconditionnellement pro-Israéliens, mais aucun n'accepte complaisamment les diktats islamistes. C'est probablement ce qui n'a pas l'heur de plaire à ce révisionniste de l'histoire.
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