L’article du Figaro intitulé « La bande de Gaza confrontée à un manque d'eau potable » n’a nul besoin d’explications de textes pour que le lecteur lambda comprenne le sujet. Ni, de surcroît, pour qu’il manque d’en attribuer quasi systématiquement et de façon subliminale la responsabilité à Israël. Ce que Charles Gauthier, l’auteur de l’article, incite à sous-entendre : « Selon la Palestinian Water Authority (PWA), citée par l'AFD, un Palestinien consomme 70 litres en moyenne en Cisjordanie, un Israélien 250 litres, et un Occidental de 150 à 200 litres ».
Ce lecteur, fondamentalement abusé car ne possédant pas les mesures réalisées par l’administration israélienne, confirmera l’Israélien au mieux gaspilleur, au pire voleur d’eau forcément ‘’palestinienne’’.
Il ne sera pas amené, non plus, à réfléchir aux implications des ‘’Palestiniens’’, et principalement du Hamas, dans cette pénurie. Comme par exemple, la non construction d’usines de dessalement d’eau de mer qui auraient contribué à un meilleur confort des Gazaouis. Voire d’usines de retraitement des eaux usées qui seraient réservées à l’agriculture. Réalisations qui ont permis à l’état d’Israël de ne plus dépendre, ou presque, du bon vouloir de la météo. Un pays que beaucoup accusent, malgré tout, de « voler » l’eau de ses voisins.
Une accusation qui, à contrario, démontre bien l’existence de cet état. Ce que bon nombre de gouvernements ou de grands trusts ont de plus en plus de mal à admettre.
Ainsi, sur le site institutionnel de l'expatriation « Maison des français de l'étranger », dépendant du Ministère des Affaires étrangères français, Israël n'apparait pas. Chacun sait évidement qu’aucun Français ne désire s’expatrier dans ce pays, voire qu’aucun ne s’y trouve déjà !
Les bagages Delsey vendent bien leur production en Israël. Cependant, dans leur liste de points de vente on ne trouve pas ce pays.
La société Nivea, quant à elle, si elle a bien fait disparaître l’état juif de son site internet, a reconnu un pays encore inexistant. A savoir les « Territoires palestiniens ».
Depuis et suite à quelques réclamations, tout est rentré dans ‘’l’ordre’’ semble t-il. Jusqu’au prochain round ?
Les Juifs australiens, pour ce qui les concerne, ont été écœurés de découvrir, lors du recensement national 2011, que leur religion n’est pas dénombrée alors que sept dénominations chrétiennes différentes ont été listées, au même titre que le bouddhisme, l'Islam et « autre : spécifiez » voire « pas de religion ».
En France, il semble que l’éducation nationale tente de refaire quelque peu l’histoire. Le terme Shoa disparaît des livres scolaires et est remplacé par « anéantissement ». En revanche, celui de « Nakba », qui vient de l’arabe, y fait son entrée.
Dans le domaine politique, le vingt septembre 2011, l’Autorité palestinienne demandera la reconnaissance de la « Palestine » par l’Onu. Une légitimation qui sera certainement refusée par le Conseil de Sécurité mais avalisée par un grand nombre de pays siégeant à l’Assemblée générale. Une « Palestine » qui n’aura d’autres objectifs que celui d’envenimer le conflit et augmenter la haine envers un peuple qui se refuse insolemment à un auto-suicide. Une résolution qui portera la responsabilité de l’enterrement des « accords d’Oslo » voire du sang qui sera versé ici ou là et que la communauté internationale ‘’garante’’ des droits de l’homme s’empressa d’adosser à l’état juif.
Un scénario qu’amplifie à souhait et par calcul politique la patronne de l’opposition israélienne. La présidente de Kadima est, selon ses dires, prête à reprendre les négociations immédiatement avec Abou Mazen. Ce qui, en conséquence, insinue un acquiescement aux pré-conditions ‘’palestiniennes’’ : la fin de la construction dans les implantations de Judée et Samarie ainsi qu’un accord tacite sur les futures frontières basées sur celles de « 1967 ».
Programme que le peuple refuse dans sa très grande majorité et dont Tsipi Livni ne peut mettre en œuvre sans trouver d’alliances. Une coalition politique introuvable et qui cependant ne l’interpelle nullement.
Ce qui dénote un sens incroyable de la prévision !
Israël, quant à lui et malgré cet air du temps vicié, continue d’accueillir fièrement ses millions de touristes sous un soleil radieux, tente de gérer sa situation économique au plus près des intérêts de son peuple et se tient prêt à tout défi.
Toutes choses qui énervent.
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