« Paris Match publie en Document des extraits d’un livre à sortir en janvier : 200 témoignages accablants de cadres de Tsahal révélant les exactions, les actes illégaux et contraires aux droits de l’homme perpétrés dans les territoires occupés par l’armée israélienne ».
Appâté par le titre racoleur et l’annonce alléchante, nul lecteur, un tantinet curieux, ne résistera à la tentation de se plonger dans le dossier pour en savoir un peu plus sur ces « 200 témoignages accablants » d’« officiers et des sous-officiers de Tsahal, sérieux, fiables et qui aiment leur pays au-delà de tout ». Tous membres, évidemment, de l’association israélienne d’extrême gauche Breaking the silence. Une association désireuse de susciter, selon l’un de ses fondateurs Yehuda Shaul, « une vraie discussion sérieuse en Israël car, cette fois-ci, nos témoignages sont innombrables, vérifiés, incontestables : il y en a 180 et nous en tirons une analyse, ce qui est nouveau ».
Fort de l’expérience et de la réputation de cet hebdomadaire, ainsi que de sa devise « Le poids des mots et le choc des photos », le lecteur s’attend donc à des révélations croustillantes et emblématiques du livre sur le comportement ‘’inhumain’’ de Tsahal, armée si décriée il y a peu par le rapport Goldstone, mais pas seulement. Il s’attend, il espère, que les meilleurs morceaux du livre sélectionnés par les journalistes de l’hebdo chargés du dossier, décriront en détail les « crimes de guerres » et les « crimes contre l’humanité » commis de tout temps par les Israéliens et tant dénoncés par la bien-pensance internationale.
En vain ! Le poids et le choc de ce journal ne sont plus ce qu’ils étaient autrefois.
A la lecture des témoignages choisis pour publication, on se demande même à quoi peut servir un tel dossier journalistique autrement qu’à vendre du papier ou, in fine, à salir un peu plus la réputation et le nom de l’état juif afin de le délégitimer un peu plus et augmenter l’antisémitisme. Tout cela sans qu’aucunes preuves ni détails précis ne soient communiqués et puissent permettre qu’une plainte soit éventuellement dressée. A croire qu’ils ne sont guère aussi accablants que cela !
Ainsi, et si l’on fait totalement confiance en ces ‘’témoignages’’, les soldats, sur ordre évidement et non pas sur une initiative personnelle -ce qui du coup entamerai le ‘’crédit’’ de cette association-, ont commis des actes ‘’abjects’’.
-Tel, le lancer « de grenades étourdissantes dans les rues (…) pour faire peur » à trois heure du matin.
- la confiscation de l’équipement d’une clinique de Hébron et appartenant au Hamas : « ordinateurs, téléphones, imprimantes, d’autres choses, il y en a pour des milliers de shekels. La raison ? Toucher le Hamas au portefeuille ».
- la construction de la clôture de sécurité qui lèse un paysan en déracinant ses figuiers.
- l’installation de check-points surprises.
- le quadrillage d’une ville pour entraver l’activité terroriste.
- la destruction des maisons des terroristes.
- la protection de « colons » évidemment agressifs.
Au-delà de ces témoignages, deux autres retiendront encore l’attention car concernant « l’assassinat » de deux ‘’palestiniens’’. Le premier d’entre eux fut « tué (…) par ignorance des rites locaux ». Le second, malgré qu’il soit non armé, parce que marchant à deux heures du matin sur les toits et supposé être un « guetteur » par le commandant alerté par radio.
Un livre, cent quatre-vingt témoignages qualifiés d’« accablants », dont ceux cités ci-dessus qui sont, sans conteste, ce que les journalistes ont trouvé de plus croustillant à livrer à leurs lecteurs ! Des faits qui risquent de décevoir ceux qui subventionnent cette association ou ceux attendant de la ‘’matière’’ pour leurs condamnations systématiques de « l’entité sioniste ».
Il n’y a nul besoin d’une association ou d’un livre pour savoir que la guerre est une activité meurtrière qui, de surcroît, autorise des actes sales et pas toujours réglementaires ni respectueux envers les innocents se trouvant sur les lieux. Ces ‘’témoignages’’, sur lesquels l’on pourrait écrire peu pour les confondre énormément, peuvent être tenus sur n’importe quelles autres armées au monde, pas forcément sur les plus sanguinaires. Des accusations qui n’auraient pas, alors, soulevé le moindre soupçon quant à des ‘’exactions ou des actes illégaux contraire aux droits de l’homme’’ commis par ces dernières, et ne valant pas une ligne dans un tel hebdomadaire.
Mais le sort d’Israël, au contraire de la plupart des autres nations, est d’intéresser au-delà de ses frontières. Surtout lorsqu’il est calomnié par ses propres citoyens représentants si peu la société dans son ensemble.
c ' est très simple ! si vous êtes en france et que vous êtes un " news " qui a besoin de vendre du papier ,et qui de surplus a besoin de notoriété , vous écrivez ou inventez des éléments a charges contre israel , vous êtes sur de faire un " malheur " ! un best of , bref vous cassez les ventes ! ce qui en dit long sur l ' antisionisme ou l ' antisémitisme de de ses auteurs et de leur lectorat !
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