lundi 9 novembre 2009

Du déjà vu !

Faudra t-il un nouvel événement semblable à la tragédie de la Shoa pour que cesse enfin la contestation du droit à l’autodétermination, sur la terre ancestrale, du peuple israélien ?

Faudra t-il qu’une telle catastrophe survienne pour que des lois internationales, sévissant à l’encontre de tout négationniste de ce droit, soient votées et appliquées sévèrement ?

Faudra t-il que des parties d’Israël deviennent des ‘’musées de l’horreur’’ pour que l’on répète, encore une fois, « plus jamais ça » ?

A ces trois questions, et à l’aune de l’actualité actuelle concernant le conflit proche-oriental, il est à craindre que la réponse soit positive. A l’instar de la situation de la population juive entre les deux guerres, Israël est montré, dans l’esprit de l’opinion publique, comme fauteur de trouble menaçant la paix mondiale, complotant les richesses mondiales, ourdissant des guerres pour ses propres intérêts et/ou, et la liste est loin d’être exhaustive, colonisateur et assassin d’un peuple.

En conséquence, il est vilipendé, haï, blâmé et installé d’office au rang d’accusé permanent dont la prochaine condamnation est à venir, s’ajoutant ainsi aux précédentes.

Ainsi, on peut lire, au gré de l’information, des ignominies dues, entre autres, à l’effet du rapport Goldstone, sans que pour autant cela n’émeuve ou ne choque la conscience universelle :

« Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a accusé, ce dimanche, Israël d'avoir commis plus de crimes contre les Palestiniens pendant la guerre dans la bande de Gaza que ceux pour lesquels le leader soudanais, Omar al-Bashir, a été inculpé. M. Erdogan a déclaré qu'il préfèrerait affronter Bashir, accusé d'avoir orchestré les crimes contre l'humanité au Darfour, que de discuter de l'état de massacres de civils avec le Premier ministre Binyamin Netanyahou ».

Un Benjamin Netanyahou, certes solidaire de l’opération « Plomb Durci », mais dans l’opposition alors.

C’est ainsi qu’Israël est apprécié de nos jours. Une « entité sioniste » devenue responsable de tous les maux de la planète, et commettant les pires abominations. Une nation dont l’exclusion de la communauté internationale deviendrait justifiée. Un état dont on n’attend rien de bon, et auquel les décisions internationales doivent être appliquées sans retenue.

Ce qui serait le rêve de l’Oumma. Obtenir une solution au conflit sans avoir à tenir des négociations avec ce « petit pays de merde » comme le nommait, déjà, Claude Bernard ancien ambassadeur de France en Grande Bretagne.

Des tractations devant, nécessairement, concevoir une reconnaissance de la judaïté de l’état d’Israël ainsi que celle du lien unique ente le peuple juif et Jérusalem. Des pourparlers refusés par la communauté musulmane mondiale, sûre de son bon droit et aspirant à SA « solution finale » au conflit. Un épilogue futur légitimé par le paravent de la ‘’résistance à l’occupation’’, et laissant indifférent l’opinion mondiale comme cela fut le cas lors des lois d’exceptions prises à l’encontre du peuple juif dès l’année 1933.

L’histoire ne repasse pas les plats !? C’est à voir ! Une telle similitude avec l’époque précédant la deuxième guerre mondiale ne laisse rien présager de bon pour Israël et le monde libre.

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