vendredi 15 mai 2009

Quatre exigences minimales pour la paix

Lundi dix-huit mai, le Président us et le Premier ministre israélien vont enfin se rencontrer. Le public sera donc informer de la politique de la nouvelle administration américaine à l’égard du Proche-Orient et celle que le gouvernement israélien est prêt à mettre en œuvre en faveur de la Paix. Dans cette attente, plusieurs pays appellent ouvertement à la solution de deux états. Certains, tels Kouchner et Blair, voient même le risque de la « fermeture de cette fenêtre d’opportunité ». D’autres, tel le roi Abdallah II, probablement lassé de l’indépendance d’Israël, exige (pas moins) que ce pays agrée cette solution et entérine le plan de la ligue arabe, tout en oubliant de rappeler qu’il gouverne le foyer arabe de Palestine, dénommé Transjordanie et crée par la Société Des Nations en 1923 !

Ces appels pourraient être considérés comme comiques si n’était que, tôt ou tard, ces ‘’conseilleurs’’ devront se confronter à la réalité du terrain et résoudre quelques interrogations quant à l’avenir d’Israël sur la terre ancestrale et permettre, seulement ainsi, la création d’un nouvel état.

Ainsi, qui, de ceux là entres autres, exige des ‘’Palestiniens’’, ou de la communauté internationale musulmane, la reconnaissance de la qualité d’état juif à Israël pour court-circuiter toute renaissance ultérieure du conflit ?
Qui en appelle à la fin totale de la terreur et de la violence proche ou lointaine à l’égard d’Israël pour lui permettre de croire à un avenir meilleur et accéder à la requête internationale ?
Qui engage les ‘’Palestiniens’’ et la Oumma à mettre une fin à la diffusion et l’enseignement de la haine et de l’antisémitisme dans les mosquées, les écoles ou les médias à l’égard du peuple israélien, quand ce n’est pas envers le peuple juif dans sa totalité ?
Qui somme les belligérants d’Israël d’oublier définitivement l’exigence d’un « droit de retour des réfugiés », utile, certes, pour modifier la destination du refuge juif en « état de tous ses citoyens » (musulmans évidemment), mais surtout pour faire avaliser par la communauté politique la faute originelle du renouveau d’Israël quant à la naissance du conflit ?

Quatre revendications israéliennes primordiales qui permettront à la « paix juste et durable » de s’installer et de faire de cette région une terre prospère. Quatre demandes que les puissances internationales sont incapables de satisfaire pour causes de mercantilisme, de pétrole mais aussi de banlieues islamisées. Quatre exigences israéliennes minimales et incontournables, sauf à prétendre au suicide du seul état démocratique de cette région !

Ces points, mais aussi celui de Jérusalem, capitale indivisible de l’état d’Israël, devront trouver une réponse avant toute création d’un nouveau foyer arabe de Palestine. Au final, peu importe les positions des puissances internationales si l’on sait que ces nécessités ne seront pas résolues d’ici peu.

Si Benjamin Netanyahou veut réellement progresser vers cette Paix si attendue des israéliens, il devra dresser une liste de ces exigences et la rendre publique afin que le débat s’engage.

Ce qui aura pour effet premier de réduire la pression sur Israël, bouc émissaire bimillénaire de tous les fléaux qui frappent cette planète.

5 commentaires:

  1. chalom Victor ! quand je parle avec des muslims : ils me disent tous que rien ne peux etre changé ou modifié dans le coran ! qu il est parole de D... Et INMODIFIABLE car incréé ! alors comment faire accepter l idée d israel et des juifs souverains dans leur etat et maniere de vivre ;.. ? ce qui rentre en contracdiction avec ce qui est écrit et stipulé dans le coran ou nous ne sommes que des dhimmis devant payés impots et surtout ne pas revendiquer la moindre liberté et meme si nous nous cachons derriére un rocher ou un arbre , nous serons dénoncés pour etre exterminés ou autres "joyeuseries" a la sauce musulmane ( que j aime pas trop d ailleurs) alors leurs demander reconnaissance n est ce pas uthopique car pour eux ca serait reconnaitre la non vision coranique d israel et des juifs ?

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  2. @Popi,

    La paix adviendra le jour où les musulmans se civiliseront. Triste à dire mais dure réalité.

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  3. @ VICTOR ;............... MERCI pour votre post , j essaye a tout prix d être optimiste mais c est dur quand je vois l expansionnisme ( tiens c est bizarre ce mot !) DE L ISLAM DANS LE MONDE ET SURTOUT LA POLITIQUE DE L AUTRUCHE DES NATIONS JE ME DIS POURQUOI L ISLAM LACHERAI DU LEST pour la paix , sachant que les nations sont paralysées par un syndrome de stockholm et ferment les yeux sur leurs dérives............... SOMMES NOUS COMME LES TEXTES LE DISENT A LA CONFRONTATION DE "GOG ET MAGOG" et que seul le messie remettra les pendules a l heure! bon j arrête la , je deviens mystique ...........Cordialement

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  4. Quand Victor Perez méprise plus le droit international que Saddam Hussein. Bravo.

    Ses speudo-exigences incontournables violent une trentaine résolutions du conseil de sécurité.

    Saddam Hussein, qui violait 17 résolutions du conseil de sécurité, était vraiment petit bras.

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  5. @Anonyme,

    30 résolutions ? Pas moins ?

    -Exiger la reconnaissance d'Israël comme état du peuple juif violerait une résolution ?

    -Exiger la fin de la terreur et de la violence aussi ?

    -Réclamer la fin de l'enseignement de la haine et la diffusion de l'antisémitisme également ?

    - Le droit au retour de ''Palestiniens'' en Israël même serait une exigence d'une résolution contraignante ? Laquelle ? La 194 ? Erreur. C'en est pas une mais une exigence de la oumma pour éradiquer proprement l'état juif.

    En bref! Le post de l'anonyme ci-dessus viole quant à lui toutes les résolutions de bon sens, de logique et de raisons que peut imaginer l'humanité.

    C'est preuve qu'il en est totalement dénué.

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