Le président américain Barak Obama est en poste à la Maison Blanche depuis le 20 janvier dernier. Si l’on se fie à sa volonté affichée de négocier directement, l’on pourrait en déduire, si l’on était un tant soi peu optimiste, que le différent nucléaire avec l’Iran ira en s’atténuant et que le Proche-Orient se dirige, enfin, vers une période de calme. Malheureusement, si l’on analyse minutieusement les réactions à ce jour de la théocratie iranienne, on ne peut exclure que la détermination des démocrates us ne se brise sur son refus de renoncer à sa domination sur la communauté musulmane par la possession de la bombe nucléaire. Les américains feront ils alors du Georges W Bush en pilonnant les centrales iraniennes ? A ce jour, nul ne connaît suffisamment le courage du nouvel élu pour abonder dans tel ou tel sens.
En revanche, s’il est une évidence, c’est que l’état d’Israël ne s’autorisera nulle hypothèse de travail impliquant le cas d’un Iran nucléarisé. Benjamin Netanyahou aux manettes de l’état d’Israël, on ne peut douter que la Knesset ainsi que le peuple dans sa très grande majorité lui imposera une attaque ciblée du danger à l’image de ce qui se fit à Osirak en 1981. Ce qui déclenchera, en riposte, les missiles des Ayatollahs, mais aussi ceux de leurs affidés tels le Hamas, le Hezbollah ou encore la Syrie. Israël étant préparé au scénario de cette guerre prévisible, on ne peut douter de sa réaction militaire, forcément « disproportionnée », par voie de terre, air et mer.
Ce n’est donc pas a priori cette guerre-ci que le monde occidental doit redouter. Israël est à même d’y faire face, même si malheureusement des victimes seront à déplorer et les condamnations internationales usuelles et hypocrites de mise.
Il est une guerre, par contre, qui s’annonce beaucoup plus dangereuse pour l’occident si les autorités compétentes ne se décident à agir rapidement pour l’enrayer tant que faire se peut.
Lors de la dernière offensive israélienne dans la bande de Gaza, l’on a pu mesurer le degré de haine à l’encontre du peuple juif qui habite le cœur du monde musulman. Particulièrement les musulmans demeurant au sein de l’Europe qui ressentent le soutien de celle-ci à Israël comme injuste et toute victoire israélienne comme humiliante. Au-delà des habituels drapeaux israéliens brûlés et des sempiternels slogans antisémites tels « morts aux Juifs » (que nul parti politique européen n’a d’ailleurs à ce jour condamné) on a pu s’apercevoir que des membres de la communauté juive, ainsi que ses biens furent atteints cette fois-ci beaucoup plus fortement. Mais aussi que le soutien au Hamas fut plus prononcé en terre européenne qu’en terre musulmane, et que les partis politiques, conscients de cette force communautaire, ont courbé l’échine en faisant silence ou ont défilé, eux aussi, pour dénoncer les « crimes » des Juifs.
En conséquence, si l’on imagine que dans un futur proche, par sa réaction aux missiles reçus, Israël humilie à nouveau ce monde musulman malade de sa haine ancestrale, en éradiquant pour de bon le Hamas ainsi que le Hezbollah, en détruisant l’armée syrienne et ridiculisant le régime perse qui préconise interminablement la fin proche de « l’entité sioniste », il est à craindre sérieusement que le monde musulman européen s’enflammera gravement.
Si des dégâts ont été occasionnés lors des dernières manifestations, il est à prévoir que la prochaine fois l’humiliation ressentie sera telle que la violence n’atteigne un niveau encore jamais égalé en Europe. Voiture incendiée, magasin vandalisé, abribus brisé ne seront que les ‘’bons souvenirs’’ des manifestations de rues ‘’calmes’’ en France, en Espagne, en Angleterre ou encore en Allemagne.
Si les quelques vingt deux millions de musulmans européens, recensés par Leila Shahid, ne seront pas tous dans les rues pour manifester et réclamer vengeance contre ce pays qui ne ‘’respecte pas’’ les lois internationales, le noyau dur est suffisamment important pour prendre conscience du danger certain qu’il représente. Refuser d’envisager ce pire maintenant, et laisser agir ce noyau comme il lui plaît c’est probablement prendre pour l’avenir le risque d’une guerre ‘’fratricide’’, déclenchée cette fois-ci par les « souchiens ».
En revanche, s’il est une évidence, c’est que l’état d’Israël ne s’autorisera nulle hypothèse de travail impliquant le cas d’un Iran nucléarisé. Benjamin Netanyahou aux manettes de l’état d’Israël, on ne peut douter que la Knesset ainsi que le peuple dans sa très grande majorité lui imposera une attaque ciblée du danger à l’image de ce qui se fit à Osirak en 1981. Ce qui déclenchera, en riposte, les missiles des Ayatollahs, mais aussi ceux de leurs affidés tels le Hamas, le Hezbollah ou encore la Syrie. Israël étant préparé au scénario de cette guerre prévisible, on ne peut douter de sa réaction militaire, forcément « disproportionnée », par voie de terre, air et mer.
Ce n’est donc pas a priori cette guerre-ci que le monde occidental doit redouter. Israël est à même d’y faire face, même si malheureusement des victimes seront à déplorer et les condamnations internationales usuelles et hypocrites de mise.
Il est une guerre, par contre, qui s’annonce beaucoup plus dangereuse pour l’occident si les autorités compétentes ne se décident à agir rapidement pour l’enrayer tant que faire se peut.
Lors de la dernière offensive israélienne dans la bande de Gaza, l’on a pu mesurer le degré de haine à l’encontre du peuple juif qui habite le cœur du monde musulman. Particulièrement les musulmans demeurant au sein de l’Europe qui ressentent le soutien de celle-ci à Israël comme injuste et toute victoire israélienne comme humiliante. Au-delà des habituels drapeaux israéliens brûlés et des sempiternels slogans antisémites tels « morts aux Juifs » (que nul parti politique européen n’a d’ailleurs à ce jour condamné) on a pu s’apercevoir que des membres de la communauté juive, ainsi que ses biens furent atteints cette fois-ci beaucoup plus fortement. Mais aussi que le soutien au Hamas fut plus prononcé en terre européenne qu’en terre musulmane, et que les partis politiques, conscients de cette force communautaire, ont courbé l’échine en faisant silence ou ont défilé, eux aussi, pour dénoncer les « crimes » des Juifs.
En conséquence, si l’on imagine que dans un futur proche, par sa réaction aux missiles reçus, Israël humilie à nouveau ce monde musulman malade de sa haine ancestrale, en éradiquant pour de bon le Hamas ainsi que le Hezbollah, en détruisant l’armée syrienne et ridiculisant le régime perse qui préconise interminablement la fin proche de « l’entité sioniste », il est à craindre sérieusement que le monde musulman européen s’enflammera gravement.
Si des dégâts ont été occasionnés lors des dernières manifestations, il est à prévoir que la prochaine fois l’humiliation ressentie sera telle que la violence n’atteigne un niveau encore jamais égalé en Europe. Voiture incendiée, magasin vandalisé, abribus brisé ne seront que les ‘’bons souvenirs’’ des manifestations de rues ‘’calmes’’ en France, en Espagne, en Angleterre ou encore en Allemagne.
Si les quelques vingt deux millions de musulmans européens, recensés par Leila Shahid, ne seront pas tous dans les rues pour manifester et réclamer vengeance contre ce pays qui ne ‘’respecte pas’’ les lois internationales, le noyau dur est suffisamment important pour prendre conscience du danger certain qu’il représente. Refuser d’envisager ce pire maintenant, et laisser agir ce noyau comme il lui plaît c’est probablement prendre pour l’avenir le risque d’une guerre ‘’fratricide’’, déclenchée cette fois-ci par les « souchiens ».
Je ne sais pas (mais je m'en doute un peu) quelles serait la réaction des gouvernants européens. En revanche, la France afficherait une attitude à laquelle elle nous a hélas habitués : je veux parler de sa légendaire lacheté qui l'avait poussée déjà à se coucher devant les Allemands, allant jusqu'à aller au-dela des désirs de ceux-ci, en livrant ses propres enfants Juifs, arrêtés par sa police. Actuellement, une autre page de l'Histoire de la pleutrerie de la France s'ouvre : après avoir été vénale (pétrole) elle se couche de nouveau devant les Musulmans cette fois-ci (la peur de l'islam). Je pense qu'Israël, comme d'habitude ne doit compter que sur elle. Il faut garder l'espoir que certains pays (USA par ex.) l'aideront. Les gouvernants européens devraient pourtant intégrer le fait qu'ils ont besoin d'Israël seul pays démocrate dans cette région où pullulent les dictateurs.
RépondreSupprimerPas beaucoup de choses à attendre de la part de pays "eurabisés" comme dirait Bat'Yéor.
RépondreSupprimerNous avons vu défiler chez nous les islamofascistes(ceux plutôt "laïcs" tendance Fatah) et les islamonazis (tendance sunnite version Hamas et chiite version Hezbollah avec les drapeaux verts et noir du Djihad), nous les avons vu défiler en vociférant dans nos rues, sans compter, bien entendu, les idiots utiles de la gauche bien-pensante et de l'extrême gauche, et il y avait même quelques bruns: tout est dit.
Je suis pessimiste, on sait ce que l'attentisme des démocraties à donné dans les années trente, nous avons récolté "le déshonneur et la guerre" et c'est bien ce qui vient...
@ Anonyme : Je me promets de revenir sur quelques points de fond de l’article de Victor, mais j’aimerais tout d’abord accepter la « provoc » de l’Anonyme et y apporter mon sentiment. D’où faut-il partir ? De Vichy, de De Gaulle ? Où de « J’Accuse…! » d’Émile Zola ? Vu que c’est moi qui a la balle, je partirais plutôt de ce dernier adapté à nos jours. Et puis j’y mettrais à coté cet autre point, repris tel quel de DESINFOS : « Tonnerre d’applaudissements pour Mahmoud Abbas au Parlement européen ». Ah bon, et pour quel exploit ? Pour ceci : « Il faut arrêter de coopérer avec Israël en tant que pays qui se place au dessus des lois, et interroger les leaders israéliens qui oeuvrent en dehors de tout cadre juridique. » « ... une guerre folle menée contre notre peuple sans armes qui résistait dans la bande de Gaza ». Clair, net, précis quoique bien pourri. Alors, tirons une première conclusion, sûrement un peu hâtive, sûrement quelque peu manipulatrice de mon coté. Si on se couche comme dites vous, Anonyme, il y aura d’autres qui se réveilleront, mieux qui resteront en attente et tout le temps éveillés, et en moins qu’on puisse barboter, vous jetteront au dehors de votre parlement même. Donc, si vous doutez des amis qui partagent une même vision démocratique de la vie, qui ont en plus des liens si forts et si familiaux avec Israël, vous vous mettez du mauvais coté et vous finissez par être un très bon supporter du leader du Fatah. Pour moi, la conclusion, cette fois pas du tout hâtive, c’est qu'il ne faut jamais baisser les bras.
RépondreSupprimer@ Victor. Vous avez bien raison à vous méfier d’un optimisme qui ne peut qu’être béat en la circonstance, alors que les choses se corsent. Mais vous auriez également tort dans le cas contraire, à partir seul contre tous, vents et marées contre, sans un minimum d’appui et de précaution. A quoi servent-ils donc les amis ? Vous connaissez mieux que moi un club un peu particulier, fidèle et fiable pour ses membres, redoutable et dissuasif pour les adversaires. Il s’appelle OTAN ou NATO, ça dépend si vous lisez de droite vers la gauche ou à la manière d’un Léonard de Vinci. Je ne sais strictement rien du coût de l’abonnement pour y rentrer et devenir son membre, mais ce que je sais c’est que les anciens du club en sont très satisfaits, avec des bons résultats même par temps très, très froid. Pour preuve ceux qui un jour en sont sorti claquant la porte, aujourd’hui reviennent à nouveau. A mon avis, 70% de vos problèmes se résoudraient d’un coup comme par miracle. N’avez-vous jamais songé à cette possibilité ?
RépondreSupprimer@Pierre,
RépondreSupprimerJe doute fortement que les hommes politiques européens et US mettront en oeuvre l'Otan pour résoudre le problème iranien.
Si, cette fois-ci, le bras armé est là, nous nous heurtons ,à mon avis, à cette mentalité que nous avons connu dans les années 30. L'esprit munichois.
Israël étant la Tchécoslovaquie.
En espérant me tromper.