Ayant son siège situé en France, pays des droits de l’homme et d’une expression libre et publique, le quotidien Le Figaro assure sur son site Internet que les commentaires de ses lecteurs « seront publiés après leurs validations par l’équipe de modération ». Il n’en reste pas moins qu’il se réserve le droit de les modérer « s’ils ne respectent pas la charte ».
L’on n’en attend pas moins d’un grand journal qui a à cœur le libre débat et l’information honnête. C’est du moins ce que l’on suppose à priori lorsque l’on le lit. Les lecteurs sont donc avertis que leurs messages seront lus avant toute publication et censurés s’ils ne cadraient point avec le règlement maison.
L’ennui avec ces dispositions, c’est que la « modération » des commentaires ne se fait pas selon un arbitraire définit pas le cadre des lois en vigueur dans le pays, mais par la teneur des messages eux-mêmes. C’est ainsi que plusieurs de mes commentaires sur des articles concernant le conflit israélo-arabe ont été censurés. Il est, par exemple, interdit d’écrire que Jérusalem est le premier lieu saint du Judaïsme. Ou encore qu’Israël agit en victime et non pas en agresseur. Il est déconseillé, également, d’affirmer la justesse du combat de Georges W. Bush. Et je ne vous parle pas du débat concernant l’Islam et de son dérivé dangereux qui est l’islamo-fascisme !!!
On est donc contrit de s’apercevoir qu’un grand journal, dit de droite, s’est plié aux désidératas de la pensée unique manichéenne qui voit en Israël et en les USA l’axe du mal décrit par l’association de malfaiteurs brune verte rouge : extrémistes de droite- de gauche et d’Islam.
Un petit débat sur cette censure au Figaro c’est ouvert au sein du blog du Journaliste maison Ivan Rioufol. Les commentaires, pour la plupart, sont amers voire désabusés. Tous en appellent à la direction, qui reste silencieuse, et s’interrogent sur une éventuelle « complicité ». Tous, évidemment, doutent fortement de la réelle liberté de la parole ‘’offerte’’ au lectorat. Tous, enfin, y voient l’œuvre d’une ‘’modération’’ entre les mains de rouges, alliés idéologiques on le sait des bruns et verts.
En France, la liberté de penser est un droit. Celui de s’exprimer un autre. Il est malheureux de s’apercevoir combien il est difficile pour des gens ordinaires d’afficher tout simplement leurs avis dans leur journal préféré. Et si Le Figaro est en cause dans cette article, il ne faut point douter que le tri des commentaires est le même pour les autres groupes de presse du pays.
La France pays des droits de l’homme ? Cela reste encore à prouver.
L’on n’en attend pas moins d’un grand journal qui a à cœur le libre débat et l’information honnête. C’est du moins ce que l’on suppose à priori lorsque l’on le lit. Les lecteurs sont donc avertis que leurs messages seront lus avant toute publication et censurés s’ils ne cadraient point avec le règlement maison.
L’ennui avec ces dispositions, c’est que la « modération » des commentaires ne se fait pas selon un arbitraire définit pas le cadre des lois en vigueur dans le pays, mais par la teneur des messages eux-mêmes. C’est ainsi que plusieurs de mes commentaires sur des articles concernant le conflit israélo-arabe ont été censurés. Il est, par exemple, interdit d’écrire que Jérusalem est le premier lieu saint du Judaïsme. Ou encore qu’Israël agit en victime et non pas en agresseur. Il est déconseillé, également, d’affirmer la justesse du combat de Georges W. Bush. Et je ne vous parle pas du débat concernant l’Islam et de son dérivé dangereux qui est l’islamo-fascisme !!!
On est donc contrit de s’apercevoir qu’un grand journal, dit de droite, s’est plié aux désidératas de la pensée unique manichéenne qui voit en Israël et en les USA l’axe du mal décrit par l’association de malfaiteurs brune verte rouge : extrémistes de droite- de gauche et d’Islam.
Un petit débat sur cette censure au Figaro c’est ouvert au sein du blog du Journaliste maison Ivan Rioufol. Les commentaires, pour la plupart, sont amers voire désabusés. Tous en appellent à la direction, qui reste silencieuse, et s’interrogent sur une éventuelle « complicité ». Tous, évidemment, doutent fortement de la réelle liberté de la parole ‘’offerte’’ au lectorat. Tous, enfin, y voient l’œuvre d’une ‘’modération’’ entre les mains de rouges, alliés idéologiques on le sait des bruns et verts.
En France, la liberté de penser est un droit. Celui de s’exprimer un autre. Il est malheureux de s’apercevoir combien il est difficile pour des gens ordinaires d’afficher tout simplement leurs avis dans leur journal préféré. Et si Le Figaro est en cause dans cette article, il ne faut point douter que le tri des commentaires est le même pour les autres groupes de presse du pays.
La France pays des droits de l’homme ? Cela reste encore à prouver.
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