dimanche 2 décembre 2007

Quelques évidences

Décidément, rien n’y fera. Le Monde restera L’Immonde dans l’esprit de tout quidam refusant de comprendre le conflit proche-oriental à l’aune de la ligne dictée par le politiquement correct. Dans un article de Benjamin Barthe intitulé « A Tel-Aviv, la paix peut attendre » le mal est israélien, la victime « le Palestinien ». Rien de nouveau, donc, sous les cieux de ce quotidien.

Une petite réflexion sur l’avenir des discussions promises à Annapolis démontrera toute l’inanité de ces journalistes à nous pondre continuellement des pamphlets qui n’ont d’autres buts que de décourager tout soutien à une paix juste et durable, certes, pour les arabes de Palestine mais également pour les Israéliens.

Abou Mazen & co réclament un droit au retour de quelques millions de « réfugiés » au sein même de l’état d’Israël, unique patrie du peuple juif. Qui peut, réellement, réclamer des Israéliens une liquidation volontaire de leur pays, et mettre ainsi à nouveau les générations futures en danger, aux seules fins de réparer une faute qu’ils, de surcroît, n’auraient pas commise ? En effet donc, la Paix peut attendre à Tel-aviv, mais également dans tout le reste du pays

Une autre des exigences des « Palestiniens » est de prétendre à un corridor entre la « Cisjordanie » et la bande de Gaza. Qui peut sérieusement croire que le peuple israélien admettra de voir son pays coupé en son centre pour que « l’état palestinien » à naître puisse être d’un seul bout ? Seule la solution d’un tunnel souterrain sous contrôle exclusif d’Israël pourra voir le jour. Dans le cas contraire, la Paix attendra à Tel-aviv, et ailleurs aussi.

Une revendication territoriale sur la veille ville est également avancée par ceux affirmant cet endroit comme étant le troisième lieu saint de leur religion. Place pourtant nullement mentionnée dans leur livre saint Le Coran et n’étant pas lieu de pèlerinage. Qui peut réellement croire en une Paix juste et durable tant que le Mont du Temple, premier lieu saint du Judaïsme mentionné près de 700 fois dans les livres saints, ne sera pas reconnu comme étant propriété exclusive du peuple juif sans que cela, pour autant, remettre en question la libre pratique de chaque religion comme cela est le cas actuellement ? Pour tout refus à cette doléance israélienne, la Paix attendra à Tel-aviv et, malheureusement ailleurs aussi.

Une autre sommation de l’Autorité palestinienne est le démantèlement des « colonies » et le renvoi des « colons » dans leur mère patrie. Quels Israéliens fervents défenseurs d’une Paix juste et durable concéderont cette faveur sans exiger, à leur tour, une diminution drastique du nombre d’arabes de nationalité israélienne ? Si un territoire se doit de devenir Judeirein, qui pourra les empêcher d’assurer leur avenir démographique sereinement par un déplacement de frontières ? Dans le cas contraire, il n’y à guère de doute que la Paix attendra à Tel-aviv et ailleurs.

Ces quelques évidences parmi d’autres, que le peuple israélien mettra en avant lors de toutes discussions, prouvent, si besoin était, le peu d’avenir prédit à la Paix lors de la conférence d’Annapolis. La Paix attendra, malheureusement, encore quelques générations avant de se voir définitivement établie en cette contrée. Car, n’en déplaise aux désinformateurs de l’Immonde et autres quotidiens francophones de mêmes acabit, le peuple juif a le droit de disposer d’une patrie juive reconnue internationalement, viable et continue, avec des lieux saints en libre accès ainsi qu’en toute propriété, et un avenir démographique ne menaçant pas sa pérennité.

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