« Le conflit est couvert par des professionnels honnêtes ne faisant partie d'aucune conspiration ». C’est ainsi que débute le pamphlet du photo-journaliste belge indépendant Bruno Stevens ( paru dans Libération et intitulé « Une manipulation fantasmée » ) et se voulant réponse au Rebond de Shmuel Trigano « Guerres, mensonges et vidéos » du 31 août dernier.
Tout observateur, un tant soi peu probe, ne pourra que sentir son intellect outragé à la lecture du terme « honnêtes » accolé à celui de professionnels des médias. Non que tous soient de fieffés menteurs, mais rares sont les médias que l’on a pu qualifier d’intègres ces derniers années plutôt qu’organes de propagande. Tout au moins en ce qui concerne le conflit israélo-musulman.
Il serait aisé, mais fastidieux, de réfuter, point par point, les sujets soulevés dans ce texte par ce ‘’ photo-journaliste ’’. Cela ne resterait, somme toute, qu’un échange de point de vue, et ne ferait pas avancer le débat d’un iota.
En revanche, il est plus intéressant de démonter le mensonge instillé dans l’air du temps, et repris, allégrement, par ceux qui se veulent être nos ‘’ maîtres à penser ’’. Et D… seul sait combien sont nombreux ceux désireux de nous inculquer combien les Israéliens sont les méchants et les autres, tous les autres, les gentils.
Ainsi, Bruno Stevens nous apprend par son texte, que « les journalistes n'ont pas besoin d'accréditation et ne font l'objet d'aucune censure au Liban ou dans les territoires occupés. Ce n'est pas le cas en Israël, où il devient de plus en plus difficile d'obtenir une accréditation temporaire, spécialement en ce qui concerne les journalistes indépendants (freelance) ; toute production est sujette à la censure du service de presse de l'IDF, censure rarement appliquée mais effective »
Cet citation nous expose clairement qu’une censure, bien que « rarement appliquée », selon ses propres termes, existe en Israël mais non pas sous le régime ‘’démocratique’’ de l’Autorité palestinienne. ‘’Censure’’ appliquée, signalons le, seulement dans l’intérêt des familles, les empêchant ainsi d’apprendre par la presse le décès d’un des leurs. Aucune autre censure ne peut être raisonnablement affirmée, sauf à dénigrer l’état d’Israël et son régime démocratique. Ce qui ne gêne guère, en règle générale, nos ‘’ honnêtes ’’ professionnels des médias.
Quant à la censure ‘’palestinienne’’, Bruno Stevens assure explicitement n’en n’avoir jamais entendu parlé (sic). Ce qui fait tâche pour celui qui prétend dénoncer les « manipulations fantasmées » de Shmuel Trigano.
Contentons nous, pour le contrer, de citer l’extrait d’un article paru il y a quelques temps dans le même quotidien, écrit par l’une de ses consœurs en haine d’Israël, Alexandra Schwartzbrod : « (…) Lors du lynchage des deux soldats israéliens à Ramallah, les policiers palestiniens ont fait tout leur possible pour confisquer les cassettes des cameramen. Quant aux médias palestiniens, ils disposent d'une liberté de parole réduite et répercutent pour la plupart les thèses officielles… ».
Rappelons, pour l’anecdote, que ce lynchage fut filmé par un journaliste indépendant italien, et que le correspondant de la RAI, Cristiano Cristiani, à cru devoir expédier une lettre à l’AP dans laquelle il affirmait ne jamais se permettre de nuire, de la sorte, aux intérêts de la cause ‘’palestinienne’’ (re sic).
La question qui se pose donc naturellement à tout observateur pointilleux, est, tout simplement, celle de connaître quel est entre ces deux compères le ‘’journaliste honnête ’’ !!!
Que l’on se rassure ! Les deux ont des « manipulations fantasmées » sur Israël à revendre. L’essentiel est de ne pas être acheteur.
Tout observateur, un tant soi peu probe, ne pourra que sentir son intellect outragé à la lecture du terme « honnêtes » accolé à celui de professionnels des médias. Non que tous soient de fieffés menteurs, mais rares sont les médias que l’on a pu qualifier d’intègres ces derniers années plutôt qu’organes de propagande. Tout au moins en ce qui concerne le conflit israélo-musulman.
Il serait aisé, mais fastidieux, de réfuter, point par point, les sujets soulevés dans ce texte par ce ‘’ photo-journaliste ’’. Cela ne resterait, somme toute, qu’un échange de point de vue, et ne ferait pas avancer le débat d’un iota.
En revanche, il est plus intéressant de démonter le mensonge instillé dans l’air du temps, et repris, allégrement, par ceux qui se veulent être nos ‘’ maîtres à penser ’’. Et D… seul sait combien sont nombreux ceux désireux de nous inculquer combien les Israéliens sont les méchants et les autres, tous les autres, les gentils.
Ainsi, Bruno Stevens nous apprend par son texte, que « les journalistes n'ont pas besoin d'accréditation et ne font l'objet d'aucune censure au Liban ou dans les territoires occupés. Ce n'est pas le cas en Israël, où il devient de plus en plus difficile d'obtenir une accréditation temporaire, spécialement en ce qui concerne les journalistes indépendants (freelance) ; toute production est sujette à la censure du service de presse de l'IDF, censure rarement appliquée mais effective »
Cet citation nous expose clairement qu’une censure, bien que « rarement appliquée », selon ses propres termes, existe en Israël mais non pas sous le régime ‘’démocratique’’ de l’Autorité palestinienne. ‘’Censure’’ appliquée, signalons le, seulement dans l’intérêt des familles, les empêchant ainsi d’apprendre par la presse le décès d’un des leurs. Aucune autre censure ne peut être raisonnablement affirmée, sauf à dénigrer l’état d’Israël et son régime démocratique. Ce qui ne gêne guère, en règle générale, nos ‘’ honnêtes ’’ professionnels des médias.
Quant à la censure ‘’palestinienne’’, Bruno Stevens assure explicitement n’en n’avoir jamais entendu parlé (sic). Ce qui fait tâche pour celui qui prétend dénoncer les « manipulations fantasmées » de Shmuel Trigano.
Contentons nous, pour le contrer, de citer l’extrait d’un article paru il y a quelques temps dans le même quotidien, écrit par l’une de ses consœurs en haine d’Israël, Alexandra Schwartzbrod : « (…) Lors du lynchage des deux soldats israéliens à Ramallah, les policiers palestiniens ont fait tout leur possible pour confisquer les cassettes des cameramen. Quant aux médias palestiniens, ils disposent d'une liberté de parole réduite et répercutent pour la plupart les thèses officielles… ».
Rappelons, pour l’anecdote, que ce lynchage fut filmé par un journaliste indépendant italien, et que le correspondant de la RAI, Cristiano Cristiani, à cru devoir expédier une lettre à l’AP dans laquelle il affirmait ne jamais se permettre de nuire, de la sorte, aux intérêts de la cause ‘’palestinienne’’ (re sic).
La question qui se pose donc naturellement à tout observateur pointilleux, est, tout simplement, celle de connaître quel est entre ces deux compères le ‘’journaliste honnête ’’ !!!
Que l’on se rassure ! Les deux ont des « manipulations fantasmées » sur Israël à revendre. L’essentiel est de ne pas être acheteur.
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