mardi 3 mai 2005

Conférence Internationale ? Pourquoi faire ?

On ne compte plus les gouvernements ‘’amis’’ impatients de devenir médiateurs et/ou organisateurs d’une conférence internationale, en leur pays, afin de mettre un terme au conflit centenaire entre les Juifs ayant récupéré la nationalité et la terre de leurs ancêtres et les Arabes palestiniens soucieux, pour une très grande part, de perpétuer le Jihad contre ces « dhimmis » qui se rebellent conte ‘’l’ordre islamique’’.

Que l’on se souvienne, pour l’exemple, de la Russie qui, bien que vendant de l’armement à la Syrie, aidant à la nucléarisation de l’Iran ou souhaitant armer l’Autorité palestinienne, propose -suite aux refus catégorique d’Ariel Sharon quant à une conférence Internationale- qu’une réunion d’experts se réunissent en son pays.

Ou bien encore de la Turquie qui, il y a peu, accusait Israël de « terrorisme d’état » pour avoir expédier au paradis des 72 vierges Ahmed Yacine, l’handicapé qui promettait aux jeunes musulmans fanatisés un monde meilleur dès que le sang israélien coulerait à flots.

Ou, enfin et sans être exhaustif, la France chiraquienne qui, bien qu’ayant voté toutes les résolutions anti-israéliennes aux assemblées générales du ‘’machin’’ et condamné sans fausse honte -à la commission des Droits de l’homme- un massacre imaginaire à Djénine, se verrait bien auréolée de la gloire d’avoir su instaurer la ‘’Paix’’ entre les « colonisateurs » israéliens et les ‘’victimes Palestiniennes’’.

Les Israéliens, il est vrai, pourraient passer outre ces attitudes inamicales et espérer, enfin, que la PAIX ardemment désirée depuis plusieurs générations, s’installe définitivement en cette « terre promise », où coule le lait et le miel à qui sait les cueillir. Mais pour cela, encore faut il que le contenu des discussions à venir, lors de ces réunions, puisse permettre son avènement.

Et en l’état des choses, il est utopique de croire que les frontières à dessiner seront toutes autres que celles de la ligne d’armistice de 1949, certes quelques peu modifiées ; que Jérusalem, ville éternelle du Judaïsme et son Mont du Temple resteront en totalité sous souveraineté de leurs véritables propriétaires, à savoir les Israéliens ; ou encore, que les « réfugiés palestiniens » -astreints à cet état physique pour la ‘’cause’’ par la Oumma - seront intégrés ailleurs qu’en territoire israélien, voire dédommagés par ceux là mêmes ( leurs frères arabo-musulmans ) qui, pour avoir le champ libre à une éradication rapide de l’Etat d’Israël venant de re-naître de ses cendres en 1948, leur demandèrent de s’effacer devant l’avancement des armées arabo-musulmanes des pays limitrophes.

Devant ce triste constat, cette ‘’Paix’’ espérée par tous ces ‘’médiateurs’’ et ‘’organisateurs’’ ne pourra être -aux yeux d’observateurs objectifs- rien d’autre qu’une défaite et un suicide de l’Etat d’Israël, pourtant victime et victorieux de toutes les guerres imposées, face à cette coalition arabo-musulmane, soutenue à travers la planète par toutes les idéologies nauséabondes.

Alors, à quoi bon cette conférence internationale pourtant prévue dans la « Carte routière » ? Sinon, pour valider un état de faits accomplis que les gouvernements israéliens se devront d’appliquer, quoiqu’il en coûte, à leurs concitoyens.

A savoir : la finition de la construction de la clôture de sécurité selon un tracé qui garantisse, au mieux, le bien être des citoyens israéliens, puis un retrait de tous les territoires non indispensables à la défense militaire d’Israël, qui permettront une vie indépendante et décente aux ‘’Palestiniens’’. Territoires viables qui se devront d’être ‘’Judeirein’’ afin d’éviter toute ‘’incompréhension’’, et ainsi permettre aux ‘’Palestiniens’’ de prendre conscience de la totale indépendance de leur nouveau pays, mais aussi celle du risque pris pour toute autre guerre à venir.

Il va de soi que, parallèlement et bien en deçà d’une conférence internationale souhaitée réussie, le monde arabo-islamique -très mauvais conseiller de l’Autorité palestinienne- se devra auparavant de changer politiquement. Si le Liban a retrouvé sa liberté, l’Irak un début de démocratie ou l’Egypte un semblant de processus électif du Président, il n’en reste pas moins à attendre, aussi, la chute du régime syrien, la fin des mollahs iraniens -et, par ricochet, l’élimination du Hezbollah-, ainsi que l’arrêt ‘’conseillé’’, voire forcé sous peine de destitution du régime monarchique, de toutes subventions saoudiennes au développement du Wahhabisme à travers la planète, mais aussi à l’armement des groupes terroristes ‘’palestiniens’ ou autres d’obédience musulmane.

Ainsi, dans un climat quelque peu apaisé, la reconnaissance de l’Etat d’Israël par tous ces pays totalitaires ne pourra être remis, encore plus longtemps, à plus tard, et ainsi, de guerre lasse, les « nouveaux Palestiniens » auront tout le loisir de construire paisiblement leur pays et ainsi profiter de ses richesses dont ils furent trop longtemps privés pour avoir été les alibis des tyrans dirigeants les pays ‘’frères’’ ou de leurs propres ‘’pères spirituels’’, tels le Raïs défunt.

C’est à ce vœu émis précédemment, que l’on juge toute l’inopportunité d’une conférence internationale, de surcroît organisée par des gouvernements étrangers désireux, plus que tout, de tirer de juteux bénéfices à leur seul profit.

Israël se doit donc de tracer ses propres frontières, puis de les imposer au monde entier. C’est, semble t-il, ce que fait actuellement Ariel Sharon.

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