MARCELO G. KOHEN, professeur de droit international à l'Institut universitaire de hautes études internationales de Genève, nous explique -par une tribune intitulée « Le «mur» à l'épreuve du droit international » et parue dans Le Figaro- que le réponse attendue de la Cour Internationale de Justice concernant la légalité de la barrière de sécurité érigée par Israël est au fond, « (…) simple, oui, Israël a (le) droit à construire une clôture (…) de sécurité ; non, Israël n’a pas le droit de la construire en territoire palestinien ».
Comme pour tout thuriféraire de la cause des ‘’Palestiniens’’, le poisson doit être noyé avant que sa ‘’science’’ soit délivrée.
Ainsi, nous apprenons par sa plume que la CIJ « devra d'abord examiner si l'Assemblée générale (de l’ONU ndlr) est compétente pour traiter de la question » (sic).
Nous sommes donc, par cette allégation, conduits à concevoir que l’objection israélienne porte sur l’incompétence du ‘’machin’’ à s’occuper (si mal) de « la Question de Palestine » et non plus sur celle de la CIJ elle-même quant ‘’aux conséquences juridiques ‘’ de l’édification de la clôture de sécurité.
Tout cela, on en convient, n’a strictement rien à voir avec le véritable sujet mais autorise l’auteur, par cette distorsion, à rappeler insidieusement -pour sa démonstration- la place de l’accusé et celle de SA victime.
Et d’expliquer ensuite, que l’absence israélienne aux audiences de La Haye est due seulement à « sa position juridique indéfendable tant au regard de l'admissibilité de la demande de l'Assemblée générale qu'au fond de la question » et non pas comme chacun pourrait le comprendre par stratégie ou même conséquent à une autre interprétation de ce même droit international dont ce professeur tend à nous imposer sa version.
Version qui reconnaît somme toute que la « lutte contre le terrorisme est de toute évidence indispensable, mais (…) doit être accomplie dans le respect du droit international (…). Or la plus grande partie de la clôture de séparation que le gouvernement israélien est en train de construire se situe sur un territoire qui n'appartient pas à Israël ».
Effectivement ! Si les territoires au-delà de la ligne d’armistice de 1949, n’appartiennent pas JURIDIQUEMENT à Israël, on est donc amené à croire que ce droit international -version faculté genevoise- les octroie de facto et SANS négociations aux ‘’Palestiniens’’, ce qui encourage Arafat et clones à ne pas discuter de ce qui est, on le voit, déjà entendu.
Cette interprétation ne tient qu’au détriment de la résolution onusienne 242 en langue anglaise -seule officielle- qui parle de « restitution DE territoires occupés » et non pas « DE TOUS les territoires » comme écrit dans la traduction française.
Prévoyant cette objection de taille, MARCELO G. KOHEN assène à qui continue de le croire « (qu’) Israël ne pourrait construire une telle clôture de sa propre initiative (…) que la Cisjordanie soit territoire palestinien, contesté ou occupé, dans tous les cas la construction de la clôture ne peut se faire sans l'accord des deux parties ».
Voici donc fixée -par une explication de texte partisane- l’illégalité de l’action israélienne, sauf à remettre la vie des Israéliens entre les mains du chef terroriste ou à édifier la clôture sur la ligne verte et l’accréditer comme frontière internationale entre un état démocratique et une future entité autocratique.
Cela, bien sûr, sans négociation préalable entre les DEUX PARTIES pourtant si chère à ce professeur.
C’est à cette sorte d’analyse tronquée que l’on peut juger des torts causés à Israël par « l’Initiative de Genève » dont, en conclusion, il se recommande. Ce que le droit international n’a jamais voulu trancher précisément pour laisser de la marge à toutes négociations, les ‘’accords’’ négociés en catimini l’ont réalisé. « Tôt ou tard, ce sera ce modèle qui sera suivi si l'on veut parvenir à une paix durable entre les deux peuples. (…) plus tôt on mettra fin à l'occupation d'un autre peuple et plus rapidement on retrouvera la voie de la normalisation de la société israélienne, frappée par tant d'années de militarisation, guerres et terrorisme (...) Il n'est pas question de «donner» aux Palestiniens des territoires, il s'agit de leur restituer ce qui leur revient ».
Suite à ces ‘’évidences’’, on peut supputer que des « analyses juridiques » portant sur le quota OBLIGATOIRE de « réfugiés palestiniens » qu’Israël se devra d’accueillir sur son sol, et/ou sur la REMISE des clefs du Mont du Temple aux autorités islamiques prévus par Yossi Beilin and co, ne tarderont guère à circuler…
Face à cette diabolisation d’Israël, on peut s’inquiéter quant à l’absence d’intellectuels intègres se basant EXCLUSIVEMENT sur la volonté réelle des différents peuples quant à l’avenir de leur région, les événements avérés et vérifiés, et les valeurs du monde occidental (dont fait partie Israël ) qu’exclut la propagande palestinienne, ou amie, dont l’objectif est resté celui de l’année 1948.
Les sondages ou les propositions de paix des gouvernements successifs sont là pour étayer les espoirs des Israéliens.
Plus de 60% d’entre eux sont pour un état viable et indépendant palestinien et le plan Clinton - Barak aurait réalisé cet espoir en l’an 2000 si le « monde arabo-musulman » ne s’était opposé à l’existence d’un état juif.
Qu’en est il du ‘’peuple palestinien’’ et de ses dirigeants ? MARCELO G. KOHEN a t-il une réponse ?
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