A la lecture de la « carte routière internationale pour la paix au Proche-Orient », acceptée par les deux parties en conflit, on peut relever si l’on est attentif quelques perles et précisions utiles à la compréhension de la situation de la région.
Dès le début de la phase I, est stipulé clairement que « les dirigeants palestiniens […demandent] un cessez-le-feu immédiat et sans condition pour mettre fin aux activités armées et à tous les actes de violence dirigés contre des Israéliens où que ce soit.» En conséquence, on peut en déduire que l’origine de la violence étant à l’initiative des Palestiniens, l’accalmie pour des négociations à venir ne dépend que de leur bon vouloir.
Il n’est pas interdit d’observer aussi, qu’il n’est fait nulle part mention de l’exigence des ‘’associations à but terroriste’’, telles le Hamas ou le Djihad islamique, de la libération de leurs ‘’adhérents à l’éradication de la démocratie israélienne’’.
Tout au contraire. Il est prescrit que les services de sécurité palestiniens participent à des opérations ciblées et efficaces contre les activités terroristes et leur démantèlement. Pour cela, et vous en conviendrez aisément, « ces opérations supposent que l’on commence à confisquer les armes illégales et à regrouper les services de sécurité, qui ne doivent pas être associés avec la terreur et la corruption ». Cette dernière recommandation nous rappelle et démontre, s’il en était besoin, la coopération inter-palestinienne dans le ‘’crime organisé’’ contre l’Israélien.
Par ailleurs, les pays Arabes - frères des Palestiniens seulement dans leur haine commune du Juif – doivent cesser « tout financement public et privé et toutes autres formes de soutien à des groupes qui encouragent ou commettent des actes de violence ou de terrorisme ». Il est donc préconiser de stopper toute aide financière, par exemple au Hamas, qui -de par sa charte- indique clairement son intention d’une Palestine de la mer au Jourdain, ou encore à l’OLP qui ne reconnaît point, entre autre, de liens historiques entre le peuple Juif et la terre d’Israël.
Pour plus de précision et ne laisser aucune place à une quelconque interprétation erronée, le Quartet spécifie que « Tous les donateurs fournissant un soutien financier aux Palestiniens font transiter ces fonds par le compte unique du Trésor public du Ministère palestinien des finances ». ‘’Les associations à but terroriste’’ ont des soucis à ce faire. Cependant, leurs ‘’branches politiques’’ pourront éventuellement se tourner vers l’aide de la France chiraquienne, qui ne conçoit pas le Hezbollah et le Hamas comme « groupes encourageant ou commettant des actes de violences ou de terrorisme ».
Pour autant que l’argent des donateurs arrivent dans les bonnes poches, des institutions seront nécessaires pour le bon fonctionnement de la Palestine à venir. Il est donc demandé que « Le Gouvernement israélien rouvre la Chambre de commerce palestinienne et autres institutions palestiniennes situées à Jérusalem-Est actuellement fermées, sous réserve que ces institutions s’engagent à fonctionner dans le strict respect des accords antérieurs conclus entre les parties ». Ce qui indique, à nouveau et par déduction, que les engagements paraphés par l’AP n’ont pas été honoré et que la fermeture de ces institutions était légale.
Dans la Phase II, on peut remarquer l’affirmation que l’ objectif d’un état palestinien indépendant ne « pourra être atteint [que] lorsque les Palestiniens auront des dirigeants qui agiront de façon décisive contre le terrorisme et qui auront la volonté et la capacité de bâtir une démocratie véritable fondée sur la tolérance et la liberté ». Exit donc, du dessein de la création de la Palestine, Yasser Arafat et ses clones accusés, à contrario, de complicité de terrorisme et de despotisme.
D’aucuns, sympathisants de la cause Arafatienne, nous ferons tout de même constater que la carte routière s’adresse également aux Israéliens, et que des changements d’attitudes de leur part sont réclamés : « Le gouvernement israélien ne prend aucune disposition susceptible de nuire à la confiance, notamment les expulsions, les attaques dirigées contre des civils, la saisie ou la destruction d’habitations et de biens palestiniens comme mesure punitive… ».
Cette exhortation à Israël de se conduire comme un gouvernement ‘’civilisé’’ apaisera probablement tous les ‘’bien pensants’’ quant à l’analyse obligée de la politique quotidienne de ce pays ‘’condamnable’’. Mais qu’en est il réellement ? Qui peut prétendre sérieusement que tous les gouvernements d’Israël n’ont pas réagi de tous temps en légitime défense, et notamment ceux d’Ariel Sharon ? Le Monde et Le Nouvel Obs vraisemblablement.
Par l’analyse succincte de la feuille de route, il ne subsiste plus de doutes quant à la connaissance du Quartet ( ONU, USA, Russie et UE) de la raison de ce conflit. Israël se bat depuis 1948 pour son existence contre des dictatures ayant pour dogme la servitude de leur peuple par la haine du Juif.
Sauf à souhaiter que les Palestiniens reconnaissent le droit d’Israël à exister en tant qu’état juif dans des frontières sûres et reconnues, il est à exiger des signataires de cette « carte routière » qu’aucunes entraves ne viennent plus empêcher sa légitime défense contre ceux qui ne pensent que par son éradication.
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